Aujourd'hui, ça ne me gênerait plus d'être étiquetté classe Freinet ; j'en serai même fier !
Mais voilà qu'au congrès de l'ICEM à Nice en Août 2005, ce fonctionnement de classe était considéré par certains (la plupart je dirais) comme un fonctionnement bizarre, incompréhensible, en marge des programmes, un truc à la marge du mouvement Freinet ! Quelques anciens avaient beau clamer haut et fort que cette école ne correspondait ni plus ni moins qu'à la pédagogie Freinet, ce type d'école que Maurice Berthelot (successeur de Freinet à l'école de Vence) avait baptisé école du 3ème type ne semble plus être associé au mouvement Freinet !
 
En perdant son identité, le mouvement Freinet s'éteindra :-(
 
Philippe Ruelen
J'ai relu pendant les vacances le livre de Michel Barré qui retrace l'histoire de Freinet et de son mouvement en 2 tomes.
Dans ce livre on constate que Freinet a toujours encouragé les inovations même si il les désaprouvait parfois.On voit aussi que le mouvement se divisait en deux tendances :
-Un courant davantage porté sur la vie coopérative et le travail planifié sous toutes ses formes .
-Un courant davantage porté sur l'_expression_ , le tatonnement (sous l'impulsion d'Elise Freinet )
J'ai parfois,naivement,l'impression que ce qui gêne dans votre recherche c'est que vous essayez et réussisez à faire la synthèse de ces deux tendances, sans pourtant être des experts en quoi que ce soit .
 
Stéphane Daubilly
CE2-CM1 ECOLE MARIE CURIE
BOBIGNY
 
P.S : J'ai trouvé la description de ta classe faîte par l'étudiante très claire et cela me fait une fois de plus constater que vu de l'exterieur ce genre de classe est plus lisible.Je dis ça par rapport au film que tu as courageusement projeté cet été au congrès de l'ICEM .
 
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