On Tue, 30 Nov 2010 11:32:56 +0100, François Van Der Biest <francois.vanderbi...@camptocamp.com> wrote:

Et en plus, il manque pas mal de libérations de données.
Ex pour OSM en France : Cadastre, Tours, Grasse, CRAIG, CC Presqu'ile
Crozon ...
... et en Suisse : SITN, SITG, SITJ, Lausanne city, EPFL, ...

Ben, andrej.osterman at ec.europa.eu ... Mais la granularité de cette carte européenne a certainement des limites qui nécessitent une factorisation (régionale ?)

* comment associer les "consommateurs" de données publiques ?

Hmm, à quel sens exactement ?
Comment les informer des mises à jour / les associer à la production
de données / les regrouper ?

Il faut se rappeler que le débat concerne *toutes* les données publiques. Le gisement est énorme, et la réutilisation non acquise dans tous les cas. Cette question a entraîné d'autres questions: quelle (sur)charge pour le service libérant, quel niveau de service, on s'arrête aux communautés de développeurs ou on fait du sur-mesure, on veut "mettre l'utilisateur au centre" mais comment fait-on pour connaître ses besoins... Donc oui toutes les questions, et d'autres.

* quelle responsabilité pour l'acteur public libérant ses données, comment
préciser/contrôler les finalités ?

Responsabilité : aucune.
C'est AMHA un prérequis pour la mise à disposition des données de
manière gratuite.

On a pas dit gratuit. Gratuit vient en premier parce que c'est compliqué de faire payer et pas toujours rentable. Quant à la responsabilité et la finalité, elles se rejoignent. Prenons le cas d'école qui tombera sur la tête à OSM un jour, "l'invasion" du Costa-Rica par le Nicaragua: http://www.gautrais.com/Invasion-du-Costa-Rica-par-Google (je n'y aurais pas cru si je n'avais un correspondant sur place !). Google recule sur la pointe des pieds à l'abri de sa licence mais les dommages sur l'image de marque sont là. Les politiques y sont sensibles, la judiciarisation de la société incite à la prudence.

* quelle licence ?

C'est le point fondamental. Eviter les clauses NC.
Si possible, placer la donnée dans un cadre légal le moins restrictif
possible, pour faciliter l'usage.
On arrive très vite à des imbroglios juridiques pas possibles si on
cherche à créer des mashups avec des données venant de plusieurs
sources, chacune avec ses exigences propres en terme de restrictions.

Oui, c'est déjà pas toujours évident d'indiquer (c) OSM CC-by-SA en bonne place sur la carte :) Je crois qu'il y avait à peu près consensus dans ce sens, même si l'atelier "pour une licence européenne" a apporté davantage de questions que de réponses.


* quel modèle économique ?
Il faut recommander la simple mise à disposition des données brutes
sans contrepartie.

Ca va un peu plus loin, exemple Rennes métro qui organise des concours dotés sur la réutilisation de leurs données. Quitte à libérer, l'administration publique veut un retour sur investissement, voir un retour médiatique, et peut donc souhaiter contribuer à la réutilisation moyennant finance.

D'autres modèles peuvent reposer sur l'émergence de sociétés spécialisées dans la publication, des sortes de concessionnaires ou d'opérateurs de données publiques.


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