Nombreux parmi nous toute une vie, nombreux parmi nous depuis toujours, en
somme, tout un monde dans l'attente d'une voix pour leur dire, dans l'espérance
d'une voie à l'horizon d'un index pour les mener, cherchent encore mieux que le
nuage sur lequel un résultat aux allures d'une fin en soi vient d'installer au
tour d'un héros de circonstance, certains. Nous aimons bien pointer puis
tremper la plume pour porter au dessus de tout un mort qui de son vivant la
langue en travers comme un mors c'était mis pour ne point mot de nos
souffrances souffler et dos tourné comme témoin s'en était départit, laissant
les yeux rivés sur un espace jonchait de cadavres incarnés par un ensemble de
choses, qui à s'y méprendre font le paradis si beau à l'oreille et pas un
revenant pour en dire plus. Guelaye Aly FALL n'est pas loin du rivage ; chez
nous ce n'est pas sur la pointe des pieds que nous devons marcher, ce n'est pas
en cachette que nous devons pleurer nos morts ou rire de nos
imbéciles, comme de nos invités qui trouvent l'odeur du poisson repoussante
même si encore nos prières révélées sont dites dans leur langue. Il doit en
être autrement aussi longtemps que les eaux reflueront sur les berges
nourricières, et les terres du terroir ne seront sevrées de notre sang, de
notre sueur et surtout de notre détermination à nous départir de l'assimilation
et de l'asservissement. Absolument rien du système n'a changé, d'autant que
malgré tout, toutes bouches confondues, laissent entendre que le succès résulte
d'un vote ethnique, ce qui semble refléter la réalité à la lecture du
pourcentage purgés des urnes. Avoir une autre interprétation dénote tout
simplement d'un esprit trop imaginatif. Expurgé du vote des négro-africains,
toutes tribus chauffées jusqu'à fusion et d'un même socle sorties ne peuvent
atteindre le pourcentage attribué au premier des prétendants à l'intendance.
Nous savons que le système est vicieux, sur ce nous devons apprendre à visiter
le lexique de terminologies de celui-ci, ainsi nos gorges éviteront de se
déployer pour porter le propos propagandiste du système. Ne confondons pas la
race avec l'ethnie, surtout sachons que la pratique d'une langue et la
connaissance des moeurs fussent sous la pire des contraintes de ses locuteurs
authentiques ne font pas de vous des héritiers parmi les ayant droit. Dans la
captivité, sous la domination de l'autre coté des océans comme du flanc sud de
la terre berceau des fruits étranges, si étranges que du bout court de la corde
accrochée à la potence pas une profession de foie, pas même un gémissement
depuis les silhouettes ne sont émis pour mieux assumer le prix de leur vie
sacrifiée sur l'autel d'un complexe de supériorité, les fruits sûrs de leur bon
droit et forts de leurs convictions qui sont aujourd'hui mises en évidence et
sans traîtrise ni maître sur un registre respectant leur appartenance se font
recensés. Il ne suffit pas d'avoir des crépus de cheveux poivre
sel et des yeux bridés et entre la cellule d'un commissariat et celle d'une
prison transiter par le sas d'une juridiction qui ne vous concède pas le
qualificatif d'homme pour se mettre à rêver. L'unicité de Madiba procède d'un
courage et d'une lucidité qui ne sont donnés à qui veut. Convenons en la
pertinence d'une idée comme l'utilité d'une uvre réside réellement dans
l'esprit de celui qui en est l'auteur. Nous ne transigeons point devant le
droit, devant le devoir, tout aussi par rapport à la vertu du bâton, comme
celle du pardon. La différence des moyens mis en uvre pour la conservation du
pouvoir est d'une énormité écrasante qu'aucun adverbe ne pourrait mettre en
évidence fut-il associé à un qualificatif, pas même celui sortit de la bouche
d'un observateur. En usant d'une oreillette une perception tout autre du
prononcé de cet observateur s'impose comme le Ah ! du nègre après coup. La
prise de conscience de l'existence du système beydan s'est-elle emparait des
anges
venus du nord ? Venus, dans l'espoir pour une certaine catégorie de citoyens,
pour exorciser par son approbation du tour en deux temps des vautours voûtés
par le vote arraché à l'achat, les maléfiques fétiches des détracteurs et autre
catégorie de citoyens. L'insolence avec laquelle tous les leviers du pouvoir
sont dévoyées au profit d'une unique catégorie raciale du pays ne peut laisser
indifférent tout simplement personne, comme le poids démographique infime de
cette même catégorie raciale. Sur le registre des votes à caractère racial, si
tenté qu'il n'en est pas un, le pays Zoulou peut garantir des voix et servir de
voie d'autan que le système avec la gesticulation ethnique du berger des piéges
pour poisson vient d'imprimer dans le sillage du vote tribale un cachet, se
surprend au point de se perdre en conjecture. La maxime diviser pour régner
s'est révélée aux tenants du système beydan comme une bombe dont l'aiguille du
chrono vient de s'arrêter à son point de départ.
Une voix, un vote, c'est bon. Une voie, le vote, c'est un bail.
Maïkor Niokor Diouf
LE SITE OFFICIEL DE L'AVOMM
http://www.avomm.com
[EMAIL PROTECTED]
tel fixe :0130332080
tel mobile:0650639300
---------------------------------
Découvrez une nouvelle façon d'obtenir des réponses à toutes vos questions !
Profitez des connaissances, des opinions et des expériences des internautes sur
Yahoo! Questions/Réponses.
_______________________________________________
M-net mailing list
M-net@mauritanie-net.com
http://mauritanie-net.com/mailman/listinfo/m-net_mauritanie-net.com