Chères et chers collègues, J'ai le plaisir de vous informer de la parution de mon nouveau livre *Ego Alter. Dialogues pour l'avenir de la Terre* (Éditions Matériologiques; 242 pages - 16 euros), dont vous trouverez ci-dessous le texte de 4e de couverture puis la Table.
*Pour feuilleter les premières pages de l'introduction et commander l'ouvrage :* https://materiologiques.com/fr/accueil/328-ego-alter-dialogues-pour-lavenir-de-la-terre-9782373612806.html Cordialement, JHB Ego Alter, notre *alter ego* et notre observateur non-humain, dialogue ici avec une scientifique et un philosophe pour nous aider à accomplir le Grand Décentrement qui manque à notre espèce, devenue destructrice de l’équilibre biosphérique à la faveur d’une occidentalisation techno-capitaliste nommée « mondialisation ». Au fil de ces entretiens profondément novateurs, tous les thèmes majeurs de notre époque, si décisive pour l’avenir de la Terre, sont abordés : les religions et la naïveté de l’anthropocentrisme ; la nature à la fois inattendue et incontournable du faire-droit qui devrait fonder les normes juridiques ; la question trop vite oubliée du progrès humain, et sa différence avec le « développement » et la « croissance » ; la notion d’Anthropocène et le problème de sa véritable signification philosophique ; enfin, la question du sens comme question philosophique la plus fondamentale et la plus difficile. Le Grand Décentrement provoqué par Ego Alter révèle alors qu’à l’heure de l’alliance objective entre l’obscurantisme créationniste et le relativisme « post-vérité », à l’heure aussi du fantasme transhumaniste d’immortalité et des paranoïaques « théories du complot », c’est notre recul sur nous-mêmes qui est en crise. Or, cette réflexivité possède en réalité trois formes, et c’est pourquoi la crise bien connue des idéologies politico-économiques s’accompagne des deux crises de l’exemplarité et de la synthèse des savoirs, qu’il faut pouvoir surmonter elles aussi pour éviter la catastrophe écologique ultime. À cette fin, il s’agit de comprendre que les trois formes de la réflexivité en crise correspondent aux trois dimensions du sens même de toute chose, qui ne se réduit jamais à la seule dimension de l’*ob*-jet de connaissance. En définitive, c’est notre finitude que nous devons repenser, par-delà notre puissance écologiquement destructrice, et pour y remédier. *Jean-Hugues Barthélémy* est l’auteur de *La Société de l’invention*, qui vise à « rouvrir un horizon à la philosophie et à la société. Rien de moins » (Roger-Pol Droit, *Le Monde – *07/12/2018). Il est aussi, par ses ouvrages sur la pensée de Gilbert Simondon, le « principal artisan » de la « réémergence d’une philosophie de grande ampleur » (Roger-Pol Droit, *Le Monde* – 04/07/2014). *Table des matières* Introduction (p. 5) Dialogue du lundi (p. 15) : De l’anthropocentrisme religieux Dialogue du mardi (p. 51) : Des normes juridiques Dialogue du mercredi (p. 97) : Du progrès humain Dialogue du jeudi (p. 143) : De l’Anthropocène Dialogue du vendredi (p. 179) : Du sens (et du rôle de la philosophie) -- https://www.vidal-rosset.net/mailing_list_educasupphilo.html