Bonjour Angelique
Les acteurs en chantier. Si la fin des travaux de gros oeuvre peut étre située 
en 1269, un autre millésime est porté sur la pierre centrale du labyrinthe. 
Véritable pierre commémorative, dont l' original posé en 1288 est aujourd ' hui 
conservé au musée, elle marque l' achèvement de la cathédrale et porte les noms 
des principaux acteurs du chantier. Ouvert en 1220 à l' initiative de l' évèque 
Evrard de Fouilloy 1211-1222, celui-ci est conduit par trois maitres d' oeuvre 
successifs, le premier étant Robert de Luzarches, sans doute originaire d' 
lle-de-France, remplacé par Thomas puis RenauD ce Cormont probablement natifs 
de Picardie. Si l' on ne sait rien de leur formation, la plupart des historiens 
de l' art s' accordent pour attribuer le projet initial et le parti pris 
esthétique de Notre-Dame d' Amiens à Robert de Luzarches. Mème s' il meurt 
assez rapidement, c' est lui qui fixe l' organisation des porches de la façade 
occidentale et met en oeuvre les fondations. ll a aussi le temps de construire 
une grande partie de la nef, dont il réalise les piles et fixe l' élévation à 
trois niveaux. Pour les bas-cotés du choeur, son empreinte se limite sans doute 
aux soubassements. Thomas de Cormont poursuit l' oeuvre, méme si son role est 
plus difficile à définir dans une période intermédiaire. ll est toutefois assez 
probable qu' il participe à l' achèvement de la totalité de la nef et des 
parties basses du choeur. L' arrviée de son fils Renaud annonce des changements 
stylistiques. S' il est avéré qu' il réside dans une maison du quartier en 
1260, on ne sait pas exactement quand il prend la direction du chantier. 
Néanmoins,  on estime que durant près de trente ans, c' est lui qui méme à son 
terme l' édification de Notre-Dame d' Amiens. Engagée sous le règne de Philippe 
Auguste, elle se déroule principalement durant le règne de Saint Louis, dans un 
temps de prospérité économique pour la ville, le chapitre de la cathédrale 
jouissant du prestige de la relique du chef de saint Jean-Baptiste, rapportée 
en 1206 par Wallon de Sarton, chanoine de Picquigny.
                                     Max




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