Le 10/10/2023 à 10:23, Toussaint OTTAVI a écrit :
Le 10/10/2023 à 09:51, fr...@r0m5.eu a écrit :
Le différentiel que nous utilisons est déjà un type A SI (1P+N 40A
30mA type A SI).
Concernant le différentiel qui ne déclenche qu'après une
temporisation de 40ms, malheureusement la durée de notre pic se
mesure plutôt en secondes voire dizaines de secondes (le temps que le
contrôleur du PDU démarre et que les relais soient actionnés pour que
les prises soient alimentées).
Si c'est une histoire de secondes, le sélectif ne pourra rien faire.
La solution est donc de tenter d'identifier et de réduire la cause des
courants de fuite, ou bien d'isoler les équipements sur des circuits
séparés. Sinon, il existe aussi des systèmes de démarrage temporisé
qui permettent de décaler de 30s ou 1 minute le démarrage de certains
circuits (à la base, c'est plutôt conçu pour limiter le courant
d'appel après une remise sous tension; reste à voir si, dans ce cas,
cela limite aussi le courant de fuite).
Tout à fait, le devis pour ajouter des départs (et donc des
différentiels) supplémentaires est validé.
Concernant la réduction de la cause des courants de fuite, j'attends
principalement un retour du fournisseur du PDU concernant le fait que
lors de son démarrage on a 8 à 10mA en plus, qui disparaissent une fois
les outlets alimentés.
Sinon, il n'y aura pas d'autre solution que d'augmenter le
différentiel à 300 mA (ou 150 mA cité par Jérémy et que je ne
connaissais pas). Attention, dans ce cas, la protection des personnes
n'est plus assurée. Si un humain touche malencontreusement un fil
dénudé, il meurt. C'est l'éternel problème du curseur à positionner
entre la protection maximale des personnes d'un coté (qui peut
impliquer des disjonctions intempestives) et la continuité de service
de l'autre (avec des dispositifs conçus pour ne pas sauter facilement,
des ré-enclencheurs automatiques, etc... à n'utiliser théoriquement
qu'en absence de personnel dans les locaux).
Dans notre cas, pas possible à court terme de passer à 150mA. On garde
l'idée en tête pour le moyen terme mais cela semble compliqué.
En industriel, il est courant de trouver du 300 mA dans des locaux non
accessibles au public et fréquentés uniquement par du personnel de
maintenance. Sur une installation informatique, il faut s'assurer que
le personnel amené à intervenir dans la baie possède un minimum de
formation sur le risque électrique (ce qui n'est pas nécessairement le
cas d'un technicien serveur ou réseau). Ensuite, un accident étant,
par principe, imprévisible (un câble électrique qui se dénude sur une
arrête tranchante d'un matériel low-cost, des rongeurs qui ont
grignoté l'isolant, etc...) cela veut dire qu'il faudrait, pour être
tranquilles, intervenir sur les baies comme on le fait sur des
tableaux électriques sous tension, avec les gants, visières et tapis
de sol. Cela risquerait de s'avérer quelque peu contraignant...
A noter que la perception de ce critère varie avec l'age :-) En ce qui
me concerne, sur des circuits qui alimentent des prises sur lesquelles
se branchent des équipements terminaux (serveurs, switches, routeurs),
je ne mets que du 30 mA. Un disjoncteur, çà peut se ré-armer; un coeur
humain, pas toujours...
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