Le mardi 13 février 2007, Michel Meyran a écrit : > Mary didier a écrit : > > Pierre Lo Cicero a écrit : > >> Salut tous, > >> > >> je ne résiste pas au plaisir de ce mail reçu par un utilisateur de > >> SPIP de la part de son hébergeur. (provenance, le mailing dev de > >> Spip) Je ne sais pas encore si c'est de la littérature ou si c'est > >> vraiment un con qui à écrit cela pour faire chier le monde. Allez > >> faites vous votre opinion, je n'ai pas pour habitude de juger les > >> hommes, trop > >> > >> occupé à balayer devant ma porte : > >> > Bonjour Mr *****, > >> > > >> > SPIP est un CMS (Content Manager Software). > >> > > >> > Il y a quelques mois, le patron de la 1ère société > >> > d'hébergement de France disait qu'un CMS "mal fichu" pouvait > >> > "mettre à terre" un serveur. > >> > > >> > Un CMS évolué permet de créer de nombreux types de sites (site > >> > statique, site de commerce électronque ou sites portail à la > >> > Yahoo). Le CMS génère automatiquement tout le code de > >> > programmation du site. S'il s'agit d'un site simple, il ne > >> > devrait pas y avoir de problèmes. Si le but est d'avoir un site > >> > disposant de beaucoup de fonctionnalités, le bon fonctionnement > >> > de ces fonctions dépend entre autres de la qualité du code > >> > généré. > >> > > >> > Un CMS nécessite aussi une bonne "symbiose" avec tout le > >> > software de l'hébergeur. Même si une bonne compatibilité est > >> > trouvée à un moment donné, si un jour, l'hébergeur met à jour > >> > le serveur, ou change de machine, le CMS et le site généré > >> > peuvent ne plus fonctionner correctement. > >> > > >> > Vous comprenez donc que je ne ferai pas trop d'efforts pour > >> > vous retenir comme client si vous comptez utiliser lourdement > >> > un CMS. > >> > > >> > Pour en revenir avec le problème avec votre application, le > >> > problème traine car comme le code de programmation de votre > >> > site est généré automatiquement par SPIP et n'est donc pas le > >> > fruit d'un travail intellectuel de votre développeur, résoudre > >> > le problème peut donc > >> > >> être > >> > >> > difficile pour lui (et aussi pour l'hébergeur !). > >> > > >> > En utilisant SPIP, vous devenez très lié à votre développeur si > >> > l'application généré par SPIP est importante pour vous. > >> > > >> > (PS : c'est un peu pour les mêmes raisons que sur le serveur il > >> > n'y pas d'interface complexe de type "usine à gaz" permettant > >> > aux clients hébergé de créer eux-mêmes leurs comptes emails, ou > >> > de modifier eux-mêmes le paramétrage de leur hébergement). > >> > > >> > > >> > Cordialement, > > > > pour resumer << faites pas chier>> ça aurait été plus rapide et > > plus simple à comprendre ;-) > > Spip génère les pages à partir de code relativement simple et > modulaire, et les données sont stockées dans une base de données. > N'est généré que ce qui est vraiment utile: le contenu proprement > dit, lequel est conçu pour être changeant. > De plus, considérant que Spip est libre, être lié à l'éditeur du > logiciel... J'avais à une époque dû faire la migration d'un site > composé de 450 pages basées sur 3-4 modèles Dreamweaver; le site > était un mastodonte généré par Dreamweaver, où chaque modification > faite au modèle prenait 1/2 heure; le poids du site se montait à 20 > Mo, lesquels se > compressaient en... 128 Ko via un compresseur 'évolué' (type RAR, ACE > ou encore tar.bz2). converti sous Spip, le site est devenu non > seulement plus léger, mais aussi plus rapide à mettre en oeuvre, à > modifier, à gérer au jour le jour, et Spip lui-même ne réclamait > presque pas d'entretien ou de bidouille pour le mettre à jour. > > Pour dire vite: le mec qui a écrit cette diatribe est un crétin fini. > > Mitch
Un autre morceau de bravoure pour compenser la connerie par la plus fine des gaudrioles : 'Et comme on n'avait pas fait depuis longtemps dans la littérature, ce qui permet quand même une certaine hauteur) Quand ils sont tout neufs Qu'ils sortent de l'œuf Du cocon Tous les jeunes blancs-becs Prennent les vieux mecs Pour des cons Quand ils sont d'venus Des têtes chenues Des grisons Tous les vieux fourneaux Prennent les jeunots Pour des cons Moi, qui balance entre deux âges J'leur adresse à tous un message Le temps ne fait rien à l'affaire Quand on est con, on est con Qu'on ait vingt ans, qu'on soit grand-père Quand on est con, on est con Entre vous, plus de controverses Cons caducs ou cons débutants Petits cons d'la dernière averse Vieux cons des neiges d'antan Vous, les cons naissants Les cons innocents Les jeun's cons Qui n'le niez pas Prenez les papas Pour des cons Vous, les cons âgés Les cons usagés Les vieux cons Qui, confessez-le Prenez les p'tits bleus Pour des cons Méditez l'impartial message D'un type qui balance entre deux âges Le temps ne fait rien à l'affaire Quand on est con, on est con Qu'on ait vingt ans, qu'on soit grand-père Quand on est con, on est con Entre vous, plus de controverses Cons caducs ou cons débutants Petits cons d'la dernière averse Vieux cons des neiges d'antan G. Brassens. ou encore chanté par le même (pas en entier car trop long) et de Jean Richepin : ............. Ô vie heureuse des bourgeois ! Qu’avril bourgeonne Ou que décembre gèle, ils sont fiers et contents. Ce pigeon est aimé trois jours par sa pigeonne, Ça lui suffit : il sait que l’amour n’a qu’un temps. Ce dindon a toujours béni sa destinée. Et quand vient le moment de mourir il faut voir Cette jeune oie en pleurs : « C’est là que je suis née ; Je meurs près de ma mère et j’ai fait mon devoir. » Son devoir ! C’est-à-dire elle blâmait les choses Inutiles, car elle était d’esprit zélé ; Et, quand des papillons s’attardaient sur des roses, Elle cassait la fleur et mangeait l’être ailé. Elle a fait son devoir ! C’est-à-dire que oncque Elle n’eut de souhait impossible, elle n’eut Aucun rêve de lune, aucun désir de jonque L’emportant sans rameurs sur un fleuve inconnu. Elle ne sentit pas lui courir sous la plume De ces grands souffles fous qu’on a dans le sommeil, Pour aller voir la nuit comment le ciel s’allume Et mourir au matin sur le cœur du soleil. Et tous sont ainsi faits ! Vivre la même vie Toujours, pour ces gens-là cela n’est point hideux. Ce canard n’a qu’un bec, et n’eut jamais envie Ou de n’en plus avoir ou bien d’en avoir deux. Aussi, comme leur vie est douce, bonne et grasse ! Qu’ils sont patriarcaux, béats, vermillonnés, Cinq pour cent ! Quel bonheur de dormir dans sa crasse, De ne pas voir plus loin que le bout de son nez ! N’avoir aucun besoin de baiser sur les lèvres, Et, loin des songes vains, loin des soucis cuisants, Posséder pour tout cœur un viscère sans fièvres, Un coucou régulier et garanti dix ans ! Oh ! les gens bienheureux !... Tout à coup, dans l’espace, Si haut qu’il semble aller lentement, un grand vol En forme de triangle arrive, plane et passe. Où vont-ils ? Qui sont-ils ? Comme ils sont loin du sol ! ........................ Qu’est-ce que vous avez, bourgeois ? Soyez donc calmes. Pourquoi les appeler, sot ? Ils n’entendront pas. Et d’ailleurs, eux qui vont vers le pays des palmes, Crois-tu que ton fumier ait pour eux des appas ? Regardez-les passer ! Eux, ce sont les sauvages. Ils vont où leur désir le veut, par-dessus monts, Et bois, et mers, et vents, et loin des esclavages. L’air qu’ils boivent feraient éclater vos poumons. Regardez-les ! Avant d’atteindre sa chimère, Plus d’un, l’aile rompue et du sang plein les yeux, Mourra. Ces pauvres gens ont aussi femme et mère, Et savent les aimer aussi bien que vous, mieux. Pour choyer cette femme et nourrir cette mère, Ils pouvaient devenir volaille comme vous. Mais ils sont avant tout les fils de la chimère, Des assoiffés d’azur, des poètes, des fous. Ils sont maigres, meurtris, las, harassés. Qu’importe ! Là-haut chante pour eux un mystère profond. À l’haleine du vent inconnu qui les porte Ils ont ouvert sans peur leurs deux ailes. Ils vont. La bise contre leur poitrail siffle avec rage. L’averse les inonde et pèse sur leur dos. Eux, dévorent l’abîme et chevauchent l’orage. Ils vont, loin de la terre, au dessus des badauds. Ils vont, par l’étendue ample, rois de l’espace. Là-bas ils trouveront de l’amour, du nouveau. Là-bas un bon soleil chauffera leur carcasse Et fera se gonfler leur cœur et leur cerveau. Là-bas, c’est le pays de l’étrange et du rêve, C’est l’horizon perdu par delà les sommets, C’est le bleu paradis, c’est la lointaine grève Où votre espoir banal n’abordera jamais. Regardez-les, vieux coq, jeune oie édifiante ! Rien de vous ne pourra monter aussi haut qu’eux. Et le peu qui viendra d’eux à vous, c’est leur fiente. Les bourgeois sont troublés de voir passer les gueux. -- André Salaün
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