Bonjour à toutes et à tous,
Le**Séminaire Société et Souveraineté(2019-2020 – Origines et fondements de la souveraineté) organisé par la MSH-Alpes, l’IPHIG et le laboratoire PACTE se poursuit à distance. Nous avons le plaisir de vous informer de la reprogrammation de la 3^ème séance, initialement prévue en avril et de la mise en ligne de l’enregistrement de l’intervention d’Emmanuel Pasquier de la semaine dernière. Pour assister aux séances, merci d’envoyer un courriel àodile.tourn...@ens-lyon.fr. Nous vous ferons parvenir, le matin même, un lien vers le salon vocal dédié. Séance à venir : La souveraineté chez les fédéralistes américains, Odile Tourneux, 22.05.2020 – 14h-16h Résumé : À chacune des étapes de leur histoire, les États-Unis se sont construits en regard de la notion de souveraineté. De l’indépendance jusqu’à l’adoption de la Constitution de 1787, l’exercice de la puissance souveraine est l’un des enjeux majeurs des tractations politiques tout comme de la réflexion théorique. Au fil des événements, les acteurs et théoriciens de la vie publique américaine repensent et organisent l’exercice du pouvoir légitime. Les Fédéralistes, pères fondateurs de la République américaine, imaginent un modèle tout à fait inédit et paradoxal de souveraineté : pour s’exercer pleinement, la volonté populaire doit à la fois être une et multiple, se déployer au niveau local et au niveau fédéral. La présentation explorera les modalités d’une telle conception paradoxale de la souveraineté. Odile Tourneux**est docteure en philosophie, rattachée au Laboratoire Triangle UMR-5206 (ENS Lyon). Elle a soutenu en décembre dernier une thèse portant sur « La souveraineté à l’ère du néolibéralisme ». Nouveau podcast : « Il faut en finir avec la souveraineté » (H. Kelsen), Emmanuel Pasquier,**https://demos.hypotheses.org/seance-5-15-05-2020-emmanuel-pasquier Résumé : Hans Kelsen a dès les années 1920 proclamé qu’il fallait « en finir avec la souveraineté », idéologie considérée comme la cause principale des conflits entre Etats. Mais que signifie cette abolition de la souveraineté ? Comment penser le droit sans l’adosser à un pouvoir souverain ? S’agit-il, chez Kelsen, de dessiner l’horizon d’une société mondiale cosmopolitique, ou de repenser les limites de l’Etat ? Emmanuel Pasquierest Docteur en philosophie. Professeur en CPGE au lycée Pothier à Orléans, il est l’auteur deDe Genève à Nuremberg. Carl Schmitt, Hans Kelsen et le droit international, Paris, Classiques Garnier, 2012. * * **Vous pouvez retrouver la présentationduséminaire sur le site internet de la MSH (https://www.msh-alpes.fr/fr/societe-souverainete) ou sur le carnet de recherche DéMos (https://demos.hypotheses.org/programme-2019-2010-origines-et-fondements-de-la-souverainete). Contacts et organisation : Thomas Boccon-Gibod : thomas.boccon-gi...@univ-grenoble-alpes.fr Martine Kaluszynski : martine.kaluszyn...@sciencespo-grenoble.fr Odile Tourneux : odile.tourn...@ens-lyon.fr -- L'absence de virus dans ce courrier électronique a été vérifiée par le logiciel antivirus Avast. https://www.avast.com/antivirus -- https://www.vidal-rosset.net/mailing_list_educasupphilo.html