Personnelement je vois que GeoDAE ne contient aussi que 0 DAE dans ma commune, pourtant j'en ai situé quelques uns dans les gymnases de sport, des écoles, la mairie, un EHPAD, une aire d'accuel de gens du voyages, il doit y en avoir dans certaines entreprises locales de logistique pour les employés d'un entrepôt, et sans doute dans une aire de manutention et un grossiste de matériaux, je pense même que la mairie en a mis aussi dans ses services annexes, y compris une grosse station d'épuration et de recyclage).
Le GeoDAE ne semble pas assez promu pour recevoir les infos ou pas encore capable de gérer les remontées (ou bien cette remontée a des défaillances), les exploitants se contentant juste de faire ce qu'il faut avec des société de maintenance et le cas échéant montrer les documents. Je me demande si ce problème ne devrait pas être contrôlé par les sections syndicales pour plus d'efficacité. Si une commune a du mal à financer cela, elle doit pouvoir en parler en réunion publique là où elle doit faire des arbitrages, et cependant montrer ce qui existe, la commune doit être capable de recenser ce qui existe au moins chez certains partenaires. Et bien sûr elle doit tenir un bilan à disposition des SDIS (et on doit aussi inviter les pompiers à relever ce qu'ils voient et voir dans quel mesure les installations sont renouvelées ou si ils ont constaté une efficacité dans des interventions sur le terrain et remonter aussi des statistiques sur les délais moyens et raisons d'intervention pour les cas d'urgence) GeoDAE reste une ébauche, un outil de mesure. le projet DAE d'OSM (dans Osmose) reste juste pour le moment un test, une évaluation et lui aussi une évaluation, qu'ils nous serait utile également de fournir aux autorités qui sont sensé gérer le "plan DAE". D'ailleurs ça pose la question de la pertinence du GeoDAE: est-ce le bon échelon pour gérer ça? Pourquoi ce ne serait pas une mission directe des SDIS ou SAMU, ou des agences régionales de santé ? Qui gère ça ? Peut-il y avoir l'implications d'autres assos reconnues (Croix Rouge, Médecins du Monde...) ou des comités et assos de quartiers. Et pourquoi pas les CHR qui reçoivent au final les patients (mais on sait que les services adminsitratifs des hopitaux sont débordés et ont beaucoup de retard, en mois ou années, même pour établir les factures de soin et les présenter aux mutuelles et la sécu, alors qu'ils payent facilement sans compter et presque sans contrôle les prétendues prestations de médecins externes qu'ils hébergent seulement quelques heures par semaine, et ils ont du mal à fournir leurs propres pharmacies: l'ARS fait semblant d'écouter et si'il y a trop de retard, n'hésite pas à fermer des lits ou des services entiers). La carte hopsitalière est aussi mal connue et estime seulement des délais d'intervention moyens qui ignore totalement la population rurale. Bref je préfèrerait voir l'implication des mairies (et que l'Etat et les régions les écoute et les dotte en moyens propres quitte à ce que ça se fasse en coopération avec des assos locales et pas automatiquement transféré à la grosse intercommunalité qui affectera elle aussi un résidu à la population excentrée et rien du tout aux intercommunalités voisines plus rurales encore). Quand je vois les cartes statistiques existantes sur les moyens de santé et leur disponibilité, un constat vient vite: les ARS ne fournissent pas grand chose et les données sont très parcellaires. C'est pourtant là dessus que se fondent les politiques publiques... On pourrait espérer des remontées statistiques de la part des organismes de sécurité sociale ou des mutuelles, mais là on n'a rien du tout (ou c'est carrément des données jugées "confidentielles" et à caractère commercial). Le monde médical (surtout privé ou paritaire) semble se cacher derrière son secret (même le fichier médical personnalisé ne sert à rien, il n'est pas alimenté), on ne voit que la crise de l'hôpital public et on n'a presque rien pour en analyser les causes, sauf pour les crises graves internationales comme la COVID (ou le SIDA qu'on a un peu oublié au plan politique) où la réponse politique ne peut être que de l'improvisation (et beaucoup de contradictions, et sinon des mesures contraignantes et liberticides voire totalement inefficaces), et sinon les appels régulier aux dons par les assos. Je me demande même si les ARS servent réellement à quelque chose: cela a dédouané les autorités nationales, mais à peine déplacé le problème, l'Etat ne voit plus rien, les autorités locales non plus. Cela aurait du rester au niveau des SDIS et SAMU (qui là au moins ont les contacts avec les assos). A charge pour l'Etat ensuite de répartir les ressources avec des statistiques plus fines et plus fiables (ce n'est pas ingérable, il n'y a pas tant de SDIS que ça, les ARS ne devraient même pas décider de l'allocation des ressources, loin même du contrôle parlementaire et qui fonctionnent même sans aucune consultation des assemblées régionales; cela a ajouté un niveau inutile, des retards de traitement, des gaspillages). Le lun. 31 août 2020 à 22:39, <osm.sanspourr...@spamgourmet.com> a écrit : > Le 31/08/2020 à 21:49, Philippe Verdy - ver...@gmail.com a écrit : > > Le lun. 31 août 2020 à 20:32, <osm.sanspourr...@spamgourmet.com> a écrit : > >> Une autre manière de faire évoluer les outils c'est de les pratiquer lors >> d'un projet du mois (par exemple). >> > Donc si je comprends bien, l'idée du "projet du mois" n'est pas réellement > de concentrer les efforts pour "faire du chiffre", mais plutôt d'évaluer > les outils et données dont on dispose pour savoir s'ils sont adaptés et > trouver ce qui cloche et proposer des solutions et évolutions à faire. > > Pour moi ce n'est pas faire du chiffre, ça n'a jamais été faire du chiffre. > > L'objectif c'est d'améliorer la base. En quantité *et en qualité*. > > Et de motiver les contributeurs. Le mode jeu des compteurs peut avoir un > effet pervers, ici on est a priori entre gens responsables. > > Si tu prends le fichier GéoDAE, l'importe, tu auras un bon "chiffre" et > bien dégradé la base. C'est forcément "faire du chiffre" en ne diminuant > pas la qualité. > > Je dis juste que le projet du mois DAE peut être l'occasion de préparer en > parallèle ce que l'on veut, ce dont on a besoin pour améliorer l'adressage > utilisé notamment pour les DAE. > > Un bonus si tu veux. Ce n'est pas en opposition avec les buts classiques > du projet du mois. > > J'ai pour ma part parfaitement localisé et intégré les 0 DAE du fichier > concernant ma commune. 100% de 0... Restent ceux qui ne sont ni dans OSM > ni dans aucune autre base publique connue. Soit tous sauf un. > > On voit de temps en temps des gens utiliser Osmose comme en cliquodrome et > pourrir la base. Non que les suggestions d'Osmose soient mauvaise mais > elles ne sont pas à appliquer bêtement. Les suggestions du projet du mois > aussi. > > On a aussi vu des boîtes-aux-lettres proposées par Osmose (et avec une > précision "au numéro de rue") située à plus d'un km. > > Mais c'est vrai qu'il peut-être intéressant que les intégrations en lien > avec un projet spécifique, renvoient vers le projet en question. Je laisse > Adrien et Frédéric mettre les tickets qui vont bien sur les bases > logicielles correspondantes s'ils le jugent utile. Tu peux le faire aussi. > > Sinon tous les outils doivent être utilisés à bon escient. > > Jean-Yvon > _______________________________________________ > Talk-fr mailing list > Talk-fr@openstreetmap.org > https://lists.openstreetmap.org/listinfo/talk-fr >
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