Bonjour, Ces deux livres parus cette semaine peuvent vous intéresser. Cordialement, Marc Silberstein
Vincent Jullien, *Ce que peuvent les sciences. Une enquête <https://materiologiques.com/fr/sciences-philosophie/307-ce-que-peuvent-les-sciences-une-enquete-9782373612417.html>* <https://materiologiques.com/fr/auteur/716__jullien-vincent> Théories, expériences, modélisations et controverses sont constitutives du développement des sciences de la nature, telles que la physique, la chimie, la biologie, ou la géologie. Cet ouvrage de philosophie défend le point de vue selon lequel l’étude de l’histoire des sciences est nécessaire pour les comprendre et pour reconnaître que les théories scientifiques sont à la fois toujours plus puissantes, mais aussi presque toutes éphémères. L’auteur soutient que des connaissances scientifiques nombreuses et de grande portée résultent de tels allers-retours, ce qui justifie pleinement la thèse du progrès scientifique. <https://materiologiques.com/fr/auteur/716__jullien-vincent> Une partie du livre est consacrée aux relations existantes entre les sciences de la nature et les mathématiques – celles-ci sont d’une autre essence que les premières : leurs objets sont immatériels et intemporels. Pour cette raison, l’étroite association entre la physique et les mathématiques, mais aussi désormais entre la biologie et les mathématiques ne peut pas annihiler la distinction de nature entre elles. Le monde des mathématiques et celui des sciences naturelles demeurent à jamais distincts. <https://materiologiques.com/fr/auteur/716__jullien-vincent> Une idée centrale ici défendue est la suivante : s’il y a bien progrès des connaissances scientifiques, il y a aussi et surtout accroissement de ce que les humains ignorent au sujet de la nature, de l’Univers et de la vie. Chaque découverte apporte plus de questions nouvelles que de réponses. En revanche l’intensité de notre dialogue avec la nature s’accroît spectaculairement grâce à l’activité scientifique. <https://materiologiques.com/fr/auteur/716__jullien-vincent> L’auteur présente enfin des arguments pour soutenir que les sciences et les techniques sont deux réalités et deux genres d’activités fondamentalement distinctes ; Albert Einstein n’est pas plus responsable de la bombe à hydrogène, que Galilée de l’artillerie, ou Darwin de l’eugénisme. <https://materiologiques.com/fr/auteur/716__jullien-vincent> Auteurs Vincent Jullien <https://materiologiques.com/fr/auteur/716__jullien-vincent> Titre Ce que peuvent les sciences Sous-titre Une enquête Édition 1re Date de publication Juin 2020 Préface Marco Panza ISBN 978-2-37361-241-7 eISBN 978-2-37361-242-4 Support papier et ebook pdf Nombre de pages 318 Dimensions 16 x 24 cm Prix livre papier 28 € Prix ebook pdf 19,99 € Pascal Tassy, *L’évolution au Muséum, Albert Gaudry <https://materiologiques.com/fr/histoire-des-sciences-et-des-techniques/301-levolution-au-museum-albert-gaudry-9782373612264.html>*« *E**n France je n’ai pas entendu parler d’un seul zoologiste, à l’exception de M. Gaudry (encore ne le fait-il que partiellement) qui défende mes idées.* » C’est ce qu’affirme Charles Darwin en 1870. Ce zoologiste-là est un paléontologue, aide-naturaliste au laboratoire de paléontologie du Muséum d’histoire naturelle. C’est à partir de sa lecture en 1863 de *L’Origine des espèces* et de la théorie de la descendance avec modification, qu’Albert Gaudry (1827-1908) oriente sa recherche en direction de la reconstitution des filiations. Il se justifie ainsi : avant l’élucidation des causes de la modification, la paléontologie a d’abord à reconstituer la descendance au travers de l’étude des modifications. Gaudry est le premier dans l’histoire à dessiner des arbres évolutifs reliant espèces éteintes et espèces actuelles en suivant le modèle darwinien. La science française en général et celle du Muséum en particulier ne sont alors pas darwiniennes et pourtant dans un contexte plutôt hostile, nommé en 1872 professeur de paléontologie au Muséum, Gaudry enseigne l’évolution et conçoit l’actuelle galerie de paléontologie du Muséum, la première à illustrer les transformations des êtres vivants. Si le Muséum, à l’inverse de la Sorbonne, du Collège de France, de l’Institut Pasteur, n’est pas passé à côté de Darwin il le doit entièrement au seul Albert Gaudry. Très isolé à ses débuts, celui-ci terminera sa carrière couvert d’honneurs et président de l’Académie des sciences. Sans doute en raison de son spiritualisme et de sa relative défiance vis-à-vis de l’omnipotence de la sélection naturelle, il restera dans les marges de l’histoire des sciences. Cependant, paradoxalement, il a mieux compris la notion de filiation que la plupart de ses contemporains et même, aussi étonnant que cela puisse paraître, des néodarwiniens du XXe siècle. Auteurs Pascal Tassy <https://materiologiques.com/fr/auteur/150__tassy-pascal> Titre L’évolution au Muséum, Albert Gaudry Édition 1re ISSN 2556-7721 ISBN 978-2-37361-226-4 eISBN 978-2-37361-227-1 Support papier et ebook Nombre de pages 252 Nombre de figures 9 en NB Dimensions 16 x 24 cm Prix livre papier 23 € Prix ebook pdf 17,99 € <https://materiologiques.com/fr/auteur/150__tassy-pascal> -- https://www.vidal-rosset.net/mailing_list_educasupphilo.html