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Call for Papers

Theme: Reconciling Multiculturalism in Today's Canada
Type: National Symposium
Institution: University of Alberta
Location: Edmonton, AB (Canada)
Date: 12.–14.11.2021
Deadline: 22.4.2021

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(Version française en bas)


The year 2021 marks the fiftieth anniversary of Canada’s policy of
multiculturalism.

Adopted in 1971 in response to growing pressure from various Canadian
constituencies for more recognition, the policy of multiculturalism
brought about significant and lasting changes in Canadian society.
Over the years, multiculturalism in Canada has been praised,
critiqued, embraced, or deconstructed by politicians, scholars, and
various stakeholder groups. Supporters of multiculturalism have
asserted that the policy has promoted an inclusive and accepting
Canadian society in which ethnocultural minorities have maintained
their own unique cultures and identities while participating fully in
mainstream Canadian institutions. Ukrainian Canadians, for example,
having played an important role in the development and adoption of
this policy, became its active promoters. With Quebec designating its
own “intercultural model” to manage cultural diversity, critics have
posited that multiculturalism has discouraged interethnic dialogue,
fostered ghettoization, and encouraged cultural differences between
various communities rather than informing their shared rights or
identities as Canadians.

Yet, critics or not, those writing from a “settler” viewpoint have
continued Canada’s long-established practice of excluding Indigenous
peoples from key negotiations of Canadian rights and identity.
Adopted just after the 1969 White Paper, where it was seen that all
agreements, treaties, and compacts made with Indigenous nations were
being eliminated, the multicultural model was still promoting the
colonial perspective when it came to Indigenous peoples’ roles in the
nation-building project. From Indigenous perspectives, therefore, the
development of the Multiculturalism Act was felt to be a further way
of erasing Indigenous presence, nationhood, and identity. Only in
1982 did the Canadian constitution finally recognize the inherent
rights of Aboriginal peoples in Canada.

With the Truth and Reconciliation Commission (2008–15) having
completed its work, Canadians still face the need to renegotiate the
very foundations of their identity. Questions on this matter continue
to persist:

Is there room for multiculturalism, as conceived in 1971 and later
modified, in these new negotiations of what constitutes Canada and
Canadian identity? Can the long-established discourse on
multiculturalism, developed from the viewpoint of settler
colonialism, engage with — and bring into the centre of the
debate — Indigenous perspectives, ways of knowing, and notions of
nationhood existing in this land now called Canada? In 2021, is it
possible for Francophone Canadians and other ethnic and
visible-minority groups to continue to dialogue about the
multiculturalism policy’s various outcomes and colonial nature, in
the effort to understand what it means to be Canadian?

We believe it is time to engage in this essential and much-needed
dialogue, and the fiftieth anniversary of Canada’s multiculturalism
policy offers us a meaningful opportunity to do so. We acknowledge
our conversation with the University of Alberta’s Situated
Knowledges, Indigenous Peoples and Place (SKIPP) Signature Area in
developing this call for papers.

In recognition of multiculturalism’s complex legacy, we are
announcing an international symposium to discuss the changing nature,
meanings, and applications of Canada’s complicated relationship with
its own diversity in post-Truth and Reconciliation times. We envision
the symposium as a platform for a thoughtful and respectful dialogue
amongst different stakeholders, scholars, various peoples, and
cultural groups about the legacy of Canada’s multiculturalism and its
place in today’s Canadian society. We anticipate this event will
address and offer some answers to the overarching question of what it
means to be Canadian and share a national identity. 

The symposium will draw upon wide-ranging perspectives in history,
Indigenous studies, anthropology, cultural studies, literary studies,
education, political sciences, women and gender studies, and other
related areas, exploring several broadly-defined themes:

- Canada’s Multiculturalism Revisited
- History Lessons for Community Stakeholders
- Multiculturalism, Indigeneity, and Reconciliation
- From Multiculturalism to What?

Please submit your proposal before 22 April 2021. If your proposal is
accepted, you will be contacted by 24 May 2021. If you have any
questions, please email: m...@ualberta.ca

Confirmed participants will be eligible for up to three nights’
accommodation and meals. In the event of extended pandemic
restrictions, the event will be held in a hybrid or online format. We
intend to publish a peer-reviewed collection of papers delivered at
the symposium. Each presenter will be expected to submit a draft of
their paper by 8 November 2021.

The M50 Organizing Committee:

Natalia Khanenko-Friesen, Director
Canadian Institute of Ukrainian Studies

Srilata Ravi, Director
Insitut pour le patrimoine et les recherches transdiciplinaires en
francophonies canadiennes et internationales (IMELDA)

Geoffrey Rockwell, Director
Kule Institute for Advanced Studies (KIAS)

Website of the Symposium:
https://m50.artsrn.ualberta.ca



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Réconcilier le multiculturalisme dans le Canada d’aujourd’hui

L’année 2021 marque le cinquantième anniversaire de la politique sur
le multiculturalisme au Canada.

Adoptée en 1971 en réponse à une pression accrue de différentes
circonscriptions canadiennes en quête de reconnaissance, la politique
sur le multiculturalisme a apporté des changements significatifs et
durables à la société canadienne. Au fil des ans, le
multiculturalisme canadien a été loué, critiqué, embrassée, et
déconstruit par des politiciens, des chercheurs et différents groupes
d’intérêts. Les partisans du multiculturalisme ont déclaré que cette
politique avait forgé une société canadienne ouverte et inclusive, au
sein de laquelle les minorités ethnoculturelles avaient pu maintenir
leurs propres identités et cultures tout en participant pleinement à
la construction des institutions canadiennes. Ainsi, les Canadiens
d’origine ukrainienne, en faisant la promotion active de cette
politique, ont joué un rôle important dans son développement et dans
son adoption. Le Québec, quant à lui, a créé son propre « modèle
interculturel » pour gérer la diversité culturelle. De leur part, les
opposants du multiculturalisme ont proclamé que cette politique
décourage le dialogue interethnique, favorise l’émergence de ghettos
et encourage les différences au sein des communautés culturelles
plutôt que de les rassembler au sein d’une identité commune
Canadienne.

Que l’on prône ou pas le multiculturalisme, une chose semble
perdurer, le Canada, de son point de vue du « colon », a continué
d’exclure les peuples autochtones de toutes négociations essentielles
en matière de droits et d’identité. Adopté juste après le
développement du « White Paper » de 1969, qui tentait d’abolir tous
les contrats, traités et tous les pactes passés avec les nations
autochtones, le modèle multiculturel poursuivait la promotion du
modèle colonial, notamment en excluant la participation des peuples
autochtones au projet de construction de la nation. De facto, pour
les peuples autochtones, le développement de la politique sur le
multiculturalisme a été perçu comme une manière d’éradiquer davantage
leur présence, leur statut de nation et de leur identité. C’est
seulement en 1982 que la Constitution canadienne a finalement reconnu
leurs droits inhérents de peuples autochtones au Canada.

Avec l’achèvement des travaux de la Commission de Vérité et
Réconciliation du Canada (2008-15), les Canadiens éprouvent le besoin
de renégocier les fondements mêmes de leur identité. Beaucoup de
questions persistent en effet sur le sujet :

Le multiculturalisme, tel qu’il était conçu en 1971 et dans ses
avatars successifs, a-t-il encore sa place dans les nouvelles
négociations autour de ce qui constitue le Canada et l’identité
canadienne ? Est-ce que le discours établi de longue date sur le
multiculturalisme, développé du point de vue du « colon », permet
d’engager le dialogue avec les peuples autochtones, voire, de mettre
au centre du débat leurs points de vue, leurs connaissances et leurs
savoirs, ainsi que les notions de statut de nation dans cette terre
que nous appelons aujourd’hui Canada? En 2021, est-il possible, pour
les Canadiens francophones et d’autres groupes ethniques ou minorités
visibles, de poursuivre la discussion sur les différents résultats de
la politique sur le multiculturalisme ainsi que son aspect colonial,
et ce afin d’essayer de comprendre ce qu’être Canadiens signifie?
Nous pensons qu’il est temps d’engager cette discussion essentielle
et nécessaire. Le cinquantième anniversaire de la politique sur le
multiculturalisme nous offre cette opportunité. Nous tenons à
reconnaître les contributions importantes du  Signature Area   de
l’Université de l’Alberta, « Situated Knowledges, Indigenous Peoples
and Place (SKIPP)  », dans le développement et la rédaction de cet
appel à communications.

Face à cette complexité de l’héritage du multiculturalisme, nous
annonçons la tenue d’un colloque international pour discuter de la
nature changeante, des significations et des ambivalences des
relations que le Canada entretient avec sa propre diversité depuis la
publication du rapport de la Commission de Vérité et Réconciliation.
Nous envisageons ce colloque comme une plateforme pour un dialogue
réfléchi et respectueux entre différents intervenants, chercheurs,
peuples et groupes culturels divers, dialogue qui portera sur
l’héritage du multiculturalisme au Canada et sur la place de celui-ci
dans la société canadienne d’aujourd’hui. Nous espérons que cet
événement offrira des pistes de réponses au questionnement
fondamental sur ce que cela signifie, d’être Canadien et partager une
identité nationale. 

Le colloque puisera dans un vaste éventail de perspectives et de
disciplines: histoire, études autochtones, anthropologie, études
culturelles, études littéraires, éducation, sciences politiques,
études sur les femmes et le genre, ainsi que d’autres domaines
d’études connexes. La rencontre visera ainsi à explorer des thèmes
généraux comme :

- Repenser le multiculturalisme canadien
- Leçons d’histoire pour les intervenants communautaires
- Multiculturalisme, Indigénéité et Réconciliation
- Le multiculturalisme, et après ?

Veuillez soumettre votre proposition de communication (250 mots),
ainsi qu’une brève biographie (100 mots), votre établissement
d’appartenance et vos coordonnées, à l’adresse m...@ualberta.ca avant
le 22 avril 2021. Les auteurs dont les propositions seront retenues
recevront une confirmation le 24 mai 2021 au plus tard.

Les participants sélectionnés bénéficieront de trois nuits
d’hébergement (au maximum), repas inclus. Si les restrictions liées à
la pandémie étaient prolongées, l’événement se tiendrait sous un
format hybride ou virtuel. Les communications soumises à une
évaluation par des pairs seront publiées dans un collectif. Tous les
participants sont invités à nous faire parvenir une ébauche de leur
communication le 8 novembre 2021 au plus tard.

Le Comité d’organisation M50:

Natalia Khanenko-Friesen, Directrice
Canadian Institute of Ukrainian Studies

Srilata Ravi, Directrice
Insitut pour le patrimoine et les recherches transdiciplinaires en
francophonies canadiennes et internationales (IMELDA)

Geoffrey Rockwell, Directeur
Kule Institute for Advanced Studies (KIAS)

Site web du colloque:
https://m50.artsrn.ualberta.ca





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InterPhil List Archive:
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