Je me pose la question de la légalité des objets "enforcement" en
France, particulièrement ceux qui donnent la position des radars de
contrôle de vitesse ou de franchissement de feux rouges).
Théoriquement on ne devrait plus les indiquer (légalement) que comme
"zones de danger" (ce qui n'exclue pas, par ailleurs, de mettre les
attributs des limitations de vitesse, la position des feux, les
passages à niveaux, les virages marqués comme dangereux sur la
signalisation, les zones de verglas fréquent ou de fort vent, les
carrefours sans visibilité, les limites d'agglomération (avec la
limitation implicite à 50 km/h, sauf signalisation contraire dans
certains endroits qui permettent encore les 70km/h).

Si on ne le fait pas, OSM pourrait être mis en danger par le Ministère
de l'Intérieur qui demanderait des conditions de licences plus
restrictives pour l'ouverture des données publiques. Si jamais OSM
reçoit une sommation de retirer ces données, ou refuse d'intégrer les
listes de "zones de danger" (indistinctes) diffusées maintenant par le
ministère et imposées aux fabricants de navigateurs (Via Michelin, Tom
Tom, Mio/Navman, etc...), et même à un certain nombre de sites
Internet présents en France (Google Maps par exemple, au moins dans sa
version pour mobiles), il pourrait faire pression aux collectivités ou
à l'IGN pour qu'ils imposent des licences plus restrictives (non
compatibles avec OSM).

Quelqu'un s'est-il posé la question de la légalité de ces données ?
Pourrait-on remplacer ces tags de type radar par des tags légaux de
type "zone de danger", que le Ministère de l'Intérieur pourrait alors
charger dans OSM ?

_______________________________________________
Talk-fr mailing list
Talk-fr@openstreetmap.org
http://lists.openstreetmap.org/listinfo/talk-fr

Répondre à