Envoyez vos messages pour la liste M-net à
        M-net@mauritanie-net.com

Pour vous (dés)abonner par le web, consultez
        http://mauritanie-net.com/mailman/listinfo/m-net_mauritanie-net.com

ou, par email, envoyez un message avec 'help' dans le corps ou dans le
sujet à
        [EMAIL PROTECTED]

Vous pouvez contacter l'administrateur de la liste à l'adresse
        [EMAIL PROTECTED]

Si vous répondez, n'oubliez pas de changer l'objet du message afin
qu'il soit plus spécifique que "Re: Contenu du digest de M-net..."


Thèmes du jour :

   1. PCD mort-né se réincarne en? RPM (Tawary Mauritanie-Net)
   2. l'AS de Senegal: UN SCANDALE COUVE EN MAURITANIE : Le « décès
      » de Wade annoncé en plein conseil des ministres
      (Tawary Mauritanie-Net)
   3. Bombe constitutionnelle à retardement par Ismail Ould AMAR
      (Tawary Mauritanie-Net)


----------------------------------------------------------------------

Message: 1
Date: Tue, 8 Nov 2005 18:41:42 +0200
From: Tawary Mauritanie-Net <[EMAIL PROTECTED]>
Subject: [M-net] PCD mort-né se réincarne en? RPM
To: m-net@mauritanie-net.com
Message-ID:
        <[EMAIL PROTECTED]>
Content-Type: text/plain; charset="iso-8859-1"

Nouakchott, 07-11-2005 (E-Mauritanie.Net)
Le Rassemblement pour la Mauritanie, semble être le parti qui devrait naître
des cendres du PCD. Le Dr Horma et ses amis s'activent pour la création d'un
cadre politique après le départ des barbus du défunt PCD. Le RPM regroupera
l'ex-PCD délesté donc de ses barbus et certains transfuges du PRDS,
notamment la fille de l'ancien Président Moustapha Ould Mohamed Saleck.

Il faut noter également que le professeur Saidou Kane du Forum Diaspora,
C&R, et ex-cadre des FLAM (mouvement qu'il a quitté il y'a environ trois
ans), historien et homme de culture, atterrirait aussi, semble-t-il, dans ce
parti en gestation.

--
-------------------
Le Bulletin Tawary Mauritanie-Net , vous informe sur les actualites de la
Mauritanie
email de la rédaction : [EMAIL PROTECTED]

INFORMATION : Les articles sélectionnés pour cette revue de ­presse ne
reflètent pas nécessairement l'opinion du COMITE DE GESTION DE
MAURITANIE-Net. Nous ne nous portons pas garant de la véracité ­et de
l'objectivité des informations publiées dans ces articles ­qui engagent la
responsabilité des seuls auteurs. Nous vous prio­ns de bien vouloir en tenir
compte. Merci.
---------------------
-------------- section suivante --------------
Une pièce jointe HTML a été nettoyée...
URL: 
http://mauritanie-net.com/pipermail/m-net_mauritanie-net.com/attachments/20051108/5c06c0c4/attachment-0001.htm

------------------------------

Message: 2
Date: Tue, 8 Nov 2005 20:52:00 +0200
From: Tawary Mauritanie-Net <[EMAIL PROTECTED]>
Subject: [M-net] l'AS de Senegal: UN SCANDALE COUVE EN MAURITANIE : Le
        « décès » de Wade annoncé en plein conseil des ministres
To: [EMAIL PROTECTED], m-net@mauritanie-net.com,
        [EMAIL PROTECTED], [EMAIL PROTECTED],
        [EMAIL PROTECTED]
Message-ID:
        <[EMAIL PROTECTED]>
Content-Type: text/plain; charset="windows-1252"

MAURITANIE : Le « décès » de Wade annoncé en plein conseil des ministres
Source: http://www.las.sn/article.php3?id_article=3344
l'AS du Lundi 07 Novembre 2005

*Cheikh Mbacké GUISSE*

C'est en pleine réunion du conseil des ministres que le colonel Ould Vall,
tombeur de Taya, a été informé par le directeur général de l'Agence
mauritanienne d'information (Ami). Jugeant la source très sûre, le colonel
Vall annoncera officiellement le « décès » de Me Wade à ses ministres. Que
s'est-il passé pour qu'on en arrive là ?

Décidément, la folle rumeur sur le décès du Président Abdoulaye Wade a fait
beaucoup de dégâts. Si les services secrets Français ont fait un rapport
pour « officialiser » ce décès, conduisant le Consulat général de France à
Dakar à renforcer sa sécurité ; si les services secrets arabes ont fait
différents bulletins de Renseignements concrétisant cette thèse, ce qui est
arrivé en Mauritanie est pire et le directeur général de l'Agence
mauritanienne d'information (Ami l'équivalent de l'Agence de presse
Sénégalaise (Aps) en paiera sans doute pour son poste. Un vrai incident
diplomatique a été évité de justesse. Selon une correspondance particulière
« mercredi dernier, en plein conseil de ministres, le standard de la
Présidence sonne. Au bout du fil, Moussa Ould Hamed, le Directeur général de
l'agence mauritanienne d'informations (Ami), qui disait vouloir donner une
information urgente au Président du conseil militaire pour la justice et la
démocratie », le colonel Ould Vall. Quelle information urgente le Dg de
l'Ami voulait-il donner au tombeur de Taya ?

« Le standardiste contacte la sécurité car il s'agissait du directeur de
l'agence officielle d'information de l'Etat mauritanien. Le Président étant
en plein conseil des ministres, le standardiste lui passe le protocole
d'Etat » ajoute notre source. L' « information que le Dg d'Ami a donnée au
protocole d'Etat est tout simplement explosive : « le Président Abdoulaye
Wade du Sénégal a rendu l'âme ». « Le protocole rapporte l'information au
Président du conseil militaire alors que ce dernier dirigeait les travaux du
conseil des ministres. Très touché par la nouvelle, le président du conseil
militaire annonce la nouvelle à ses ministres. L'information fait le tour de
Nouakchott ». La télévision nationale mauritanienne a donc été saisie
officiellement pour faire un reportage sur « l'?uvre du Président Wade » !.
C'est quelques heures après l'annonce officielle du décès du Président
Sénégalais par le colonel Vall que ce dernier saura que l'info était fausse,
et, il en fera part aux membres du gouvernement déjà informés.

« Moussa Ould Hamed, le Dg de l'Ami a commis une grande bévue en
transmettant à la présidence une information dont la source n'était autre
qu'un de ses amis. Cette histoire pouvait détériorer nos relations avec le
Sénégal. Car un Président en vie a été présenté à nos décideurs et à notre
opinion comme mort alors qu'il est en bonne santé et en visite privée en
France où il se consacrait à la rédaction d'un bouquin qui sort bientôt dans
les librairies. On se demande quand est ce que la légèreté continuera à
dominer le domaine sensible de l'information » tonne notre correspondance
particulière * .

--
* le correspondant est : Cheikh Ahmed El Haj < [EMAIL PROTECTED] >
qui a envoye une copie a : [EMAIL PROTECTED] [EMAIL PROTECTED] ,
[EMAIL PROTECTED] ) , [EMAIL PROTECTED] , [EMAIL PROTECTED] ,
[EMAIL PROTECTED] , [EMAIL PROTECTED], [EMAIL PROTECTED] ,
[EMAIL PROTECTED] , [EMAIL PROTECTED], [EMAIL PROTECTED] ,
[EMAIL PROTECTED] , [EMAIL PROTECTED], [EMAIL PROTECTED] ,
[EMAIL PROTECTED] , [EMAIL PROTECTED], [EMAIL PROTECTED] ,
[EMAIL PROTECTED] , [EMAIL PROTECTED], [EMAIL PROTECTED] ,
[EMAIL PROTECTED] , [EMAIL PROTECTED], [EMAIL PROTECTED] ,
[EMAIL PROTECTED] , [EMAIL PROTECTED], [EMAIL PROTECTED]
 Source d'Email : Isolutions's LAN A Nouakchott d'Ahmed Ould Bedda
[EMAIL PROTECTED] , Telephone ; +222 5258199 . sur la route de
tavregh Zeina-Ksar
--

-------------------
Le Bulletin Tawary Mauritanie-Net , vous informe sur les actualites de la
Mauritanie
email de la rédaction : [EMAIL PROTECTED]

INFORMATION : Les articles sélectionnés pour cette revue de ­presse ne
reflètent pas nécessairement l'opinion du COMITE DE GESTION DE
MAURITANIE-Net. Nous ne nous portons pas garant de la véracité ­et de
l'objectivité des informations publiées dans ces articles ­qui engagent la
responsabilité des seuls auteurs. Nous vous prio­ns de bien vouloir en tenir
compte. Merci.
---------------------
-------------- section suivante --------------
Une pièce jointe HTML a été nettoyée...
URL: 
http://mauritanie-net.com/pipermail/m-net_mauritanie-net.com/attachments/20051108/6c41836c/attachment-0001.htm

------------------------------

Message: 3
Date: Tue, 8 Nov 2005 21:54:59 +0200
From: Tawary Mauritanie-Net <[EMAIL PROTECTED]>
Subject: [M-net] Bombe constitutionnelle à retardement par Ismail Ould
        AMAR
To: m-net@mauritanie-net.com
Message-ID:
        <[EMAIL PROTECTED]>
Content-Type: text/plain; charset="windows-1252"

Bombe constitutionnelle à retardement
Ismaël Ould Amar
Nouakchott, le 5 novembre 2005

La Mauritanie vient de vivre une expérience politique exceptionnelle avec
l'organisation des journées nationales de concertation destinées à établir
les cadres juridiques, les institutions, les règles et les politiques à
mettre en ?uvre dans cette phase de transition pour l'instauration de la
démocratie et de la bonne gouvernance politique et économique. La
concertation s'est passée dans une ambiance euphorique d'une liberté totale
d'expression de participants représentant tous les partis politiques et
toutes les associations de la société civile.
La Constitution reste par définition le cadre juridique qui établit la forme
du gouvernement, règle les rapports entre gouvernants et gouvernés et
détermine l'organisation des pouvoirs publics. Sortant d'une série de
Régimes militaires qui se sont succédés de 1978 à 1991 dans le cadre de
chartes militaires établissant l'exercice des pouvoirs législatif et
exécutif par des juntes militaires qui accordent l'exclusivité de l'exercice
du pouvoir exécutif à leur chef, la Mauritanie était entrée en 1991, sous la
pression du Président de la République française, dans un " processus
démocratique " dans le cadre d'une Constitution octroyée instituant un
Régime de démocratie formelle que j'ai déjà eu l'occasion de qualifier de "
démocrature ", pour retomber de nouveau à la faveur du coup d'Etat du 3 août
2005 dans un Régime établi par une nouvelle charte militaire validée par la
nouvelle junte militaire pour une période de deux ans qualifiée de période
transitoire pour l'organisation et la mise en place de nouvelles
institutions démocratiques.
La Mauritanie n'a jamais eu la chance d'entrer dans un processus normal
d'élaboration de projet de constitution à soumettre au référendum. La règle
universelle consiste à élire une assemblée nationale constituante élue au
suffrage universelle directe chargée d'écrire le projet de constitution. Au
lieu d'appliquer cette procédure, le Chef de la junte militaire a confié, en
1991, à un comité de trois juristes le soin de rédiger, pratiquement sous sa
dictée, la constitution du 20 juillet 1991, se transformant lui-même en
constituant unique ; ainsi ce petit comité de rédaction s'est donné le
minimum de peine en plagiant la Constitution française tout en détruisant
les équilibres et les contre-pouvoirs qu'elle comportait, ce qui rendait
imparable la domestication du Parlement et du Gouvernement par un Président
détenteur de tout le pouvoir exécutif devenu plutôt Roi de droit divin que
chef d'une institution parmi d'autres institutions. Par les pleins pouvoirs
et par l'inféodation du Premier ministre et des ministres rendus
responsables devant lui, le Président écrase littéralement toutes les autres
institutions. Cette inféodation du Premier ministre n'est pas tempérée par
son autre responsabilité constitutionnelle devant l'Assemblée Nationale
puisque, tiraillé entre deux institutions constitutionnelles, il se pliera
en permanence aux injonctions de la plus puissante c'est-à-dire le Président
de la République : c'est bien ce qui a été constaté pratiquement d'avril
1992 au 3 août 2005 avec tous les Premiers ministres qui se sont succédés
sous le règne du tyran déchu.
Le Régime militaire du 3 août 2005 a procédé de la même manière que le
Régime déchu en confiant la rédaction de la nouvelle Constitution à
soumettre au référendum à un comité qui a finalement présenté une copie
identique, dans ses principes d'organisation interne de l'Etat, à la
Constitution du 20 juillet 1991. Malgré la qualité et la popularité de cette
extraordinaire opération de relations publiques et de ce franc débat
démocratique qu'ont constitués les journées nationales de concertation, la
conspiration du silence de la majorité des participants et la compromission
de certains modérateurs conduiront probablement le Conseil Militaire à
valider cette copie de la Constitution du 20 juillet 1991. Et, ainsi, les
mêmes causes produiront les mêmes effets : le maintien de l'exclusivité de
l'exercice du pouvoir exécutif par le Président de la République à l'article
25, la responsabilité du Premier ministre et des ministres devant le
Président de la République à l'article 29 et la réduction à sa plus simple
expression du rôle du gouvernement à l'article 42, constituent une véritable
bombe constitutionnelle à retardement, puisqu'ils enfantent la dictature
d'un homme et que les dérives dictatoriales entraînent toujours des
explosions sociales et politiques. La révision de la durée et du nombre des
mandats du Président de la République ne change pas la nature de la
constitution qui reste une constitution faite pour la dictature et non pour
la démocratie. La limitation du nombre de mandats n'est pas nécessaire pour
instaurer la démocratie et elle n'est surtout pas suffisante. Le Président
du Conseil Militaire s'est engagé publiquement à réaliser " la rupture "
avec " l'ancien système " ; Eh bien ! La rupture avec l'ancien système exige
d'abord la rupture avec sa source : la Constitution du 20 juillet 1991. Si
l'objectif est d'instaurer la démocratie et la justice, il faut reconnaître
que cet objectif ne peut pas être réalisé avec une Constitution où les
membres du Gouvernement y compris le Premier ministre ne partagent pas avec
le Président de la République l'exercice du pouvoir exécutif, ne jouissent
pas en permanence pendant l'exercice de leur activité gouvernementale de la
confiance des représentants du peuple et n'ont pas la responsabilité de "
déterminer et conduire la politique de la Nation ". La véritable exigence
pour l'instauration de la démocratie et de la justice impose une réforme
profonde de la Constitution pour définir le Régime constitutionnel de
démocratie et d'Etat de droit que nous désirons instaurer et établir une
organisation interne de l'Etat respectant le principe fondamental du "
gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple ". Pour ce, une
réécriture des titres I et II de la Constitution par de bons
constitutionalistes apparaît désormais la priorité du moment. L'adoption des
trois premiers articles du titre I proposés ci-dessous conduisent à une
réécriture intelligente du titre I (Dispositions Générales et Principes
Fondamentaux) et du titre II (Du Pouvoir Exécutif) de la Constitution :

Article premier : Régime constitutionnel
La Mauritanie est une république souveraine.
Le Régime constitutionnel de la Mauritanie est établi par la présente
constitution. Le Régime constitutionnel garantit l'inviolabilité de la
dignité humaine, la liberté et les droits des individus et contribue à
promouvoir la justice sociale.

Article 2 : Démocratie et principes de l'Etat de droit
La souveraineté et le pouvoir public appartiennent en Mauritanie au peuple
représenté par le Parlement réuni en session parlementaire.
La démocratie implique le droit pour les individus de participer et
d'influer sur le développement de la société et de leur environnement.
L'exercice du pouvoir public doit trouver son fondement dans la loi. La loi
doit être respectée de façon rigoureuse dans toute l'activité publique.
Dans l'exercice du pouvoir de l'Etat, le pouvoir personnel, le régionalisme,
l'ethnocentrisme, l'esprit de clan, le népotisme, l'esprit féodal,
l'enrichissement illicite, le favoritisme, la corruption et le trafic
d'influence sont bannis, sous peine de poursuites judiciaires.

Article 3 : Séparation des pouvoirs
Le pouvoir législatif est exercé par le Parlement.
Le pouvoir exécutif est exercé par le Président de la République et par le
Gouvernement, dont les membres doivent jouir de la confiance de l'Assemblée
Nationale.
Le pouvoir judiciaire est exercé par des tribunaux indépendants et en
dernière instance par la Cour Suprême.

Une bonne compréhension des dispositions de ces articles permet d'introduire
dans le titre I les garanties constitutionnelles des droits fondamentaux des
citoyens et de définir dans le titre II un équilibre satisfaisant des
pouvoirs exécutifs entre le Président de la République et le Gouvernement.

-------------------
Le Bulletin Tawary Mauritanie-Net , vous informe sur les actualites de la
Mauritanie
email de la rédaction : [EMAIL PROTECTED]

INFORMATION : Les articles sélectionnés pour cette revue de ­presse ne
reflètent pas nécessairement l'opinion du COMITE DE GESTION DE
MAURITANIE-Net. Nous ne nous portons pas garant de la véracité ­et de
l'objectivité des informations publiées dans ces articles ­qui engagent la
responsabilité des seuls auteurs. Nous vous prio­ns de bien vouloir en tenir
compte. Merci.
---------------------
-------------- section suivante --------------
Une pièce jointe HTML a été nettoyée...
URL: 
http://mauritanie-net.com/pipermail/m-net_mauritanie-net.com/attachments/20051108/8ec813fb/attachment.htm

------------------------------

_______________________________________________
M-net mailing list
M-net@mauritanie-net.com
http://mauritanie-net.com/mailman/listinfo/m-net_mauritanie-net.com


Fin de Lot M-net, Vol 56, Parution 6
************************************

Répondre à