Un parti exige la destitution du chef d'état-major adjoint de 
l'armée
        
        
        
    
    
     
    
    
    
        
        
            
            

         Nouakchott, Mauritanie (PANA) - 
         l’Alliance pour la justice et la
démocratie/Mouvement pour la rénovation (AJD-MR, opposition) exige la
destitution du nouveau chef d’état-major adjoint de l’armée
mauritanienne, le colonel Ely Ould Vall, et de tous les officiers
accusés de tortures dans le cadre du "passif humanitaire" des années
1990, dans un communiqué publié jeudi à Nouakchott.

"Nous recevons comme une gifle la récente nomination, par décret du
27 décembre, au poste de chef d'état-major adjoint de notre armée
nationale, du commandant de la région militaire (Nouadhibou) théâtre
de l'enfer dans le camp d'Inal", déclare dans ce communiqué Mme
Tabara Bâ, secrétaire aux Droits humains de cette formation.

La localité d’Inal, signale-t-on, abrite une garnison militaire dans
laquelle 28 soldats noirs avaient été pendus sans jugement le 28
novembre 1990, date du 30ème anniversaire de l’indépendance de la
Mauritanie.

L’AJD/MR rappelle que le 29 juin 2007, le président mauritanien Sidi
Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, reconnaissait la responsabilité de
l’Etat par rapport au "passif humanitaire" hérité du régime de
Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya (renversé le 3 août 2005), "posant ainsi
un jalon conséquent pour bâtir un Etat de droit basé sur la justice
et dépassant les clivages communautaires jusque là exploités par les
différents régimes dans le seul but de se maintenir en place".

Le parti de Sarr Ibrahima Moctar insiste cependant que "la nomination
de présumés tortionnaires à des postes militaires stratégiques ne va
pas dans le sens du règlement du passif humanitaire" et rappelle que
les déportés sont toujours dans des camps de réfugiés au Sénégal et
au Mali.

Plus de 500 soldats noirs mauritaniens, rappelle-t-on, avaient fait
l'objet d'exécutions extrajudiciaires entre septembre 1990 et février
1991, alors que plusieurs centaines d'autres ont subi la torture, en
guise de représailles suite au conflit frontalier entre le Sénégal et
la Mauritanie, en avril 1989, qui avait dégénéré en conflit ethnique
et provoqué la déportation de milliers de nationaux des deux pays.
                
         
        
        
    
    
         
    
    
        Nouakchott - 17/01/2008
    
    
         
    
    
    
    



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