Re: [FRsAG] serveur de boot réseaux RedHat

2015-05-26 Par sujet Nicolas Steinmetz



Le 26/05/2015 19:06, Gilles Mocellin a écrit :


- Investir dans l'apprentissage des outils d'installation automatisée
(pour RedHat : kickstart) et d'outils de gestion de configuration
(Puppet, Chef, Salt, Ansible) pour gérer l'installation et la
configuration des logiciels. Ensuite, il n'y a plus qu'à restaurer les
données.


En surcouche à Kickstart, tu as spacewalk [1] qui va te faire le 
provisionning (en s'appuyant sur kickstart) et ensuite la gestion de ton 
référentiel red hat (inventaire, gestion des logiciels, etc)


Mes 2 cents.
Nicolas

[1] http://spacewalk.redhat.com/
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[FRsAG] serveur de boot réseaux RedHat

2015-05-26 Par sujet tarik chichane
Bonjour,

je travaille sur du HPUX et j'ai l'ignite server, qui me plait me facilite
la vie et me rassure.

là on me demande de rebasculer sur du RedHat et là j'aimerais vos retours
sur:


 - c'est quoi l'équivalent du igniteserver côté RedHat
 - comment vous faites pour avoir les mêmes fonctionnalités (créer l'image
ignite, et surtout la restaurer)

j'ai pas beaucoup de machine 12 machines Redhat avec de l'applicatif assez
critique je dirais dessus, sauvegarder les images et les restaurer via le
réseaux sera une grande aide pour rapidement les mettre en route, avec des
restaurations TSM côté Base de données.

sinon je suis très intéressé par vos approches pour ce genre de figures
qu'est ce que vous utilisez.

tout retour d’expérience m'intéresse.

Merci et bonne fin de journée.


Tarik CHICHANE
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Re: [FRsAG] [TECH] Adaptative retry avec Postfix

2015-05-26 Par sujet Florian Coulmier
Bonjour Cyril,

Je réponds un peu tardivement à ton email, donc j'imagine que tu as trouvé
la réponse depuis. Mais comme je faisais le tour des derniers posts et que
j'ai vu que personne n'avait répondu à celui-ci, en bon disciple d'Aristote
je me suis dit qu'il fallait combler ce vide car ma nature en a horreur :)

La gestion de la retransmission des emails dans positifs est principalement
régie par 3 paramètres :
- maximal_queue_lifetime : temps de vie de l'email dans la queue
- minimal_backoff_time : temps minimum entre 2 tentatives d'envoi
- maximal_backoff_time : temps maximum entre 2 tentatives d'envoi

Pour faire plus clair, lorsqu'un email est bouncé avec une erreur 4XX, un
tentative sera faite après minimal_backoff_time secondes. Ce temps sera
ensuite doublé pour la tentative suivante et ainsi de suite, tant que le
mail est refusé et ce jusqu'à atteindre la valeur maximal_backoff_time.
Par exemple, avec un minimal_backoff_time de 300s, un maximal_backoff_time
de 3600s et un maximal_queue_lifetime de 2 jours :
- Une tentative d'envoi de l'email va être faite à M-0
- A M+5, une nouvelle tentative sera faite
- A M+15, à nouveau
- A M+35, à nouveau... et ainsi de suite à M+75, M+135, M+195, M+255, ...
- A M+1440, après 28 tentatives, l'email sera mis à la poubelle s'il n'a
toujours pas été accepté.

A ma connaissance, c'est la seule stratégie utilisée par Postfix, mais
c'est déjà bien suffisant à mon avis. Avec ça, tu as l'équivalent du fixed
intervals et du geometrically increasing intervals sous Exim. Le mode
randomized intervals étant plus une fonctionnalité proposée car elle
était facile à développer que quelque chose à vraiment utiliser en
production selon moi.

La page suivante explique tout ça mieux que moi et en détail :
http://www.postfix.org/TUNING_README.html#hammer

Florian


2015-03-02 18:55 GMT+01:00 Cyril Feraudet cy...@feraudet.com:

 Bonjour,

 Utilisateur et fan d'Exim de longue date je fais ma popote avec la
 configuration très flexible des retry et les 3 algorithmes (fixed
 intervals, geometrically increasing intervals et randomized intervals).

 Dans ma nouvelle vie c'est Postfix qui est utilisé, je fais avec, lui
 trouve quelques bons côtés mais ne trouve pas de moyen élégant de faire ce
 que je fais avec Exim et ses retry.

 Suis-je passé à côté de quelque chose dans la doc ? Faut-il vraiment
 bidouiller avec les transports pour faire ça par domaines sans pour
 autant avoir de géométrie dans le temps ? Comment faite vous ?

 Merci d'avance,

 Cyril

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 Cyril Feraudet
 http://perfwatcher.org/
 https://github.com/perfwatcher/collectm

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Re: [FRsAG] serveur de boot réseaux RedHat

2015-05-26 Par sujet Gilles Mocellin

Le 26/05/2015 18:12, tarik chichane a écrit :

Bonjour,

je travaille sur du HPUX et j'ai l'ignite server, qui me plait me 
facilite la vie et me rassure.


là on me demande de rebasculer sur du RedHat et là j'aimerais vos 
retours sur:



 - c'est quoi l'équivalent du igniteserver côté RedHat
 - comment vous faites pour avoir les mêmes fonctionnalités (créer 
l'image ignite, et surtout la restaurer)


j'ai pas beaucoup de machine 12 machines Redhat avec de l'applicatif 
assez critique je dirais dessus, sauvegarder les images et les 
restaurer via le réseaux sera une grande aide pour rapidement les 
mettre en route, avec des restaurations TSM côté Base de données.


sinon je suis très intéressé par vos approches pour ce genre de 
figures qu'est ce que vous utilisez.


tout retour d’expérience m'intéresse.

Merci et bonne fin de journée.


Tarik CHICHANE


Salut,

Alors je dirais dans l'ordre du plus simple, au plus compliqué (mais 
préférable à long terme) :


- Mondorescue (http://mondorescue.org/), qui génère une image iso de 
CD/DVD sur un partage NFS, puis boot sur l'iso via une carte de 
management iLo chez HP, iDrac chez Dell...


- DRBL / Clonezilla server (http://clonezilla.org/clonezilla-SE/), qui 
clone au niveau partition. Système de boot PXE pour faire la sauvegarde 
(offline donc) et la restore.


- Investir dans l'apprentissage des outils d'installation automatisée 
(pour RedHat : kickstart) et d'outils de gestion de configuration 
(Puppet, Chef, Salt, Ansible) pour gérer l'installation et la 
configuration des logiciels. Ensuite, il n'y a plus qu'à restaurer les 
données.
Bon, si déjà on sait installé le système et le client de l'outil de 
sauvegarde, on peut se contenter de ça et restaurer applis et données...
Mais avec un outil de gestion de conf, tu as en plus le pouvoir de 
déployer sur du physique, du virtuel et du Cloud avec les mêmes recettes !


Courage pour la suite.

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