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   1. Fwd: Financer la politique à l'abri des dérives
      ( Le Modérateur De Mauritanie-net )
   2. Mauritanie: espoir confisqué en soucis
      ( Le Modérateur De Mauritanie-net )


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Message: 1
Date: Tue, 6 Jun 2006 09:50:13 +0300
From: " Le Modérateur De Mauritanie-net "       <[EMAIL PROTECTED]>
Subject: [M-net] Fwd: Financer la politique à l'abri des dérives
To: M-net@mauritanie-net.com
Message-ID:
        <[EMAIL PROTECTED]>
Content-Type: text/plain; charset="windows-1252"

---------- Forwarded message ----------
From: ethmane42 <[EMAIL PROTECTED]>
Date: 5 juin 2006 14:25
Subject:Financer la politique à l'abri des dérives
To: mauritanie-net@googlegroups.com

L'assainissement du financement de la politique est aussi vital à la
démocratie que l'alternance. Il s'agit de donner à nos potentiels dirigeants
les moyens de leurs ambitions? L'accès au pouvoir. Nos élus ne doivent pas
se retrouver soumis aux intérêts étrangers,réseaux mafieux ou organisations
criminelles. Comment imaginer qu'un élu serait indépendant de celui qui l'a
porté au pouvoir? L'argent public, les contributions des adhérents et les
activités du parti doivent être les seules sources admises.

La transparence, la légalité et la moralité doivent être le fondement du
financement de la politique. Ces principes, demeurent simples à mettre en
?uvre et constituent un rempart contre la criminalisation de notre classe
politique en la mettant à l'abri d'un contrôle autre que celui du peuple et
en évitant que les partis aient recours au racket et à l'extorsion des fonds
sous une forme ou sous une autre.
La création d'un parti politique ou la candidature à une échéance ne
sauraient être sources d'enrichissement. Ainsi il convient de :

1-      Plafonner les dépenses maximales autorisées pour chaque campagne.
Sans cette limite les campagnes seraient de plus en plus coûteuses d'où les
recours aux financements occultes.
2-      Tenir obligatoirement, par chaque parti et chaque candidat, d'une
comptabilité publique soumise aux mêmes règles de contrôle et de publication
que le budget de l'état. Chaque parti politique doit produire un budget
annuel avec les dépenses et les recettes. La cours des compte publiera un
rapport annuel sur les finances de chaque parti.
3-      Assujettir l'examen de candidature à la production d'un budget de
campagne définissant les recettes et les dépenses. A la fin des élections,
la cours des comptes publie un rapport sur les comptes des campagnes
électorales. Si des irrégularités sont constatées, elles doivent être
suivies de sanctions (poursuites pénales et invalidation, si l'incriminé
était élu, du mandat).

Pour être éligible à la prise en charge, par l'état, de frais de la campagne
électorale, le parti politique doit, lors des élections législatives et
municipales, présenter des candidats dans 60% des
circonscriptions et obtenir au minimum 1% des voix exprimées au niveau
national. Les candidats aux élections présidentielles doivent obtenir 5 %
des voix exprimées au niveau national.

Le trésor public versera une avance, sous forme de prêt garanti par le
candidat, en cas d'élections présidentielles, ou les membres de l'organe
exécutif du parti pour les autres consultations. Cette
avance représenterait 20 à 40 % des dépenses prévues. Selon les résultats et
les seuils minimaux d'éligibilité aux financements publics, le trésor
rembourse la totalité des dépenses justifiées. Les
partis ou candidats n'obtenant pas les 1 ou 5% requis, remboursent aux
trésor public l'avance qu'ils auraient touchée pour la campagne.

Cette proposition ne vise pas à exclure les petits partis qui peuvent
recourir aux alliances. C'est ce qui se fait dans toutes les démocraties.
Nous ne pouvons pas être plus démocrates que la France
qui applique ces règles. L'état ne peut pas financer les partis sur
déclarations, ni distribuer des primes de candidatures, sinon chaque
mauritanien constitueraient son parti ou se porterait candidat.









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Message: 2
Date: Tue, 6 Jun 2006 10:11:12 +0300
From: " Le Modérateur De Mauritanie-net "       <[EMAIL PROTECTED]>
Subject: [M-net] Mauritanie: espoir confisqué en soucis
To: M-net@mauritanie-net.com
Message-ID:
        <[EMAIL PROTECTED]>
Content-Type: text/plain; charset="iso-8859-1"

Mauritanie: espoir confisqué en soucis <http://mauritaniedefi.blogspot.com/>
http://mauritaniedefi.blogspot.com/2006/05/une-lettre.html


lundi, mai 22, 2006 UNE LETTRE
Mauritanie, chère maman. Mauritanie, rêve de nos rêves
C'est au fond des cités bénies d'ailleurs en pleine detresse,
Que le devoir déguisé en envie m'est venu de te signifier mes sagesses.
Des sagesses, peut-être élementaires mais nourries d'un amour sans trêve.
 *Entre le jour béni d'une telle révelation et celui de tenir la plume, *
Il n'y a pas que des mois mais bien des années, voire des décennies.
Les raisons d'une telle passivité dans laquelle je me voyais condamner,
Loin de pouvoir être citées toutes, se resument à l'âge d'innocence,
Où je me contemplais pris entre les dents tranchantes du destin,
Le coeur braqué sur ton sort, l'esprit aux prises d'une avide curiosité,
Une curiosité, par qui je me sens, capable de te servir aujourd'hui.
*Maman, je n'ai jamais perdu de vue de ton sort, *
Comment le pourrai-je conscient que des vies se trouvent à bord?
Je fus ainsi pendant des années, fier d'être à toi, foi en ma dignité.
Mais puisque tu consens avec moi ton enfant chéri,
Que ce qu'on a voulu n'a pas toujours été ce qu'on a eu.
Et que c'est ainsi que Dieu nous devance de ses inaltérables largesses,
Chère maman, vois en ce mystérieux silence un destin bien admis.
 Il ne m'est point de honte si devant Dieu je fais allegeance.
Car agissant ainsi mes pas avec les vôtres ont fait même cadence.
Je ne me culpabilise pas non plus si je vous demande pardon
Car en réalité c'est ce que j'ai eu de toi comme un ultime don.
 *Maman, comment te parler sans vibrer ? Comment te causer sans pleurer?*
Car il ya deux choses que l'homme de tous les cieux du monde memoriseraient:
L'amour et la haine. Tu ne m'as pas haï voilà pourquoi je ne saurai te voir
errer.
Puisque tu m'as aimé et ayant fait preuve d'un tel devouement, pour toi je
lutterai.
 *Aujourd'hui j'ai tenu à te causer, à te parler d'un monde ambigû qu'il ne
paraît*
J'ai tenu à échanger bien d'idées avec toi, des idées adolescentes
peut-être,
Mais sincères, fruits d'un arbre nommé Coeur, entretenu par une sève dite
amour.
Et puisque tu es consciente d'une telle vérité et sachant que tu les lirais
Et moi confiant de ce que je te formule qui n'est pas tout à fait nul
Je te demande pardon si même un seul mot de cette lettre agit contre ta mine
d'Eden.
Mon intention ici est de te servir, de rappeler ton unité sacrée,
Il se pourra bien que la langue dont je me confie pour te signifier mes
sincérités
Et qui m'est une langue étrangère, dont la maîtrise reste encore à
performer,
Exprime ces rêves d'une façon contraire à ce que je crois vouloir te dire.
Et si tel serait le cas, chère maman, je te prie de bien vouloir m'en
excuser.
 *Ma présente lettre est un avis, un avis par rapport au présent, au vécu,*
Un avis de ce que j'ai vécu, de ce que j'ai connu oui de ce que j'ai appris.
Maman le bilan n'est pas facile à nommer, oui ma parole est entrecoupée.
Doit-on toujours pleurer ? Ton peuple merite-t-il ce qu'il vit aujourd'hui ?
Est-il éternellement condamné à errer et toi à mendier ? Mais pourquoi ?
Est-il condamné à l'éternel desespoir et toi au sommeil perpétuel ?
Restera-t-il celui qui se met aux effots de la patience pour changer les
choses?
Doit-il toujours formuler ses voeux sur les grains de son long chapelet,
Dissimulant les horreurs, le mal rongeant son âme intériorisé lançant des
vacarmes?
Pourquoi nos rêves meurent-ils toujours sur l'iceberg de la réalité
brumeuse?
Pourquoi ce qu'on peut faire en un mois met toujours dix ans pour aboutir ?
Pourquoi l'esprit de patriotisme perd chaque jour une partie de sa teneur ?
Pourquoi l'espoir du desespoir a eu raison sur l'espoir tout simplement ?
Pourquoi nos actions sont-elles contradictoires à nos objectifs ?
A-t-on des objectifs ? Les objectifs sont-ils indissociables de nos moyens ?
Peut-on aspirer au developpement sans developpement de l'éducation?
Peut-on aspirer au developpement en perdant de vue l'homme, unité centrale?
La dépendance est-elle un signe posititif de développement ?
Le patriotisme est-il un fait naturel ou un champ à cultiver, à prospérer?
L'unité des intentions ne vaut-elle pas mieux que celle des actions ?
Y a-t-il unité d'intentions ? Y a-t-il celle d'actions ?
Où va l'argent de l'Etat ? Pourquoi l'on s'apprauvrit du jour au jour ?
Le racisme est-il institutionnel ? le racisme est-il social?
Le tribalisme est-il combattif ? Peut-on changer les choses acquises de
l'histoire?
Voilà bien quelques unes des questions qui brulent mes nuits.
Oui elles ont brûlé mes paisibles nuits de repos. auront-elles de fin ?
Je ne suis pas un prophète qui va changer le cours de l'histoire de
l'humanité
Mais je suis bien ce citoyen comme tant d'autres, fier de son identité.
Maman tu es un exemple parmi tant d'autres. Si tu te reveilles de ton
sommeil,
Tu peux servir d'expérience pour d'autres. L'humanité a la même identité.
La béatification est fruit du travail, de la persévérance, tous nourris du
bon sens.
Comme la dignité est aussi le fruit de ce qu'on fait d'honorable et non de
nom.
 Que j'aie raison ou non seule l'histoire sera en mesure d'en prouver.
Et si ce que je te formulerai, ici, à propos de ton avenir ne tiendra pas,
Maman, il resterait tout de même pour moi des pronostics à partir des faits.
*Mauritanie, chère maman. Mauritanie souci de mes soucis*,
Nous nous retrouvons dans un monde où notre étiquette est: pauvres,
Dans un monde qui ne connait des pauvres aucun moeurs.
Nous fumes spoliés de nous mêmes depuis des siècles, oui bien des siècles,
Où l'on nous avait payés contre notre innocence, nos sourire et hospitalité:
Nous avions cru avoir accueilli les frères, soucieux dêtre dignes de nos
traditions.
Notre générosité a enfanté alors l'erreur grandiose de l'histoire.
Depuis nous nous sommes retrouvés dans l'immonde où l'indignité nous inonde.
Nous nous sommes retrouvés dans le regrêt de nos propres agissements.
Nous ne pouvons pas dire que nous n'en savions pas quelque chose.
Car leurs actes premiers nous avaient pourtant attiré l'attention sur leur
désir.
Mais nous nous sommes laissés aller faire respectant l'esprit de chaque
peuple.
Puisque nous étions civilisés, c'est là l'explication de notre passivité
initiale.
Il s'est avéré par rapport à ce que nous avions cru en toute sincérité
Que les deux intentions étaient contradictoires. Et c'est ça la vraie
réalité.
A quoi sert la resistance quand le combat est d'ores et déja gagné?
A quoi servent les resistances du moment que nous fumes pris au piège?
Engloutis jusqu'aux cous et que la victoire issue de la trahison était
revenus à eux.
Ils ont peint sur la face de l'histoire la précisosité de leur esprit, leur
intelligence.
Que pouvons-nous leur retorquer que d'admettre, silencieux, l'ignoble
vérité?
Ils ont prouvé à leur façon que nous étions sans civilisation
Ils l'ont prouvé par notre soumission en réalité simple trahison.
Ils ont écrit sur la face triste de l'histoire ce qu'ils ont voulu écrire.
Nous étions là en face d'eux, la face contre la terre, l'esprit entravé
Oui entravé dans sa grande et héroïque marche vers l'éternelle victoire.
Car l'on a détourné le mousson dans sa douce merche vers d'autres horizons
L'harmattan violent nous a surpris au coeur des montagnes tortueuses.
Notre douceur perdue son ampleur, s'est évanouie dans les ténèbres des
grottes.
C'est énivrant de voir le tourbillon quand son âme est victime de
confusions.
Nous étions là premiers produits touristiques dans le cachot du regrêt.
L'on nous contemplait. L'on épuisait leurs sales pulsions de nos dignités
vierges.
L'Afrique. Maman, voilà comment nous avions perdu notre virginité,
Voilà comment avant d'avoir contracté le mariage où on pourrait rêver
fidélité,
L'on nous avait tranché la tête au prix d'un prix qui s'appelerait dettes,
Des dettes que nos effors ne sauraient jamais payer au prix de nos vies.
Ils remercient leurs aïeux. Ils ont diffamé les nôtres pour que nous les
condamons.
Une intention qui ne serait pas vaine. Puisqu'on a dit merde à nos réalités.
Une indignité que notre voix ne pourraît encore formuler ni articuler.
Une indignité qu'aucune histoire ne saurait plus effacer de sa face lugubre.
*Pour aspirer à être quelque chose, il va falloir avoir été d'abord
quelqu'un.*
Ce que nous fûmes est perdu dans le chaos du lugubre passé.
Ils ont tué nos griots et les ont remplacé par leurs faux écrits.
Voilà comment nous sommes les bâtards culturels de notre monde actuel.
Voilà comment nous sommes devenus des attardés, des égarés, des maudits.
Voilà comment nous regardons l'abominable histoire qui se dessine derrière
nous.
Voilà comment nos ambitions meurent très souvent sur l'iceberg de
l'incompris.
*Depuis les temps immémoriaux, la reussite fut toujours le seul defi de
l'homme.*
Et puisque toutes les vies sont condamnées à évoluer d'une façon ou d'une
autre,
Dans nos courses vers un idéal inconnu appartenant aux cieux,
L'homme n'a plus le sens de distinction entre les bons et les mauvais
moyens.
Que pouvait alors le pauvre pris des lianes de trahison à l'aube de
l'épreuve?
La réponse est là : un condamné à l'éternelle mendicité espèce de fantoche
involontaire.
Que dire alors aujourd'hui de ce que l'on nomme mondialisation
Qui n'est en réalité que l'uniformisation où l'on nous sert même le haï ?
Le voeu du pauvre ne comptera pas du moment qu'il n'a rien à contribuer.
Et Dieu sait Maman que le pauvre a contribué de sa part de lion,
Oui de son énergie en sang, de son âme en vie, de son courage en protection.
Si nous sommes pauvres aujourd'hui la faute revient à l'histoire.
Si nous sommes une espèce d'éternels mendiants, revenons à l'histoire.
 Ils nous ont violé voilà pourquoi nous sommes devenus des éternels maudits.
Aujourd'hui notre situation est telle que notre vision est assombrie.
Ils nous ont appris, si ce n'est pas à baisser les bras, à les poursuivre en
idiots.
Nous vivons les grandes questions de l'hitoire dont dépendent nos sorts
En simples admirateurs puisque nos voix furent baillonnées depuis bien des
siècles.
L'on nous avait deterré l'art du parler et du faire. Nos sommes des
sourds-muets.
Ils créent nous consommons. Ils nomment nous repetons. Nos langues
ralentissent.
On nous a dit qu'elles ne sont plus des langues mais des dialectes, quelle
dialectique!
Une autre façon de faire admettre à l'histoire la tangibilité de leur crime
d'antan.
Mais qu'est-ce qui différencie le français au soninké et au berbère, au
sawahili?
Que les français ont soumis les autres autrefois, où il tire desormais son
poids!
N'est-ce pas une autre façon de légitimer l'immoral, l'inhumain?
Maman voilà comment notre monde marche des pas des pauvres.
Nos langues s'effritent, nous les oublions ne répondant plus aux besoins
quotidiens.
Nous trouvons nos valeurs depassées comme si elles ne sont pas adaptables.
Il faut nous voir souvent surgir contre elles, nous critiquant, nous
humiliant.
Nous emprisonnant pour avoir executé ce qui a fait l'honneur de nos parents
Et que les pretextuels maîtres conçoivent inhumain, et amoral.
Ailleurs, ils applaudissent et clament: c'est ça civilisation, oui notre
humiliation.
L'impérialisme culturel nous offre des prix pour gagner d'autres bêtes.
Il reussira car l'argent est le seul appât susceptible d'harponner le
pauvre.
Voilà comment, chaque jour, nous faisons l'indigne courtage au prix
exhorbitant.
Et en se retrouvant avec les mêmes valeurs, les larmes reviennent aux yeux,
Larmes de regrêt car nous ne comprenons pas ce qui nous arrive.
Maman nous n'appartenons plus à nous-mêmes, pauvres innocents.
Les crimes modernes ayant comme principales victimes nos innocentes réalités
Ne sont que des crimes indirectement commis par l'impérialisme culturel
moderne
Exercé sur le terrain par ses acolytes recensés parmi nos propres frères.
Oui maman c'est ça la vérité, une vérité bien dissimulée.
La tâche serait-elle aisée quand il s'agirait de revenir aux sources
polluées,
des sources falsifiées, dementies, incertaines sur les quelles nous
divergeont?
Pourrons-nous redevenir nous-mêmes nous étant perdus depuis des siècles?
Maman voilà le premier defi que tu dois te faire assigner.
Car l'on ne peut devenir quelque chose qu'en partant de ce qu'on est.
L'on est toujours pris pour un autre quand on se déguise.
Il s'agit alors de revenir à toi, d'aller de ce que tu es
Il s'agit de compter sur toi-même, sur tes fils, sur tes moyens
Car les siècles d'aide ont bien prouvé la constance d'éternels mendiants
Mais rarement d'un peuple épargné de son abominable sort.
Maman des siècles ont passé et bien des années aussi
Ils se sont imposés en nos cerveaux comme idéaux
Ils ont inventé des notions qualificatives à deux infinis
Dans le sous-développement les pauvres sont éternellement punis.
Ils se sont faits notre idéal et Dieu le leur, dissimulé et contesté.
Quand on dit Dieu, ils rétorquent que c'est une rérograde identité.
Alors qu'ils partent aux cieux pour essayer de s'enquerir des verités
cachées.
Alors qu'ils s'enferment dans les labo pour chercher les mystérieux secrêts,
Oui pendant qu'ils se demandent sur le sort de l'homme encore compliqué.
Certains ont compris qu'on veut éternellement nous pendre,
Faisant de l'essor leur unique case, qualifiant les autres sur la grande
piste.
Si ce n'est pas dragons rouges c'est pays émergeants, ou pays en
développement.
Mais maman en réalité qui est développé en dehors du Maître des cieux?
Oui qui n'a pas ses problèmes surgissant d'une façon ou d'une autre?
Ainsi ils ont véhiculé des idées par le canal de l'ivresse psychologique,
Ils ont présenté nos schémas, nous les ont exhibés tous bien déformés.
Ils nous ont convaincus que c'est bien de nous qu'il s'agit,
Quand nous ne nous reconnaissons pas, ils nous conseillent de lire leurs
écrits
Restant toujours perdus dans l'inconnu, les yeux grandement ouverts.
Il arrive que nous revenons à nos vieilles chansons, ils clament c'est
falsifiées.
Maman nous fumes ainsi pendant bien des années, abominable sort.
Puisque l'homme s'habitue, puisque l'homme transmet les valeurs,
Après bien des générations nous avions fini par assimiler l'inassimilable.
Nous nous sommes faits fatalistes sur nos sorts pourtant changeables.
Nous avons baissé les bras comme hier au moment de l'attachement.
Ils ont continué d'oeuvrer. Ils ont accéléré les pas et franchi d'autres
pans.
Quand nous nous sommes reveillés de l'éternel sommeil de l'ivresse,
Nous avions trouvé qu'ils sont partis, grande trahison de l'Histoire
Devant nous un grand papier se trouve étalé, message de l'histoire,
Nous l'avions ouvert croyant trouver mieux. Le contenu est innommable.
Dettes à payer. Quand et où avons-nous contracté celles-ci?
Le coup fut dur et trop dur que nous n'avions pas pu l'admettre ainsi.
Nous nous sommes un peu proméné pour changer d'air et voir clair.
Nous avions accepté de payer conscients de nos forces limitées
En contrepartie nous avions demandé leur depart, maman.
Ils ont estimé l'ordre puissant de sortir de la bouche des anciens esclaves
Ils ont accepté néanmoins. La conquête des esprits parmi les nôtres debuta.
Ils sont parvenus car l'espoir de se nourrir demain dépend d'eux.
Les guerres fraternelles furent inaugurées, les dichotomies sociales aussi.
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L'on a alors compris pourquoi l'eau de pluie commença à cesser,
Car il y a bien desormais une autre eau sucseptible d'arroser nos terres.
Voilà comment nos sangs riches d'âmes comme l'engrais enrichi
Ont arrosé nos sols, les houes roulant au cri doux, la sueur incorporé.








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