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Date: Tue, 24 Jan 2006 17:36:45 +0100 (CET)
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Subject: [cspcl] Les      indige`nes mayas pris entre l^O`ALENA et le mai:s

Interview de Rau'l Lugo, pre^tre du Yucata'n

Les indige`nes mayas pris entre l'ALENA et le mai:s

Rau'l Lugo est pre^tre catholique dans la pe'ninsule du Yucata'n, au Mexique.
Le contraste entre les magnifiques ho^tels de Cancu'n, les constructions
impressionnantes des mayas a` Chichen Itza' ou a` Tulum [ruines mayas] et la
pauvrete' des communaute's paysannes de leurs descendants l'a motive' a`
chercher un chemin pastoral en dehors des lieux de cultes. Sur son
parcours, il a de'couvert de nouvelles initiatives de production en me^me
temps que la construction d'un espoir : la de'fense de l'identite' maya face
aux progre`s de la culture occidentale et les conse'quences de l'Accord de
libre-e'change nord-ame'ricain (ALENA) [1].

par Nicolas Minetti
16 janvier 2006

Quelles sont les conditions de vie des indige`nes et des paysans du Yucata'n ?

Il faudrait scinder la question en deux parties. La premie`re est la
re'alite' propre des peuples indige`nes, qui n'est pas la me^me pour toutes
les ethnies. Le Mexique est un des pays latino-ame'ricains qui pre'sente le
plus grand nombre d'ethnies : plus de cinquante. La re'gion ou` je me trouve
est habite'e par une seule ethnie : celle connue sous le nom de "Maya
pe'ninsulaire". Ici, il y a des proble`mes qui sont les me^mes que pour les
autres indige`nes du pays, par exemple : la non-reconnaissance par les lois
locales de l'existence me^me de l'ethnie, en de'pit du fait que 60 % de la
population parle maya et que l'espagnol n'est que leur seconde langue. En
de'pit de cela, il n'existe aucune se'curite' juridique ni pour leurs
coutumes, ni pour leur syste`me d'administration de la justice, ni pour
leur langue. C'est un grand combat pour ces peuples indiens actuellement
que celui d'obtenir des droits spe'cifiques.

La seconde partie de la question est la re'alite' que ces indige`nes
partagent avec d'autres Yucatecos [habitants du Yucatan] non indige`nes
mais qui vivent a` la campagne. La`, le proble`me est essentiellement lie' a`
la culture du mai:s. Notre re'gion est une re'gion de terres tre`s peu
fertiles. On ne peut semer du mai:s que sur une moitie' du territoire.
L'autre moitie' a longtemps e'te' utilise'e presque exclusivement pour la
culture d'une agave appele'e heneque'n (une sorte de cactus, ressemblant a`
la yucca verte, d'autres varie'te's d'agave sont utilise'es pour fabriquer la
tequila). Avec le heneque'n (aussi connu sous le nom de fibre ou fil de
sisal) on fabriquait les cordages des bateaux mais, depuis l'apparition du
plastique, la culture s'est de'place'e au niveau international,
l'entreprise, qui e'tait e'tatique, a fait faillite et les paysans sont
reste's sans ressource.

En revanche, la re'gion ou` l'on cultive le mai:s depuis longtemps s'en est
bien sortie e'conomiquement mais n'arrive cependant plus a` couvrir les
besoins de la population. Avec la signature du traite' de libre-e'change
avec les Etats-Unis et la Canada (ALENA), le gouvernement mexicain a
abandonne' la politique de subsides et de divers avantages qu'il octroyait
aux paysans comme par exemple des prix garantis pour le mai:s.

La culture du mai:s est-elle la seule affecte'e par le traite' de
libre-e'change ?

Dans notre cas, c'est le seul produit dont on peut dire qu'il est
absolument fondamental dans l'alimentation paysanne. Jusqu'a` il y a un
certain temps, on couvrait quasiment les besoins alimentaires, au moins
dans la re'gion. Aujourd'hui ce n'est plus le cas. Mais ce n'est pas parce
qu'il n'y en a plus dans le pays. Dans d'autres re'gions du pays, le traite'
de libre-e'change a affecte' d'autres cultures, en particulier le haricot et
le ble', que l'on cultive dans d'autres re'gions et qui sont aujourd'hui en
de'ficit.

Et ces aliments, d'ou` viennent-ils a` pre'sent ?

Ils sont importe's des Etats-Unis. Une partie du ble' vient aussi du Canada
parce que le traite' a e'te' signe' entre ces trois pays. Le Mexique autorise
l'entre'e de ce're'ales sans taxes douanie`res tout en cessant de soutenir les
paysans alors que, dans ces pays et particulie`rement aux Etats-Unis, ils
continuent leur politique de subsides.

Quand l'ALENA a e'te' signe', il e'tait pre'vu que la pleine libe'ralisation des
produits agricoles et de l'e'levage aurait lieu en 2015. Le Mexique a
acce'le're' ce processus a` tel point que, de`s 2002, nous n'avions
pratiquement plus de protection pour aucune de nos ce're'ales. Autrement
dit, nous sommes devenus les plus orthodoxes du Traite' de libre-e'change.

Et donc, en 2002, lors de la crise de la production des produits
agricoles, les mouvements sociaux paysans ont fait pression pour que, au
moment de la re'vision du traite' commercial en 2004, on retire le chapitre
sur l'agriculture et l'e'levage, qu'on le rene'gocie et qu'on prenne en
compte les asyme'tries qui existaient de'ja` au de'but mais qui se sont
accentue'es avec la politique de subsides des Etats-Unis. Le moment de
cette rene'gociation est passe' et le Mexique n'a pas leve' le petit doigt
pour aboutir a` un quelconque changement.

Comment cela affecte-t-il la diversite' des varie'te's de mai:s ? Y en a-t-il
en danger d'extinction ?

Oui. Nous avons organise' dans la re'gion, un e've`nement annuel que nous
appelons "La fe^te du mai:s criollo". En tant que re'gion productrice, nous
sommes assez peu importants parce que presque toute notre production est
destine'e a` la consommation interne alors que dans des Etats voisins, comme
par exemple celui de Oaxaca, en plus d'e^tre le berceau de diffe'rentes
varie'te's, ils ont une production assez importante qui leur permet
d'exporter vers d'autres re'gions du pays. Ce sont ces re'gions qui ont e'te'
le plus touche'es par l'introduction du mai:s transge'nique qui a contamine'
une grande partie des semailles de Oaxaca qui, e'tant la re'gion d'origine
du mai:s, doit faire face au risque de voir disparai^tre ses varie'te's.

Nous, nous travaillons dans des coins recule's de la re'gion maya ou` ils se
sont attache's a` conserver la purete' de plusieurs varie'te's de mai:s. Mais,
sur ce me^me territoire maya, certaines personnes ne connaissent pas la
varie'te' de mai:s cultive'e a` l'autre bout de l'e'tat. Donc, la fe^te du 
mai:s a
aide' a` ce que les communaute's puissent y apporter leurs semences et
puissent les e'changer. Il y a plusieurs types d'e'changes : il y a
l'e'change semence contre semence, il y a celui permettant de comple'ter la
production quand, dans une certaine re'gion, il y a eu des pertes, et il y
en a un autre permettant d'e'viter la contamination, c'est-a`-dire un
e'change au cours duquel il faut qu'il y ait une certaine garantie de la
part du village qui propose son mai:s que celui-ci n'a pas e'te' contamine'
par aucun autre type de semence.

Il est arrive' que des indige`nes s'e'tonnent du nombre de varie'te's
existantes. Il y a me^me une universite' spe'cialise'e dans les the`mes
agricoles qui a affirme' que du fait que la re'gion maya du Yucatan soit peu
importante en matie`re de commerce et de distribution de ce're'ales , elle
e'tait extre^mement inte'ressante pour ses diffe'rentes varie'te's de mai:s.

En quoi consiste ton travail avec les communaute's mayas ?

Nous avons fonde', il y a dix ans, une e'cole d'agriculture biologique. Nous
e'tions un groupe de pre^tres qui travaillions dans des communaute's rurales
et nous nous sommes rendu compte du fait que ces communaute's "expulsaient"
des gens, favorisant l'exode vers Cancu'n et d'autres sites touristiques
proches ou directement vers les Etats-Unis. C'est pour cela que nous avons
de'cide' de mettre en place un projet, pas seulement d'e'tudes,
d'investigation ou religieux mais aussi un projet productif.

Nous avons rencontre' un groupe de paysans dans le sud de l'Etat qui avait
de'veloppe' un travail tre`s inte'ressant pendant quatre ans qui s'appelait
"Des arbres pour le peuple". Ils ont e'tudie' les possibilite's de revenir
aux techniques agricoles des anciens Mayas, inte'grant de manie`re
inte'ressante des e'le'ments d'une agriculture durable et respectueuse de
l'environnement. Ils n'avaient plus de financement. Ils avaient fait un
travail de pratique collective mais ils e'taient plus ou moins isole's. Nous
leur avons demande' de re'unir une e'quipe et nous, de notre co^te', nous nous
sommes engage's a` trouver des financements des paroisses, pour que pour
qu'ils aillent voir nos groupes de paysans. Nous sommes ensuite passe's a`
une e'tape de formation un peu plus formelle que du simple conseil en
matie`re agricole et nous avons fonde' l'e'cole d'agriculture e'cologique
"Roci'o del Cielo" [Rose'e du ciel].

Le programme de l'e'cole s'e'tend sur une anne'e comple`te, couvrant ainsi
toutes les e'tapes productives. Les paysans et les paysannes re'sident dans
une sorte d'internat du mardi au vendredi, qui dispose d'installations et
de champs. En association avec les universite's du Yucata'n et de Chapingo,
nous avons cre'e' un programme agricole (semences, milpa - plantation de
mai:s -, le'gumes, arbres de coupe), d'e'levage (porcs, vaches, poissons,
abeilles, volaille, etc.) et social (organisation sociale paysanne pour
pouvoir faire face aux proble`mes : depuis la commercialisation jusqu'a` la
sauvegarde des traditions indige`nes, de la me'decine traditionnelle, de la
spiritualite' de la terre, etc.).

Ils forment des coope'ratives ou ce sont des agriculteurs "individuels" ?

Apre`s sept ans, alors que sept groupes de plus ou moins 25 paysans chacun
ont de'ja` e'te' forme's, certains d'entre eux continuent a` travailler sur
leurs parcelles individuelles mais d'autres ont voulu de'passer le stade de
l'agriculture de subsistance et pouvoir commercialiser leurs exce'dents.
Pour ce faire ils ont monte' un projet de "Fermes e'cologiques inte'grales".

L'ide'e, c'est qu'un groupe de familles, avec au moins un ancien e'le`ve a` sa
te^te, mette en place le projet qui consiste a` transformer la ferme
e'cologique inte'grale en un centre de formation technique et de production
dans lequel les personnes forme'es dans notre e'cole partagent leurs
connaissances avec d'autres paysans pour que toutes les techniques
utilise'es soient respectueuses de l'environnement et pour que tous les
produits soient biologiques.

Comment assurent-ils la distribution de ces produits ?

L'expe'rience a de'bute' il y a trois ans. Apre`s la premie`re anne'e de
production, nous avons lance' un programme appele' "Panier de le'gumes
biologiques". Nous avons trouve' en ville un certain nombre de familles qui
e'taient pre^tes a` s'associer au projet sur le mode`le du commerce e'quitable.
Concre`tement, cela veut dire que les personnes vont payer plus cher que
dans un supermarche' mais pour des le'gumes de bien meilleure qualite'. Ils
s'engagent en outre a` payer a` l'avance et a` assumer les risques du travail
avec le producteur. En contrepartie, les producteurs s'engagent a` leur
fournir un panier de le'gumes biologiques d'au moins 7 kilos par semaine et
a` assurer la relation directe avec le consommateur de telle manie`re que,
deux fois par an, celui-ci puisse visiter la ferme pour connai^tre
l'endroit. Il peut aussi y emmener ses enfants puisqu'il y a un programme
de formation e'cologique qui leur est destine'. De cette fac,on, la famille
de consommateurs qui participe au projet reste lie'e concre`tement a` une
ferme, rec,oit ses produits chaque semaine et e'tablit un autre type de
relation avec les producteurs.

Cela est-il viable du point de vue e'conomique pour les personnes implique'es ?

Oui, car on suppose que la famille, pour ce qui est des le'gumes, prend
(sur sa production) ce dont elle a besoin pour vivre, et que ces paniers
sont compose's des exce'dents. Ce ne sont pas des fermes tre`s grandes :
chacune d'entre elles produit cinq paniers par semaine, pas plus. Les
producteurs doivent garantir 35 kilos de le'gumes pour leurs cinq familles
clientes. Ils re'coltent le lundi apre`s-midi et le mardi matin, ils
apportent leurs produits a` un endroit de la ville de Me'rida ou` les gens se
rendent pour laisser un panier vide et en prendre un plein. Et cela toutes
les semaines. Les acheteurs paient trois mois a` l'avance, ce qui garantit
le revenu des paysans en cas de proble`me, par exemple pendant la saison
des cyclones, quand la re'colte est impossible.

Partager le risque...

Partager le risque en matie`re de production est un des axes de
l'initiative afin d'arriver a` e'tablir une nouvelle relation entre les
producteurs et les consommateurs.

Combien y a-t-il de fermes de ce genre qui fonctionnent ?

Il y en a cinq qui existent depuis deux ans et, en de'cembre passe', nous en
avons inaugure' dix autres mais qui sont autour des cinq premie`res ce qui
fait que celles-ci restent des centres de formation. Les fermes peuvent
regrouper trois familles ou` travaillent des hommes et des femmes.

En plus des le'gumes biologiques, que produisent-elles d'autre ?

L'anne'e passe'e, nous avons organise' un marche' de la dinde biologique.
Comme tout le monde mange de la dinde, nous avons annonce' que nous allions
vendre des dindes qui n'avaient jamais mange' d'aliments traite's
chimiquement et qui donc ont besoin d'un an ou un an et demi pour arriver
a` 7 ou 8 kilos.

Dans le cas contraire, cela prend combien de temps ?

On peut y arriver en trois mois. Mais bien entendu ces dindes, outre le
fait qu'on nous les vend surgele'es, n'ont aucun gou^t alors que celles que
nous produisons sont connues sous le nom de "dinde e'leve'e dans la cour"
parce que c'est la` qu'on leur donne des graines, des herbes ou les restes
des repas. Elles ne rec,oivent donc aucun aliment artificiel pour leur
croissance. Nous en profitons et nous les vendons presque au double du
prix mais les gens les recherchent. Les gens les attendent me^me parce
qu'ils apprennent a` connai^tre le projet des fermes et cherchent des moyens
de le soutenir. Ils emportent en plus une dinde qui a beaucoup plus de
saveur que d'autres.

En outre, nous voudrions faire un marche' du miel e'cologique au printemps.
Nous avons des abeilles natives, adapte'es a` la re'gion et qui n'ont pas de
dard. Elles produisent un miel assez concentre' qui a de nombreuses vertus
me'dicinales.

Comment le peuple maya de la pe'ninsule [du Yucatan] a-t-il fait face au
traite' de libre-e'change ? Comment fait-il face a` cette nouvelle re'alite'
qui lui enle`ve ses moyens de subsistance ancestraux ? L'expe'rience des
zapatistes du Chiapas a-t-elle fait des e'mules ?

Dans le cas des Mayas de la pe'ninsule, il y a un proble`me. Leur processus
d'auto-identification en tant qu'indige`nes n'a pas e'te' aussi rapide que
dans le cas des zapatistes.

Ils ne sont pas indige`nes ?

Ce sont des indige`nes, ils ont leur propre langue, leurs traditions mais
la majorite' d'entre eux n'enseignent de'ja` plus leur langue a` leurs enfants
par exemple. Le soule`vement zapatiste est venu re'ellement bousculer un peu
la question de l'identite' parce que, il y a encore vingt ans de cela, pour
un indige`ne, l'ide'al e'tait que son fils fasse des e'tudes et quitte son
environnement, cesse de parler maya, se me'tisse. Il n'existait pas
d'auto-valorisation en conse'quence de sie`cles de me'pris et d'humiliations.
Mais a` partir de l'expe'rience zapatiste les choses ont change' de manie`re
notable, puisque maintenant il y a par exemple des cercles de discussion
sur leur propre identite'. Nous avons participe' a` quelques ateliers avec
eux, des ateliers dont la pre'tention a` terme est de permettre aux gens
d'avoir des arguments pour leur propre identification et cela a provoque',
libe're' une discussion sur un sujet qui n'e'tait jamais aborde' auparavant.

Dans ce sens, certaines choses ont fait du chemin. Par exemple, les
zapatistes ont propose' des modifications de la Constitution apre`s e^tre
arrive' a` un accord avec le gouvernement fe'de'ral. Celui-ci a trahi les
accords, il a fait une re'forme diffe'rente [2] et c'est alors que les
zapatistes ont entame' leur projet d'autonomie [3]. Les Mayas du Yucatan,
par exemple, sont a` pre'sent face a` une situation inte'ressante parce que le
parlement local veut le'gife'rer pour la premie`re fois sur des questions
ayant trait aux droits des indige`nes. La premie`re chose qui devrait e^tre
reconnue dans la Constitution est qu'il y a des Mayas, parce qu'ils
n'existent pas le'galement parlant. Ils veulent faire une loi particulie`re
mais les Mayas ont de'ja` dit : "Nous, nous ne voulons pas d'une loi faite
par vous." Et "nous ne voulons d'aucune loi tant qu'ils ne re'pareront pas
le mal qu'ils ont fait avec les zapatistes avec la re'forme fe'de'rale". Je
note donc, avec ce type de positions, que le phe'nome`ne zapatiste a un e'cho
assez important, y compris au sein des Mayas du Yucata'n. Tout cela en lien
avec les droits des peuples indiens.

Maintenant, les autres conse'quences de la globalisation e'conomique ont e'te'
de'vastatrices. Notre projet, me^me s'il parai^t tre`s joli, ne touche qu'une
petite partie de la population et le processus d'e'migration ne s'est pas
arre^te', loin de la`.

Notes:

[1] [NDLR] L'Accord de libre-e'change nord-ame'ricain, signe' en 1993 par les
Etats-Unis, le Canada et le Mexique, est entre' en vigueur le premier
janvier 1994. TLCAN, en espagnol ; NAFTA en anglais.
Consultez le dossier "ALENA" sur RISAL.

[2] [NDLR] Loi sur les droits et la culture indige`ne approuve'e par le
Congre`s mexicain en avril 2001, rejete'e par les zapatistes et les
principales organisations indige`nes.

[3] [NDLR] Consultez le dossier "L'autonomie zapatiste" sur RISAL.

Source : Foro Ciudadano (www.forociudadano.com), 14 septembre 2005.
Traduction : Anne Vereecken, pour RISAL (www.risal.collectifs.net).

http://risal.collectifs.net/imprimer.php3?id_article28



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