Le 08/03/2011 11:58, Charles Nepote a écrit :
Le 07/03/2011 22:08, ndecaris a écrit :
Personnellement, depuis le début de ma participation à OSM, j'essaie de
m'occuper de la campagne, et j'espère que d'autres se joindront à cette
entraide obligatoire, car je vous rappelle qu'en France, il y a 80 % de
citadins (personnes habitant dans une ville de plus de 30 000 habitants), ce qui naturellement fait qu'il y a plus de mappeurs en ville, qu'en campagne.

Oui. On pourrait lancer une initiative genre "mappeurs, adoptez un village !". Pour ma part je me suis concentré sur 3-4 petites communes rurales que je connais déjà. Il faudrait faire un ratio contributeurs actifs/nombre de communes rurales pour savoir combien de communes devraient idéalement être adoptées pour chaque mappeur. Et l'idéal serait peut-être d'avoir des binômes pour ne pas travailler trop seul... On pourrait aussi imaginer des opérations coups de poing financées par des acteurs publics. "mappeur en résidence" ou "mapping d'été" pourrait consister en un hébergement fourni par la collectivité pour que des mappeurs puissent venir cartographier le territoire sur un modèle du type chantier de fouille d'été. Le deal pourrait être le suivant : pendant la période estivale l'acteur public fourni le gite contre un engagement, de la part des mappeurs, de cartographier à mi-temps le territoire alentour (l'autre mi-temps étant laissé au choix des mappeurs). Pour l'acteur public c'est une manière de financer le mapping à moindre coût, de faire découvrir son territoire, de sensibiliser la population locale. Pour le mappeur c'est une manière de découvrir une région à moindre frais, en exerçant sa passion et en profitant aussi de temps libre pour d'autres choses.
Qu'en pensez-vous ?

Voilà une idée séduisante car elle inscrit nos contributions dans un tissu relationnel dont l'exemple de Plouarzel a démontré toute la pertinence. Cartographier des communales rurales de son bureau grâce à la magie du cadastre ou autres sources de données publiques (le tourisme virtuel) permet de faire avancer la base mais on se sent parfois seul à des kilomètres à la ronde. Se rendre sur place, rencontrer les acteurs locaux (y compris la presse) permettrait de franchir un pas important. Je repense aussi aux animateurs multimédia qui peuvent être des relais locaux et qui avaient manifesté un intérêt pour notre projet. Bref, il y a à creuser sur le comment, mais j'adhère largement au principe win-win.

Denis

PS : il y a bien des fourmis volantes, pourquoi pas des mappeurs volants ?

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