Michel,

...
> Ca ressemble beaucoup à du trafic P2P, surtout si tu ne peux pas regarder à
> l'intérieur des paquets. Si tu mets en place un système qui shape ce trafic,
> tu ralentis ces braves gens loin de chez eux qui veulent finir leur journée.
> Comme ils payent probablement l'hôtel pour l'internet "haute vitesse", ils
> vont râler et ça va inéluctablement retomber sur le FAI qui shape le trafic.
> En plus, il ne faudra pas beaucoup de temps pour que les clients de P2P
> s'adaptent au machin en question, en imitant le comportement d'usages
> "acceptables" comme l'hôtel ci-dessus.


Encore une fois, impossible de distinguer le trafic "légitime" du trafic
"suspect", on est bien d'accord. Plus les mailles du filtrage se
resserreront, plus elles pousseront toutes sortes de trafic à emprunter des
technologies ne permettant plus de les différencier d'un bruit de fond donc
le filtrage arrêterait tout trafic sur le réseau.

> Jérôme, toute ces raisons sont bonnes mais pas suffisantes pour décourager
> les ados de pirater de la musique ou des films.
>
> ...


Peu importe de savoir si ces raisons sont bonnes ou pas, ou si elles auront
un impact positif ou négatif sur les usages répréhensibles du réseau : ce
n'est pas aux fournisseurs de tuyaux de faire le boulot des fournisseurs de
contenus ou de la police qui les défends. Je ressort l'exemple de la
concession autoroutière ? Ou jen appelle au père de ce cher ado pirate pour
qu'il arrête le pr0n en p2p et désinstalles la mule du PC familial ?

Encore une fois, plusieurs raisons, pour la plupart déjà évoquées ici :
- C'est techniquement impossible
- Les couts induits seraient considérables pour des résultats qu'on sait
d'avance mauvais
- La crise dont se plaignent les éditeurs de contenus est due à leur
inaptitude à s'adapter au marché et aux technologies. Certaines structures
plus petites et moins inertes de ce secteur prospèrent malgré, voir tout en
profitant, de ce dont les gros se plaignent

Et j'en passe...

-- 
Jérôme Nicolle

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