Jefsey, j'ai fait passé ton texte à Michel Bauwens The Foundation for P2P Alternatives http://www.p2pfoundation.net qui en retour m'a signalé cet article.
http://www.metamute.org/en/Immaterial-Aristocracy-of-the-Internet dont il parle dans son blog http://blog.p2pfoundation.net/achieving-democratic-digital-power-through-design/2008/05/10 je vais bientôt remettre GAME OVER sur le métier, mais j'aimerais bien que nous puissions d'abord avoir une nouvelle conversation http://perspective-numerique.net/wakka.php?wiki=GameOver Je vais t'appeler. Amicalement Olivier Auber Le 12 mai 2008 05:51, JFC Morfin <[EMAIL PROTECTED]> a écrit : > > At 22:32 11/05/2008, [EMAIL PROTECTED] wrote: > > > - L'ICANN ayant été créée en Nov. 1978, il est intý > > (c)ressant de > > constater que les gens en charge considèrent qu'elle était > > opérationnelle djéà avant cela (plus d'une décennie). > > Tu veux dire 1998? > Absolument ! > Novembre 1998. > C'est ma propre organisation, Intlnet que j'ai créée en août 1978 pour > faire le travail repris avec des moyens superfétatoires par l'ICANN 20 ans > après. Puis par M. Kummer avec des moyens plus adéquats. > > Pour cadrer les choses je vais jouer les vieux papyweb. En fait j'ai promis > à Arnaud des élements sur la manière dont marche la bataille normative et sa > portée de guerre du virtuel. > > ---- > > 1) le 28 février 1972 première facture de service de transmission de > données par le réseau Tymnet > > 2) 1977 débuts du fichier international par le français Robert Tréhin et > Joe Rinde (un ami commun avec John Klensin) pour Tymnet créateur du nommage > international pour les IRC (International Record Carriers) américains qui > interfacent les monopoles nationaux des télécoms. Début du nommage > international que je co-prends en mai 1978 avec Neil Sullivan. > > 3) fin 1978 formalisation de l'INTLFILE par Intlnet (alors SIAT) ( > http://intlnet.org/intlfile.txt) avec décision d'utiliser ISO 3166 comme > structure internationale des réseaux. > > 4) le 1er janvier 1983 création de l'Internet sous protocole TCP/IP: > situation de l'intlfile sous http://intlnet.org/intlhist.htm > > 5) Octobre 1984, Postel publie la RFC 920 qui reprend notre consensus > international - introduisant les multiorganisation TLDs à notre demande > (pour concurrencer les machines de Bob Khan (BBN)) - accord introduction des > ccTLD utilisant le code ISO 3166 deux lettres (Telex). Stabilisation du DNS > utilisant les données internationales d'Intlfile (y compris .com et .net) > copiées collées à tous les réseaux interconnectés à Tymnet (.com étant > Tymnet, .net étant Telenet de Larry Roberts qui avait obtenu le financement > initial d'ARPA). > > 6) Nov 1998. Création de l'ICANN pour gérer le fichier racine. > > 7) Dec. 2000 première application de la RFC 920 au multiorganisation TLD > par l'ICANN (.info, .coop, etc.) > > 8) 9 juil 2001 ICANN publie "ICP-3". Il dit "It should be noted that the > original design of the DNS provides a facility for future extensions that > accommodates the possibility of safely deploying multiple roots on the > public Internet for experimental and other purposes. ... In an ever-evolving > Internet, ultimately there may be better architectures for getting the job > done where the need for a single, authoritative root will not be an issue." > Ceci permet d'engager un dialogue technique constructif. Intlnet publie avec > Cube une BCP interne pour les Administrateurs de Fichiers racine, suivie par > Bruxelles et signée par New.net > > 9) 11 sept 2001 : l'événement catalyseur envisagé dans Rebuilding America's > Defences > > http://www.knowledgedrivenrevolution.com/Articles/200709/20070910_PNAC_Revisited_Iraq.htm > conduisant à http://whitehouse.gov/pcipb par Richard Clarke - et à la Road > Map sur la Guerre de l'Information de Rumsfeld avec son "we must fight the > net" > http://www.knowledgedrivenrevolution.com/Articles/200711/20071119_IOR_3_Fight_Net.htm > > 10) Intlnet suit sur ICP-3 avec le projet dot-root (http://dot-root.com - > pour info, le serveur ne suivant plus) et à la création de l'AFRAC > (http://afrac.org) après une réunion au Ministère de la Recherche. C'est une > étude pratique pour l'organisation et la sécurité sémantique du territoire > virtuel français (qq notes techniques d'intérêt pour Arnaud sous > http://afrac.org/tech.htm). > > 11) Intlnet engage le projet d'analyse et de préparation d'un MDRS > (multilingual distributed referential system) qui est la généralisation de > l'Intlfile dans le cadre de ce qui a été appris comme possible, même dans la > technologie IETF, à travers dot-root et l'AFRAC. Il permet le support de la > couche présentation et l'Internet Multilingue et Sémantique selon une > variation conforme d'ICP-3. > > Ce projet heurte directement les intérêts de Google et son ambition > d'organiser unilatéralement l'information mondiale (le "Google Centric" > http://www.google.fr/intl/fr/corporate/ qui remplace le "network centric" de > la RFC 3935 - dont l'auteur [Harald Alvsestrand - BoD Unicode, BoD ICANN] et > Vint Cerf [http://www.google.fr/intl/fr/corporate/execs.html#vint] sont > passés chez Google). Le MDRS correspond en effet aux résolutions du SMSI > d'une société de l'information qui soit "people centric, à caractère humain, > centrada en la persona". > > L'affrontement se fait sur le système référentiel fondamental (pays, > langues, écritures) où Intlnet/AFRAC défend le référentiel "absolu" (le seul > qui soit souverain dans la pensée humaine) ISO 3166 structure de référence > commune pour la diversité linguistique, culturelle et personnelle, contre > les "langtags" de Mark Davis, Président d'Unicode, embauché par Google qui > s'est assuré de cette façon sa librairie logicielle (routines de gestion des > langues [ICU] utilisées par tout et fichiers locales [CLDR]) crée avec > l'aide d'IBM qui vise à s'assurer progressivement du IANA. > > 11.a) la première étape a été de forcer Unicode à rédiger un texte clair > (donc interopérable - la confusion ne l'étant pas). Ils tombent dans le > panneau de la stratégie du faible au fort utilisée. Je me fais haïr. Chaque > fois que je demande quelque chose (peu importe le sens des demandes qui leur > semblent ainsi contradictoires) ils refusent et documentent clairement pour > que je ne puisse pas le faire. Quand Harald comprend, il est trop tard, mais > pour que cela ne se reproduise plus il passe plusieurs mois à me faire > bannir définitivement d'urgence de sa liste que j'ai quittée (elle n'a plus > d'intérêt). > > 11.b) la deuxième étape était de limiter la prise de pouvoir future au seul > Internet américain. Ceci s'est joué en deux temps. > > 11.b.1) je les préviens que je ne les lâcherai pas à l'ISO [langues] sauf > accord à Tunis. L'IESG attend donc plusieurs mois (vu la suite, probablement > conseillée par le NTIA) et accepte la RFC 4646 trois heures après la > conclusion du deal de Tunis où Martin Boyle (le représentant anglais de > l'Europe) a fait le lit [commun] de l'e-commerce anglo-saxon. > > 11.b.2) Martin Boyle suscite alors une tentative de prise en main de l'ISO > 3166 [information documentation] (actuellement gérée par l'AFNOR selon > l'approche SMSI - multilatérale) par le BSI (AFNOR britannique) selon > l'approche IETF/Unicode (mondialisation américaine). Lors d'une réunion > entre ISO/AFNOR/BSI/ICANN et moi, l'ICANN est prête à composer, mais le BSI > refuse et fait rédiger une proposition s'opposant à mes positions que > l'AFNOR soutient par solidarité européenne. Un vote ISO est organisé que les > Anglo-saxons perdent haut la main (la durée du vote est étendue de 15 jours > après la clôture pour permettre aux USA de soutenir, le UK et l'Irlande, > face au désaccord du reste du monde) qui confirme clairement son option > multilinguistique du SMSI (toutes les langues également traitées, et non des > extensions locales de l'anglais). > > 12) La bataille est maintenant réengagée à travers les noms de domaine > internationalisés où Vint Cerf en tant que chief évangéliste internet de > Google monte au créneau lui-même. Son successeur comme "technicien" du BoD > de l'ICANN étant Harald Alvestrand propriétaire de la liste du WG [qui doit > me réintégrer dans sa liste :-)]. Tout Unicode et Google sont sur le pont. > Microsoft qui s'est assez bien retiré de la bagarre des langtags et de > l'ISO, n'est présent que par notre Membre Huitéma, par Michel Suignard [qui > est le patron de la liste ISO 10646 qui correspond à Unicode] et un > ingénieur de l'équipe IE7 [IE7 dont les choix en terme de support des IDN > semblent parfois étranges]. Firefox est là par son spécialiste IDN anglais > qui a lui aussi des idées bien arrêtées sur ce que nous (utilisateurs) > sommes sensés vouloir. > > Il s'agit toujours de la même chose. Prendre le contrôle du root étendu aux > TLD linguistiques et ce faisant devenir l'e-ONU (en étant celui qui remplace > l'ISO pour dire qui a droit à d'être un e-Pays). Et pour l'ICANN et ses > soutiens, en faire de l'argent en vendant l'inscription au fichier racine > pour le plus cher possible. Pour le NTIA de veiller à ce que les données des > fichiers logs puissent être corrélés avec Echelon. > > Il y a certainement bien des éléments supplémentaires dont Christian > Huitéma pourrait nous dire plus dont certains sont manifestement liés à la > taille des ROM de portables, donc probablement au projet ANDROID de Google > et les équivalents des autres (miracle: les portables sont multilingues, il > faut en faire de l'argent). D'où l'importance des .... cunéiformes dont le > support correspond au support des caractères archaïques qui sont des > "symboles" traités par Unicode comme des caractères. > > 12.a) d'abord, je soutiens que dès que les gosses comprendront que les > cunéiformes ne sont pas compris par les adultes, ils vont reprendre du > service sous forme de pokéiformes. Et que dans tous les cas ils sont bons > pour supporter des noms de domaine cryptés; comme d'hab à defendre les > utilisateurs dans la ligne du SMSI, je suis la cata, car ... > > 12.b) les accepter prend de la place dans les portables, mais surtout > implique que l'on ne sera pas entre-soi pour gérer d'autres symboles. > Pudiquement on parle de "I(love)NY". Dans la réalité, que se passe-t-il si > le logo de Microsoft ou Google, ou Orange doit être traité comme un > caractère Unicode et que cela doit être discuté en présence des spécialistes > de Ramses II. > > On nous fait pleurer sur les caractères chinois: c'est les logos des > marques fameuses que l'on nous impose en fait. Qui a déjà envoyé un SMS en > "mode intuitif" comprend ce dont je parle. Il s'agit peu à peu d'imposer le > Globish iconique (les googlegryphes) avant que les MSYahologo ne s'y > mettent. > > Toute la bataille repose sur l'idée que l'on doit supporter tous les > caractères Unicode (IBM, Microsoft, Google, Yahoo, Oracle, Bibliothèques US, > etc.) actuellement utilisés pour pouvoir imposer le même Globish partout via > les portables. Et donc s'opposer à mort à ma position qui est de permettre à > chacun de pouvoir supporter .... ce qu'il veut (people centric) et donc de > pouvoir bloquer les SMS envoyant des logos publicitaires. > > On vole donc très haut au niveau intellectuel. D'où l'opposition à toute > idée de "sémantique", de "noétique", de TLD sociolinguistique, etc. Même le > DNS.2 de JMLD est impensable !!! Capucine est une sédition e-commerciale !!! > ";cat" est passé parceque c'était un ancien BoD de l'ICANN qui demandait et > connaissait trop de choses. Mais c'est le dernier. ".berlin" ou ".paris" à $ > 300.000 ? Cela risque de gêner la vente des IDNccTLD au "root à root". > Twomey (qui n'est pas Google) doit être ménagé, il ne faut pas s'aliéner > Clinton ou casser la baraque à Obama ben Hussein. Quant à l'ébhération de > ".chti", ".csc" ou ".bzh" c'est casser la marché surtout que je propose des > TLD d'initiative populaire sans autre sous que ce que cela coûte vraiement > (comme disait la proposition .linux de 2000 : $ 20 pour ouvrir le mail et > saisir le TLD). > > Tout ce que l'on accepte en terme d'"adressage civique" (adresses postales, > etc.) c'est une localisation mondiale Google, en direct sur portable à 2 > yens sous ANDROID. Avant que Galileo ne soit là, pour qu'il achète très cher > l'entrée dans le club des graphèmes Unicode. Ma proposition d'une table en > norme libre "Unigraph" des graphiques uniques à partir des normes ISO n'est > donc pas du tout en odeur de compréhension. On bénit mon franglish, mais > d'autres reprennent. N'oublions pas qu'une idée mat du temps à germer, mais > qu'elle est enracinée dès le moment où elle semée et arrosée. > > N'oublions pas: le but de Google publié partout en Bourse est "d'organiser > à l'échelle mondiale les informations dans le but de les rendre accessibles > et utiles à tous". Et c'est pour cela qu'il y a de l'argent. Il faut relire > le PNAC ( http://newamericancentury.org/) pour bien comprendre dans quelle > vision du monde Google se situe (il n'y a pas grande différence entre les > tois candidats présidentiels actuels au niveau de la politique > internationale : la défense des intérêts marchand des Etats-Unis). Le Big > Brother c'était celui qui sait. Google c'est celui qui dit. > > La situation actuelle est que nous pourrions être "sauvés" par .... l'URSS. > ".su" a en effet une politique d'ouverture totale de ses IDN (tout ce que > veut le registrant en "xn--" est bon, même si Punycode ne prend pas - > d'autres algorithmes pouvant le faire). Ceci est TRES ennuyeux pour la > vision du WG-IDNA basée sur une globalization à contraintes forcées. Si > ".su" prend à titre privé dans son algorithme l'Unicode futur du logo de > Microsoft pour supporter une faucille et un marteau, c'est la cata :-) . > > La raison de cette position de ".su" vient de ce que l'ICANN a imposé une > partie des contraintes trop vite, que ".su" n'a pas signé avec l'ICANN, et > surtout pense ainsi faire plus de ventes pour moins cher sans problèmes > juridiques hypercomplexes (il enregistre un nom de domaine en ASCII et n'est > pas responsable des problèmes de marque dans la version Unicode, un problème > dit des "babel names" que je pose depuis cinq and et sur lequel l'OMPI m'a > répondu ... qu'elle était bien embrassée). En fait, la position de ".su" > n'est pas unique parmi les ccTLD : je me suis fait descendre en flamme par > le techniquement correct du ccNSO quand je l'ai soutenue sur la liste des > ccTLD - mais ... d'autres ont discuté de façon privée ou l'avaient déjà > implémenté. > > J'avais proposé à l'IETF d'envisager un MoU avec les ccTLD pour stabiliser > les choses avant la "montée en souveraineté" du SMSI (on a tous intérêt que > les choses soient le plus concertées possible pour s'y retrouver). J'avais > invité les Chairs de l'IETF et de l'IAB a venir en discuter à la réunion des > ccTLDs de Luxembourg dont je coorganisais l'agenda. Les Chairs avaient > refusé ne voyant pas en quoi l'IETF pouvait être conernée (ce que l'on > appelle à Téhéran et ailleurs "l'arrogance globale". Maintenant c'est > urgent. Je viens donc de proposer à Vint d'organiser une réunion crash de > tout le monde à Paris en juin, avant les JO de Pékin [où tous les > journalistes non-ASCII vont voir des noms de domaine chinois et leurs mails, > qui marchent, pour le site de chaque athlète chinois]. Donc des projets > nationaux probables mi-2009 (au moment de la ... renégociation du JPA). . > > On verra la suite. Ou il vient et Bachollet sera ravi. Ou il n'accepte pas > l'idée, et j'ai ma raison non tapageuse de lui envoyer le mail prévu. Et > d'amorcer le désengagement des "présentationistes" sans obérer les chances > de succès de son effort. > jfc > > > > > > > > > > _______________________________________________ > listegenerale mailing list > listegenerale@franceatlarge.org > http://franceatlarge.org/mailman/listinfo/listegenerale_franceatlarge.org > > _______________________________________________ listegenerale mailing list listegenerale@franceatlarge.org http://franceatlarge.org/mailman/listinfo/listegenerale_franceatlarge.org