Le Mercredi 11 Juillet 2001 18:16, Olivier Kaloudoff a écrit :
> 
>        j'ai eut Stephane Amar au téléphone
> ce jour, et il me propose, sous réserve de le
> prévenir deux jours par avance, de venir réaliser
> un petit reportage filmé sur linux-azur.
> 
>        voila qui pourra sans doute motiver
> les bonnes volontés pour le prochain cours ?

Je propose de profiter des bonnes dispositions de FR3.
Sur suggestion de Philippe Lhardy, j'avais retenue la salle Ferriere, à 
St Laurent du Var (~500m2 luxueux) pour le début de Septembre, date 
encore à arrêter.
Un pareil local ne peut pas se contenter d'une banale Install-party, il 
faut profiter des dispositions de Mr Stéphane Amar, mais cela implique, 
AMHA, une mobilisation générale des membres de Linux Azur, disposés, 
les uns à faire des démos (pourra-t-on avoir un vidéo-projecteur?), les 
autres à se faire interviewer sur les logiciels libres et Linux, en 
tant que spécialiste ou comme simple utilisateur.
Tout cela suppose un peu plus de préparation, et je me charge de remuer 
la mairie autour du thème "St Laurent du var, capitale du Libre" (ou qq 
chose de ce genre) si vous êtes d'accord, ainsi que FR3... 

ll est possible que viendront des informaticiens (enseignants, 
administrateurs, etc), mais je crois que nous devrons forcer sur la 
vulgarisation: le trimestre de la rentrée est celui où les particuliers 
envisagent l'éventualité d'acquérir ou de mettre à jour du matériel 
informatique.

Ci joint 1er jet de textes à illustrer que j'envisage d'afficher comme 
thèmes de discussions à cette occase.  
(Corrigez-moi, si g écrit des incongruités)
-- 
Michel Aconin
Saint Laurent du Var 
"Très loin à l'Est, c'est l'Ouest"(proverbe chinois)
Logiciels libres
Ce sont des logiciels accessibles partout (web, distribution de  presse...), 
habituellement gratuits.
Ils peuvent être modifiés par quiconque en est capable, leur évolution est 
constante et l'affaire de tous.
Libre et gratuit ne veut pas toujours dire sans la protection accordée à la 
propriété industrielle.
Gratuit ne veut pas toujours dire libre.

D'où sortent ces logiciels baladeurs?
Il y a un besoin: aucun progrès, aucune fantaisie, n'est véritablement possible 
avec les matériaux inaltérables et verrouillés du grand commerce.
Des étudiants, des amateurs, des professionnels -ayant besoin de se former, de 
créer, d'outils adaptés- donnent libre cours à leur inventivité et sont en 
liaison permanente ou occasionnelle sur le Net.
Il y a aussi toute sorte de militants anti-monopoles ou autres, et des produits 
restés ignorés  du marché pour diverses raisons.

Le prix d'un ordinateur
Les logiciels peuvent représenter  jusqu'à 40% du prix de la machine vendue 
«prête à l'emploi».
Les logiciels libres et gratuits ne semblent présenter  aucun intérêt 
commercial ni aucune garantie pour les vendeurs.
L'acheteur peut se défendre, s'il sait.

 Linux
 Linux fait partie de ces ensembles de logiciels qui constituent un système 
opérateur complet, libre et gratuit.
Il en existe de nombreuses variantes, elles mêmes personnalisables à l'infini.
Linux est compatible avec la plupart des autres systèmes, au point d'avoir été 
adopté par de nombreux  fournisseurs d'accès internet et moteurs de recherche.

Les garanties sur les logiciels
Sur un logiciel libre et gratuit, vous pouvez, théoriquement, modifier 
immédiatement ce qui ne va pas, ou le signaler à ses concepteurs. 
Un logiciel propriétaire et payant, est, théoriquement, complet et sans défaut. 
Si une rectification s'avère nécessaire, elle pourra intervenir sur la 
prochaine version du concepteur.

Pourquoi promouvoir quelque chose de gratuit?
C'est à l'initiative de consommateurs.
Pour qu'au moins existe un minimum de concurrence.
Pour que l'informatique soit accessible à tous.
Pour amener les fabricants de périphériques et les services en ligne à 
respecter ce besoin de variété. 

Piratage informatique
Malhonnête, risqué et inutile.
C'est voler surtout les petits créateurs.
C'est risquer gros en poursuites judiciaires, tout en avantageant les produits 
déjà les plus connus.
Pourquoi voler et s'exposer, alors que l'on a, gratis  à sa disposition, 
beaucoup plus de logiciels qu'on ne pourra jamais en utiliser?

Qui utilise des logiciels libres?
Habituellement: tout le monde, le plus souvent sans le savoir.
1/3 des fournisseurs d'accès internet, des moteurs de recherche...
Des particuliers, des entreprises, des administrations.
Des concepteurs de logiciels, qui les intègrent dans un ensemble, et les 
vendent ou les donnent.
Des fournisseurs de services informatiques.
Des fabricants et des monteurs d'ordinateurs, gros et petits.
Etc.

Répondre à