Le 24 févr. 2011 à 14:16, Stephane Bortzmeyer a écrit :

> Justement, la décision du Conseil Constitutionnel concernant HADOPI
> était que l'accès à l'Internet n'était pas un privilège mais un droit,
> qui ne pouvait donc être révoqué que par décision judiciaire.

Un droit d'accord, mais dont le titulaire peut être amené à y répondre en cas 
d'abus.

Pour une illustration récente, TGI Paris, 15 septembre 2009 :

---
Attendu qu’une telle clause n’est pas abusive, dés lors qu’il appartient au 
fournisseur d'accès de veiller à l’intérêt de la collectivité des abonnés et 
qu’il doit pouvoir faire cesser les agissements susceptibles d’entraver pour 
tous la qualité du service offert ; que les comportements cités sont 
suffisamment précis et graves pour justifier une telle intervention ; qu’il n’y 
a pas lieu de prévoir un préavis, l’urgence liée au trouble apporté à 
l’ensemble des abonnés commandant de ne pas différer l’intervention du 
fournisseur d’accès ; que la clause litigieuse n’est dès lors pas abusive ;
---

Je vais faire mon Philippe, mais de grâce, il vaudrait mieux en rester au 
niveau technique sur FrNOG.

--
Alec,



---------------------------
Liste de diffusion du FRnOG
http://www.frnog.org/

Répondre à