Bonjour à tous,

Je ne suis pas d’accord avec vous, le montant du salaire varie aussi beaucoup 
avec la rareté du profil recherché et cela surtout en province.
J’ai quitté me vie parisienne pour venir en Bretagne (Vannes) et je peux vous 
confirmer que les salaires sont bien supérieurs a ceux pratiqués à Strasbourg.
La rareté des profils compétent (et dispo) fait que pour recruter (et garder 
son équipe), il faut donner/recevoir un salaire qui permette de vivre 
correctement.

Mais à mon sens, venir à reculons au boulot tous les matins en sachant qu’on va 
passer une journée de merde, me paraît le critère à prendre en compte en 
premier, on ne vit qu’une fois, ne gâchons pas….

Alain

Le 02/06/2017 10:48, « Joël DEREFINKO » <frnog-requ...@frnog.org au nom de 
joel.derefi...@118218.fr> a écrit :

    Bonjour,
    
    Je confirme, les salaires IT en province sont bien loin des 3000 € nets, et 
des 2000 € aussi d'ailleurs.
    
    Je prends l'exemple de mon frère, sur Strasbourg, qui galère pour trouver 
un poste d'admin sys/réseau, qui n'a pu trouver que dans des SSII, pardon, 
"ESN", et qui jusqu'à peu touchait.... 1300 € nets (10 ans d'exp)... 
    Il a changé de crémerie et pu revoir son salaire à la hausse (grâce un 
contexte favorable : changement de presta chez le client, et le client voulait 
"garder" certains consultants déjà en place)... tadaaaa, un royal 1600 € par 
mois.
    
    Avant ce changement de boite, il regardait avec envie son beau-frère qui 
travaille chez Kraft Foods (Mars, barres glacées, etc...) en usine en Alsace 
également et qui a un job qu'on pourrait presque qualifier de royal :
    - En période "haute" (janvier-juillet) il bosse 7j sur 8 en 4x8 car il faut 
produire les stocks pour l'été, pour 2300 € nets par mois.
    - De aout à décembre, il est payé 1400 € par mois sans travailler, en 
compensation du régime intensif ci-dessus... et Kraft permet à ces ouvriers 
particulier de prendre un autre job pendant ce temps. Il fait donc des missions 
d'intérim pendant ces 5-6 mois et atteint les 3000 € par mois en cumulant ses 
deux salaires.
    
    Certes c'est un cas un peu exceptionnel, mais le salaire de l'IT est loin 
d'être mirobolant en comparaison.
    
    Et pourtant on parle de Strasbourg, c'est pas non plus une zone sinistrée 
(Parlement Européen, grands groupes industriels, pôle économique actif, etc...).
    
    Joël 
    
    -----Message d'origine-----
    De : frnog-requ...@frnog.org [mailto:frnog-requ...@frnog.org] De la part de 
Colin J. Brigato
    Envoyé : vendredi 2 juin 2017 09:31
    À : Olivier Vailleau <olivier.vaill...@gmail.com>; frnog@frnog.org
    Objet : Re: [MISC] Re: [FRnOG] [JOBS] Ingénieurs et Consultants Réseaux 
(Avant-vente et Déploiement/Prestation)
    
    Et on en revient donc à : je ne comprends pas comment justifier la
    différence de salaire dans des jobs aussi bons candidats au télétravail. Ca
    n’a pas de sens.
    On a des chiffres “tangibles” de l’état du télétravail et de l’évolution
    des offres d’emplois à ce niveau ?
    
    (je m’en doutait un peu pour l’ouvrier, j’ai vraiment pris au hasard un
    site un peu naze, en fait.)
    
    
    On 2 June 2017 at 08:56:20, Olivier Vailleau (olivier.vaill...@gmail.com)
    wrote:
    
    Tout à fait d'accord pour les conditions de travail.. C'est plus facile
    d'être assis dans un environnement calme (excepté les quelques intervenants
    en salle machines) que de forcer dans la poussière d'un atelier bruyant.
    
    Sinon, je persiste à montrer du doigt la différence entre paris et la
    province.
    Tes références salariales sont, je pense, encore très éloignées de la
    province..
    Un salaire de 3140€ pour un informaticien, c'est plutôt en fin de carrière
    en province..
    Quand à l'ouvrier, le salaire moyen sera plutôt de 1300€.. Si on me
    proposait 1650€ Net pour aller en usine, je crois que je considérerait
    sérieusement l'offre..
    
    Certes, le coup de la vie n'est pas le même en province.
    
    Mais tout cela pour dire qu'il n'y a pas beaucoup de taf proposé en
    régions, et quand il y en a, c'est beaucoup moins bien payé qu'en région
    parisienne.
    
    Le 2 juin 2017 à 07:17, Colin J. Brigato <co...@brigato.fr> a écrit :
    
    > Mea culpa, vision étriquée de parisien. Loin d’y être né ni d’y avoir vécu
    > plus d’un tier de ma vie, j’ai presque honte de cette présomption du coup.
    > Merci pour le coup sur la tête-rappel.
    >
    > Ceci étant, du coup; j’ai du mal a saisir pourquoi une telle différence
    > entre la capitale et la province, pour des jobs qui cité sont pour pas mal
    > d’entre eux admissible au télétravail, fut-ce t’il total,quasi total ou
    > partiel.
    >
    > Alors bon, même apres ce rappel, tout de même, la phrase :
    >
    > […] l'informaticien (ou le sysop ou le dev', etc..  ca dépend ) ne vit pas
    > beaucoup mieux que l’ouvrier […]
    >
    > Sincerement ?
    > Salaire moyen d’un ouvrier : 1650e/mois (net avant I.R).
    > Salaire moyen d’un “programmeur / webmaster / Ingesys” : 3142e/mois (net
    > avant I.R).
    > Alors bon, il m’étonnerait que sur la capitale l’ont gagne assez pour, en
    > disparaissant de l’échantillon statistique, la moyenne tombe d’un seul 
coup
    > de 3142 a 1650…
    >
    > C’est dommage, quand on a un bon argument, de le gâcher comme ça.
    >
    > ah et ne parlons meme pas de la pénibilité au travail… entre informaticien
    > et ouvrier lequel est le plus pénible, je me permet d’avoir un pronostic 
en
    > lequel je suis plutot confiant, et indice, ca ne commence pas par info et
    > ca ne termine pas par ien.
    >
    >     - Colin J. βrigato -
    >   ¥ngénieur Σystème & Δirecteur de Projet
    >           ✆ 06 43 19 33 49
    >
    > On 1 June 2017 at 22:50:47, Olivier Vailleau (olivier.vaill...@gmail.com)
    > wrote:
    >
    > Je m'étrangle un peu en lisant les précédents messages qui insistent sur
    > le fait qu'on est dans une branche d'enfants gâtés :
    > - "... du manque je pense à certain(s) de se rendre compte de la chance
    > qui est en effet la nôtre dans cette branche."
    > - "Aujourd'hui nous avons la chance de pouvoir choisir dans notre branche
    > un travail/entreprise qui correspond à notre équation personnelle"
    > - "Mais ça c'est parce que nous avons tous de la chance dans notre secteur
    > de pouvoir faire ce choix."
    >
    > En province, et loin des grandes agglomérations, l'informaticien (ou le
    > sysop ou le dev', etc..  ca dépend ) ne vit pas beaucoup mieux que
    > l'ouvrier, et surtout, il n'a pas le choix.
    >
    > Peut-être que sur la région parisienne et les 5-6 autres grandes villes,
    > y'a de l'offre d'emploi à gogo, mais je peux vous assurer qu'en campagne,
    > ou disons plutôt en agglomération de taille modeste, il n'y a pas beaucoup
    > d'activité. De ce fait, les rares boites qui embauchent le font à un
    > salaire très proche du "minimum acceptable" si bien décrit précédemment.
    > Dans ce cas, le premier critère reste donc le salaire.
    > N'oublions pas que dans notre branche, l'offre d'emploi est
    > géographiquement très mal répartie. Et s'il n'y a pas de taf' nous
    > correspondant au salaire minimum décent, on change complètement
    > d’orientation, pour aller tondre des moutons, scotcher les carton d'Amazon
    > ou bien tenir la déchèterie du coin.
    >
    > A titre d'expérience perso, j'ai quitté un poste de la fonction publique
    > hospitalière (j'étais fonctionnaire.. ouahou quelle chance !). Poste qui
    > était magnifique : Salaire convenable (je ne dirait pas décent, mais juste
    > convenable), environnement technique de ouf', beaucoup de projets
    > techniques intéressants, mais énormément de contraintes temporelles
    > (astreintes permanentes et usantes, fonctionnement 24/7), contraintes
    > fonctionnelles ( haute dispo du matos/logiciel et de l'humain ),
    > contraintes légales ( données médicales). J'ai donc quitté ce job. Et bien
    > je peux vous dire que pour trouver de quoi nourrir la famille, on
    > s’aperçoit vite qu'il n'y a pas beaucoup de recruteurs qui se chamaillent
    > dans le coin !!  Et pour le coup, j'accepte un gap négatif, pasque sinon,
    > je suis bon pour apprendre à cultiver Bio.
    >
    > Alors, oui, on est dans une branche plutôt dynamique (en tout cas, plus
    > que pour les soudeurs-fraiseurs), mais ce n'est pas tout le monde qui peut
    > se gargariser la bouche pleine.
    > Olivier
    >
    >
    > Le 1 juin 2017 à 03:55, Colin Brigato <co...@brigato.fr> a écrit :
    >
    >> J'aurais du mal à produire plus éclairé que l'objectivité de raphael, et
    >> si comme il le dit chacun possède ses propres barèmes je m'étonne quand
    >> même grandement de voir chez certain le salaire si haut placé dans les
    >> critères de choix : cela dénote du manque je pense à certain de se rendre
    >> compte de la chance qui est en effet la nôtre dans cette branche.
    >> Si l'on a en effet tous un salaire "minimum" dont nous tenons rigueur, eu
    >> égard autant à notre niveau de vie/confort familial/obligation 
qu'importe,
    >> passé cette barrière il deviens alors plutôt de bon gros dernier critère 
de
    >> choix. On est quand même chez nous dans des salaires assez rapidement 
forts
    >> voir très forts à comparer avec la mode et la moyenne française (oui) 
avec
    >> des nécessité de diplômes et d'écoles de moins en moins fortes, au profit
    >> des "profils" et des "autodidacte".
    >> Tout un chacun "doué" et surtout passionné peut réellement aujourd'hui
    >> faire sa vie et une _bonne_ vie de sa passion. C'est sensé être
    >> exceptionnel, pourtant dans notre branche c'est semble t'il quasiment la
    >> normale.
    >> Moi ce qui m'embête un peu plus aujourd'hui ce sont certaines boîtes à
    >> "RH 2.0" persuadés qu'ils vont pouvoir "lever du geek" avec des buzzword 
et
    >> des promesses plus rigolotes les unes que les autres. Typiquement la 
boîte
    >> qui cherche un "whatever avec ×Ops dedans", un langage un peu djeuns voir
    >> trop des "vient chez nous ya UN baby foot et on est comme chez Google tu
    >> fera même pas la différence", voir parfois ça vire en cacahuète avec
    >> quasiment un "si intéressé merci d'envoyer un dessin au fusain de chien 
qui
    >> représente pour vous l'esprit 3.0 de demain". J'exagère à peine. ON 
assiste
    >> à une réelle recrudescence à la fois de génie commença surdité de ce côté
    >> là, tout comme à l'essor des nouveaux chasseurs de têtes les plus 
étranges,
    >> poussif, et aux situations de recrutement les plus rocambolesques.
    >> Mais comme à mon habitude je dérive doucement mais sûrement vers le
    >> [Misc] Et m'arrette ici avant le rappel à l'ordre... Ah je vois qu'on y a
    >> déjà glissé, tout vas bien.
    >>
    >> - Colin
    >>
    >>
    >> Le choix d'un travail est nécessairement la combinaison de plusieurs
    >> facteurs tel que le salaire, le temps de travail, l’intérêt du poste, la
    >> localisation, l'ambiance de travail, les avantages (télétravail, CE,
    >> etc...), le projet d'entreprise, etc...
    >>
    >> Chacun je pense possède sa propre équation pour déterminer si tel ou tel
    >> poste est intéressant et viable pour lui.
    >>
    >> Aujourd'hui nous avons la chance de pouvoir choisir dans notre branche
    >> un travail/entreprise qui correspond à notre équation personnelle.
    >> Ce n'est pas le cas de tout le monde loin s'en faut, alors profitons en.
    >>
    >> Personnellement je n'ai jamais mis le facteur salaire en 1er. J'ai
    >> certes un seuil minimal et une cohérence à avoir, mais d'autres facteurs
    >> sont tout aussi importants, voir plus.
    >> (j'ai parfois fait des gap négatif par exemple)
    >>
    >> Mon raisonnement est que ce qui me manque le plus c'est le temps.
    >> Hors donc on consacre tous beaucoup de temps à notre job.
    >> Il faut donc que je trouve du sens/plaisir à ce que je fais, sinon je
    >> change. Et cela est principalement lié au projet/organisation de la
    >> société, et la place que j'y prends. Le sentiment d’être vaguement
    >> utile, de construite un minimum, et d'en retirer quelque chose (autre
    >> que de l'argent).
    >>
    >> Mais ça c'est parce que nous avons tous de la chance dans notre secteur
    >> de pouvoir faire ce choix.
    >>
    >>
    >>
    >> --
    >> Raphael Mazelier
    >>
    >>
    >> ---------------------------
    >> Liste de diffusion du FRnOG
    >> http://www.frnog.org/
    >>
    >> On 31 May 2017, 22:49, at 22:49, Raphael Mazelier <r...@futomaki.net>
    >> wrote:
    >> >
    >> >>>>> La seule différence entre deux boîtes, c'est le salaire, et à la
    >> >marge
    >> >>>>> si les salaires sont comparables, les contraintes.
    >> >>>>
    >> >>>> Les modes d'organisation aussi, l'ambiance dans l'équipe, un subset
    >> >>>> de valeur commune avec l'objectif de la boîte.
    >> >>>>
    >> >>>>>
    >> >
    >> >
    >> >Le choix d'un travail est nécessairement la combinaison de plusieurs
    >> >facteurs tel que le salaire, le temps de travail, l’intérêt du poste,
    >> >la
    >> >localisation, l'ambiance de travail, les avantages (télétravail, CE,
    >> >etc...), le projet d'entreprise, etc...
    >> >
    >> >Chacun je pense possède sa propre équation pour déterminer si tel ou
    >> >tel
    >> >poste est intéressant et viable pour lui.
    >> >
    >> >Aujourd'hui nous avons la chance de pouvoir choisir dans notre branche
    >> >un travail/entreprise qui correspond à notre équation personnelle.
    >> >Ce n'est pas le cas de tout le monde loin s'en faut, alors profitons
    >> >en.
    >> >
    >> >Personnellement je n'ai jamais mis le facteur salaire en 1er. J'ai
    >> >certes un seuil minimal et une cohérence à avoir, mais d'autres
    >> >facteurs
    >> >sont tout aussi importants, voir plus.
    >> >(j'ai parfois fait des gap négatif par exemple)
    >> >
    >> >Mon raisonnement est que ce qui me manque le plus c'est le temps.
    >> >Hors donc on consacre tous beaucoup de temps à notre job.
    >> >Il faut donc que je trouve du sens/plaisir à ce que je fais, sinon je
    >> >change. Et cela est principalement lié au projet/organisation de la
    >> >société, et la place que j'y prends. Le sentiment d’être vaguement
    >> >utile, de construite un minimum, et d'en retirer quelque chose (autre
    >> >que de l'argent).
    >> >
    >> >Mais ça c'est parce que nous avons tous de la chance dans notre secteur
    >> >
    >> >de pouvoir faire ce choix.
    >> >
    >> >
    >> >
    >> >--
    >> >Raphael Mazelier
    >> >
    >> >
    >> >---------------------------
    >> >Liste de diffusion du FRnOG
    >> >http://www.frnog.org/
    >>
    >> ---------------------------
    >> Liste de diffusion du FRnOG
    >> http://www.frnog.org/
    >>
    >
    >
    
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