C'est vrai que le seule de 20 000 habitants est stupide, et même deux fois plus gros que la granularité des services adminsitratifs à Paris (pour son découpage des 20 arrondissements en ~80 quartiers et une centaine de sous-quartiers, le seuil atteint 10 000 habitants par subdivision).
10 000 est un bon chiffre pour prendre en compte une échelle suffisante de démocratie locale avec des budgets dédiés (allouables au moins sur l'année même si des arbitrages peuvent être négocies en cours d'année par l'autorité commune gérant ces "petites" zones). Mais ce n'est qu'une moyenne: sur Paris où 10 000 c'est gérable car ils sont très concentrés et ont tous aussi accès tous les jours à des services situés dans les secteurs voisins et partagés entre secteurs, ce n'est pas le cas dans le monde rural où les distances grandissent très vite. Alors oui les petites communes rurales ne peuvent plus tout faire et sont obligées de se mutualiser (mais aussi les intercommunalités). C'est là qu'intervient le modèle de développement ne cherchant pas à calquer le ^même modèle administratif partout : - un modèle pour les zones urbaines denses (ou assez denses) ayant déjà assez de services accessibles en leur sein : c'est celui des "poles métropolitains" à développer pour regrouper des communes qui elles aussi peuvent fusionner facilement dans ces pôles pour supprimer des barrière administratives non essentielles qui pénalise le développement et l'évolution du territoire urbain dans sa globalité, accessible facilement à tous ceux qui se trouvent dans le pôle (ces pôles sont bien dotés en services de transport pas cher pour tous notamment) Dans ces zones passer à 20 000 habitants a un sens, et les communes peuvent toutes y monter à un seuil de 2 000 ou 3 000 habitants minimum (elles peuvent conserver une démocratie locale en se divisant en arrondissements municipaux, numérotés ou nommés : c'est le modèle de Nantes Métropole par exemple qui appelle ses arrondissements des "pôles de proximité"). - un autre divisant le périmètre rural des pôles urbains en grands (mais pas trop grand) pôles ruraux, où il est difficile de mettre tous les services à disposition, mais où les pôles utbains seront TENUS par la loi de contribuer à les aider à se développer, ou de leur donner des services accessibles que ces pôles ruraux ne peuvent pas développer eux-mêmes. Dans ces zones, les poles ruraux pourraient passer à 5 000 habitants (là :les communautés de communes sont une soluion, mais certaines sont encore trop petites et doivent être agrandies, mais du fait de l'augmentation des distances pour accéder aux services de base il faut garder une démocratie locale : le pole rural doit aider les communes isolées et pour cela doit recevoir des subsides venant des pôles urbains. Dans ce cas, on peut monter les communes à un seuil minimum (pour la survie) de 1 000 habitants (en dessous, à cause des distances, il ne sera pas possible de donner les mêmes services tous les jours, mais il peut y avoir une rotation des présences de la démocratie locale. Et puis il faudrait en finir avec la notion de "chef-lieu" unique : une collectivité n'a aucune raison d'avoir son pole de décision en permanence au même endroit quand ils peuvent tourner. Chaque collectivité emploie aussi ses services administratifs qui sont plus ou moins répartis sur le territoire et servent de points de contact accessible. C'est cette notion de chef-lieu (ou capitale) qui est source de gaspillage et de frustrations de la part de ceux qui n'y habitent pas et se voient petit à petit privés de services ou contraints d'accepter uniquement les rebus des centres urbains (déchetteries, emprise de leur territoire pour construire ou étendre des rocades et autoroutes, zones indistrielles sales, cités dortoirs,,,) et quelques services dégradés (écoles qui ferment, peu ou pas de transport urbain même avec le centre urbain le plus proche, et jamais entre les communes rurales malgré la présence des intercoms, déserts médicaux...). peu ou pas de sécurité publique (absence même de la gendarmerie) Et ne pas oublier aussi qu'avec Internet maintenant plein de choses peuvent se faire qui ne nécessitent plus de bâtir et entretenir un coûteux point d'accueil permanent. C'est ce qu'à fait dès vite dès son indépendant l'Estonie (même si elle a eu la chance de récupérer des stocks d'or stockés depuis des décennies dans les banques occidentales et d'avoir eu très vite des relations avec ses voisins scandinaves, tout en restant un port important d'échange pour la Russie, comme pour la Finlande qui n'était plus isolée du reste de l'Europe et tenue de passer soit par le nord soit par la mer). Le 12 février 2015 13:44, Tony Emery <tony.em...@yahoo.fr> a écrit : > Christian Rogel wrote > > L’amélioration est à venir, en fonction de l’extension de la superficie > > des intercommunalités. > > Le gouvernement parle d’un minimum de 20 000 hab., ce qui est encore une > > invention débile des technocrates hors-sol. Il faudrait abaisser le > seuil, > > pour que dans la France désertifiée, on ait pas de C de C de la taille > > d’un demi-département. > > Effectivement, les toutes petites intercos n'ont pas plus les moyens. > Après, > je ne suis pas d'accord avec toi. Il faut des structures de taille > suffisante si on veut qu'elles soient efficaces et qu'elles aient les > moyens > de faire quelque chose. Sinon, autant laisser les communes ! Ça n'a rien de > technocrate, c'est juste logique. > > > Christian Rogel wrote > > Mais, le renforcement des intercos amènera les services SIG à être > > positionnés au moins à ce niveau, voire à un niveau supérieur par > > conventionnement. > > On en verra un modèle intéressant à Brest, au SOTM-Fr, puisque le SIG de > > Brest Métropole Océane est le prestataire de toutes les intercos du Pays > > de Brest (89 communes, 1690 km2, presque 400 000 hab.). > > On voit déjà apparaitre des services SIG mutualisés sur plusieurs > communautés de communes (SIIG à Bagnols-S/-Cèze par exemple). > > > > ----- > Tony EMERY > Administrateur OpenStreetMap.fr > Mandataire Grand Sud-Est > Géomaticien & chef de projets > -- > View this message in context: > http://gis.19327.n5.nabble.com/Re-OpenStreetMap-Re-Re-Gros-probleme-de-correction-Groupe-de-modifications-28377712-tp5832528p5833308.html > Sent from the France mailing list archive at Nabble.com. > > _______________________________________________ > Talk-fr mailing list > Talk-fr@openstreetmap.org > https://lists.openstreetmap.org/listinfo/talk-fr >
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