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RPM To: m-net@mauritanie-net.com Message-ID: <[EMAIL PROTECTED]> Content-Type: text/plain; charset="iso-8859-1" Nouakchott, 07-11-2005 (E-Mauritanie.Net) Le Rassemblement pour la Mauritanie, semble être le parti qui devrait naître des cendres du PCD. Le Dr Horma et ses amis s'activent pour la création d'un cadre politique après le départ des barbus du défunt PCD. Le RPM regroupera l'ex-PCD délesté donc de ses barbus et certains transfuges du PRDS, notamment la fille de l'ancien Président Moustapha Ould Mohamed Saleck. Il faut noter également que le professeur Saidou Kane du Forum Diaspora, C&R, et ex-cadre des FLAM (mouvement qu'il a quitté il y'a environ trois ans), historien et homme de culture, atterrirait aussi, semble-t-il, dans ce parti en gestation. -- ------------------- Le Bulletin Tawary Mauritanie-Net , vous informe sur les actualites de la Mauritanie email de la rédaction : [EMAIL PROTECTED] INFORMATION : Les articles sélectionnés pour cette revue de presse ne reflètent pas nécessairement l'opinion du COMITE DE GESTION DE MAURITANIE-Net. Nous ne nous portons pas garant de la véracité et de l'objectivité des informations publiées dans ces articles qui engagent la responsabilité des seuls auteurs. Nous vous prions de bien vouloir en tenir compte. Merci. --------------------- -------------- section suivante -------------- Une pièce jointe HTML a été nettoyée... URL: http://mauritanie-net.com/pipermail/m-net_mauritanie-net.com/attachments/20051108/5c06c0c4/attachment-0001.htm ------------------------------ Message: 2 Date: Tue, 8 Nov 2005 20:52:00 +0200 From: Tawary Mauritanie-Net <[EMAIL PROTECTED]> Subject: [M-net] l'AS de Senegal: UN SCANDALE COUVE EN MAURITANIE : Le « décès » de Wade annoncé en plein conseil des ministres To: [EMAIL PROTECTED], m-net@mauritanie-net.com, [EMAIL PROTECTED], [EMAIL PROTECTED], [EMAIL PROTECTED] Message-ID: <[EMAIL PROTECTED]> Content-Type: text/plain; charset="windows-1252" MAURITANIE : Le « décès » de Wade annoncé en plein conseil des ministres Source: http://www.las.sn/article.php3?id_article=3344 l'AS du Lundi 07 Novembre 2005 *Cheikh Mbacké GUISSE* C'est en pleine réunion du conseil des ministres que le colonel Ould Vall, tombeur de Taya, a été informé par le directeur général de l'Agence mauritanienne d'information (Ami). Jugeant la source très sûre, le colonel Vall annoncera officiellement le « décès » de Me Wade à ses ministres. Que s'est-il passé pour qu'on en arrive là ? Décidément, la folle rumeur sur le décès du Président Abdoulaye Wade a fait beaucoup de dégâts. Si les services secrets Français ont fait un rapport pour « officialiser » ce décès, conduisant le Consulat général de France à Dakar à renforcer sa sécurité ; si les services secrets arabes ont fait différents bulletins de Renseignements concrétisant cette thèse, ce qui est arrivé en Mauritanie est pire et le directeur général de l'Agence mauritanienne d'information (Ami l'équivalent de l'Agence de presse Sénégalaise (Aps) en paiera sans doute pour son poste. Un vrai incident diplomatique a été évité de justesse. Selon une correspondance particulière « mercredi dernier, en plein conseil de ministres, le standard de la Présidence sonne. Au bout du fil, Moussa Ould Hamed, le Directeur général de l'agence mauritanienne d'informations (Ami), qui disait vouloir donner une information urgente au Président du conseil militaire pour la justice et la démocratie », le colonel Ould Vall. Quelle information urgente le Dg de l'Ami voulait-il donner au tombeur de Taya ? « Le standardiste contacte la sécurité car il s'agissait du directeur de l'agence officielle d'information de l'Etat mauritanien. Le Président étant en plein conseil des ministres, le standardiste lui passe le protocole d'Etat » ajoute notre source. L' « information que le Dg d'Ami a donnée au protocole d'Etat est tout simplement explosive : « le Président Abdoulaye Wade du Sénégal a rendu l'âme ». « Le protocole rapporte l'information au Président du conseil militaire alors que ce dernier dirigeait les travaux du conseil des ministres. Très touché par la nouvelle, le président du conseil militaire annonce la nouvelle à ses ministres. L'information fait le tour de Nouakchott ». La télévision nationale mauritanienne a donc été saisie officiellement pour faire un reportage sur « l'?uvre du Président Wade » !. C'est quelques heures après l'annonce officielle du décès du Président Sénégalais par le colonel Vall que ce dernier saura que l'info était fausse, et, il en fera part aux membres du gouvernement déjà informés. « Moussa Ould Hamed, le Dg de l'Ami a commis une grande bévue en transmettant à la présidence une information dont la source n'était autre qu'un de ses amis. Cette histoire pouvait détériorer nos relations avec le Sénégal. Car un Président en vie a été présenté à nos décideurs et à notre opinion comme mort alors qu'il est en bonne santé et en visite privée en France où il se consacrait à la rédaction d'un bouquin qui sort bientôt dans les librairies. On se demande quand est ce que la légèreté continuera à dominer le domaine sensible de l'information » tonne notre correspondance particulière * . -- * le correspondant est : Cheikh Ahmed El Haj < [EMAIL PROTECTED] > qui a envoye une copie a : [EMAIL PROTECTED] [EMAIL PROTECTED] , [EMAIL PROTECTED] ) , [EMAIL PROTECTED] , [EMAIL PROTECTED] , [EMAIL PROTECTED] , [EMAIL PROTECTED], [EMAIL PROTECTED] , [EMAIL PROTECTED] , [EMAIL PROTECTED], [EMAIL PROTECTED] , [EMAIL PROTECTED] , [EMAIL PROTECTED], [EMAIL PROTECTED] , [EMAIL PROTECTED] , [EMAIL PROTECTED], [EMAIL PROTECTED] , [EMAIL PROTECTED] , [EMAIL PROTECTED], [EMAIL PROTECTED] , [EMAIL PROTECTED] , [EMAIL PROTECTED], [EMAIL PROTECTED] , [EMAIL PROTECTED] , [EMAIL PROTECTED], [EMAIL PROTECTED] Source d'Email : Isolutions's LAN A Nouakchott d'Ahmed Ould Bedda [EMAIL PROTECTED] , Telephone ; +222 5258199 . sur la route de tavregh Zeina-Ksar -- ------------------- Le Bulletin Tawary Mauritanie-Net , vous informe sur les actualites de la Mauritanie email de la rédaction : [EMAIL PROTECTED] INFORMATION : Les articles sélectionnés pour cette revue de presse ne reflètent pas nécessairement l'opinion du COMITE DE GESTION DE MAURITANIE-Net. Nous ne nous portons pas garant de la véracité et de l'objectivité des informations publiées dans ces articles qui engagent la responsabilité des seuls auteurs. Nous vous prions de bien vouloir en tenir compte. Merci. --------------------- -------------- section suivante -------------- Une pièce jointe HTML a été nettoyée... URL: http://mauritanie-net.com/pipermail/m-net_mauritanie-net.com/attachments/20051108/6c41836c/attachment-0001.htm ------------------------------ Message: 3 Date: Tue, 8 Nov 2005 21:54:59 +0200 From: Tawary Mauritanie-Net <[EMAIL PROTECTED]> Subject: [M-net] Bombe constitutionnelle à retardement par Ismail Ould AMAR To: m-net@mauritanie-net.com Message-ID: <[EMAIL PROTECTED]> Content-Type: text/plain; charset="windows-1252" Bombe constitutionnelle à retardement Ismaël Ould Amar Nouakchott, le 5 novembre 2005 La Mauritanie vient de vivre une expérience politique exceptionnelle avec l'organisation des journées nationales de concertation destinées à établir les cadres juridiques, les institutions, les règles et les politiques à mettre en ?uvre dans cette phase de transition pour l'instauration de la démocratie et de la bonne gouvernance politique et économique. La concertation s'est passée dans une ambiance euphorique d'une liberté totale d'expression de participants représentant tous les partis politiques et toutes les associations de la société civile. La Constitution reste par définition le cadre juridique qui établit la forme du gouvernement, règle les rapports entre gouvernants et gouvernés et détermine l'organisation des pouvoirs publics. Sortant d'une série de Régimes militaires qui se sont succédés de 1978 à 1991 dans le cadre de chartes militaires établissant l'exercice des pouvoirs législatif et exécutif par des juntes militaires qui accordent l'exclusivité de l'exercice du pouvoir exécutif à leur chef, la Mauritanie était entrée en 1991, sous la pression du Président de la République française, dans un " processus démocratique " dans le cadre d'une Constitution octroyée instituant un Régime de démocratie formelle que j'ai déjà eu l'occasion de qualifier de " démocrature ", pour retomber de nouveau à la faveur du coup d'Etat du 3 août 2005 dans un Régime établi par une nouvelle charte militaire validée par la nouvelle junte militaire pour une période de deux ans qualifiée de période transitoire pour l'organisation et la mise en place de nouvelles institutions démocratiques. La Mauritanie n'a jamais eu la chance d'entrer dans un processus normal d'élaboration de projet de constitution à soumettre au référendum. La règle universelle consiste à élire une assemblée nationale constituante élue au suffrage universelle directe chargée d'écrire le projet de constitution. Au lieu d'appliquer cette procédure, le Chef de la junte militaire a confié, en 1991, à un comité de trois juristes le soin de rédiger, pratiquement sous sa dictée, la constitution du 20 juillet 1991, se transformant lui-même en constituant unique ; ainsi ce petit comité de rédaction s'est donné le minimum de peine en plagiant la Constitution française tout en détruisant les équilibres et les contre-pouvoirs qu'elle comportait, ce qui rendait imparable la domestication du Parlement et du Gouvernement par un Président détenteur de tout le pouvoir exécutif devenu plutôt Roi de droit divin que chef d'une institution parmi d'autres institutions. Par les pleins pouvoirs et par l'inféodation du Premier ministre et des ministres rendus responsables devant lui, le Président écrase littéralement toutes les autres institutions. Cette inféodation du Premier ministre n'est pas tempérée par son autre responsabilité constitutionnelle devant l'Assemblée Nationale puisque, tiraillé entre deux institutions constitutionnelles, il se pliera en permanence aux injonctions de la plus puissante c'est-à-dire le Président de la République : c'est bien ce qui a été constaté pratiquement d'avril 1992 au 3 août 2005 avec tous les Premiers ministres qui se sont succédés sous le règne du tyran déchu. Le Régime militaire du 3 août 2005 a procédé de la même manière que le Régime déchu en confiant la rédaction de la nouvelle Constitution à soumettre au référendum à un comité qui a finalement présenté une copie identique, dans ses principes d'organisation interne de l'Etat, à la Constitution du 20 juillet 1991. Malgré la qualité et la popularité de cette extraordinaire opération de relations publiques et de ce franc débat démocratique qu'ont constitués les journées nationales de concertation, la conspiration du silence de la majorité des participants et la compromission de certains modérateurs conduiront probablement le Conseil Militaire à valider cette copie de la Constitution du 20 juillet 1991. Et, ainsi, les mêmes causes produiront les mêmes effets : le maintien de l'exclusivité de l'exercice du pouvoir exécutif par le Président de la République à l'article 25, la responsabilité du Premier ministre et des ministres devant le Président de la République à l'article 29 et la réduction à sa plus simple expression du rôle du gouvernement à l'article 42, constituent une véritable bombe constitutionnelle à retardement, puisqu'ils enfantent la dictature d'un homme et que les dérives dictatoriales entraînent toujours des explosions sociales et politiques. La révision de la durée et du nombre des mandats du Président de la République ne change pas la nature de la constitution qui reste une constitution faite pour la dictature et non pour la démocratie. La limitation du nombre de mandats n'est pas nécessaire pour instaurer la démocratie et elle n'est surtout pas suffisante. Le Président du Conseil Militaire s'est engagé publiquement à réaliser " la rupture " avec " l'ancien système " ; Eh bien ! La rupture avec l'ancien système exige d'abord la rupture avec sa source : la Constitution du 20 juillet 1991. Si l'objectif est d'instaurer la démocratie et la justice, il faut reconnaître que cet objectif ne peut pas être réalisé avec une Constitution où les membres du Gouvernement y compris le Premier ministre ne partagent pas avec le Président de la République l'exercice du pouvoir exécutif, ne jouissent pas en permanence pendant l'exercice de leur activité gouvernementale de la confiance des représentants du peuple et n'ont pas la responsabilité de " déterminer et conduire la politique de la Nation ". La véritable exigence pour l'instauration de la démocratie et de la justice impose une réforme profonde de la Constitution pour définir le Régime constitutionnel de démocratie et d'Etat de droit que nous désirons instaurer et établir une organisation interne de l'Etat respectant le principe fondamental du " gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple ". Pour ce, une réécriture des titres I et II de la Constitution par de bons constitutionalistes apparaît désormais la priorité du moment. L'adoption des trois premiers articles du titre I proposés ci-dessous conduisent à une réécriture intelligente du titre I (Dispositions Générales et Principes Fondamentaux) et du titre II (Du Pouvoir Exécutif) de la Constitution : Article premier : Régime constitutionnel La Mauritanie est une république souveraine. Le Régime constitutionnel de la Mauritanie est établi par la présente constitution. Le Régime constitutionnel garantit l'inviolabilité de la dignité humaine, la liberté et les droits des individus et contribue à promouvoir la justice sociale. Article 2 : Démocratie et principes de l'Etat de droit La souveraineté et le pouvoir public appartiennent en Mauritanie au peuple représenté par le Parlement réuni en session parlementaire. La démocratie implique le droit pour les individus de participer et d'influer sur le développement de la société et de leur environnement. L'exercice du pouvoir public doit trouver son fondement dans la loi. La loi doit être respectée de façon rigoureuse dans toute l'activité publique. Dans l'exercice du pouvoir de l'Etat, le pouvoir personnel, le régionalisme, l'ethnocentrisme, l'esprit de clan, le népotisme, l'esprit féodal, l'enrichissement illicite, le favoritisme, la corruption et le trafic d'influence sont bannis, sous peine de poursuites judiciaires. Article 3 : Séparation des pouvoirs Le pouvoir législatif est exercé par le Parlement. Le pouvoir exécutif est exercé par le Président de la République et par le Gouvernement, dont les membres doivent jouir de la confiance de l'Assemblée Nationale. Le pouvoir judiciaire est exercé par des tribunaux indépendants et en dernière instance par la Cour Suprême. Une bonne compréhension des dispositions de ces articles permet d'introduire dans le titre I les garanties constitutionnelles des droits fondamentaux des citoyens et de définir dans le titre II un équilibre satisfaisant des pouvoirs exécutifs entre le Président de la République et le Gouvernement. ------------------- Le Bulletin Tawary Mauritanie-Net , vous informe sur les actualites de la Mauritanie email de la rédaction : [EMAIL PROTECTED] INFORMATION : Les articles sélectionnés pour cette revue de presse ne reflètent pas nécessairement l'opinion du COMITE DE GESTION DE MAURITANIE-Net. Nous ne nous portons pas garant de la véracité et de l'objectivité des informations publiées dans ces articles qui engagent la responsabilité des seuls auteurs. Nous vous prions de bien vouloir en tenir compte. Merci. --------------------- -------------- section suivante -------------- Une pièce jointe HTML a été nettoyée... 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