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Chronique du passé présent 

 
13-02-2008 (1 lectures)
16-20 Février 1948 & 14-15 Février 1973
La fondation de l’Union progressiste de Mauritanie (U.P.M.) & La signature des 
nouveaux accords de coopération
A Rosso, du 16 au 20 Février 1948, se tient le premier congrès politique au 
sens moderne du  terme, de l’histoire mauritanienne. Rosso, l’agglomération la 
plus importante d’un  territoire dont les trois quarts de la population sont 
alors nomades et qui n’a de chef-lieu  qu’à l’extérieur 
(Saint-Louis-du-Sénégal)(1) . Il s’agit pour tous les éléments dits  
«traditionnels» du pays de se regrouper pour mettre fin à une agitation 
réprouvée par eux et  par l’administration coloniale. A l’occasion de la visite 
du président de la République  française – Vincent Auriol, élu socialiste – à 
Saint-Louis, le 30 Mars 1947, «l’aristocratie  mauritanienne, aussi bien 
temporelle que spirituelle» (2 ) se rencontre et se concerte. La  création d’un 
mouvement, son nom et l’adoption de statuts provisoires sont décidés à l’ 
unanimité. L’U.P.M., provisoire, est censément apolitique mais se heurte au 
parti régnant en 
 France et en Afrique, la S.F.I.O., les socialistes d’alors. Premier succès, 
dès les  élections complémentaires au conseil général (la future assemblée 
territoriale): elle enlève  à l’automne les deux sièges à pourvoir.
Depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, la métropole française a 
transformé le statut  de ses colonies en territoires d’outre-mer de la 
République et faisant partie, au titre de  celle-ci, d’une Union française, 
nouvellement créée. A la clé, des élections aux assemblées  parlementaires 
siégeant à Paris. C’est Horma Ould Babana qui a gagné la première élection  
pour laquelle la Mauritanie était une circonscription à elle-seule(3 ). 
Auparavant, elle  était englobée dans celle formée par le Sénégal. Le nouveau 
député est controversé – à son  époque et aujourd’hui. Pour les uns, c’est un 
agitateur, ambitieux et tribaliste. Pour les  autres, c’est le premier 
nationaliste moderne quoiqu’après sa défaite finale en 1956, il ait  rallié la 
revendication marocaine. Moktar Ould Daddah l’accueillera en 1976, peu avant 
qu’il  meurt, finalement de retour au pays. La vérité historique est 
probablement entre les
 deux et  l’agitation tient sans doute à la confusion, dont l’élu n’était pas 
seul responsable, qui  fut faite entre ses partisans et une possible novation 
des mœurs administratives coloniales,  faisant du député – désormais – le 
dispensateur de beaucoup de grâces. Au point qu’Horma dût  publier – le 21 Août 
1947 – une circulaire rappelant «à ses fidèles que la nomination aux  emplois, 
les augmentations de solde, l’attribution de véhicules, fusils d’honneur, 
cartes de  circulation, etc.… relèvent exclusivement de l’autorité 
administrative». Il avait pris l’ étiquette socialiste, le parti alors dominant 
à Paris, ce qui avait déterminé – le 3  Novembre 1947 – l’élection par le 
Conseil général d’un représentant à l’Assemblée de l’Union  française : Di Ould 
Zein, candidat investi par les socialistes français sur Dembélé  Tiecoura(4 ) 
sans investiture; mais l’élection n’est pas validée
 et sur ces entrefaites  arrive un nouveau gouverneur : Henri de Mauduit, vite 
remplacé par un intérimaire(5 ). En  sorte que le personnage permanent est 
devenu le député, d’abord bien vu par Paris puis plus  mal.
Le congrès se déroule en présence des plus importants personnages de l’époque : 
Abdallahi  Ould Cheikh Sidya et Abderrahmane Ould Bakar, émir du Tagant depuis 
1917. L’orientation est  donné par le refus d’une affiliation à la S.F.I.O. 
(les socialistes français et aussi  sénégalais) proposée par Dembélé Tiecoura(6 
). Et par le choix de significatifs présidents  d’honneur : le général de 
Gaulle, Abdallahi Ould Cheikh Sidya, Abderrahmane Ould Bakar,  Mamadou Ba. Le 
bureau compte soit des personnalités traditionnelles, importantes, quoique  
très jeunes, soit des hommes d’avenir sans qu’on le devine encore(7 ) . Le ton 
est donné par  la courte prise de parole du grand marabout de Boutilimit : 
«Notre union est nécessaire pour  les raisons suivantes. La sauvegarde de nos 
bonnes traditions et de notre sainte religion.  L’expression de notre 
indéfectible attachement à la France et de notre éloignement de toute  attitude
 subversive. L’expression surtout de notre union entre frères : Maures, 
Toucouleurs,  marabouts, guerriers. Nous regrettons sincèrement que nos 
compatriotes de l’Assaba, d’Aioun -el-Atrouss ne soient aujourd’hui au milieu 
de nous ». Abderrahmane Ould Soueïd Ahmed  précise : «Abdallah a exprimé notre 
pensée à tous. Nous pouvons toutefois ajouter que l’ ensemble des Toucouleurs, 
Maures, guerriers, marabouts, réunis aujourd’hui constitue les  véritables 
assises de la Mauritanie»… (8 ) Mohamedoun Ould Daddah, et son jeune fils,  
Moktar, se sont dépensés pour l’organisation de la manifestation, mais le 
second choisit de  s’absenter durablement du pays en partant poursuivre ses 
études en métropole.(9 )
La manifestation est sans lendemain, mais elle provoque l’organisation, par le 
député  «régnant» d’une Entente mauritanienne au niveau de sections locales(10 
). Ni à Paris, ni à  Saint-Louis, une vie politique n’est souhaitée. A sa prise 
de fonctions, Rogué, nouvel et  éphémère gouverneur, nommé pour «faire» les 
élections, signe une circulaire(11 ) : « j’ entends que tout ce grenouillage 
autour de la ’politique’ disparaisse » – et en votant une  nouvelle loi 
électorale pour le renouvellement de l’Assemblée nationale, le Parlement  
français adopte une proposition de loi rendant le suffrage «quasi-universel» 
dans les  territoires d’outre-mer, aveu rétrospectif… La stabilité politique 
est en réalité assurée  par l’inamovible secrétaire général du Territoire, 
Georges Poulet : la fonction a été  précisément créée – 20 Juillet 1949 – pour 
contourner la succession trop rapide des  gouverneurs, qui
 ne cessera qu’avec la promotion de Pierre Messmer du commandement de l’ Adrar 
à celui de la colonie – le 20 Juin 1951 – une fois acquis le renversement 
d’Horma Ould  Babana. 
Les accords de coopération avec la France
Les 14 et 15 Février 1973,  le secrétaire d’Etat français à la Coopération, 
Pierre Billecocq  vient à Nouakchott signer de nouveaux accords de coopération. 
Les précédents avaient été  conclus à l’Hôtel de Matignon, à Paris, le 19 Juin 
1961, en forme solennelle d’un traité  entre les deux Etats «tenant compte des 
liens particuliers d’amitié qui les unissent». Ils  étaient sur le modèle de 
ceux passés entre l’ancienne métropole et ses anciennes colonies  d’Afrique 
subsaharienne, mais au contraire de tous les autres nouveaux Etats, la 
Mauritanie  avait souhaité que la négociation et la signature ne précèdent pas 
le transfert des  compétences et la déclaration d’indépendance. Moktar Ould 
Daddah avait voulu enlever au  Maroc et à ses alliés au sein des Nations Unies 
tout argument faisant douter de la réalité  de la souveraineté de Nouakchott. 
Douze ans plus tard, il peut dire que «nous repartons sur  des bases
 nouvelles qui maintiennent vivant le passé positif et permettent aux Etats  
souverains d’envisager pour l’avenir des relations détendues et sans arrière 
pensées».
Il s’agit d’une mise à jour que le temps écoulé peut expliquer. Elle est 
présentée comme la  traduction de l’option politique pour une voie 
mauritanienne, dans les domaines culturel et  économique, différente(12 ), mais 
la révision des accords conditionne surtout – pour le  gouvernement de Moktar 
Ould Daddah – la disposition des moyens pour deux décisions  révolutionnaires, 
qu’alors personne ne soupçonne : une monnaie indépendante et la  
nationalisation de Miferma. Le contexte importe : depuis un an, l’équipe 
dirigeante (B.P.N.  et gouvernement) a été presque totalement renouvelée. Sur 
seize ministres, onze sont  universitaires et sept d’entre eux font leur entrée 
aux affaires(13 ). Moktar Ould Daddah  vient d’assurer la présidence de 
l’Organisation de l’Unité africaine et il a obtenu du  Conseil de sécurité – 
pour la seule fois de son histoire jusqu’à aujourd’hui – qu’il siège  en 
Afrique pour
 traiter des drames du continent(14 ). L’Organisation pour la mise en valeur  
du fleuve Sénégal vient de se substituer au comité inter-Etats, malgré 
l’absence de la  Guinée(15 ). Enfin, la Communauté économique de l’Afrique de 
l’Ouest, bien plus ambitieuse  que l’union douanière issue de la colonisation, 
vient d’être créée(16 ). Bailleurs de fonds,  le colonel Kadhafi puis le roi 
Fayçal ont, chacun pour la première fois, visité le pays(17  ). Dès le 28 
Novembre 1971, faisant rapport sur l’état de la Nation, Moktar Ould Daddah  
avait «annoncé la couleur» sans que cela ait été commenté : les deux exigences 
d’ indépendance culturelle et d’indépendance économique. 
La négociation avec le gouvernement français sera laborieuse, quoique les 
débuts soient  heureux. Dès le 30 Juin, le président Georges Pompidou reçoit 
Hamdi Ould Mouknass, le  ministre des Affaires étrangères «avec la plus grande 
compréhension», et –le 3 Juillet–  Ahmed Ould Sidi Baba commente la démarche 
mauritanienne : ce n’est « pas un rejet sous  quelque forme que ce soit de la 
coopération avec la France … elle ne porte pas le germe de  la destruction». 
MIFERMA est un autre sujet. Pas de remplacement de la France par un autre  
pays. Coïncidence heureuse : le 5, à Paris, l’ancien commandant du cercle de 
l’Adrar puis  gouverneur de la Mauritanie et haut-commissaire général en 
A.O.F., Pierre Messmer est nommé  Premier Ministre. Du 18 au 20 Septembre, 
Pierre Billecocq, secrétaire d’Etat à la  Coopération, séjourne à Nouakchott : 
«je suis prêt à regarder les choses très simplement et  à faire aboutir nos
 consultations, nos négociations et nos conversations de façon comme il  est 
normal que nous transformions un certain nombre de choses, les mettions à jour 
et  trouvions d’autres formules, s’il le faut. Je suis très pragmatique. Pas de 
juridisme à la  française. De la souplesse, de la compréhension et du 
pragmatisme» et, à son départ, il  précise : «nous avons convenu que l’aide que 
la France normalement apporte à ce pays doit  être l’occasion pour d’autres 
pays étrangers de venir aider au développement de la  Mauritanie». C’est avec 
le président Moktar Ould Daddah, puis avec Sidi Ould Cheikh  Abdallahi(18 ) et 
Hamdi Ould Mouknass qu’il s’est entretenu. 
Le Président de la République, de tous les négociateurs mauritaniens, est le 
plus rude(19 ).  Caducité des accords de 1961 au 31 Décembre 1972. Révision du 
traité et suppression de tous  les autres accords au profit d’un nouvel accord 
culturel et d’une novation des relations  économiques, financières et 
monétaires. Tout en souhaitant «les relations les plus étroites  possibles avec 
la zone franc» et la poursuite de l’aide française, la Mauritanie entend  
concrétiser «la souveraineté nationale mauritanienne par la création d’une 
monnaie nationale  et la maîtrise complète de sa politique de crédit»(20 ). 
Menés du 19 au 22 Décembre, à  Nouakchott, des entretiens «exploratoires » 
mettent face à face Jean Herly, directeur du  service de la Coopération 
culturelle, scientifique et technique au Quai d’Orsay, et Ahmed  Ould Daddah, 
directeur général de la SONIMEX et ancien secrétaire général de l’Organisation  
des
 Etats riverains du fleuve Sénégal : l’expert. Mais, à dessein, la Mauritanie 
montre qu’ aucune relation n’est plus exclusive : du 23 au 26 Décembre, se 
tiennent les consultations  périodiques avec l’Algérie. Le communiqué commun 
indique que, relevant «la qualité  exceptionnelle de leurs rapports politiques, 
les deux pays explorent toutes les possibilités  d’institutionnaliser leurs 
relations en vue de leur donner une dimension nouvelle». La  Mauritanie décide 
de «confier à l’Algérie le soin d’entreprendre les démarches nécessaires  en 
vue de son adhésion aux divers organismes de coopération mis en place afin 
d’apporter sa  contribution à l’édifice de l’ensemble maghrébin». Alger et 
Nouakchott enfin réaffirment «le  droit des pays en voie de développement à 
exploiter leurs richesses nationales au bénéfice  exclusif de leurs peuples et 
la nécessité pour la communauté internationale d’instaurer des 
 échanges économiques justes et équilibrés».
L’ambiance ainsi créée, il faut aboutir : le ministre des Finances, Soumaré 
Diaramouna, est  dépêché chez le président Houphouët-Boigny. Celui-ci peut-il 
obtenir un assouplissement de  la position française sur la question monétaire? 
Le 1er Janvier 1973, la Mauritanie donne à  l’Union monétaire Ouest-africaine, 
le préavis de six mois statutaire pour la quitter.  Parallèlement à une 
négociation franco-malgache, à Paris, Ahmed Ould Daddah conduit la  discussion 
monétaire. Première session du 8 au 12  Janvier. Puis du 15 au 19 Janvier, la  
seconde voit le négociateur rejoint par le chef d’état-major national. Ordre du 
jour pour  finaliser, celui donné par Moktar Ould Daddah, le 28 Novembre 
précédent : révision du  traité, suppression des autres accords, réaménagement 
de l’accord général de coopération,  nouveaux accords pour la formation 
technique des militaires, nouvel accord culturel.  Interruption du 20 au 24 :
 Ahmed Ould Daddah quitte Paris pour rendre compte à Nouakchott au  Chef de 
l’Etat, retour de Libye. Celui-ci est intransigeant : le 1er Février, la 
caducité du  décanat de droit exercé par l’ambassadeur de France place Feng 
Yu-kieou, ambassadeur de  Chine, doyen du corps diplomatique. Dès le lendemain, 
suspension des conversations franco- mauritaniennes : pas d’accord sur le 
compte d’avance au Trésor français que demande la  Mauritanie ; les 
négociateurs se donnent huit jours de réflexion. Le 5, à l’occasion d’un  
entretien avec Le Monde, Moktar Ould Daddah qui «était disposé à maintenir le 
statu-quo  pendant la durée des pourparlers, à condition toutefois que ceux-ci 
ne durent pas au-delà de  la fin Janvier», déclare effective la dénonciation 
des accords : il vaut peut-être mieux que  «la décolonisation se manifeste par 
une rupture, même si celle-ci n’est pas définitive ». 
Le dénouement est alors rapide : pas de compromis sur la coopération monétaire 
ni la  coopération militaire, échange de lettres se substituant à l’ancien 
traité de coopération,  accord en matière économique et financière (l’aide 
française est maintenue mais étudiée au  cas par cas, sans caractère de 
régularité : depuis 1960 l’aide bilatérale française au  développement 
mauritanien s’était monté au total à 17,5 milliards de francs CFA),  échanges  
commerciaux selon le régime prévu par la Communauté européenne, maintien de la 
commission  paritaire pour suivre relations économiques, accord de coopération 
culturelle et équivalence  des diplômes, mise à disposition de personnel 
d’assistance technique. La novation tient en  fait à ce qu’il n’y a plus 
d’accord de défense et à ce que la Mauritanie quitte la zone  franc. La France 
s’est crispée (la direction du Trésor… craignant un mauvais et contagieux 
 exemple) et a refusé le compte d’avance sollicité. Ahmed Ould Daddah a fait 
valoir, en vain,  l’excédent commercial annuel de 9 milliards de francs CFA et 
l’équilibre de la balance des  paiements…
Péroraison le 15 Février par Hamdi Ould Mouknass : «sans renier le passé ni 
méconnaître ses  apports dans la confection de la nation mauritanienne, nous 
demeurons convaincus que l’ évolution du monde actuel et de notre pays, nos 
réalités présentes et l’avenir de notre  amitié appelaient ces profonds 
changements», mais, dans l’esprit de certains, le doute  subsiste encore sur 
l’émancipation mauritanienne. Le  10, Le Monde a publié une  correspondance de 
deux travailleurs mauritaniens en France Bah Mahmoud et Si Abdallah : «il  
s’agit de troquer le vieux boubou colonial contre un nouveau boubou colonial »; 
MIFERMA,  SOMIMA et IMAPEC continuent d’exploiter le pays. Il faut donc 
davantage… il y aura  davantage, mais selon un cheminement que vivait déjà à la 
fondation de l’Union progressiste,  dans ses méditations de Fort-Gouraud, le 
fils de bonne famille, apparemment béni-oui-oui.
Ould Kaïge

Notes:
(1) - mais ce n’est que dix-huit mois après sa fondation que – le 1er Juillet 
1949 – l’ U.P.M. transfère son siège de Saint-Louis à Rosso
(2) - c’est ainsi qu’Ahmed Saloum Ould Haïba, caractérise – dans son rapport au 
congrès  constitutif –cette première assemblée encore informelle
(3 ) - 10 Novembre 1946, 6.177 voix contre 3.209 à Yvon Razac et 65 à Diop 
Souleymane
(4) -d’origine soudanaise (on dit aujourd’hui : malienne), Dembélé Tiecoura, 
fonctionnaire  territorial de la Mauritanie, joue un rôle décisif – quoique 
discret – dans le  fonctionnement de l’U.P.M., puis du P.R.M. donc de 1947 à 
1961dans la vie politique d’un  pays qui n’est que d’adoption
(5) -  31 Décembre 1947 ; 25 Juillet 1949 : Terrac, gouverneur par intérim
(6) - la question restera cependant très discutée jusqu’au début de 1951 ; en 
témoignent des  correspondances entre les deux partis d’abord au niveau de 
Dakar (24 Décembre 1949 – 11  Janvier 1950), puis lors du congrès national de 
la SFIO des 8-10 Avril 1950 où la question  est rapportée après que l’U.P.M. en 
ait de nouveau délibérée (29 Avril 1950). En réalité, il  s’agit de défaire 
Horma Ould Babana en le privant de l’appui socialiste qui a contribué à  son 
élection de 1946
(7) - président : Bouna Moktar ; 1er vice-président : Sidi El Moktar N’Diaye ; 
2ème vice- président : Amadou Diadie Samba Dioum ; secrétaires généraux : 
Mohamed Ould Daddah, Dembélé  Tiecoura ; trésorier général : Moktar Ould Daddah 
; adjoint au trésorier : Ahmed Ould Aida ;  chargé de la propagande : Ahmed 
Saloum Ould Haiba
(8) - prennent encore la parole Hamdou Ould Ghelila, El Hadj Mohamed Limam, 
Ahmed Saloum  Ould Haïba, Dembelé Tiecoura, Mohamed Abdallahi Ould El Hacen 
(qui a également assuré la  traduction), Moktar Bouyagui, Marouf Ould Cheikh 
Abdallahi, Ahmed Ould Kerkoub, Lebbat Ould  Hmeyyada. – Amadou Diadie Samba 
Diom avait ouvert le congrès
(9)- Moktar Ould Daddah raconte ce «grand périple» dans ses ses mémoires (La 
Mauritanie  contre vents et marées Karthala . Octobre 2003 . 669 pages – 
disponible en arabe et en  français),  pp. 119 et ss. Il évoque auparavant le 
contexte de la naissance de l’U.P.M.,  ainsi que la part qu’il y prit : pp. 105 
& 106. Il avoue notamment qu’appelé de Fort-Gouraud  à Saint-Louis peu après le 
congrès : « je partageai mon temps entre l’animation du parti,  qui 
s’implantait normalement à l’intérieur du pays, et mon travail administratif 
qui, du reste,  n’était pas accaparant»
(10) - l’annonce en est faite le  27 Juin 1949, mais le congrès constitutif de 
l’Entente  Mauritanienne n’aura lieu que le 17 Juin 1950
(11) - 2 Décembre 1950
(12) - le 27 Juin 1972, le Bureau politique national communique la demande de 
révision des  accords avec la France, en même temps qu’il dit avoir examiné la 
situation syndicale : Dans  le cadre de la repersonnalisation de l’homme 
mauritanien, fondée sur la recherche constante  d’une indépendance plus réelle 
dans tous les domaines, culturel et économique notamment, le  Bureau politique 
national a jugé le moment venu de procéder à la révision des accords de  
coopération franco-mauritaniens, signés en 1961 et ce d’ici la fin de l’année 
en cours.  Cette révision en effet est dictée par l’évolution historique des 
pays du tiers-monde avec  les grandes puissances. Depuis la fin de la deuxième 
guerre mondiale qui a marqué l’amorce  du processus de décolonisation, mais 
surtout depuis ces quinze dernières années, les pays  sous-développés acceptent 
de moins en moins leur situation de faiblesse face aux pays  développés et
 mettent en œuvre un certain nombre de moyens pour essayer de changer cette  
situation. Evolution historique de notre pays ensuite : depuis douze ans en 
effet, nous  œuvrons pour la réalisation d’une nation mauritanienne, unie et 
prospère sur la base de  notre repersonnalisation définie par notre parti. 
Cette repersonnalisation exige notamment  une adaptation à nos options de notre 
coopération avec la France, coopération que le Bureau  politique national 
souhaite fructueuse, parce que fondée sur le respect des souverainetés et  des 
intérêts de nos deux Etats et ce, sur la base d’une totale réciprocité.
(13) - 18 Août 1971
(14) - à Addis-Abeba, du 27 Janvier au 4 Février 1972
(15) - 10.11 Mars 1972
(16) - 3 Juin 1972
(17)- du 15 au 19 Février 1972, pour le Libyen et  du 23 au 26 Novembre 1972 
pour le Gardien  des Lieux-Saints
(18) - le 25 Octobre, création en sa faveur d’un ministère de la Planification 
et du  Développement industriel (remplaçant celui de la Planification et de la 
Recherche, qui avait  été confié le 18 Août 1971 à Mohamed Ould Cheikh Sidya) 
alors qu’il n’avait, à son entrée au  gouvernement, reçu que le Développement 
industriel ; mais au Bureau politique, il est  secrétaire aux affaires 
économiques et financière depuis le 21 Novembre 1971
(19) - Moktar Ould Daddah l’expose op. cit.,  pp. 539 & ss.
(20) - Moktar Ould Daddah, op. cit. pp.  557 & 558


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