---------- Forwarded message ----------
From: "Gérald Sédrati-Dinet (gibus)" <[EMAIL PROTECTED]>
Date: 26 sept. 2006 21:10
Subject: [FFII-France] Les brevets logiciels reviennent avec l'EPLA :
appel à la mobilisation
To: FFII France <[EMAIL PROTECTED]>

-----BEGIN PGP SIGNED MESSAGE-----
Hash: SHA1

Le projet d'accord sur le règlement des litiges en matière de brevet
européen (EPLA) semble être la dernière voie en date pouvant légaliser
les brevets logiciels en Europe. La FFII France invite ses sympathisants
à se mobiliser sur ce projet, à un stade de la procédure où il est encore
possible de sauvegarder l'innovation en Europe et les
performances de nos petites et moyennes entreprises.

* Voir l'ensemble du dossier sur http://www.ffii.fr/epla

Le 6 juillet 2005, le Parlement européen faisait obstacle à la
légalisation des brevets logiciels en Europe, en rejetant la proposition
de directive soutenue par la Commission européenne et le Conseil de l'UE.
Malgré ce rejet exprimé par la représentation démocratique
européenne à une écrasante majorité, la question de la légalisation des
brevets logiciels en Europe est toujours à l'ordre du jour et les
pressions dans ce sens se font de plus en plus insistantes
(http://www.ip-watch.org/weblog/index.php?p=195).

Ainsi le projet d'accord sur les litiges en matière de brevet européen
(EPLA en anglais) aurait comme conséquence de promulguer en droit
européen la jurisprudence de l'Office européen des brevets (OEB), y
compris ses pratiques ayant conduit à l'octroi de dizaines de milliers de
brevets logiciels. Alors qu'aujourd'hui la Convention sur le brevet
européen (CBE) interdit toujours les brevets sur les programmes
d'ordinateurs, ces brevets logiciels accordés par l'OEB contre l'esprit
et le texte de la CBE, deviendraient alors applicables en droit européen.

L'EPLA est un projet initié au sein même de l'OEB et semble recueillir
l'aval des lobbies traditionnels du brevet logiciel qui ont d'ores et
déjà commencé à en faire la promotion au Parlement européen et dans les
États membres
(http://www.ip-watch.org/weblog/index.php?p=379&res=1600_ff&print=0).

Son objectif est de simplifier le système de contentieux sur le brevet
européen. À l'heure actuelle, il n'existe pas de brevet valide à
l'échelle européenne. Un brevet européen, délivré par l'Office européen
des brevets (OEB), est en fait un agrégat de brevets qui sont en vigueur
dans les États signataires de la Convention sur le brevet européen (CBE,
qui compte la quasi totalité des États membres de l'Union européenne
ainsi que d'autres pays comme la Suisse ou la Turquie) désignés par le
détenteur du brevet. Dès lors, lorsque ce dernier entend faire valoir son
brevet en justice pour dénoncer une contrefaçon ou se défendre contre une
accusation de contrefaçon, il devra le faire dans chaque juridiction
nationale où a lieu le litige.

Les promoteurs de l'EPLA jugent que ce système de contentieux doit être
réformé pour instauré une Cour centralisée des brevets dont les
décisions s'appliqueraient à l'ensemble des États signataires de
l'accord. Il faut bien voir qu'il s'agit là d'un moyen de contourner
l'indépendance judiciaire d'États démocratiques.

Ainsi, en ce qui concerne les brevets logiciels, les tribunaux nationaux
avaient jusqu'alors la possibilité d'invalider les brevets logiciels
accordés par l'OEB et confirmés par ses chambres de recours internes, en
dépit du droit européen. Avec l'EPLA, les pratiques de l'OEB pourront
tout bonnement être consacrée par un cour centralisée, et ce d'autant
plus facilement que les juges y siégeant pourront être recrutés au sein
même des chambres de recours de l'OEB. Et leurs décisions feront ainsi
loi dans tous les pays signataires.

Si l'EPLA est un traité inter-étatique, comme la CBE, sans relation a
priori avec l'Union européenne, il concerne la quasi totalité des États
membres de l'Union et, comme nous le montrons dans ce dossier, pourrait
nécessiter l'implication directe de la Communauté. Le Parlement européen
a prévu de prendre position sur l'EPLA en octobre 2006. Le poids
politique de cette position du Parlement européen, à ce stade précoce de
la procédure, exige que nous nous mobilisions aujourd'hui sur l'EPLA. -
--
Gérald Sédrati-Dinet
Président de la FFII France et vice-président de la FFII
http://www.ffii.fr/
http://www.ffii.org/

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Comment: Using GnuPG with Mozilla - http://enigmail.mozdev.org

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Date: 26 sept. 2006 21:10
Subject: [FFII-France] Les brevets logiciels reviennent avec l'EPLA : appel à la mobilisation
To: FFII France <[EMAIL PROTECTED]>

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Le projet d'accord sur le règlement des litiges en matière de brevet
européen (EPLA) semble être la dernière voie en date pouvant légaliser
les brevets logiciels en Europe. La FFII France invite ses sympathisants
à se mobiliser sur ce projet, à un stade de la procédure où il est
encore possible de sauvegarder l'innovation en Europe et les
performances de nos petites et moyennes entreprises.

* Voir l'ensemble du dossier sur http://www.ffii.fr/epla

Le 6 juillet 2005, le Parlement européen faisait obstacle à la
légalisation des brevets logiciels en Europe, en rejetant la proposition
de directive soutenue par la Commission européenne et le Conseil de
l'UE. Malgré ce rejet exprimé par la représentation démocratique
européenne à une écrasante majorité, la question de la légalisation des
brevets logiciels en Europe est toujours à l'ordre du jour et les
pressions dans ce sens se font de plus en plus insistantes
(http://www.ip-watch.org/weblog/index.php?p=195).

Ainsi le projet d'accord sur les litiges en matière de brevet européen
(EPLA en anglais) aurait comme conséquence de promulguer en droit
européen la jurisprudence de l'Office européen des brevets (OEB), y
compris ses pratiques ayant conduit à l'octroi de dizaines de milliers
de brevets logiciels. Alors qu'aujourd'hui la Convention sur le brevet
européen (CBE) interdit toujours les brevets sur les programmes
d'ordinateurs, ces brevets logiciels accordés par l'OEB contre l'esprit
et le texte de la CBE, deviendraient alors applicables en droit européen.

L'EPLA est un projet initié au sein même de l'OEB et semble recueillir
l'aval des lobbies traditionnels du brevet logiciel qui ont d'ores et
déjà commencé à en faire la promotion au Parlement européen et dans les
États membres
(http://www.ip-watch.org/weblog/index.php?p=379&res=1600_ff&print=0).

Son objectif est de simplifier le système de contentieux sur le brevet
européen. À l'heure actuelle, il n'existe pas de brevet valide à
l'échelle européenne. Un brevet européen, délivré par l'Office européen
des brevets (OEB), est en fait un agrégat de brevets qui sont en vigueur
dans les États signataires de la Convention sur le brevet européen (CBE,
qui compte la quasi totalité des États membres de l'Union européenne
ainsi que d'autres pays comme la Suisse ou la Turquie) désignés par le
détenteur du brevet. Dès lors, lorsque ce dernier entend faire valoir
son brevet en justice pour dénoncer une contrefaçon ou se défendre
contre une accusation de contrefaçon, il devra le faire dans chaque
juridiction nationale où a lieu le litige.

Les promoteurs de l'EPLA jugent que ce système de contentieux doit être
réformé pour instauré une Cour centralisée des brevets dont les
décisions s'appliqueraient à l'ensemble des États signataires de
l'accord. Il faut bien voir qu'il s'agit là d'un moyen de contourner
l'indépendance judiciaire d'États démocratiques.

Ainsi, en ce qui concerne les brevets logiciels, les tribunaux nationaux
avaient jusqu'alors la possibilité d'invalider les brevets logiciels
accordés par l'OEB et confirmés par ses chambres de recours internes, en
dépit du droit européen. Avec l'EPLA, les pratiques de l'OEB pourront
tout bonnement être consacrée par un cour centralisée, et ce d'autant
plus facilement que les juges y siégeant pourront être recrutés au sein
même des chambres de recours de l'OEB. Et leurs décisions feront ainsi
loi dans tous les pays signataires.

Si l'EPLA est un traité inter-étatique, comme la CBE, sans relation a
priori avec l'Union européenne, il concerne la quasi totalité des États
membres de l'Union et, comme nous le montrons dans ce dossier, pourrait
nécessiter l'implication directe de la Communauté. Le Parlement européen
a prévu de prendre position sur l'EPLA en octobre 2006. Le poids
politique de cette position du Parlement européen, à ce stade précoce de
la procédure, exige que nous nous mobilisions aujourd'hui sur l'EPLA.
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Gérald Sédrati-Dinet
Président de la FFII France et vice-président de la FFII
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