Le 15/06/10, Radu-Adrian Feurdean<r...@ftml.net> a écrit :
>
> On Tue, 15 Jun 2010 17:00:18 +0200, "Pierre-Yves Maunier"
> <fr...@maunier.org> said:
>
>
>>   The killer application of IPv6 is the survival of the open Internet as
>>   we know it
>
> De la jusqu'a un business case, il y a du bla-bla a creer. Beaucoup.
> Il y a pas mal de haut-decideurs pour lesquels "internet" = "ensemble de
> sites web".
> Tu crois que les "hauts decideurs" de SFR et FT comprennent
> quelque-chose de cette histoire ? Qu'ils ont quelque-chose a f***re du
> "Internet as *WE* know it" ?
>

Peut-être bien..

La "solution" la plus courante pour pallier à la pénurie d'IPv4 est le
NAT. Il me semble que le NAT pose un gros problème juridique: comment
font les opérateurs, en cas de requête judiciaire, pour déterminer
_qui_ était derrière une IPv4, si elle est partagée entre plusieurs
utilisateurs qui sont derrière un NAT?

Là, demain, je prends une clef 3G chez un opérateur qui me met
derrière un NAT, je commets un délit (diffamation, etc..) sur le Web:
bon courage pour retrouver le responsable. *
Et pourtant, ils ont une obligation légale!

Peut-être qu'on peut pousser IPv6 sur le thème de la tracabilité de
l'utilisateur final?

* même en logguant toutes les informations qui transitent, on ne peut
pas différencier deux flux SSL venant de deux utilisateurs différents
et dirigés vers le même serveur, autrement dit on ne peut pas dire qui
a fait quoi. Un "POST quelque chose de pas bien" ou un "GET ma page
d'accueil" au même moment, et l'opérateur ne saura faire la
différence.
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