Périodiquement, désireux de changer d’air, je détermine une zone nécessiteuse
et choisie pour une raison particulière (voyage, rencontre, installation de
proches).
Pour cela, deux outils faciles, iD et BANO, le premier donnant une photo
précise et la faculté de détecter les voies publiques (couche cadastre).
Dans un pays d’habitat dispersé, il me semble que le nom des lieux habités est
un gros plus pour l’orientation et qu’ils sont donc importants.
La Poste fait des pressions pour que les voies aient un nom et les maisons un
numéro, mais, on trouve aussi bien une couverture intense (même un petit bout
de rue
a son nom) que l’inverse.
La source principale est le cadastre, mais, il présente des approximations ou
insuffisances, heureusement, minimes.
Cas n°1 Quelques hameaux , pourtant peuplés, n’ont pas de nom
Solution : examiner les noms de regroupement de parcelles immédiatement voisins
et en déduire le nom du hameau. Ex; « Les rues du Clos », ce qui indique
que le hameau s’appelle « Le Clos » .
Cas n°2 Le cadastre a été « nettoyé » de ces « vilains » noms de hameau, jugés
inutile. C’est là où on peut voir que la couche BANO du cadastre peut être d’une
version différente (plus ancienne) de celle d’iD. Heureusement, il y a aussi
l’IGN.
Dans tous les cas à problèmes, la carte au 25000e de l’IGN permet de confirmer
les localisations ou, parfois, l’orthographe, quoique l’évolutivité des noms
puisse
compliquer la tâche. L’IGN Scan 25 est une carte dont on peut, avec prudence,
extraire des données (ce qui n’est pas copier) sans enfreindre un quelconque
copyright
(les gens de tempérament excessivement inquiets peuvent s’abriter derrière
l’ETALAB).
La cartographie hauturière (terme plus valorisant que mapping en fauteuil ;-) )
est un exercice passionnant, s’il est maîtrisé : ne jamais supposer et donc
laisser
en l’état au moindre doute.
C’est indispensable de préparer une meilleure qualification les zones
délaissées et inachevées : un local se sentira plus motivé pour la micro-carto,
s’il n’a pas à
redresser chaque virage, à empêcher les landuses agricoles de couvrir les zones
résidentielles ou à se poser des questions sur la toponymie, si ce n’est pas son
truc.
Prendre le temps de numéroter les maisons peut être aussi une incitation : il
est plus facile de finir une agglo déjà entamée.
Ma zone de pêche actuelle est un triangle Guer-Josselin-Merdrignac : on peut
ramenir les korrigans de Brocéliande dans son chalut.
Christian R.
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