Apropo de compania canadiana de la Rosia Montana

Codruta

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protectia mediului? care mediu? avem dreptul prin lege sa poluam...
respectul populatiei? inapoiatii aia la care aducem tzivilizatzia?

 atentie la INCO...

 http://www.voir.ca/actualite/actualite.aspx?iIDArticle=35993

 28 avril 2005
Les compagnies minières canadiennes
Heavy métal
Frédéric Denoncourt

Les compagnies minières canadiennes: une attitude invasive et arrogante de
plus en plus combattue partout.

Présentes partout dans le monde, les compagnies minières canadiennes mènent
des opérations contestées dans de nombreux pays où elles sont accusées de
bafouer les droits des populations locales et de détruire l'environnement.
Pathétique.

 "Il y a des problèmes partout où vont les minières canadiennes. Nous avons
besoin de métaux et nous ne sommes pas contre l'industrie minière comme
telle. Mais parce qu'elles veulent mener leurs opérations au plus faible
coût possible, les compagnies ont des pratiques qui sont très dommageables
pour l'environnement et qui causent beaucoup de problèmes aux populations
autochtones vivant sur ces territoires depuis longtemps", dit Joan Kuyek,
coordonnatrice nationale chez Mining Watch, un organisme qui a pour objectif
de veiller à ce que les pratiques minières soient respectueuses des
communautés locales et de l'environnement.
Mining Watch envoie des observateurs un peu partout à travers le monde sur
les sites litigieux, en plus de produire des documents d'information et un
rapport annuel sur la situation et les pratiques de l'industrie minière
canadienne dans le monde.

 Alcan, Placer Dome, Barrick Gold, Noranda Falcon Bridge, Bonte Gold,
Kinross... Constamment en quête de nouveaux sites à exploiter, les minières
canadiennes en sont aujourd'hui rendues à mener leurs activités dans les
coins les plus reculés des pays d'Amérique latine, d'Afrique, d'Asie ou
d'Océanie. Le faible pouvoir politique dont disposent les communautés
aborigènes vivant sur les territoires où se trouvent souvent les gisements
prometteurs, et la corruption qui a toujours cours dans plusieurs pays font
en sorte que les populations locales sont trop souvent les grandes perdantes
lorsque les minières acquièrent des droits d'exploitation auprès des
gouvernements étrangers, explique Mme Kuyek. "C'est un conflit au sujet de
la façon dont le territoire doit être géré et le type d'économie que les
gens désirent."

 Catherine Coumans, coordonnatrice à la recherche et spécialiste de la
région Asie-Pacifique chez Mining Watch, n'est pas tendre envers les
minières canadiennes qui profitent parfois des largesses des dictateurs
étrangers pour mettre en péril la santé des populations. "Les compagnies
obtiennent dans certains pays des permis pour mener des activités très
dommageables à l'environnement qu'elles n'auraient jamais pu faire ici."

Parmi les cas les plus sombres des dernières années figure celui de l'île de
Marinduque, aux Philippines, relate Mme Coumans, où, durant 16 ans, lors des
années noires de Ferdinando Marcos, la compagnie Placer Dome a exploité une
mine de nickel. "La compagnie a détruit une baie entière en y déversant ses
résidus miniers. Après 16 ans d'exploitation, 200 millions de tonnes de
résidus miniers avaient été déversées. Aujourd'hui, il y a tellement de
résidus au fond de la baie qu'à marée basse, on peut rouler en automobile
comme sur une route asphaltée pendant sept kilomètres!"

 Aujourd'hui, ce sont les 15 000 habitants des 12 villages de pêcheurs qui
doivent vivre avec les risques pour leur santé. "D'autres résidus
transportés par le vent retombent sur les villages. Les habitants appellent
cela leur "neige du Canada". Des études ont montré que les enfants avaient
un très haut niveau de plomb dans leur sang, ce qui représente une grande
menace pour leur système nerveux et leur développement intellectuel." Placer
Dome a toujours refusé de décontaminer la baie ou de reconnaître ses
responsabilités, poursuit Mme Coumans. "Le gouvernement philippin a tenté à
deux reprises de stopper le déversement des résidus miniers dans la baie,
mais la compagnie a menacé de le poursuivre en invoquant qu'elle avait un
droit acquis remontant au régime Marcos..."

 En Nouvelle-Calédonie, une autre controverse implique la minière Inco qui
projette la construction d'une mine de nickel sur le territoire des Kanaks,
une communauté indigène de près de 2000 habitants. Des leaders de la
communauté qui mènent une lutte contre le projet ont été récemment
emprisonnés. Pour l'essentiel, les Kanaks veulent des garanties en matière
d'environnement et de partage des revenus. "Cela fait 10 ans que les Kanaks
tentent sans succès de dialoguer avec les gens d'Inco. La compagnie ne veut
pas leur parler." En 1998, les Kanaks ont vu leur statut de peuple indigène
reconnu, en plus de se voir attribuer leur Sénat coutumier, une institution
pour faire valoir leurs intérêts. "Et dans l'accord de Nouméa, il est
clairement stipulé que tout projet ayant un impact potentiel sur la culture
traditionnelle ou l'héritage des Kanaks doit se dérouler en consultation
avec eux. Le plus triste, c'est qu'Inco vient de terminer ici un long
processus de négociation avec les Innus du Labrador au sujet également d'une
mine de nickel. La compagnie a alors été forcée par la loi de négocier avec
les communautés autochtones afin que soient entendues leurs inquiétudes.
Quand on leur pose la question à savoir pourquoi ils traitent différemment
les Kanaks, les dirigeants d'Inco répondent que la loi n'est pas la même en
Nouvelle-Calédonie et qu'ils n'ont pas à y respecter les droits des
indigènes... Mais un jugement a reconnu récemment le droit des Kanaks de
protéger leurs terres. C'était la première fois qu'un tel droit était
reconnu en Nouvelle-Calédonie."

 À la frontière entre le Chili et l'Argentine, c'est une autre compagnie
canadienne, Barrick Gold, qui est sous le feu de la controverse depuis
qu'elle a entrepris la construction d'une mine d'or à ciel ouvert qui
nécessitera la relocalisation d'un glacier millénaire dans la région de
Pascua-Lama. Des scientifiques craignent que la perte de cette importante
source d'eau pure affecte de façon importante le mode de vie des communautés
indigènes Diaguita, le climat et même les écosystèmes. "Ce glacier alpin est
en fait la source d'eau de nombreuses rivières majeures", précise Mme Kuyek.

 ALCAN, LA SUITE...

Un autre dossier chaud concerne les visées de la compagnie québécoise Alcan
qui, conjointement avec l'indienne Indal, entend construire une mine de
bauxite dans la région du Kashipur, en Inde. Selon Patrick Cadorette, du
mouvement Alcan't in India, les élus des 24 communautés de la région
s'opposent fermement au projet qui entraînerait des déplacements de
population et la destruction de modes de vie traditionnels. Mais leur voix
n'est pas prise en compte et le processus de consultation a souffert
d'importantes entorses qui ont donné lieu à des affrontements violents entre
opposants et policiers, enchaîne M. Cadorette. "Depuis le milieu des années
90, il y a eu une mobilisation générale des membres des communautés locales
contre le projet. Depuis, les promoteurs se sont mis à soudoyer davantage
les politiciens locaux et cela a dégénéré en affrontement ouvert. Ce sur
quoi on met l'accent, c'est que dès le départ, le processus de consultation
a été biaisé. Les gens n'ont pas été consultés à l'origine. Mais on a acheté
certains membres de la communauté et depuis décembre 2004, la région est
sous occupation policière. On vient même de bâtir un poste de police dans un
village alors que les gens s'en passaient depuis toujours", explique M.
Cadorette qui prendra part à une manifestation, le 28 avril à Montréal,
devant l'édifice où se tiendra l'assemblée annuelle des actionnaires
d'Alcan.

 Les autochtones du Québec et du Canada ont dû lutter ferme pour la
reconnaissance de leurs droits. Nombreux sont ceux qui diront que beaucoup
reste encore à faire en ce sens. Il reste que la situation sociale,
culturelle et politique prévalant dans de nombreux pays étrangers ouvre la
voie à des abus dont se rendent parfois coupables les entreprises
canadiennes, croit Mme Kuyek. "Dans plusieurs pays, il existe toujours un
système de classes qui fait que certains individus bénéficient énormément
des opérations minières alors que d'autres en subissent toutes les
conséquences. Les gouvernements locaux se laissent guider par leur besoin de
capitaux étrangers. Les compagnies, elles, tirent avantage de la situation
en contribuant même à la formulation des lois sur les mines dans certains
pays."

Alcan't in India, un projet de solidarité basé à Montréal qui a pour but de
soutenir les habitants de la région indienne du Kashipur dans leur lutte
pour le contrôle de leurs ressources et de leur territoire, tiendra le 28
avril, de 9 h à 13 h, une manifestation contre le projet de mine de bauxite
de la compagnie Alcan en Inde. Le rassemblement aura lieu devant l'édifice
de l'Organisation de l'aviation civile internationale, où se réuniront les
actionnaires à l'occasion de leur assemblée annuelle.

Au Québec aussi...

Les activités des compagnies minières auraient causé d'importants dommages à
la santé humaine et à l'environnement au Québec également. C'est du moins la
position adoptée par les cinéastes Jean-Pierre Maher et Neil Diamond dans
leur documentaire Heavy Metal, qui fut présenté pour la première fois en
février dernier dans le cadre des Rendez-vous du cinéma québécois. L'ouvre
relate les impacts environnementaux et sanitaires de l'activité minière sur
la communauté crie de Oujé Bougoumou, du Nord du Québec. Poissons sans yeux
capturés, décès prématurés..., autant de signes qui attirèrent l'attention
de Joseph Shecapio-Blacksmith, un habitant de la communauté qui ne tarda pas
à s'adjoindre les services du scientifique américain Cris Covel, spécialiste
en contamination des sols. Ce dernier rendit un rapport accablant sur la
situation, qui fut accrédité par l'Environnemental Protection Agency aux
Etats-Unis, mais accueilli avec scepticisme par le gouvernement du Québec.
Le documentaire sera présenté de nouveau à Montréal dans le cadre du
festival autochtone TERRE EN VUE du 13 au 22 juin.

Les actionnaires : des partenaires financiers actifs  votez pour cette
réaction

 On ne compte plus les accrocs aux droits humains dans les pays où la
corruption tient lieu de code de conduite. La mondialisation n'est pas un
phénomène pervers en soi. Son application pourrait même devenir un moyen de
mettre fin à la misère dans le monde. Ce qui est scandaleux c'est le
contrôle qu'exercent les grandes multinationales sur les populations.

 S'étant affranchis de toute responsabilité envers les gouvernements
nationaux et s'assurant leur fidélité en soudoyant les autorités locales
afin de poursuivre leurs opérations, des compagnies canadiennes inscrites en
bourse n'éprouvent aucun scrupule à utiliser l'armée ou les polices locales
pour faire des affaires. Outre le secteur minier, ces multinationales
investissent dans divers champs d'activités : pétrolier et gazier,
télécommunications, pulpe et papiers, agro-alimentaire, etc.

 Et avec quel argent sinon celui des actionnaires ? C'est pourquoi la
sensibilisation des actionnaires lors de manifestations comme celle
organisée par Alcan't in India devant le siège social d'Alcan est une façon
d'inciter les entreprises à adopter des codes de conduite qui tiennent
compte de l'environnement. Les actionnaires en tant que partenaires
économiques de ces entreprises ont une part de responsabilités dans le
respect des intérêts des populations locales.

 Amnistie Internationale a publié en 1998 au Forum de Davos les Principes
relatifs aux droits humains à l'usage des entreprises. Il faut exiger des
mécanismes de contrôle indépendants qui assureraient le respect de ces codes
de conduite. Ces principes relatifs aux droits humains à l'usage des
entreprises portent sur la non-discrimination, les dispositifs de sécurité,
la concertation avec la communauté d'accueil, les conditions de travail
équitables, la liberté d'expression et d'association.

 Il y a sans doute loin de la coupe aux lèvres mais le placement responsable
est un puissant levier qui s'attaque directement au cour du sujet :
l'argent.

Abus insidieux

 Les compagnies minières ne sont pas différentes des entreprises textiles ou
de compagnies pétrolières. Leur but: faire des profits les plus gros et les
plus instantanés possibles. La seule planification est celle visant à
développer de nouveaux marchés. La planification n'est pas à savoir quel
héritage sera laissé à la planète.
 L'esclavage nous montrait des situations d'abus directes où le labeur de
certains était utilisé sans respect, sans reconnaissance. Cette forme d'abus
que nous rencontrons est beaucoup plus insidieuse. Elle profite du fait que
certains sont financièrement démunis pour leur soutirer leur bien précieux
en échange de miettes. Le déséquilibre s'agrandit de plus en plus pour une
minorité de gens.
L'environnement ne pèse jamais lourd parce qu'il ne se calcule de la même
façon qu'une pierre. On tente de tout justifier en fonction de profit ou
d'absence de profit. La protection de l'environnement selon ces calculs est
une absence de profit qui vient justifier tous les excès. Nous nous devons
de développer un nouveau système qui nous permettra d'évaluer
l'environnement au-delà d'une rentabilité purement économique.


--
"Let me know, that at least, she will try
Then she'll be a true love of mine"
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