Le 19/07/2018 à 07:10, Jean-Christophe Becquet a écrit :
Bonjour,

Le site The Conversation qui met en avant le travail de la communauté
universitaire publie un article de Christian Giusti, professeur de
géographie physique à Sorbonne Université.

Smartphone en poche ? Tous géographes !

Allez , je me lâche, d'autant plus facilement que je ne suis pas issu du sérail, ni géographe, ni topographe, encore moins géomètre mais attiré, voire fasciné par le spatial lointain comme proche . Dès l'âge de 10 ans, je décalquais les limites des départements français dans l'encyclopédie Larousse du XXe siècle de mes parents. Je sais, cépasbien mais je savais pas encore. j'aimais observer, analyser, me réappropier.
On a à faire à un triple discours tellement ORTF noir & blanc :
- les autorités en charge de maintenir les référentiels font leur boulot tant bien que mal malgré l'accélération et des moyens et des besoins des citoyens (finançant à 100% ces besoins) ; - les citoyens, à l'insu de leur plein gré -qui souhaite désactiver la fonction localisation de son smartphone ?-, pourraient aider, dès validation des autorités compétentes au bien connaître de la Nation, s'ils passent par les filtres conçus à cet effet. - le captage de données géolocalisées (et une grande partie de la sémantique qui va avec) échappe en grande partie aux acteurs institutionnels : citez 3,2,1 applis sur smartphone "easy-to-use" où vos données vont prioritairement alimenter des processus d'amélioration/correction leurs référentiels (avec feed-back minimum). Souvent il y a un stagiaire derrière ; "ça n'intéresse que quelque uns <-> on s'est pas donné les moyens". Encourageons l'auteur, "En 1985, le géographe Jean‑Louis Tissier <https://socgeo.com/2017/10/19/jean-louis-tissier-un-geographe-peut-dessiner-les-elements-de-son-bassin-versant-et-sidentifier-comme-confluence/> notait que les universitaires n’avaient jamais eu en France le monopole de la géographie". En 2018 , nous sommes nombreux à être conscient de l'enjeu de la gouvernance de la donnée. Concept étrangement absent de l'article ; c'est ce qui explique "l'oubli" d'OSM ou des autres projets collaboratifs (et pas simplement participatifs). Le citoyen 2.0 n'est pas un acteur du territoire augmenté de capacités techniques alors que ce "même" territoire serait analysé et décidé par des instances étrange.ère.s; il est son propre territoire s'il parvient à le décrire avec son propre vocabulaire et sollicite ses aménageurs d'égal à égal. En même temps, c'est tellement plus confortable de regarder en arrière et de se reposer sur les progrès technologiques accomplis.

"Paris Inter, à vous l'antenne" <https://fr.wikipedia.org/wiki/France_Inter#De_la_Gen%C3%A8se_%C3%A0_Paris_Inter_%281947-1957%29>
Denis, rétro-futuriste dilletante


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