Re: [FRnOG] [MISC] Demande de contact hors-list ALTITUDE TELECOM

2012-02-29 Par sujet Alain Richard
En fait il faut distinguer deux choses très différentes :

A) la prestation de gestion des adresses PI
B) la prestation de routage de ces adresses PI

La prestation A correspond à un cadre juridique entre le RIPE, le client final 
(vous), et un LIR représentant le client final auprès du RIPE.

Le RIPE oblige effectivement à avoir un tel cadre juridique et donc cette 
prestation.

Il n'y a bien évidement aucune obligation de lier cette prestation avec celle 
de routage (la prestation B).
Une erreur communément faite est justement de changer simultanément d'opérateur 
pour la prestation A et la prestation B. C'est généralement une grosse erreur 
car :
- vous pouvez très bien router vos PI via plusieurs opérateurs (transitaires de 
niveau 1 ou +), n'ayant probablement aucun rapport avec le LIR dépositaire de 
la prestation A
- le changement de prestataire oblige à la resignature d'une convention 
tri-partite et d'un changement de délégation sur la prestation A : paperasserie 
administrative et juridique assez inutile et perte de temps assurée
- dans le cadre de la prestation A, le LIR a l'obligation de faire toute 
modification nécessaire demandées par le client, et donc il n'y a aucun 
obstacle à un changement ou une modification de routage ou de délégation des 
adresses inverses, ni aucune raison de lier cela à un autre cadre contactuel. 
En cas de mauvaise volonté du LIR, il vous faut remonter auprès du RIPE pour 
lui indiquer le dysfonctionnement (le cas échéant le RIPE est à même de faire 
les modifications en cas de conflit avec le LIR).

Mes conseils :

- ne changer pas de LIR pour la prestation A a chaque changement de routage, 
surtout que cette prestation doit normalement faire l'objet d'une facturation 
séparée et modique (100€/an ?)
- si vous avez fait une demande de changement de LIR, rappeler au titulaire en 
cours qu'il a une obligation d'assurer cette prestation sans la lier à une 
autre et ce jusqu'à ce que le transfert soit effectif, et dans l'intervalle, il 
a l'obligation de faire les modifs nécessaires. A défaut vous avez la 
possibilité de vous plaindre auprès du RIPE.

Cordialement,

Alain RICHARD

Le 29 févr. 2012 à 12:01, Julien BREVIERE a écrit :

 
 Bonjour,
 
 je me permet de polluer quelques instants, car je suis plutôt tombé des
 nues lorsque, quittant ALTITUDE TELECOM
 on m'affirme que pour récupérer mon bloc d'IP pourtant attribué en
 'Provider Independant' (PI) je devrais attendre la résiliation
 effective (alors que le RIPE a le dossier depuis Janvier, et Altitude la
 demande émanant du RIPE depuis près de 10 jours)
 et que, je cite, les IPs redeviendront disponibles a la résiliation
 effective du service ... meme pour un nom de domaine
 on agit pas de la sorte il me semble .. je m'étonne donc de la réponse
 qui m'a été faite.
 
 D'une façon générale je suis interessé par tout retour d'expérience du
 meme type ... pour moi ce qui est logique c'est
 que cela puisse se passer exactement comme lorsque j'ai quitté mon
 opérateur précédent pour rejoindre Altitude,
 à savoir un transfert de gestion/routage/objet RIPE un peu avant la fin
 de la fin à l'opérateur entrant.
 
 
 PS: j'espere que j'ai bien visé pour [MISC]
 PPS: désolé si j'ai pollué .. je le referai probablement que dans
 plusieurs années donc inutile de modifier le reglement
 des la liste pour moi :)
 
 
 cordialement,
 
 
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 *Julien BREVIERE*
 
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Re: [FRnOG] [MISC] Un datacenter autonome en énergie

2012-06-05 Par sujet Alain RICHARD
Les datacenters sont toujours montrés du doigt au niveau consommation et 
gaspillage énergétique.

Mais en fait aujourd'hui la plupart des acteurs sérieux s'orientent vers la 
concentration des données (SANs) et la virtualisation non ?

Un des effets immédiat au niveau des entreprises est donc la consolidation des 
données et des serveurs, ce qui permet facilement de diviser par 5 ou 10 le 
nombre de serveurs physiques, unités de sauvegardes et autres unités disques 
externes. Sans compter que cela permet de remplacer des machines de génération 
très énergivore par des machines plus récentes et plus raisonnables en conso 
(intel a cesser la course au GHz depuis plus de 3 ans maintenant, mai s il 
n'est pas rare de voir des serveurs de 5 à 10 ans d'âge en circulation).

Pour les nuages grand public, cela doit être aussi le cas (par exemple faire du 
Dropbox au lieu d'utiliser un disque externe, voir même passer à la tablette au 
lieu du PC).

Donc globalement les datacenters, même si ils consommes pratiquement autant 
pour refroidir que pour alimenter les CPUs, et produisent donc une grosse 
empreinte CO2, le bilan globale si on enlève l'équivalent de ce qu'ils 
remplacent doit donc bien être nettement positif non ?

Bien évidement cela n'empêche pas de rechercher les énergies et/ou lieu les 
plus adaptés aux datacenters. On pourrait peut-être les mettre dans les hautes 
vallées alpines, là ou il est peut probable que la température extérieur 
dépasse les 25° au plus chaud de l'été et où l'électricité hydraulique revient 
moins cher tout en étant moins polluante à produire...

A+

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Re: [FRnOG] [MISC] Carrier Grade NAT, nous y voilà

2013-01-22 Par sujet Alain Richard
Oui, effectivement free active l'IPv6, mais ne donne aucun moyen à 
l'utilisateur de faire du firewalling ou de la sécurité de base (RFC6092).

Etant donné que depuis 4 ans free n'avance pas sur ce sujet, un grand nombre 
d'utilisateurs conscients des enjeux de sécurité désactivent donc l'IPv6 de la 
freebox alors même qu'ils seraient content d'utiliser IPv6...

Cordialement,



Le 15 janv. 2013 à 17:35, Frédéric GANDER fgan...@corp.free.fr a écrit :

 ipv6 activé par défaut sur toute les box v6 depuis janvier 2011 
 
 d'ailleurs c'est pas une atteinte à la net neutralité ca ?
 de forcer l'utilisateur un choix de protocol pour surfer sur l'int[er|ra]net ?
 
 
 
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Re: [FRnOG] [MISC] Carrier Grade NAT, nous y voilà

2013-01-22 Par sujet Alain Richard
Il n'est pas question ici de débattre si le NAT est ou n'est pas une 
sécurisation.

Lisez la RFC6092 : Recommended Simple Security Capabilities in Customer 
Premises Equipment (CPE) for Providing Residential IPv6 Internet Service

et arrêter d'incendier le monde avec la position extrême disant qu'IPv6 ne doit 
faire que du routage transparent, c'est une des raisons principales qui a 
freiné l'adoption d'IPv6.

A+


Merci de lire la RFC6092 
Le 22 janv. 2013 à 10:39, Frédéric GANDER fgan...@corp.free.fr a écrit :

 euh car le nat c'est de la securite ?
 et bientot on va me dire qu'un firewall regle les pb de securite ?
 
 nb : un des premier but d'ipv6 c'était de garantir une connectivite end to 
 end sans passer par des machines qui triturent les paquets
 et la tout le monde veux remettre du statefull firewall ? bon ba on va faire 
 du nat alors ;)

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Re: [FRnOG] [MISC] Carrier Grade NAT, nous y voilà

2013-01-22 Par sujet Alain Richard
ou autrement dit, la sécurité globale d'un site repose sur la sécurité de 
l'ensemble des périphériques utilisant le réseau.

A l'époque du BYOD, on n'est donc pas prêt de voir les responsables sécurité 
faire confiance à tous les machins IP (PC, Macs, imprimantes, photocopieurs, 
tablettes, téléphones, machines à café, ...) !!!

Donc le déploiement d'un firewall en entreprise n'est pas une option, c'est 
obligatoire.

Ensuite, si les box à la maison n'implémentent pas une sécurité minimum, je 
vous dis pas la joie du BYOD lorsque l'utilisateur retourne dans l'entreprise...

A+

Le 22 janv. 2013 à 11:15, sxpert sxp...@sxpert.org a écrit :

 la box n'est qu'un routeur. le firewalling est a faire dans les feuilles,
 c'est à dire les machines connectées, ou dans un firewall intermédiaire
 si vous préférez cette méthode.

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Re: [FRnOG] [MISC] Carrier Grade NAT, nous y voilà

2013-01-23 Par sujet Alain Richard

Le 22 janv. 2013 à 16:38, Radu-Adrian Feurdean fr...@radu-adrian.feurdean.net 
a écrit :

 On Tue, Jan 22, 2013, at 15:51, Alain Richard wrote:
 ou autrement dit, la sécurité globale d'un site repose sur la sécurité de
 l'ensemble des périphériques utilisant le réseau.
 
 Apart le fait d'etre ingerable dans la plupart des cas, c'est pas une
 mauvaise idee
 

heu désolé, mais je crois que tu n'as pas compris que ma remarque était 
ironique : c'est effectivement assez inepte de penser que la securité peut être 
maitrisée sur les feuilles.

 A l'époque du BYOD, on n'est donc pas prêt de voir les responsables
 sécurité faire confiance à tous les machins IP (PC, Macs, imprimantes,
 photocopieurs, tablettes, téléphones, machines à café, ...) !!!
 
 Your device, your security. Dans un cotexte BYOD c'est meme pas mal
 comme concept. Mais ca reste ingerable/difficilement gerable.
 Je sais pas toi, mais moi je n'accepte pas qu'on deploie de politiques
 de securite a la con sur *mon* *device* (ma propriete perso). Ils
 veulent de la secu, ils me filent leur device.
 

Ouais, la réalité aujourd'hui en entreprise est qu'un nombre important de 
personnes ont des iBidule ou autres AndroMachin, et qu'ils se connectent au 
réseau via généralement le wifi.

C'est une réalité aujourd'hui en entreprises, poussée au départ par les 
utilisateurs, et parfois même par l'entreprise elle-même pour ses utilisateurs 
non sédentaires.

Je ne parle même pas des imprimantes et photocopieurs qui désormais se payent 
le luxe d'ouvrir des ports en UPNP et de se mettre à jour automatiquement sur 
internet.

Donc le problème n'est pas de savoir si on veut ou pas du BYOD, et si oui 
d'uniformiser celui-ci sur un seul modèle de périphérique. Le BYOD existe déjà, 
et par nature, va continuer à croitre dans la plus parfaite hétérogénéité.

 Donc le déploiement d'un firewall en entreprise n'est pas une option, c'est 
 obligatoire.
 
 Un firewall pour proteger entre eux des devices sur le meme subnet
 on-link ?!?!?!?!?!?!?!?!
 

Le premier travail d'un firewall est d'empêcher les sessions entrant ou 
sortante non souhaitée entre internet et les LANs. 

Ensuite dans une entreprise avec un firewall, il est rare que toutes les 
machines soit sur le même LAN, donc il y a un possible passage par le firewall 
entre LANs.

Enfin au sein d'un même LAN, il  existe des technologies de limitation 
également  en on-link (Wifi Guest avec isolation des postes entre eux, 
appliance de contrôe Wifi, ou technologies NAC 802.1X).

Je n'ai donc jamais dis qu'il ne fallait pas gérer de la sécurité au niveau du 
device, mais qu'il en faut au niveau de l'accès internet (firewall) +  
politique de sécurité au niveau des devices, compléter par une éventuelle 
politique de sécurité plus poussée (802.1X, VLAN wifi isolé, DMZ, ...).

Mon propos est juste de dire que se basé uniquement sur une politique de 
sécurité au niveau device me semble une inepsie. Le minimum étant plutôt au 
niveau firewall + device.

 
 Ensuite, si les box à la maison n'implémentent pas une sécurité minimum,
 je vous dis pas la joie du BYOD lorsque l'utilisateur retourne dans 
 l'entreprise...
 
 T'a pas du voir l'etat dans lequel se trouvent pas mal de machines de
 non-techniques.
 
 Tu decris exactement le raison pour lequel la securite *par* *device* a
 un sens. Dommage que c'est aussi difficilement gerable (le cas ou je ne
 l'ai pas dit sufisamment de fois).
 


Ingérable, on est d'accord, donc une politique de sécurité basée sur ce 
principe est également ingérable, ce qui n'est pas loin de signifier 
inexistante...

Cordialement,
 
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Re: [FRnOG] [TECH] Cisco et CELAN France Telecom

2013-01-28 Par sujet Alain Richard

Le 28 janv. 2013 à 11:36, Sebastien Lesimple s.lesim...@b-and-c.net a écrit :

 OK, je dois avoir un vieux mail d'FT concernant l'EFM et la config modem qqe 
 part.
 Je retrouve ca et je transmet.
 Seb.


Je suis confronté a exactement la même problématique.

La config est relativement simple :

controller SHDSL 0
 dsl-group pairs  0, 1, 2, 3 efm-bond
  shdsl annex B-G   (ou shdsl annex G)

int e0
ip address ...

et cela ne fonctionne pas (alors que ça fonctionne très bien avec d'autres 
opérateurs que FT).

Bien évidement la synchro est correcte et le port e0 est up :


equationgw2#sh controllers shDSL brief 
Controller SHDSL 0 is UP
  Capabilities: EFM, 2-wire, Annex A, B, F  G, CPE termination
  cdb=0x85B81EF8, ds=0x85B82048
  Vendor: Conexant, Chipset: CX98124
  Firmware file: System, Firmware version: G115.1.10
  Number of pairs:  4, number of groups configured: 1
  Group info:
Type: EFM bond g.shdsl, status: Up
Interface: Ethernet0, hwidb: 0x85BA326C
Configured/active num links: 4/4, bit map: 0xF/0xF
Line termination: CPE, Annex: G
Line coding: AUTO-TCPAM group data rate is 4608 kbps
Loopback type: None
Dying Gasp: Present
Mode: Fixed
SHDSL wire-pair (0) is in DSL UP state
LOSW Defect alarm: none
CRC per second alarm: none
SHDSL wire-pair (1) is in DSL UP state
LOSW Defect alarm: none
CRC per second alarm: none
SHDSL wire-pair (2) is in DSL UP state
LOSW Defect alarm: none
CRC per second alarm: none
SHDSL wire-pair (3) is in DSL UP state
LOSW Defect alarm: none
CRC per second alarm: none


Suite aux messages précedents, j'ai bien essayé un truc du genre :

int e0
no ip addr

in e0.100
 encapsulation dot1Q 
 ip address ...

Avec  = le numéro de VLAN de livraison, mais ceci ne donne pas plus de 
résultat. Un tech FT m'a dit que tous leur rad étaient configuré en VLAN 2950, 
mais cela ne marche pas non plus.

Bien évidement il n'y a rien dans les STAS FT sur la question.

Si quelqu'un a plus d'infos ou une config fonctionnelle ?

Cordialement,

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[FRnOG] C'est vendredi, et pas n'importe lequel

2011-04-01 Par sujet Alain RICHARD
Alors ça dors sur frnog ? Vous ne saviez pas qu'on n'a pas besoin d'IPV6 ?

http://packetlife.net/blog/2011/apr/1/alternative-ipv6-works/

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Re: [FRnOG] Choix de techno de stockage SAN

2011-04-14 Par sujet Alain RICHARD

Le 13 avr. 2011 à 22:49, Jérémy RIZZOLI a écrit :

 Mais plutôt qu'un PoC peut être que simplement d'autres personnes sur la 
 mailing liste ou dans vos DSI respectives ont déjà expérimenté du stockage de 
 VM sur des SAN en SATA. .. on n'est probablement pas les premiers à 
 s'interroger sur le bien fondé du SAS et de ses prix excessifs.. 


Pour plusieurs projets, j'ai utilisé du SAS et du SATA pour divers projets de 
virtualisation.

J'ai fait les constatations suivantes :

- le temps d'accès moyen du SAS et nettement meilleur que celui du SATA. C'est 
un point particulièrement important même pour des VMs faisant peu d'E/S, car 
effectivement il suffit que deux VMs fassent des E/S chacune sur une section 
différente du même espace disque pour voir les performances se dégrader très 
vite.
- la fiabilité du SATA est très en dessous du SAS. Généralement les disques 
SATA sont prévus pour du Desktop, on un MTBF beaucoup plus faible, voir même 
une fiabilité globale beaucoup plus faible compensée par un espace de 
relocation de bad blocks plus important, mais donc avec une efficacité qui 
décroit avec le temps. J'ai eu plusieurs baies sur lesquelles j'ai du changer 
l'ensemble des disques tous les 3 ans.
- pour pallier à la fiabilité SATA, il existe désormais des disques SATA dits 
NS et destiné effectivement à l'usage 24h/24 dans un SAN/NAS. Ils sont 
beaucoup plus fiables et donc fortement recommandés pour l'usage SAN, mais par 
contre ils n'améliorent généralement que marginalement les temps moyen d'accès 
(le déplacement de tête et la vitesse de rotation).
- Pour pallier au moins bon temps d'accès, il est préférable de faire du 
RAID10, ou mieux (mais plus difficile à gérer au niveau espace disque) 
plusieurs RAID1 de façon à répartir les E/S sur plusieurs axes disques 
indépendants.
- Les SAN/NAS uniquement SATA sont généralement moins performant au niveau de 
leur conception (contrôleurs RAID, E/S d'attacheement, Cache et optimisation 
des E/S).
- On peut également pallier à la moins bonne performance en multipliant les 
SANs et/ou les espaces disques indépendant, mais la encore on multiplie les 
points de pannes potentielle (les MTBF se combinent)
- Les SAS ont des vitesses de rotation 10K ou 15K, et des performances d'accès 
(seek time) nettement meilleures.
- Les SAS ont généralement des capacité nettement inférieures aux SATA. C'est 
donc un inconvénient supplémentaire à leur surcout. La raison est 
principalement que par conception, les constructeurs ont choisi des densités 
nettement inférieures, ce qui permet d'obtenir de meilleures MTBF, moins de 
relocation de bad blocks et probablement permet l'augmentation de vitesse de 
rotation (15K)
- Les SSDs sont très chers, et surtout ont une durée de vie potentielle qui est 
difficilement compatible avec un usage SAN.
- Peut-être les architectures mixant du SSD/SATA ou SSD/SAS seront une solution 
à terme, mais pour l'instant elles sont encore plus cher que les solutions SAS.

Donc globalement il n'y a pas de solution magique, SAS est meilleur mais de 3x 
à 10x plus cher à capacité égale que du SATA. 

Par contre les SANs en architecture SAS sont généralement de plus haut niveau 
et proposent des fonctionnalités plus avancées (maintenance sur site en 2h, 
réplication, snap shots, aggrégations, outils d'intégration avec l'hyperviseur, 
...).

Le vrai choix dépend en fait de la prise en compte ou non des indisponibilités 
potentielles d'une part et de la croissance maitrisée ou non des E/S d'autre 
part.

De notre coté, la tendance est nettement d'aller vers les SAS actuellement. 

Cordialement,

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Re: [FRnOG] Routeur BGP et Ram

2011-04-17 Par sujet Alain Richard

Le 14 avr. 2011 à 18:38, Sylvain Donnet a écrit :

 Question naïve : pour des besoins plus petits, qu'est-ce qu'il y a en dessous 
 d'un ASR1001, et en moins cher ?


Il y les 7301, 7200, voire même des ISR G2 en fonction des performances de 
routages souhaitées :

http://www.cisco.com/web/partners/downloads/765/tools/quickreference/routerperformance.pdf

Cordialement,

-- 
Alain RICHARD mailto:alain.rich...@equation.fr
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[FRnOG] Re: [FRnOG] Soirée Configuration d'ipv6 dans votre reseau / IPv6 REAL Working Group

2011-06-27 Par sujet Alain RICHARD

Le 27 juin 2011 à 12:20, Rémi Bouhl a écrit :

 La bonne nouvelle c'est que le RIPE envisage de faire mentionner la taille du 
 sous-réseau attribué à chaque end-user:
 
 http://permalink.gmane.org/gmane.org.operators.frnog/12803
 
 L'idéal ce serait que cette pratique soit universelle sur Internet: on 
 arriverait à une équivalence avec IPv4 (un sous réseau Ipv6 = une IPv4) 
 donc avec une problématique que les bases de réputation savent déjà gérer.
 
 L'autre solution serait d'attribuer à tout le monde un /48 ;)
 
 Et pour ceux qui doutent de son existence: le spam IPv6 existe, je l'ai 
 rencontré \o/
 
 (Plus précisément, envoyé chez moi en IPv6 par un serveur en open-relay qui 
 l'a reçu d'un zombie IPv4).
 
 Rémi.


A priori tous les utilisateurs devraient se voir attribuer des adresses en /48. 

Certains ISP peuvent faire le choix de mettre du /64 pour les box ADSL, ou du 
/60 voir +.

Je ne vois pas bien l'intérêt de connaitre la taille, sauf éventuellement de se 
dire c'est un /64, donc un petit utilisateur, donc je le blacklist !! C'est 
un peu discriminatoire non ?

Une RBL ipv6 pose le problème qu'une machine peut changer 2^64 fois d'adresse 
avant d'être vraiment blacklistée, mais ce type de comportement est difficile à 
cacher sur un serveur rootkité.

Une RBL ipv6 qui bloquerait uniquement une adresse ipv6 (équivalent donc au 
comportement ipv4) et qui escaladerait à tout le bloc correspondant lorsqu'il 
voit de nombreuses adresses dans le bloc ayant le même comportement, mais cela 
est difficile à réaliser car il n'y a pas encore de façon de connaitre ce bloc 
quel que soit le RIR, l'ISP ou l'utilisateur. 

Le grey listing est généralement une très bonne approche, mais évidement avec 
les inconvénients qui vont avec.

 A+

-- 
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[FRnOG] Re: [FRnOG] Re: [FRnOG] Soirée Configuration d'ipv6 dans votre reseau / IPv6 REAL Working Group

2011-06-27 Par sujet Alain RICHARD

Le 27 juin 2011 à 14:53, Francois Petillon a écrit :

 On 06/27/2011 01:32 PM, Alain RICHARD wrote:
 Je ne vois pas bien l'intérêt de connaitre la taille, sauf éventuellement de 
 se dire c'est un /64, donc un petit utilisateur, donc je le blacklist !! 
 C'est un peu discriminatoire non ?
 
 Non, l'interet de connaitre la taille, c'est de pouvoir aggréger les 
 résultats par utilisateur (maintenant, à partir du moment où c'est 
 l'opérateur que annonce la taille, le principe me parait inexploitable).
 

sauf que même si le RIPE propose cette info, quid des autres RIR ? Et de toute 
façon si un opérateur donne une zone /48 à un client, celui-ci peut très bien 
subnetter 65536 fois et n'a ni la compétence, ni l'envie de documenter la base 
RIPE...

J'ai cru lire de plus que le RIPE n'oblige pas pour l'instant le LIR de 
déclarer les allocations ipv6 de ses clients.

donc à priori il me semble que ce soit bien illusoire.

 Une RBL ipv6 pose le problème qu'une machine peut changer 2^64 fois 
 d'adresse avant d'être vraiment blacklistée
 
 À votre avis, après 2^64 IPs différentes, dans quel état est votre base de 
 réputation ?
 

La j'ai du oublier un :-) pour me faire comprendre...

 , mais ce type de comportement est difficile à cacher sur un serveur 
 rootkité.
 
 Pourquoi difficile à cacher ? On met l'interface en mode promiscuous et on 
 balance des connexions avec des IPs aléatoires.


Difficile à cacher ne veut pas dire difficile à faire. 
Difficile à cacher veut juste dire qu'une machine sur laquelle on constate des 
centaines ou millier d'adresses IPv6 sera plus vite identifiée comme rootkittée.

Cordialement,

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Re: [FRnOG] RFC 6296: IPv6-to-IPv6 Network Prefix Translation

2011-07-01 Par sujet Alain Richard

Le 30 juin 2011 à 22:34, Stephane Bortzmeyer a écrit :

 Personne ne veut mettre du NAT66 sur ses boxes ? :-)
 
 http://www.bortzmeyer.org/6296.html
 


Ces problèmes d'adressage me semble un gros frein au déploiement d'IPv6.

Si j'ai bien compris les concepts d'IPv6 (je mets pas les :-) de rigueur, ne 
pas prendre au 1er degré !) :

1 - IPv6 a été conçu dans l'idée que la moindre ampoule électrique peut avoir 
sa propre adresse IP
2 - NAT44 et RFC1918 sont des technologies ayant été inventée en IPv4 
uniquement pour adresser le manque d'adresses IPv4
3 - NAT66 est donc une technologie inutile
4 - en IPv6, tout doit être routé et c'est les firewalls qui assurent la 
sécurité
5 - le prefix réseau est fourni par le(s) routeur(s) (par exemple le CPE 
internet)
6 - l'autoconfiguration s'occupe de tout : le routeur donne le prefix aux 
postes du réseau


La réalité des usages actuels d'IPv4 :

a - IPv4 est déployé en interne en RFC1918 et un NAT44 est utilisé pour l'accès 
internet
b - Beaucoup d'entreprises, y compris de petite taille, ont plusieurs accès 
internet
c - Beaucoup d'entreprises, y compris de petite taille, ont un VPN IP pour 
gérer le multi-site (VPN IP, pas forcément IPSec)
d - Dans les entreprises multi-sites, il n'est rare de sortir par l'accès 
internet centralisé
e - Des utilisateurs mobiles remontent sur l'intranet via une connexion 
internet quelconque et une tech +/- sécurisée (ipsec, L2TP, PPTP, ...)
f - La plupart des petits utilisateurs s'appuient sur le NAT44 pour sécuriser 
leur accès

On rencontre pratiquement tous ces usages chez tous les utilisateurs :

- particuliers via sa DSL BOX
- petite entreprise
- PME
- grosses entreprises


Le problème est le manque de visibilité sur la démarche recommandée pour un 
déploiement IPv6.


Par exemple, pour le particulier :

- l'activation d'IPv6 est une option de certains fournisseurs, dois-je le faire 
ou non ?
- dois-je m'inquiéter que mon adresse est trackable ou pas ? (les windows 
récents utilisent des adresses temporaires, mais les anciens windows ? Mac OS X 
ne le fait pas, un iPhone ? un android phone ?  )
- j'ai l'habitude que mon abonnement IPv4 est +/- sécurisé par défaut (via le 
NAT44, d'ou les +/-), c'est normal docteur que depuis que j'ai activé mon IPv6 
je pollue toute la planète  (je trouve particulièrement stupide et 
dangereux de la part de free que la box ne fasse pas au minimum du firewalling 
statfull).


Pour l'entreprise :

- est-ce normal docteur que mes postes aient une adresse publique ?
- si je change de provider sur un site, je dois revoir tout mon routage VPN 
inter sites et/ou avec les nomades ?
- si j'utilise des adresses ULA, mes postes doivent avoir en sus les adresses 
du prefix internet ?
- si j'ai plusieurs adresses sur un poste, c'est donc le poste qui décide de la 
meilleure adresse source à utiliser ? avec quel critère ?
- si j'ai plusieurs accès internets, comment gérer du policy routing sans NAT 
ou NPT ? dois-je forcément alors mettre en oeuvre une usine à gaz de 
multi-homing et/ou faire du BGP ?


Le monde IPv6 serait tellement plus simple si on avait un consensus pour 
adresser notamment :

- l'adressage de base (ULA ou prefix internet ?)
- la sécurité de base, surtout pour la TPE et le particulier
- le multi-homing simple (genre qu'ai un SDSL pour le VPN et une ADSL pour le 
surf) sans BGP ou autre technoligie inaccessible pour la PME
- une technologie permettant d'utiliser Internet IPv4 à partir d'un accès IPV6 
(NAT64 +DNS 64 semblent prometteurs)

Ces questions de bases sont le vrai frein au déploiement d'IPv6 actuellement.

Qu'en pensez-vous ?

Alain

-- 
Alain RICHARD mailto:alain.rich...@equation.fr
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Re: [FRnOG] RFC 6296: IPv6-to-IPv6 Network Prefix Translation

2011-07-01 Par sujet Alain Richard

Le 1 juil. 2011 à 13:30, Mathieu Goessens a écrit :

 
 On Fri, 01 Jul 2011 09:53:49 +0200, Raphaël Jacquot sxp...@sxpert.org wrote:
 j'ai un peu de mal a voir ce que ce genre de bricolages apporte par
 rapport a du routage entre les 2 sous réseaux.
 
 Fallait lire le RFC ou l'article de Stéphane :-)
 
 Cela peut permettre de faire du multihoming du pauvre, d'avoir un réseau avec 
 un adressage privé (ULA) en interne et un adressage publique en externe que 
 l'on change très facilement, typiquement, si on change d'ISP, ou à la volée 
 si on fait du policy routing.
 
 Ainsi tu peux avoir:
 
 Réseau +- ISP1 2001:0db8:1::/64
 Interne--[ Routeur + NAT66 ]---+
 fdxx:xx... +- ISP2 2001:0db8:2::/64
 

oui, c'est ce qui me semble très positif dans cette RFC 6296 : on peut faire du 
multi-homing sans avoir besoin de BGP et/ou d'adresses PI.

Reste plus qu'à trouver un CPE pas trop cher ou un linux implémentant ce RFC. 
Plus que 2-3 ans à attendre :-(


 j'y vois au moins trois inconvénients
 
 * ca casse la transparence de bout en bout
 * ca bouffe éminemment plus de ressources dans le CPE
 * ca ne sécurise pas mieux que le NAT en v4
 
 * Ça ne casse pas la transparence de bout en bout, sauf pour les protocoles 
 qui embarques l'adresse IP (SIP, FTP..)
 * Ça ne bouffe quasiment pas de ressource. Pas d'état sur le CPE. Juste un 
 préfixe à recalculer (ou un checksum si on veut avoir PRFX1::1  PRFX2::1 
 mais cela diverge du RFC).
 * Ça n'a pas pour but d'apporter de la sécu.

Oui, c'est une très bonne idée de ne pas appeler ça NAT66 mais NPT car il 
s'agit bien que d'une moitié du problème (l'adressage), l'autre moitié étant 
évidement un firewall statfull permettant d'implémenter une sécurité de base 
(genre je laisse tout sortir et j'empeche de rentrer tout trafic n'ayant pas 
été initié depuis l'intérieur).

Pour ce qui est des protocoles nécessitant un ALG, on sait depuis bientôt 20 
ans qu'ils sont défaillants par conception et qu'il serait temps de les rendre 
obsolètes.

A propos, qu'en est-il de ftp sur ipv6 : le mode actif est-il supporté ? 

A+

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Re: [FRnOG] RFC 6296: IPv6-to-IPv6 Network Prefix Translation

2011-07-04 Par sujet Alain RICHARD

Le 2 juil. 2011 à 23:03, Guillaume Leclanche a écrit :

 Avoir naturellement plusieurs adresses sur la même iface est une différence 
 essentielle entre IPv6 et IPv4  et je suis d'accord avec cette approche du 
 multihoming pour internet. Les deux préfixes sont valables et routés 
 proprement, donc peu importe lequel on utilise. 
 
 D'ailleurs, il n'y aurait éventuellement même pas besoin de 2 vlans (faut 
 juste éviter que chaque routeur écoute les RAs de l'autre :)
 
 En outre, pour la communication LAN-LAN locale, il est recommandé d'utiliser 
 des ULAs.
 
 Guillaume 


Oui mais dans ce cas, comment mon ampoule sait laquelle de ses deux adresses 
(ou n adresses) elle doit utiliser pour sortir sur internet ?

A+

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Re: [FRnOG] RFC 6296: IPv6-to-IPv6 Network Prefix Translation

2011-07-04 Par sujet Alain RICHARD

Le 3 juil. 2011 à 10:01, Yoann Gini a écrit :

 Bah justement, c’est que je disais, sans le NAT je suis incapable de refaire 
 cette config qui marche très bien en IPv4 et qui est utilisé par beaucoup de 
 monde…
 

et oui, c'est bien pourquoi ce NPT me semble intéressant.

 La solution idéale serait des adresses PI et du multi-homming, sauf que je 
 vois mal les FAI accepter ça sur de l’ADSL grand publique d’une part, et 
 d’autre part les clients ne comprendront pas pourquoi IPv6 fait « moins bien 
 » qu’IPv4 et ne voudront pas faire la migration.
 

et puis ça va être dur d'expliquer à M. Michu (pas de sexisme primaire !) qu'il 
faut payer pour un routeur BPG et une journée d'ingériéring pour le mettre en 
place correctement !

 À mon avis il y a un vrai marché à prendre ici. Une offre packagé ADSL + SDSL 
 (avec si possible des DSLAM différents) sur un bloc d’IPv6 identique et du 
 load balacing / traffic selection entre les deux sans pour autant ruiner le 
 client.


Chez un même FAI, y'a pas de problème, je te le propose quand tu veux (en BGP). 
Même pas besoin d'adresses PI. Mais bon la redondance ADSL + SDSL est quand 
même bien illusoire quand on sait que l'on passe par le même chemin de cuivre...

Cordialement,

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Re: [FRnOG] Re: RFC 6296: IPv6-to-IPv6 Network Prefix Translation

2011-07-04 Par sujet Alain RICHARD

Le 4 juil. 2011 à 08:37, Radu-Adrian Feurdean a écrit :

 Parce qu'en v6 on peut toujours scanner tout l'espace d'addressage
 plusieurs fois par mois, comme en v4 ?


si tu veux une adresse fiable, il te suffit de faire un spam avec une belle 
image : le client se fera un plaisir de venir chez toi chercher la belle image 
et te donner au passage une adresse ipv6 fiable...

Bon d'accord, avec des adresses temporaires (RFC 3041), les adresses récupérées 
ont une durée de vie limitée (quand même une semaine), mais cela est bien 
suffisant pour une attaque.

La sécurité par offuscation n'est pas, et n'a jamais été, une solution de 
sécurisation, et ce n'est pas les 2^64 adresses d'IPV6 qui vont changer ça.

Cordialement,

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Re: [FRnOG] RFC 6296: IPv6-to-IPv6 Network Prefix Translation

2011-07-05 Par sujet Alain RICHARD

Le 4 juil. 2011 à 16:38, Rémy Sanchez a écrit :

 On Monday 04 July 2011 11:35:50 Alain RICHARD wrote:
 Oui mais dans ce cas, comment mon ampoule sait laquelle de ses deux
 adresses (ou n adresses) elle doit utiliser pour sortir sur internet ?
 
 Cf le mail de Yves-Alexis Perez qui renvoie à la RFC kivabien
 
 http://www.mail-archive.com/frnog@frnog.org/msg15322.html
 
 -- 
 Rémy Sanchez


Oui, mais je suppose que ça dépend également de la capacité ou volonté du 
fabriquant de l'ampoule de lire les RFCs jusqu'au bout.

De toute façon, même si la RFC est respectée, je subodore que l'OS restreint de 
mon ampoule soit dur à paramétrer pour lui permettre de renvoyer sa 
consommation instantanée à la centrale électrique via le bon accès internet.

Si il faut prendre en comptes tous les périphériques IP, chacun de leurs OS et 
spécificités éventuels, cela va être comique !
Il me semble que reporter toute l'intelligence du policy routing en ipv6 sur 
chaque noeud ne soit pas la meilleure solution pour rendre un réseau gérable...

Le NPT, permet justement de reporter la policy-routing sur les éléments de 
routages, qui sont incidemment justement fait pour faire du routage et le cas 
échéant du policy-routing, et permettra donc enfin de déployer IPv6 en 
utilisant des adresses ULA en interne sans trop de soucis.

Avoir appeler cette fonction NPT, en la dissociant d'une éventuelle fonction de 
sécurisation, est également une très bonne idée car ces deux fonctions sont 
complètement dissociable en ipv6 (on peut faire du NPT sans aucun filtrage par 
exemple).

Cordialement,
 
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[FRnOG] Le FTTH, une impasse ?

2011-10-06 Par sujet Alain Richard
Depuis maintenant pas mal de temps, j'ai tendance à considérer que la fibre 
jusqu'à l'appartement est une grosse bêtise :

- pour obtenir au final un 100 mb/s même pas symétrique, je ne voit pas du tout 
l'intérêt de la fibre
- la fibre est par définition une technologie fragile, pas facile à déployer 
physiquement (coudures, soudures, réparations)
- les éléments actifs sont encore un peu cher
- je ne connais pas encore d'usages grand publique justifiant un usage  100 
mb/s 
- même en entreprise, où le giga est possible depuis longtemps à des coûts 
relativement faibles en cuivre, l'usage du gb/s n'est que marginal au niveau du 
poste client
- la rentabilité d'un telle infra de fibre jusqu'à l'appartement reste à prouvé
- le corolaire de la rentabilité est qu'en plus cela ne concerne que les zone à 
forte densité (immeubles essentiellement, au détriment des maisons 
individuelles et des zones peu denses ou rurales)

Je viens de lire que free commençait à changer son fusil d'épaule, et veut 
dorénavent privilégier le VDSL2.
Il me semble que OVH est sur la même longueur d'ondes (mais eux ils n'ont pas 
de plan fibre, donc c'est plus logique).

AMHA, le seul intérêt de la fibre pour les opérateurs grand public est 
d'arriver le premier sur un immeuble, et donc de pouvoir potentiellement 
agréger une population captive…

Mais bon, une fibre dans la rue avec un mini DSLAM VDSL2 à moins de 500m des 
appartements devrait apporter le même type de résultat qu'une FTTH.
Sans compter en plus que le FTTH/GPON est une techno un peu bâtarde ou 30 
appartements reçoivent simultanément le même signal, mais seul le destinataire 
est sensé avoir la clef de décodage…

Qu'en pensez-vous ?

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[FRnOG] [TECH] Info sur offres Completel Completude Max ?

2012-01-12 Par sujet Alain RICHARD
Bonjour,

je viens de tomber sur un client ayant une offre Complétel Completude Max.

Je ne trouve aucune spécifications précise de cette offre, et les specs 
marketing indiquent du 100 mb/s symétrique sur fibre optique dont 7 mb/s sont 
dédiés à du trunk SIP et le reste pour de l'accès Internet. 

Il semble qu'en fait il y ait en arrivée un seul brin fibre, arrivant sur un 
RAD EtherAccess ETX-102 sur lequel sont livrés deux ports fast ethernet 100 
mb/s.

Savez-vous quelle est la solution technique sous-jacente ? 

Est-ce que l'on a effectivement un débit symétrique sur une telle construction 
qui ne peut être à priori que half duplex ?

Est-ce de l'accès internet grand public type Numericable ?

A+

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Re: [FRnOG] [TECH] Devenir LIR et récupérer nos ressources

2013-04-12 Par sujet Alain Richard

Le 11 avr. 2013 à 17:07, frede...@perrod.org a écrit :

 Bonjour,
 
 Que se passe t-il quand un LIR arrête d'être LIR? Il perd ses allocations et 
 ses clients perdent leurs assignements?
 
 J'ai trouvé ça en bas de la page 
 https://www.ripe.net/ripe/docs/ripe-582#Closing-LIR-by-the-RIPE-NCC, mais 
 c'est pas clair dans mon esprit :(
 
 11.0 Closing an LIR by the RIPE NCC
 The RIPE NCC may close an LIR for any of the following reasons:
the LIR does not pay money owed to the RIPE NCC
the LIR cannot be contacted by the RIPE NCC for a significant period of 
 time
the LIR consistently violates the RIPE community’s policies
 The RIPE NCC takes on responsibility for address space held by closing LIRs.
 
 Merci pour vos éclairages,
 Cordialement,
 
 Fred


La dernière petite phrase

 The RIPE NCC takes on responsibility for address space held by closing LIRs.

veut dire que le RIPE prend à sa charge la gestion de l'espace d'adresse 
correspondant, ce qui veut tout et rien dire !

Comme le RIPE n'a pas vocation a gérer les clients finaux en direct (sauf pour 
certains cas de PI, mais même la c'est en dernier recours), il est probable 
qu'ils passent la zone en question en mode PA et n'y touchent plus.

Mais au pire, ils peuvent très bien enlever les plages IP des tables de routage 
BGP et de DNS inverse et laisser les clients de débrouiller avec le LIR 
indélicat...

De toute façon un opérateur qui perdrait son status de LIR sans reprise 
correcte du cadre de gestion des adresses IP est un opérateur mort à court 
terme.


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Re: [FRnOG] [MISC] Le Marais

2013-07-15 Par sujet Alain Richard
, the letter actually doesn’t say
 anything that wasn’t already known. The letter acknowledges that address
 assignments are of value, but doesn’t actually specify what rights to
 them parties received (nor even what precisely “address assignments” are)
 
 The concern has never been about ARIN unilaterally reclaiming number
 resources; it has been about changes to the number resources in the
 registry and whether such changes must comply with community policy.
 The letter further does not address in the least ARIN’s operation of the
 registry, despite any assertions you make to the contrary, and ARIN
 continues to abide the principles by which we were founded of
 self-governance for the number resources.
 
 l'ARIN: Nous sommes l'autorité de fait, nous representons la communauté,
 c'est comme cà maintenant...
 
 Cordialement.
 
 
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Re: [FRnOG] Antispam : vaderetro, ironport, proofpoint... vos avis.

2010-07-29 Par sujet Alain Richard

 Oui, il n'est pas envisageable de pouvoir absorber une charge importante si 
 chaque message doit passer par des analyses de contenu (filtres bayésiens, 
 OCR sur les images, etc.).
 
 Pour les grosses volumétries, deux aspects essentiels :
 
  1) Il faut détecter les courriers indésirables pendant la session SMTP pour 
 refuser de les prendre en charge à ce moment là. C'est ce que j'appelle le 
 problème de la patate chaude. Cf. 
 http://clx.anet.fr/spip/article.php3?id_article=238 (c'est un peu ancien mais 
 toujours d'actualité). J'aime bien embarrasser les files d'attente des 
 hébergeurs peu scrupuleux ou peu consciencieux. Un produit tel que MIMEDefang 
 (déjà cité dans ce fil) est l'idéal.
 
  2) Il faut épuiser tous les tests possibles (DNSBL, listes grises, SPF, 
 DKIM, conformance, etc.) avant de se résoudre à regarder le contenu d'un 
 message. En fait, la plus grosse partie des messages indésirables doivent 
 être repérés avant la phase DATA de la sessions SMTP. Ainsi, par exemple, les 
 anti-virus de nos relais de messagerie détectent très peu de virus car ils 
 sont interceptés avant d'arriver à l'anti-virus.
 
 En se basant sur ces principes, nous avons des cas où nous arrivons à traiter 
 1 million de sessions SMTP entrantes par jour sur un simple Dell d'entrée de 
 gamme d'il y a 3 ans.
 
 Bon WE à tous,
 
 -- 
 Sébastien Namèche
 Société Netensia
 
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Nous mettons en place couramment des solution Open Sources basées sur Sendmail 
+ DNSRBL + MimeDefang + DCCD + razor + pyzor + SpamAssassin + GreyListing + 
clamav + généralement un anti-virus commercial (par exemple Kaspersky).

Ces solutions permettent effectivement de gérer très très convenablement le 
problème de SPAM. Notamment la seule solution greylisting arrête généralement 
plus de 98% du SPAM et est quasiment incoutournable par les Spammeurs. Elle 
permet de plus de ne soumettre aux moteurs anti-spam et anti-virus que les 
messages restant, ce qui est très grosse économie de CPU.

Le seul problème de cette solution est qu'il est très difficile d'avoir une 
interface utilisateur digne de ce nom, et c'est généralement là que les 
produits commerciaux gagnent, surtout que ceux qui achètent les produits sont 
rarement ceux qui les exploitent...

Cordialement,

-- 
Alain RICHARD mailto:alain.rich...@equation.fr
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Re: [FRnOG] Antispam : vaderetro, ironport, proofpoint... vos avis.

2010-07-30 Par sujet Alain Richard

Le 29 juil. 2010 à 16:14, Benjamin Billon a écrit :

 Le seul problème de cette solution est qu'il est très difficile d'avoir une 
 interface utilisateur digne de ce nom, et c'est généralement là que les 
 produits commerciaux gagnent, surtout que ceux qui achètent les produits 
 sont rarement ceux qui les exploitent...
 Ca c'est un problème pour l'admin.

Pas tout à fait : dans une PME de taille moyenne (50-500 personnes), l'admin 
peut très bien passer son temps à répondre à des questions genre pourquoi mon 
mail n'est pas arrivé ? pourquoi mon mail est marqué comme spam ? pourquoi mon 
mail n'est pas détecté comme spam ? En générale l'entreprise ne dédie que très 
rarement un poste à temps plein pour adresser ce genre de demande... Certains 
produits, comme MailInBlack (dont j'exècre le principe c'est très contre 
productif), reporte le problème à l'utilisateur lui-même, ce qui est une bonne 
idée probablement.

L'admin ne passe normalement pas son temps devant l'interface utilisateur du 
moteur de filtrage, il peut donc se satisfaire d'une interface relativement 
pauvre.

 Par principe, le greylisting est une hérésie qui mérite d'être bannie de tout 
 organisme digne de ce nom, repousser de 15 voire même de 5 minutes l'arrivée 
 d'un message attendu étant universellement contre-productif.

Mouiais, à mon humble avis, les gens qui utilisent le mail comme un moyen 
d'acheminement temps réel n'ont pas tout compris au film, ce sont souvent les 
mêmes qui se pleignent de ne pas pouvoir envoyer leur dernier PowerPoint de 
100Mo pas mail :-). 

Sur un moteur grey-listing et avec une bonne configuration du moteurs et de ses 
interaction, on peut très fortement diminuer cet inconvénient par divers moyens 
(construction de listes de white-listing automatique, retarder uniquement d'une 
minutes, informer les utilisateurs, réemission d'un message lorsqu'il est 
nécessaire de le recevoir immédiatement, ...).

D'expérience, en entreprise les messages attendus en instantanés représentent 
moins de 0,1% des mails sollicités.

 Les spammeurs savent depuis longtemps qu'il suffit, en cas de greylisting, 
 d'insister un peu plus longtemps que d'habitude, et dans la mesure où ce sont 
 les ressources cpu/réseau de machines infectées et non les leurs qui sont 
 ralenties/impactées par le procédé, rien ne les décourage de contourner cette 
 solution.
 Et dans l'idéal, c'est non du greylisting mais du traffic shaping qu'il 
 faudrait mettre en place, avec des latences plus ou moins prononcées en 
 fonction de la réputation de l'expéditeur.


Bien évidement si le spammeur est un bon élève, alors il re-essaiera, mais 
alors généralement c'est plutôt un message type commercial avec possibilité de 
désinscription et serveur bien identifié comme valide.

La volumétrie du spam est plutôt constituée de moteurs  sur des machines 
compromises et qui utilisent des bases de données de spam avec des centaines de 
millions d'emails, dont probablement plus de 80% sont faux ou inactifs. Ces 
moteurs ont une durée de vie très limités sur internet (quelques dizaines 
d'heures au maximum) avant d'être blacklistées dans des RBLs ou arrêtés par le 
propriétaire de la liaison ou son ISP. De par leur nature et la nature de leur 
base d'emails, ces moteurs n'ont aucune velléité de gérer des spools pour les 
emails blockés par le grey-listing.

C'est pourquoi, du moins dans notre expérience depuis plusieurs années, le 
grey-listing est la seule technologie qui a significativement fait diminuer le 
spam sans augmenter les faux positif.

Quant à la mise en oeuvre de trafic shaping, c'est peut-être une idée à 
creuser, mais il me semble difficile de le faire au niveau du destinataire car 
le spam est imlportant mais généralement faible une fois divisé par le nombre 
de sources non ? 

Cordialement,

-- 
Alain RICHARD mailto:alain.rich...@equation.fr
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Re: Suggestion pour les attachements lourds (was:Re: [FRnOG] Antispam : vaderetro, ironport, proofpoint... vos avis.)

2010-07-30 Par sujet Alain Richard

Le 30 juil. 2010 à 11:44, Jérôme Nicolle a écrit :

 J'ai tenté (mais pas fini) de poser un bout de code qui dissocie les
 pièces jointes pour les acheminer vers un dépôt accessible en HTTP, et
 ce automatiquement à l'envoi du mail, par le relai SMTP local.
 
 Je n'ai pas trouvé de code tout fait et je n'ai pas eu le temps de finir
 le mien, vous savez si ça existe ?
 
 Dans l'idée :
 - Si la taille du mail dépasse 5Mo
 - Si des attachements dépassent 1ko (pour laisser les images des
 signatures et ces conneries là)
 - Les attachements de plus de 100ko sont détachés, hashés et envoyés sur
 un dl.free.fr-like interne, associé au mail-id
 - Le contenu du mail est altéré pour ajouter _en début de mail_ le lien
 de téléchargement
 - Le code coté httpd retourne par mail un accusé de téléchargement des
 pièces jointes à l'expéditeur
 
 Ca devrait être adaptable pour pas mal de cas d'utilisation, et le fait
 de hasher les fichiers et de les envoyer sur un canal distinct permet de
 dédupliquer et/ou compresser le contenu.
 
 Qu'en dites vous ? Ca vaudrait le coup de finir de développer ce merdier ?
 
 -- 
 Jérôme Nicolle


Personnellement je considère que le mail n'est PAS un serveur de fichiers. Je 
préfère donc essayer d'évangéliser les utilisateurs en limitant la taille sur 
le serveur SMTP pour qu'ils changent leur mauvaise habitude.

Même si techniquement il doit effectivement être possible de finaliser ce dév, 
il me semble que cela poserait plusieurs problèmes :

- encourager à la diffusion de messages lourds par email.
- devenir dépendant d'un services externe qui ne garanti aucunement la 
confidentialité ni la sécurité des informations
- les services genre dl.free.fr ont généralement une politique d'expiration des 
données non maitrisée par l'émetteur de l'email
- les messages contenant des gros fichiers sont généralement échanger entre 
deux utilisateurs intranet, ce serait domage de les externaliser
- c'est incompatible avec les technologies de signature électronique des 
messages

Perso je ne pense pas que j'utiliserais une telle architecture, ou du moins pas 
si elle dépend d'un site web externe.

Cordialement,

-- 
Alain RICHARD mailto:alain.rich...@equation.fr
EQUATION SA http://www.equation.fr/
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Re: [FRnOG] [TECH] Occupation vers notre tranche SDA OBS depuis mobiles SFR

2016-05-23 Par sujet Alain Richard
En règle général, c’est à l’opérateur chez qui les numéros sont portés qui doit 
faire la démarche auprès des autres opérateurs.

Donc si actuellement c’est OBS qui présentent les numéros sur vos T2, c’est à 
Orange de s’assurer que la déclaration globale est bien respectée chez d’autres 
opérateurs, dans votre cas chez SFR.

Cordialement,


> Le 13 mai 2016 à 11:17, Denis VINCIGUERRA <de...@vinciguerra.fr> a écrit :
> 
> Bonjour,
> 
> Depuis ce matin (à priori), tous les numéros de notre tranche SDA sont
> injoignables depuis des mobiles SFR (l'appel est raccroché immédiatement).
> Aucun soucis n'est détecté depuis les autres opérateurs.
> 
> Ces numéros arrivent sur des T2 OBS. Le support front OBS a du mal à
> comprendre le problème et nous dit que les appelants doivent ouvrir des
> tickets chez SFR: comme si on allait demander aux clients de contacter leur
> support grand public pour ouvrir des tickets !
> 
> Nous ne sommes pas clients SFR, sauriez vous comment faire dans ces
> situations (hormis harceler OBS) ?
> 
> Merci par avance,
> Denis
> 
> ---
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