> De : "Tyndare"
>
> J'aurais voulu éviter d'embrouiller encore plus le débat, mais je ne suis pas 
> d'accord
> pour écarter totalement l'interpolation comme mode de cartographie des 
> adresses. C'est
> vrai que les données extraites du cadastre nous incitent pas à l'utiliser, 
> mais ce mode
> pourrait avoir un grand avantage: il permettrait de modéliser une fois pour 
> toute une
> bonne approximation de toutes les nouvelles adresses qui pourront être créées 
> dans le
> futur dans une rue donnée, en particulier pour les rues ayant adopté la 
> numérotation
> métrique (j'ai l'impression que c'est quasi systématique pour les nouvelles 
> numérotations). Il y a de nombreuses communes en France avec une très faible 
> densité de
> population, et dans certaines aucun contributeur local ne s'est manifesté au 
> bout de 10
> ans de projet. Dans son dernier post de blog Christian donne le chiffre de 
> 200.000 
> nouvelles adresses chaque année en France [1], je ne vois pas pour l’instant 
> comment
> OSM pourrait suivre ce rythme de manière à la fois réactive et homogène sur 
> tout le
> territoire. Peut-être que BANO y arrivera en intégrant des données brutes 
> issues de
> fournisseurs institutionnels ou autre, mais pour OSM comment on fait pour les 
> zones
> sans contributeur local actif ? Comme on n'arrive pas à se mettre d'accord 
> sur où 
> positionner les point adresses, est-ce que l'on ne pourrait pas considérer 
> l'interpolation comme une approximation durable et évolutive, potentiellement 
> affinée
> par des points adresses additionnels ? Le seul truc qui m'embête c'est que 
> j'ai 
> l'impression d'après le Wiki [2] que l'utilisation de l'interpolation suppose 
> que
> toutes les adresses interpolées aient une existence alors que cela ne serait 
> pas du 
> tout le cas avec une numérotation métrique. 

J'ai réagi à la question d'Arnaud car il pointait une zone où on est capable de 
proposer
des fichiers d'adresses unitaires à intégrer. Je trouve vraiment dommage dans 
ce cas là
de prendre le temps de modéliser une interpolation : c'est qualitativement 
moins riche et
à peine moins fastidieux.
Après, que les interpolations restent nécessaires, c'est possible. Mais je vois 
vraiment
ça comme une solution de repli, pas quelque chose à promouvoir en premier lieu.
Tu soulèves le problème de l'absence de contributions sur une zone, et c'est un 
des
moteurs pour l'initiative BANO actuelle : comme on n'a pas la masse critique de
contributions nécessaires pour proposer dans un délai raisonnable toutes les 
adresses par
extraction d'OSM, on construit une alternative qui se veut complémentaire d'OSM 
et 
vertueuse vis-à-vis du projet. Là où je veux en venir, c'est qu'à un endroit où
personne n'a contribué en 10 ans, au moins aucun 'local', je pense que le débat 
n'en est
pas à : interpolation ou adresses unitaires. On part (hélas) d'un peu plus 
loin. Et
ensuite, quitte à consacrer du temps de contribution sur les adresses, autant 
le faire
sur les adresses unitaires, au moins là où le cadastre est vectoriel. 
L'interpolation
est peut-être notre plan B à activer sur les communes en cadastre raster.

vincent

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