Bonjour,
Il y a un mois, suite à un achat non conforme (4 Go de Ram non reconnus
par le bios d'un portable assemblé), j'avais demandé l'aide de la liste
pour obtenir quelques précisions.
Après un premier retour au magasin (dans les huit jours suivant
l'achat), le technicien m'avait donné un nouveau bios qui devait
régler le problème. Comme il n'avait pas les outils pour le flasher (no
comment...), j'ai du le faire à domicile pour constater que cela ne
changeait rien. Deuxième retour à la boutique, passé huit jours pour
cause de week end : le même technicien constate le problème, me fait un
papier pour remboursement, et c'est là que commencent les emmerdes.
Le magasin est sur deux sites, la comptabilité forcément au second
magasin. Et forcément avant même d'accéder au service compta, je me suis
fait mettre en boite par un vendeur puis par un autre technicien qui
m'ont affirmé que : c'est tout à fait normal, qu'aucune carte mère ne
gère 4 Go et que je n'avais qu'à être au courant, et que je ne serai pas
remboursé. En passant il existe une obligation d'information
pré-contractuelle, et le premier technicien (très sympa au demeurant)
avait très correctement admis son ignorance sur le sujet et, donc, son
erreur. Retour at home un peu largué, mail à la DUF, réponses très
bonnes et variées, constitution d'un dossier pour la suite. Heureusement
j'avais laissé le portable au premier magasin, donc le lendemain, j'ai
balancé un premier recommandé demandant le remboursement du matériel
selon le principe de la garantie de conformité.
Une semaine après j'ai reçu un coup de téléphone du magasin me priant de
venir chercher mon chèque de remboursement. Etant en déplacement je n'ai
pas pu régler l'affaire immédiatement, je les ai appelé quelques jours
après leur demandant de me faire parvenir le chèque par la poste.
Rebelotte, le responsable me reprend pour un abruti, joue l'offusqué par
rapport à mon recommandé avec AR, essaye de noyer le poisson dans un
faux débat technique que j'esquive, et, cerise sur le gâteau, lorsque je
lui demande poliment mais fermement lorsqu'il compte me rembourser, il a
le culot de me répondre : quand j'en aurai envie. S'en est suivie une
discussion houleuse à la fin de laquelle je lui extirpe la promesse que
j'aurai mon règlement en fin de semaine.
Fin de semaine pas de remboursement. Bronzette et coup de soleil pendant
les jours fériés. Mardi matin deuxième recommandé avec AR informant le
magasin que si je n'ai pas le remboursement sous huit jours, je poserai
un dossier chez un avocat. J'ai reçu ce matin mon petit chèque, avec une
date de rédaction bidon bien entendu (encre et écriture différente pour
la date -09 mai 08-,et cachet de la poste datant d'hier).
Cette expérience m'a en tout cas permis de savoir que dans des cas
similaires il est possible, en plus de contacter une association de
consommateur et un avocat, de faire du plus lourd en mode guerre
nucléaire totale: écrire à la DGCCRF (Direction générale de la
concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) ainsi
qu'à son député (ici précisément je n'ai pas très bien étudié la
procédure...), mais là c'est quand tout le pot de moutarde vous est
monté d'un coup sec dans le nez.
Quant au magasin, vous en trouverez ses coordonnées sur google.fr en
cherchant clevo eragny conflans sainte honorine.
Quoiqu'il en soit hormis une perte de temps (compensée par ce qui est
j'ai pu apprendre sur la manière de se défendre en tant que
consommateur), cette histoire se finit correctement, et je remercie
chaleureusement toutes les personnes de la liste qui m'ont apporté des
conseils de qualité et du soutien.
Cordialement.
Antoine
--
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