Esselamou 3aleikoum brother Ba Mammadou,
I just wanted to tell you that analegy or comparission in not accurate nor
is it ojective. Plus, you might want to read what brother Samba Soh who always
writes on this forum that Maurs are Mouteaaribiin, and wants them to accept
that they are Affricans who have a brown color. I do not want to say that
brother Samba Soh does not make the same comparission when he talks about
"Beydan"'s dominance. yet, I do not think that these sort of analegies help any
Mauritanian cause or interest.
Sselam,
Cheikh Ahmed
********************
Le combat des Blancs d'Afrique du Sud pour leur identité africaine
AFRIQUE DU SUD - 24 janvier 2007 - AFP
Venus d'Europe depuis trop longtemps pour être encore
considérés comme Européens, certains Sud-africains blancs se
battent pour être reconnus dans leur nation comme Africains à part
entière.
Depuis la fin en 1994 du régime d'apartheid, qui faisait des Noirs
des citoyens de seconde zone, quelque 400.000 Blancs auraient
déserté la Nation Arc en Ciel, la plupart pour des pays
anglo-saxons tels l'Australie, la Nouvelle-Zélande, le Canada ou la
Grande-Bretagne.
Les cinq millions restés au pays peinent à se faire reconnaître
comme Africains, le terme restant attaché aux Noirs.
<http://www.jeuneafr ique.com/ banmanpro/ a.aspx?ZoneID= 68&Task=Click& Mode=\
HTML&SiteID= 1&PageID= 17440>
Frederick van Zyl Slabbert, figure de la lutte anti-apartheid et
analyste politique, refuse de remplir les formulaires de recensement
où il doit se qualifier d'Africain, Blanc, Indien ou Métis. Cela
lui rappelle trop les classifications de l'ancien régime raciste.
"Certains Noirs nient farouchement qu'un Blanc puisse être Africain",
explique-t-il à l'AFP. "Je suis Africain parce que je vis sur le
continent africain. Où pourrais-je aller si je devais m'en aller?"
De nombreux Blancs n'envisagent pas de quitter ce pays qu'ils adorent,
adhérant sans retenue au concept publicitaire de "Proudly South
African" (Fièrement Sud-Africain) .
D'autres, comme trois des membres du groupe de défense des droits
humains Afriforum, revendiquent devant la justice le droit de
bénéficier d'une clause BEE (Black economic empowerment,
émancipation économique des Noirs) de leur compagnie d'assurance
offrant des dividendes supplémentaires aux "Africains, Métis et
Indiens".
"Il s'agit d'être traités comme des citoyens dans notre pays
natal. Nous vivons depuis des siècles en Afrique du Sud et nous
aimons ce pays", explique le président d'Afriforum, Kallie Kriel.
Les Afrikaners comme lui descendent d'Hollandais immigrés en Afrique
du Sud en 1652, les Britanniques étant arrivés cent ans plus tard,
vers 1750.
Pendant des siècles, la minorité blanche a imposé sa
"supériorité" à la majorité noire, héritage que les
programmes de BEE tentent de rééquilibrer.
Toutefois, des étudiants blancs sont allés jusqu'à revendiquer
leur appartenance au continent en se peignant en noir.
"Nous ne pensons pas qu'il soit nécessaire de nous peindre en noir
pour être Africains, mais nous l'avons fait parce que ces
dernières années, le gouvernement associe identité africaine
avec noir", ont-ils écrit dans une lettre au président Thabo Mbeki
en octobre.
Xolela Mangcu, universitaire qui a organisé un débat sur
l'identité en Afrique du Sud, déplore le cynisme de certains.
"Pour les Blancs comme pour les Noirs, il ne devrait pas s'agir de
manipuler leurs identités pour emporter une part du gâteau, mais
de s'identifier réellement avec la culture et l'histoire du pays",
explique-t-il à l'AFP.
M. Van Zyl Slabbert ajoute qu'il est Africain parce que son président
"le lui a dit".
Dans un célèbre discours, baptisé "Je suis un Africain" et
prononcé lors de l'entrée en vigueur de la Constitution en 1996,
Mbeki, alors vice-président, avait lancé: "La Constitution dont
nous fêtons l'adoption représente un engagement sans équivoque
selon lequel nous refusons que notre Africanité soit définie par
notre race, couleur, sexe ou origine historique".
M. Mangcu admet que "bien sûr (les Blancs) sont Africains dans le
sens que ceci est leur monde, ils ont des aïeuls ici depuis des
centaines d'années, ce qui, dans d'autres sociétés, définit
l'identité".
Mais, prend-il soin d'ajouter, "l'expérience d'être Africain a
été très différente entre les Blancs qui ont opprimé et
exploité, et les Noirs qui en ont fait les frais".
BA MAMOUDOU OUSMANE
httpp://www. folies-mauritani ennes.blogspot. com vous salut.
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