[Educasup] [RAPPEL - Appel à contributions] Revue Klesis - "Ob jets, œuvres et mondes virtuels : problèmes esthétiques"

2021-06-04 Par sujet vincentgranata
*Revue Klesis. Appel à contributions*



*« Objets, œuvres et mondes virtuels : problèmes esthétiques »*

Numéro thématique sous la direction d’Alexis Anne-Braun, Alexandre Declos
et Vincent Granata.





*Conditions de soumission** :*



Les articles doivent être adressés par courrier électronique à : <
alexis.annebr...@gmail.com>.  La date limite pour l’envoi des articles est
le* 30 juin 2021*.



Tous les articles seront évalués en double aveugle.



Nous demandons aux auteurs de bien vouloir se conformer aux indications de
mise en page de la revue (https://www.revue-klesis.org/publier.html)



*Argumentaire* :



Dans son acception première, le « virtuel » désigne ce qui existe en
puissance ou potentiellement, plutôt qu’actuellement. Avec le développement
et l’utilisation grandissante des technologies informatiques, le terme
s’est trouvé employé en un sens différent, pour désigner les différentes
formes de représentations rendues possibles par une interface informatique
ou numérique. Ainsi, il est devenu fréquent de parler d’« objets virtuels »
voire « de mondes virtuels » pour référer aux items qui peuplent les
logiciels informatiques, les applications mobiles, les jeux vidéo, les
simulations, ou les sites internet, par exemple. Plus récemment, la
technologie de « réalité virtuelle » a permis de produire des
environnements simulés et interactifs qui prétendent à un caractère
toujours plus immersif, laissant même augurer la promesse future d’une
réalité virtuelle entièrement réaliste et convaincante.

Ces développements technologiques n’ont pas été sans conséquence sur les
arts. Ils ne sont pas, non plus, sans poser de problèmes esthétiques
particuliers. Il semble en effet que des formes d’arts entières aient
rapport au virtuel. Ainsi est-il par exemple des jeux vidéo, de la musique
produite par des logiciels informatiques, du dessin assisté par ordinateur,
« de l’art en ligne » et de nombreuses formes artistiques rangées sous la
catégorie inclusive d’«art numérique» (digital art). Tous les médias
artistiques, de fait, semblent pouvoir s’accommoder d’une utilisation
d’éléments virtuels. Le virtuel, dans le domaine des arts, semble donc être
entendu tantôt comme un mode de production (une technique particulière de
production d’images), tantôt comme un mode particulier de symbolisation ou
de représentation, un potentiel inédit de création, et même, un type
particulier de « réalité ».

Ce numéro thématique de la revue *Klesis* proposera de revenir sur les
différents problèmes philosophiques posés par le virtuel, en insistant sur
ses enjeux et implications esthétiques. Nous invitons des contributions
orientées autour d’un ou de plusieurs des axes suivants :



1/ *Le concept de « virtuel »*. En tout premier lieu, il convient de
caractériser plus précisément la notion même de « virtualité ». Si l’on
peut, certes, définir comme « virtuelle » toute représentation qui en passe
par un medium informatique, cette proposition doit être affinée. Il
conviendrait avant tout de plus précisément distinguer cette notion de
celles, potentiellement apparentées, « d’objet numérique », de
« cyberespace », d’« objet interactif » ou de « simulation ». La notion de
« virtualité » semble également entretenir des liens avec bien d’autres
notions cruciales en esthétique, comme celles de fiction, de
représentation, d’interactivité, d’immersion, et d’imagination. Comment,
alors, quadriller cette notion ? Qu’est-ce que sa polysémie nous apprend ?



2/ *Virtualité et réalité. *Il semble assez naturel de croire que les
entités virtuelles ne sont pas entièrement, voire pas du tout, réelles.
Leur statut se ramènerait à celui de « fictions », « d’imaginations »,
voire « d’illusions ». Certains, toutefois, ont pu mettre en doute cette
idée, pour défendre un véritable « réalisme numérique » à propos des *virtualia
*(Chalmers, 2017).  Sur le plan ontologique, cela suppose d’examiner de
plus près la prétention à la réalité des entités virtuelles, en spécifiant
leurs conditions d’individuation et d’identité, et en considérant les
relations causales que les entités virtuelles entretiennent avec des
entités réelles. Parmi ces relations causales, il conviendrait peut-être
d’inclure l’économie de production et de diffusion des objets et des œuvres
d’art virtuels.



3/ *Virtualité et référence. *Nous concevons ce numéro thématique, tout
autant, comme une invitation à préciser le rôle symbolique et
représentationnel des objets virtuels. Pour le dire en termes goodmaniens :
comment la référence se construit-elle via la virtualité ? La référence
emprunte-t-elle une voie dénotative ou exemplificationnelle ? S’agit-il
d’une référence fictionnelle ? Une autre hypothèse consiste à démontrer que
les objets virtuels ne se réfèrent à rien, étant non-sémiotique par
définition. Seraient-ils, dans ce cas, un accomplissement inattendu de
l’essence de l’image? (Wiesing, 2010) Cette absence de visée
représentationnelle a-t-elle des conséquences esthétiques 

[Educasup] [Appel à contributions - Rappel] Revue Klesis - "Ob jets, œuvres et mondes virtuels : problèmes esthétiques"

2021-03-05 Par sujet vincentgranata
*Revue Klesis. Appel à contributions*



*« Objets, œuvres et mondes virtuels : problèmes esthétiques »*

Numéro thématique sous la direction d’Alexis Anne-Braun, Alexandre Declos
et Vincent Granata.





*Conditions de soumission** :*



Les articles doivent être adressés par courrier électronique à : <
alexis.annebr...@gmail.com>.  La date limite pour l’envoi des articles est
le* 30 juin 2021*.



Tous les articles seront évalués en double aveugle.



Nous demandons aux auteurs de bien vouloir se conformer aux indications de
mise en page de la revue (https://www.revue-klesis.org/publier.html)



*Argumentaire* :



Dans son acception première, le « virtuel » désigne ce qui existe en
puissance ou potentiellement, plutôt qu’actuellement. Avec le développement
et l’utilisation grandissante des technologies informatiques, le terme
s’est trouvé employé en un sens différent, pour désigner les différentes
formes de représentations rendues possibles par une interface informatique
ou numérique. Ainsi, il est devenu fréquent de parler d’« objets virtuels »
voire « de mondes virtuels » pour référer aux items qui peuplent les
logiciels informatiques, les applications mobiles, les jeux vidéo, les
simulations, ou les sites internet, par exemple. Plus récemment, la
technologie de « réalité virtuelle » a permis de produire des
environnements simulés et interactifs qui prétendent à un caractère
toujours plus immersif, laissant même augurer la promesse future d’une
réalité virtuelle entièrement réaliste et convaincante.

Ces développements technologiques n’ont pas été sans conséquence sur les
arts. Ils ne sont pas, non plus, sans poser de problèmes esthétiques
particuliers. Il semble en effet que des formes d’arts entières aient
rapport au virtuel. Ainsi est-il par exemple des jeux vidéo, de la musique
produite par des logiciels informatiques, du dessin assisté par ordinateur,
« de l’art en ligne » et de nombreuses formes artistiques rangées sous la
catégorie inclusive d’«art numérique» (digital art). Tous les médias
artistiques, de fait, semblent pouvoir s’accommoder d’une utilisation
d’éléments virtuels. Le virtuel, dans le domaine des arts, semble donc être
entendu tantôt comme un mode de production (une technique particulière de
production d’images), tantôt comme un mode particulier de symbolisation ou
de représentation, un potentiel inédit de création, et même, un type
particulier de « réalité ».

Ce numéro thématique de la revue *Klesis* proposera de revenir sur les
différents problèmes philosophiques posés par le virtuel, en insistant sur
ses enjeux et implications esthétiques. Nous invitons des contributions
orientées autour d’un ou de plusieurs des axes suivants :



1/ *Le concept de « virtuel »*. En tout premier lieu, il convient de
caractériser plus précisément la notion même de « virtualité ». Si l’on
peut, certes, définir comme « virtuelle » toute représentation qui en passe
par un medium informatique, cette proposition doit être affinée. Il
conviendrait avant tout de plus précisément distinguer cette notion de
celles, potentiellement apparentées, « d’objet numérique », de
« cyberespace », d’« objet interactif » ou de « simulation ». La notion de
« virtualité » semble également entretenir des liens avec bien d’autres
notions cruciales en esthétique, comme celles de fiction, de
représentation, d’interactivité, d’immersion, et d’imagination. Comment,
alors, quadriller cette notion ? Qu’est-ce que sa polysémie nous apprend ?



2/ *Virtualité et réalité. *Il semble assez naturel de croire que les
entités virtuelles ne sont pas entièrement, voire pas du tout, réelles.
Leur statut se ramènerait à celui de « fictions », « d’imaginations »,
voire « d’illusions ». Certains, toutefois, ont pu mettre en doute cette
idée, pour défendre un véritable « réalisme numérique » à propos des *virtualia
*(Chalmers, 2017).  Sur le plan ontologique, cela suppose d’examiner de
plus près la prétention à la réalité des entités virtuelles, en spécifiant
leurs conditions d’individuation et d’identité, et en considérant les
relations causales que les entités virtuelles entretiennent avec des
entités réelles. Parmi ces relations causales, il conviendrait peut-être
d’inclure l’économie de production et de diffusion des objets et des œuvres
d’art virtuels.



3/ *Virtualité et référence. *Nous concevons ce numéro thématique, tout
autant, comme une invitation à préciser le rôle symbolique et
représentationnel des objets virtuels. Pour le dire en termes goodmaniens :
comment la référence se construit-elle via la virtualité ? La référence
emprunte-t-elle une voie dénotative ou exemplificationnelle ? S’agit-il
d’une référence fictionnelle ? Une autre hypothèse consiste à démontrer que
les objets virtuels ne se réfèrent à rien, étant non-sémiotique par
définition. Seraient-ils, dans ce cas, un accomplissement inattendu de
l’essence de l’image? (Wiesing, 2010) Cette absence de visée
représentationnelle a-t-elle des conséquences esthétiques 

[Educasup] [Soutenance de thèse - lien] L'expressivité du blu es, V. Granata, 8 janvier 2021

2021-01-06 Par sujet vincentgranata
Bonjour à toutes et à tous,

Suite à mon annonce de soutenance, voici le lien pour vous connecter ce
vendredi 8 janvier, à 13h45. Il vous suffira de cliquer dessus :
https://videos.univ-lorraine.fr/video.php?id=10148

Je vous remercie d'avance pour votre intérêt.

Bien cordialement,
-- 
Vincent Granata
Doctorant en philosophie et musicologie et chargé d'enseignement vacataire
Archives Henri Poincaré (UMR 7117) - Université de Lorraine

-- Forwarded message -
De : vincentgranata 
Date: dim. 3 janv. 2021 à 18:29
Subject: [Soutenance de thèse] L'expressivité du blues, V. Granata, 8
janvier 2021
To: 


Bonjour à toutes et à tous,

J'ai le plaisir de vous annoncer la soutenance de ma thèse de doctorat
préparée dans le cadre des Archives Poincaré, et intitulée :

"*L'expressivité du blues : une exploration philosophique*"

Le jury sera composé de :
- Alessandro Arbo, Professeur à l'Université de Strasbourg (co-directeur)
- Emmanuel Parent, Maître de conférences à l'Université Rennes 2
(examinateur)
- Roger Pouivet, Professeur à l'Université de Lorraine (directeur)
- Catherine Rudent, Professeur à l'Université Sorbonne Nouvelle (rapporteur)
- Carole Talon-Hugon, Professeur à l'Université Paris-Est Créteil
(rapporteur)

La soutenance aura lieu le vendredi 8 janvier 2021 à 14h, à l'Université de
Lorraine, sur le site Libération de Nancy. Elle se déroulera en présentiel
sans public.

*La soutenance sera retransmise en ligne. Vous recevrez un lien de
connexion dans les prochains jours.*

Vous trouverez un résumé de ce travail de thèse à la suite de ce mail.
Merci d'avance pour votre intérêt.

Bien cordialement,

Vincent Granata

*Résumé*

Si le blues est d’abord un genre musical, il est davantage que cela. Le
blues renvoie à un état affectif proche de ce que nous appelons couramment
la mélancolie : éprouver une tristesse vague, avoir les idées noires, être
résigné par rapport à l’existence, tels sont les sentiments qui le
caractérisent typiquement. Cette équivocité se retrouve dans la façon dont
nous appréhendons les productions musicales en question. Car dès qu’il
s’agit de blues, musique et émotions sont présentées comme les deux faces
d’une même pièce : rarement perçu comme simple forme sonore, le blues est
surtout appréhendé comme *expression émotionnelle*, mettant au centre les
souffrances et les peines de l’individu.


Néanmoins, cette manière de concevoir la musique est pour le moins
stéréotypée. Elle est liée à une certaine vision du monde des arts, centrée
sur l’émotion, selon laquelle l’art relève moins de principes rationnels
que de la sensibilité, c’est-à-dire de phénomènes subjectifs, intimes,
privés. Selon cette vision, l’activité du musicien ne consiste pas
seulement à produire une forme sonore mais aussi (et surtout) à mettre ses
émotions en musique, ou à musicaliser les émotions. Mais si une telle
conception de l’expérience musicale a l’apparence de l’évidence, elle n’en
a bien que l’apparence. Car que signifie « exprimer des émotions » : est-ce
vraiment les « mettre en musique » ?


Il ne s’agit nullement ici de dire que le blues n’a que faire des
émotions : l’enjeu est de rendre justice à la place qu’y occupe
l’expressivité, en évitant les écueils inhérents à une conception trop
stéréotypée des rapports entre musique et émotion. En effet, si le blues
porte bien sur les sentiments humains, son expressivité n’émerge ni ne se
réduit à de simples vécus émotionnels. Aussi, tout l’objet de ce travail
est de faire la part belle aux mécanismes rationnels qui sous-tendent
l’expressivité du blues et aux bénéfices intellectuels que cette musique
peut apporter. D’une part, il s’agit de montrer que l’expression musicale
des émotions a davantage à voir avec un auditeur qui attribue des
propriétés esthétiques aux œuvres qu’avec un artiste qui s’exprime à
travers elles. Ces attributions dépendent moins d’émotions que de visées,
de croyances, de connaissances, de compétences classificatoires et de
processus de catégorisation réfléchis. D’autre part, il s’agit de montrer
que l’expression musicale caractérise une certaine façon d’être de la
musique, comme outil de compréhension du monde, comme langage permettant
d’éclairer certains aspects de la réalité, comme forme de *pensée *pouvant
nous apporter des vérités sur l’existence – en somme, comme vecteur de
connaissance.

--
https://www.vidal-rosset.net/mailing_list_educasupphilo.html















[Educasup] [Appel à contributions] Revue Klesis - "Objets, œu vres et mondes virtuels : problèmes esthétiques"

2020-09-29 Par sujet vincentgranata
*Revue Klesis. Appel à contributions*



*« Objets, œuvres et mondes virtuels : problèmes esthétiques »*

Numéro thématique sous la direction d’Alexis Anne-Braun, Alexandre Declos
et Vincent Granata.





*Conditions de soumission** :*



Les articles doivent être adressés par courrier électronique à : <
alexis.annebr...@gmail.com>.  La date limite pour l’envoi des articles est
le* 30 juin 2021*.



Tous les articles seront évalués en double aveugle.



Nous demandons aux auteurs de bien vouloir se conformer aux indications de
mise en page de la revue (https://www.revue-klesis.org/publier.html)



*Argumentaire* :



Dans son acception première, le « virtuel » désigne ce qui existe en
puissance ou potentiellement, plutôt qu’actuellement. Avec le développement
et l’utilisation grandissante des technologies informatiques, le terme
s’est trouvé employé en un sens différent, pour désigner les différentes
formes de représentations rendues possibles par une interface informatique
ou numérique. Ainsi, il est devenu fréquent de parler d’« objets virtuels »
voire « de mondes virtuels » pour référer aux items qui peuplent les
logiciels informatiques, les applications mobiles, les jeux vidéo, les
simulations, ou les sites internet, par exemple. Plus récemment, la
technologie de « réalité virtuelle » a permis de produire des
environnements simulés et interactifs qui prétendent à un caractère
toujours plus immersif, laissant même augurer la promesse future d’une
réalité virtuelle entièrement réaliste et convaincante.

Ces développements technologiques n’ont pas été sans conséquence sur les
arts. Ils ne sont pas, non plus, sans poser de problèmes esthétiques
particuliers. Il semble en effet que des formes d’arts entières aient
rapport au virtuel. Ainsi est-il par exemple des jeux vidéo, de la musique
produite par des logiciels informatiques, du dessin assisté par ordinateur,
« de l’art en ligne » et de nombreuses formes artistiques rangées sous la
catégorie inclusive d’«art numérique» (digital art). Tous les médias
artistiques, de fait, semblent pouvoir s’accommoder d’une utilisation
d’éléments virtuels. Le virtuel, dans le domaine des arts, semble donc être
entendu tantôt comme un mode de production (une technique particulière de
production d’images), tantôt comme un mode particulier de symbolisation ou
de représentation, un potentiel inédit de création, et même, un type
particulier de « réalité ».

Ce numéro thématique de la revue *Klesis* proposera de revenir sur les
différents problèmes philosophiques posés par le virtuel, en insistant sur
ses enjeux et implications esthétiques. Nous invitons des contributions
orientées autour d’un ou de plusieurs des axes suivants :



1/ *Le concept de « virtuel »*. En tout premier lieu, il convient de
caractériser plus précisément la notion même de « virtualité ». Si l’on
peut, certes, définir comme « virtuelle » toute représentation qui en passe
par un medium informatique, cette proposition doit être affinée. Il
conviendrait avant tout de plus précisément distinguer cette notion de
celles, potentiellement apparentées, « d’objet numérique », de
« cyberespace », d’« objet interactif » ou de « simulation ». La notion de
« virtualité » semble également entretenir des liens avec bien d’autres
notions cruciales en esthétique, comme celles de fiction, de
représentation, d’interactivité, d’immersion, et d’imagination. Comment,
alors, quadriller cette notion ? Qu’est-ce que sa polysémie nous apprend ?



2/ *Virtualité et réalité. *Il semble assez naturel de croire que les
entités virtuelles ne sont pas entièrement, voire pas du tout, réelles.
Leur statut se ramènerait à celui de « fictions », « d’imaginations »,
voire « d’illusions ». Certains, toutefois, ont pu mettre en doute cette
idée, pour défendre un véritable « réalisme numérique » à propos des *virtualia
*(Chalmers, 2017).  Sur le plan ontologique, cela suppose d’examiner de
plus près la prétention à la réalité des entités virtuelles, en spécifiant
leurs conditions d’individuation et d’identité, et en considérant les
relations causales que les entités virtuelles entretiennent avec des
entités réelles. Parmi ces relations causales, il conviendrait peut-être
d’inclure l’économie de production et de diffusion des objets et des œuvres
d’art virtuels.



3/ *Virtualité et référence. *Nous concevons ce numéro thématique, tout
autant, comme une invitation à préciser le rôle symbolique et
représentationnel des objets virtuels. Pour le dire en termes goodmaniens :
comment la référence se construit-elle via la virtualité ? La référence
emprunte-t-elle une voie dénotative ou exemplificationnelle ? S’agit-il
d’une référence fictionnelle ? Une autre hypothèse consiste à démontrer que
les objets virtuels ne se réfèrent à rien, étant non-sémiotique par
définition. Seraient-ils, dans ce cas, un accomplissement inattendu de
l’essence de l’image? (Wiesing, 2010) Cette absence de visée
représentationnelle a-t-elle des conséquences esthétiques 

[Educasup] [Parution] Épistémologie de l'esthétique : perspe ctives et débats

2020-02-27 Par sujet vincentgranata
Bonjour à tous,

J'ai le plaisir de vous annoncer la parution de l'ouvrage suivant :

*Épistémologie de l'esthétique : perspectives et débats*

Dirigé par *Vincent Granata* et *Roger Pouivet*

édité par les Presses Universitaires de Rennes, collection "Hors-série"

*Résumé*

Le terme «  esthétique »  désigne une discipline philosophique. Une
épistémologie de l’esthétique est une enquête méthodologique sur cette
discipline. Le terme « esthétique » qualifie aussi les notions
d’expérience, de propriétés, de pensée. L’épistémologie de l’esthétique
porte alors  sur les opérations sensibles et cognitives caractérisant  les
expériences ou les modes de pensée esthétiques. La première partie,
méta-esthétique, examine différentes façons de faire de l’esthétique
(Pierre-Henry Frangne, Jacques Morizot, Roger Pouivet). La deuxième partie
de l’ouvrage s’interroge sur les relations conceptuelles qui sous-tendent
notre perception des œuvres d’art (Alessandro Arbo, Guillaume Schuppert,
Carole Talon-Hugon). La troisième partie porte sur la valeur cognitive des
arts (Derek Matravers, Julia Beauquel,  Catherine Elgin). La dernière
partie explore certaines applications des questions épistémologiques en
 esthétique (Sandrine Darsel sur l’art conceptuel, Hervé Gaff sur
l’architecture, Alexandre Declos sur les jeux vidéo, Vincent Granata sur le
blues). On a pu parler d’une « tournant épistémologique en esthétique ». Ce
livre le prend délibérément.

Ce livre est publié avec le soutien des Archives Henri-Poincaré
(CNRS/université de Lorraine/université de Strasbourg) et de Lorraine
Université d'Excellence

Vincent Granata, ancien élève de l’ENS de Lyon, est doctorant à
l’Université de Lorraine (Archives Henri-Poincaré)
Roger Pouivet est professeur à l’Université de Lorraine (Archives
Henri-Poincaré) et membre senior de l’Institut Universitaire de France

*Table des matières*

Vincent Granata
*Introduction  - L'esthétique à l'heure de l'épistémologie*

*Première partie - Conceptions et reconceptions de l'esthétique*

Pierre-Henry Frangne* : Qu'est-ce qu'interpréter philosophiquement une
œuvre d'art ?*
Jacques Morizot* : Aesthetics and the Fact of Naturalization*
Roget Pouivet : *Une reconception vertueuse de l'esthétique philosophique*

*Deuxième partie - **Percevoir une œuvre d'art : compétences et présupposés
conceptuels*

Alessandro Arbo : *The Epistemic Presuppositions of "Hearing Something as a
Musical Work"*
Guillaume Schuppert : *Walton sur les catégories de la compréhension
esthétique*
Carole Talon-Hugon : *What is an artistic paradigm?*

*Troisième partie - **La valeur cognitive de l'art*

Derek Matravers : *Fiction and Belief*
Julia Beauquel : *Un interprète peut-il connaître quoi que ce soit?*
Catherine Z. Elgin : *Understanding Understanding Art*

*Quatrième partie - Perspectives d'application*

Sandrine Darsel : *Ce que l'art conceptuel dit*
Hervé Gaff : *Quelques considérations épistémologiques préalables à une
philosophie de l'architecture*
Vincent Granata : *Le blues sans mélancolie ? Contre les "histoires
révisionnistes"*

Vincent Granata
*Conclusion - Perspectives et incertitudes sur la compréhension*


Vous trouverez la quatrième de couverture en pièce jointe.

Merci d'avance pour votre intérêt, et veuillez excuser les doublons,

Bien à vous,

Vincent Granata


-- No attachments (even text) are allowed --
-- Type: application/pdf
-- File: 
=?UTF-8?Q?Episte=CC=81mologie_de_l=27esthe=CC=81tique_=2D_4e_de_couverture=2Epdf?=


--
https://www.vidal-rosset.net/mailing_list_educasupphilo.html















[Educasup] [Colloque] Objets, oeuvres et mondes virtuels : prob lèmes esthétiques

2020-01-23 Par sujet vincentgranata
*Objets, œuvres et mondes virtuels : problèmes esthétiques*


Les Archives Poincaré et l'Université de Lorraine organisent une conférence
autour de la question du virtuel dans le champ de l’esthétique. La
manifestation se tiendra à Nancy les 29 et 30 janvier 2020.



*Organisation* :

Alexis Anne-Braun (Académie de Strasbourg)

Alexandre Declos (Collège de France)

Vincent Granata (Université de Lorraine)



*Conférenciers invités *:

   - Laure Blanc-Benon (Université Paris-Sorbonne)


   - Pierre Saint-Germier (IRCAM, Paris)


   - Manuel Rebuschi (Université de Lorraine)


   - Mathieu Triclot (Université de technologie de Belfort-Montbéliard)



*Argumentaire* :

Dans son acception première, le « virtuel » désigne ce qui existe en
puissance ou potentiellement, plutôt qu’actuellement. Avec le développement
et l’utilisation grandissante des technologies informatiques, le terme
s’est trouvé employé en un sens différent, pour désigner les différentes
formes de représentations rendues possibles par une interface informatique
ou numérique. Ainsi, il est devenu fréquent de parler d’« objets virtuels »
voire « de mondes virtuels » pour référer aux items qui peuplent les
logiciels informatiques, les applications mobiles, les jeux vidéo, les
simulations, ou les sites internet, par exemple. Plus récemment, la
technologie de « réalité virtuelle » a permis de produire des
environnements simulés et interactifs qui prétendent à un caractère
toujours plus immersif, laissant même augurer la promesse future d’une
réalité virtuelle entièrement réaliste et convaincante (*Second Life*).

Ces développements technologiques n’ont pas été sans conséquences sur les
arts. Ils ne sont pas, non plus, sans poser de problèmes esthétiques
particuliers. Il semble en effet que des formes d’art entières aient
rapport au virtuel. Ainsi en est-il par exemple des jeux vidéo, de la
musique produite par des logiciels informatiques, du dessin assisté par
ordinateur, « de l’art en ligne » et de nombreuses formes artistiques
rangées sous la catégorie inclusive d’«art numérique» (digital art). Tous
les médias artistiques, de fait, semblent pouvoir s’accommoder d’une
utilisation d’éléments virtuels. Le virtuel, dans le domaine des arts,
semble donc être entendu tantôt comme un mode de production (une technique
particulière de production d’images), tantôt comme un mode particulier de
symbolisation ou de représentation, un potentiel inédit de création, et
même, un type particulier de « réalité ».

 Ce colloque proposera de revenir sur les différents problèmes
philosophiques posés par le virtuel, en insistant tout particulièrement sur
ses enjeux et implications esthétiques.


Nous espérons que le programme suscitera votre enthousiasme. Pour toute
question à propos de son organisation, veuillez écrire à
vincent.gran...@univ-lorraine.fr


Vous pouvez retrouver toutes les informations concernant la conférence à
l'adresse suivante :
https://poincare.univ-lorraine.fr/fr/manifestations/objets-oeuvres-et-mondes-virtuels-problemes-esthetiques



*Programme :*

*Mercredi 29 Janvier*

13h30 *Alexis Anne-Braun* (Archives Poincaré) et *Vincent Granata*
(Université de Lorraine, Archives Poincaré) *Remarques introductives*

14h *Manuel Rebuschi* (Université de Lorraine, Archives Poincaré) *Voir un
objet virtuel (et plus si affinités)*

BREAK, 15h-15h15

15h15 *Alexandre Declos* (Collège de France, Archives Poincaré) *La réalité
du virtuel *

16h15 *Arthur Brun* (chercheur indépendant) *Où se trouvent les œuvres en
réalité augmentée ? *

*Jeudi 30 Janvier*

9H *Guillaume Schuppert* (Université de Lorraine, Archives Poincaré) *«
Mondes virtuels » et « mondes » fictionnels.*

10H *Laure Blanc Benon* (Université Paris IV) *Virtualité et visibilité de
l’image photographique *

BREAK, 11h- 11h15

11h15 *Pierre Saint Germier* (IRCAM, Analyse des pratiques musicales)
*Qu'est-ce
qu'un improvisateur virtuel ?*

BREAK, 12h15 - 14h

14h *Mathieu Triclot* (Université de technologie de Belfort-Montbéliard) *Le
virtuel sous la main : comprendre les jeux par le rythme. *

15h *Julie Delbouille* (Université de Liège) *Du bon geste au beau geste
dans le jeu vidéo : le rôle de l’avatar dans la dimension esthétique du
jouer. *

BREAK, 16h-16h15

16H15 *Bruno Trentini* (Université de Lorraine) :* Pour une description
écologique du virtuel - à propos de l’inhibition agentive de l’émotion dans
le cadre d’une expérience esthétique. *

--
https://www.vidal-rosset.net/mailing_list_educasupphilo.html















[Educasup] [Colloque maintenu] Épistémologie de la musique : analyses, formes, contextes

2020-01-12 Par sujet vincentgranata
*Épistémologie de la musique : analyses, formes, contextes*

Les Archives Poincaré et l'Université de Lorraine organisent une conférence
interdisciplinaire, regroupant philosophes et musicologues autour d'une
thématique touchant aux rapports entre musique et formalisme. La
manifestation se tiendra à Nancy, dans la *Salle internationale* du 91,
avenue de la Libération, entre le 15 et le 17 janvier 2020.

*Conférenciers invités *:

   - Alessandro Arbo (Université de Strasbourg)


   - Marta Grabocz (Université de Strasbourg)


   - Emmanuel Parent (Université Rennes 2)


   - Roger Pouivet (Université de Lorraine)


   - Francis Wolff (ENS Paris)


   - Nick Zangwill (Université de Hull)


Organisation : Vincent Granata et Guillaume Schuppert (Université de
Lorraine, Archives Henri Poincaré)

*Argumentaire* :

Les propriétés esthétiques sont des propriétés des œuvres, du moins qui
sont attribuées aux œuvres. Longtemps, les philosophes se sont concentrés
sur le concept esthétique de beauté, mais l'éventail de nos concepts
esthétiques est bien plus varié qu'on ne le suggère traditionnellement :
l'équilibre, la sérénité, la grâce sont également des propriétés
esthétiques, aux côtés du caractère tragique, sombre, mélancolique ou
délicat. Très sommairement, certains de ces termes indiquent habituellement
des substances ou des processus - métallique, murmurant, soyeux - d'autres
des qualités - doux, froid, dur -, ou encore des affects déterminés -
mélancolique, triste, joyeux. En musicologie, ces propriétés esthétiques
sont parfois appelées "contenu", "unités signifiantes" ou encore "signifiés
musicaux".

Les propriétés esthétiques posent un problème épistémologique : dans quelle
mesure la tristesse, par exemple d'un *Nocturne* de Chopin, a-t-elle
quelque chose à voir avec la façon dont la musique sonne ? Au cœur de ce
problème, le concept de forme occupe une place importante. Pour la musique,
la forme désigne généralement la structure sonore, c’est-à-dire l’ensemble
de ses propriétés mélodiques, harmoniques et rythmiques. En philosophie,
deux positions concurrentes s'affrontent sur le rôle qu'il faut accorder à
la forme. L'empirisme esthétique est la thèse selon laquelle les propriétés
esthétiques reposent seulement sur les propriétés sensibles des choses. Le
contextualisme esthétique, au contraire, affirme que toutes les propriétés
esthétiques dépendent de propriétés non-perceptibles telles que le contexte
de production et de réception, les intentions auctoriales ou
l'accomplissement artistique. Ces deux positions s'articulent donc autour
de la question suivante : afin de comprendre ce sur quoi reposent les
propriétés esthétiques, dans quelle mesure faut-il prendre la structure
formelle comme unité d'étude première ? Quelle est la responsabilité de la
forme par rapport à des éléments contextuels liés à la production ou la
réception ?

Il nous semble que ce problème philosophique se pose très concrètement dans
les différentes pratiques musicologiques - musicologie, ethnomusicologie,
sociologie et anthropologie de la musique - où l'on observe une tension
constante entre une approche internaliste des œuvres et une approche par
les contextes et la réception.  Le but de ce colloque est de faire appel
aux différents représentants des études musicales pour traiter cette
question. Étudier les propriétés esthétiques, est-ce faire une analyse
musicale ? Ou bien, est-ce faire une analyse sociologique ou historique?

Nous espérons que le programme de la conférence suscitera votre
enthousiasme.

Pour toute question à propos de son organisation, veuillez écrire à
vincent.gran...@univ-lorraine.fr

*Programme*

Sous réserve de modifications

*Mercredi 15 janvier 2019 *

· 13hAccueil
· 13h15Mot d'introduction
· 13h30-14h30*Œuvre ou performance ? Quelques réflexions sur le
double statut de l’art musical* - Alessandro *Arbo*
· 14h30-15h20*Analyse musicale des conduites et des objet *-
François *Delalande*
   Pause (20 minutes)
· 15h40-16h30*Propriétés esthétiques, propriétés formelles,
interprétations et dispositions : une approche herméneutique et ontologique
à partir du domaine musical* - Marcello *Ruta*
· 16h30-17h20*Pour une logique de la notation musicale* -
Jean-Marie *Chevalier*


* Jeudi 16 janvier*

· 8h45   Accueil
· 9h00-10h30   *Music and Essence* - Nick *Zangwill*
 Réponse : *Remarks from Zangwill on
Musical Beauty* - Roger *Pouivet*
  Pause (10 minutes)
· 10h40-11h30 *Le contenu de la musique : un problème d’analyse
? *- Nicolas *Meeùs*
· 11h30-12h30 *Les nouveaux visages du formalisme et de
l’esthétique du contenu en musique* - Márta *Grabócz*

*Repas*

· 14h00-15h00* La fonction de la forme dans la perception de la
beauté musicale* - Francis *Wolff*
  Pause (20 minutes)
· 15h20-16h10 *Analyser 

[Educasup] [Colloque] Épistémologie de la musique : analyses, formes, contextes

2019-12-03 Par sujet vincentgranata
*Épistémologie de la musique : analyses, formes, contextes*

Les Archives Poincaré et l'Université de Lorraine organisent une conférence
interdisciplinaire, regroupant philosophes et musicologues autour d'une
thématique touchant aux rapports entre musique et formalisme. La
manifestation se tiendra à Nancy, dans la *Salle internationale* du 91,
avenue de la Libération, entre le 15 et le 17 janvier 2020.

*Conférenciers invités *:

   - Alessandro Arbo (Université de Strasbourg)


   - Marta Grabocz (Université de Strasbourg)


   - Emmanuel Parent (Université Rennes 2)


   - Roger Pouivet (Université de Lorraine)


   - Francis Wolff (ENS Paris)


   - Nick Zangwill (Université de Hull)


Organisation : Vincent Granata et Guillaume Schuppert (Université de
Lorraine, Archives Henri Poincaré)

*Argumentaire* :

Les propriétés esthétiques sont des propriétés des œuvres, du moins qui
sont attribuées aux œuvres. Longtemps, les philosophes se sont concentrés
sur le concept esthétique de beauté, mais l'éventail de nos concepts
esthétiques est bien plus varié qu'on ne le suggère traditionnellement :
l'équilibre, la sérénité, la grâce sont également des propriétés
esthétiques, aux côtés du caractère tragique, sombre, mélancolique ou
délicat. Très sommairement, certains de ces termes indiquent habituellement
des substances ou des processus - métallique, murmurant, soyeux - d'autres
des qualités - doux, froid, dur -, ou encore des affects déterminés -
mélancolique, triste, joyeux. En musicologie, ces propriétés esthétiques
sont parfois appelées "contenu", "unités signifiantes" ou encore "signifiés
musicaux".

Les propriétés esthétiques posent un problème épistémologique : dans quelle
mesure la tristesse, par exemple d'un *Nocturne* de Chopin, a-t-elle
quelque chose à voir avec la façon dont la musique sonne ? Au cœur de ce
problème, le concept de forme occupe une place importante. Pour la musique,
la forme désigne généralement la structure sonore, c’est-à-dire l’ensemble
de ses propriétés mélodiques, harmoniques et rythmiques. En philosophie,
deux positions concurrentes s'affrontent sur le rôle qu'il faut accorder à
la forme. L'empirisme esthétique est la thèse selon laquelle les propriétés
esthétiques reposent seulement sur les propriétés sensibles des choses. Le
contextualisme esthétique, au contraire, affirme que toutes les propriétés
esthétiques dépendent de propriétés non-perceptibles telles que le contexte
de production et de réception, les intentions auctoriales ou
l'accomplissement artistique. Ces deux positions s'articulent donc autour
de la question suivante : afin de comprendre ce sur quoi reposent les
propriétés esthétiques, dans quelle mesure faut-il prendre la structure
formelle comme unité d'étude première ? Quelle est la responsabilité de la
forme par rapport à des éléments contextuels liés à la production ou la
réception ?

Il nous semble que ce problème philosophique se pose très concrètement dans
les différentes pratiques musicologiques - musicologie, ethnomusicologie,
sociologie et anthropologie de la musique - où l'on observe une tension
constante entre une approche internaliste des œuvres et une approche par
les contextes et la réception.  Le but de ce colloque est de faire appel
aux différents représentants des études musicales pour traiter cette
question. Étudier les propriétés esthétiques, est-ce faire une analyse
musicale ? Ou bien, est-ce faire une analyse sociologique ou historique?

Nous espérons que le programme de la conférence suscitera votre
enthousiasme.

Pour toute question à propos de son organisation, veuillez écrire à
vincent.gran...@univ-lorraine.fr

*Programme*

Sous réserve de modifications

*Mercredi 15 janvier 2019 *

· 13hAccueil
· 13h15Mot d'introduction
· 13h30-14h30*Œuvre ou performance ? Quelques réflexions sur le
double statut de l’art musical* - Alessandro *Arbo*
· 14h30-15h20*Analyse musicale des conduites et des objet *-
François *Delalande*
   Pause (20 minutes)
· 15h40-16h30*Propriétés esthétiques, propriétés formelles,
interprétations et dispositions : une approche herméneutique et ontologique
à partir du domaine musical* - Marcello *Ruta*
· 16h30-17h20*Pour une logique de la notation musicale* -
Jean-Marie *Chevalier*


* Jeudi 16 janvier*

· 8h45   Accueil
· 9h00-10h30   *Music and Essence* - Nick *Zangwill*
 Réponse : *Remarks from Zangwill on
Musical Beauty* - Roger *Pouivet*
  Pause (10 minutes)
· 10h40-11h30 *Le contenu de la musique : un problème d’analyse
? *- Nicolas *Meeùs*
· 11h30-12h30 *Les nouveaux visages du formalisme et de
l’esthétique du contenu en musique* - Márta *Grabócz*

*Repas*

· 14h00-15h00* La fonction de la forme dans la perception de la
beauté musicale* - Francis *Wolff*
  Pause (20 minutes)
· 15h20-16h10 *Analyser 

[Educasup] [Appel à contributions - Rappel] Objets, œuvres, e t mondes virtuels : problèmes esthétiques

2019-12-03 Par sujet vincentgranata
*Objets, œuvres, et mondes virtuels : problèmes esthétiques*


Les Archives Poincaré et l'Université de Lorraine organisent une conférence
autour de la question du virtuel dans le champ de l’esthétique. La
manifestation se tiendra à Nancy les 29 et 30 janvier 2020.



*Organisation* :

Alexis Anne-Braun (Académie de Strasbourg)

Alexandre Declos (Collège de France)

Vincent Granata (Université de Lorraine)



*Conférenciers invités *:

   - Laure Blanc-Benon (Université Paris-Sorbonne)


   - Pierre Saint-Germier (IRCAM, Paris)


   - Sebastien Genvo (Université de Lorraine)


   - Manuel Rebuschi (Université de Lorraine)


   - Mathieu Triclot (Université de technologie de Belfort-Montbéliard)



*Argumentaire* :



   Dans son acception première, le « virtuel » désigne ce qui
existe en puissance ou potentiellement, plutôt qu’actuellement. Avec le
développement et l’utilisation grandissante des technologies informatiques,
le terme s’est trouvé employé en un sens différent, pour désigner les
différentes formes de représentations rendues possibles par une interface
informatique ou numérique. Ainsi, il est devenu fréquent de parler
d’« objets virtuels » voire « de mondes virtuels » pour référer aux items
qui peuplent les logiciels informatiques, les applications mobiles, les
jeux vidéo, les simulations, ou les sites internet, par exemple. Plus
récemment, la technologie de « réalité virtuelle » a permis de produire des
environnements simulés et interactifs qui prétendent à un caractère
toujours plus immersif, laissant même augurer la promesse future d’une
réalité virtuelle entièrement réaliste et convaincante.

Ces développements technologiques n’ont pas été sans
conséquence sur les arts. Ils ne sont pas, non plus, sans poser de
problèmes esthétiques particuliers. Il semble en effet que des formes
d’arts entières aient rapport au virtuel. Ainsi est-il par exemple des jeux
vidéo, de la musique produite par des logiciels informatiques, du dessin
assisté par ordinateur, « de l’art en ligne » et de nombreuses formes
artistiques rangées sous la catégorie inclusive d’«art numérique» (digital
art). Tous les médias artistiques, de fait, semblent pouvoir s’accommoder
d’une utilisation d’éléments virtuels. Le virtuel, dans le domaine des
arts, semble donc être entendu tantôt comme un mode de production (une
technique particulière de production d’images), tantôt comme un mode
particulier de symbolisation ou de représentation, un potentiel inédit de
création, et même, un type particulier de « réalité ».

Ce colloque proposera de revenir sur les différents problèmes
philosophiques posés par le virtuel, en insistant tout particulièrement sur
ses enjeux et implications esthétiques. Nous invitons tout particulièrement
des communications orientées autour d’un ou de plusieurs des axes suivants :



   1/ *Le concept de « virtuel »*. En tout premier lieu, il convient de
caractériser plus précisément la notion même de « virtualité ». Si l’on
peut, certes, définir comme « virtuelle » toute représentation qui en passe
par un medium informatique, cette proposition doit être affinée. Il
conviendrait avant tout de plus précisément distinguer cette notion de
celles, potentiellement apparentées, « d’objet numérique », de
« cyberespace », d’« objet interactif » ou de « simulation ». La notion de
« virtualité » semble également entretenir des liens avec bien d’autres
notions cruciales en esthétique, comme celles de fiction, de
représentation, d’interactivité, d’immersion, et d’imagination. Comment,
alors, quadriller cette notion ? Qu’est-ce que sa polysémie nous apprend?



   2/ *Virtualité et réalité. *Il semble assez naturel de croire que
les entités virtuelles ne sont pas entièrement, voire pas du tout, réelles.
Leur statut se ramènerait à celui de « fictions », « d’imaginations »,
voire « d’illusions ». Certains, toutefois, ont pu mettre en doute cette
idée, pour défendre un véritable « réalisme numérique » à propos des *virtualia
*(Chalmers, 2017).  Sur le plan ontologique, cela suppose d’examiner de
plus près la prétention à la réalité des entités virtuelles, en spécifiant
leurs conditions d’individuation et d’identité, et en considérant les
relations causales que les entités virtuelles entretiennent avec des
entités réelles. Parmi ces relations causales, il conviendrait peut-être
d’inclure l’économie de production et de diffusion des objets et des œuvres
d’art virtuels.



   3/ *Virtualité et référence. *Nous concevons ces journées d’étude,
tout autant, comme une invitation à préciser le rôle symbolique et
représentationnel des objets virtuels. Pour le dire en termes goodmaniens :
comment la référence se construit-elle via la virtualité ? La référence
emprunte-t-elle une voie dénotative ou exemplificationnelle ? S’agit-il
d’une référence fictionnelle ? Une autre hypothèse consiste à démontrer que
les objets virtuels ne se réfèrent à rien, étant non-sémiotique par
définition. 

[Educasup] [Appel à contributions] Objets, œuvres, et mondes virtuels : problèmes esthétiques

2019-11-03 Par sujet vincentgranata
*Objets, œuvres, et mondes virtuels : problèmes esthétiques*


Les Archives Poincaré et l'Université de Lorraine organisent une conférence
autour de la question du virtuel dans le champ de l’esthétique. La
manifestation se tiendra à Nancy les 29 et 30 janvier 2020.



*Organisation* :

Alexis Anne-Braun (Académie de Strasbourg)

Alexandre Declos (Collège de France)

Vincent Granata (Université de Lorraine)



*Conférenciers invités *:

   - Laure Blanc-Benon (Université Paris-Sorbonne)


   - Pierre Saint-Germier (IRCAM, Paris)


   - Sebastien Genvo (Université de Lorraine)


   - Manuel Rebuschi (Université de Lorraine)


   - Mathieu Triclot (Université de technologie de Belfort-Montbéliard)



*Argumentaire* :



   Dans son acception première, le « virtuel » désigne ce qui
existe en puissance ou potentiellement, plutôt qu’actuellement. Avec le
développement et l’utilisation grandissante des technologies informatiques,
le terme s’est trouvé employé en un sens différent, pour désigner les
différentes formes de représentations rendues possibles par une interface
informatique ou numérique. Ainsi, il est devenu fréquent de parler
d’« objets virtuels » voire « de mondes virtuels » pour référer aux items
qui peuplent les logiciels informatiques, les applications mobiles, les
jeux vidéo, les simulations, ou les sites internet, par exemple. Plus
récemment, la technologie de « réalité virtuelle » a permis de produire des
environnements simulés et interactifs qui prétendent à un caractère
toujours plus immersif, laissant même augurer la promesse future d’une
réalité virtuelle entièrement réaliste et convaincante.

Ces développements technologiques n’ont pas été sans
conséquence sur les arts. Ils ne sont pas, non plus, sans poser de
problèmes esthétiques particuliers. Il semble en effet que des formes
d’arts entières aient rapport au virtuel. Ainsi est-il par exemple des jeux
vidéo, de la musique produite par des logiciels informatiques, du dessin
assisté par ordinateur, « de l’art en ligne » et de nombreuses formes
artistiques rangées sous la catégorie inclusive d’«art numérique» (digital
art). Tous les médias artistiques, de fait, semblent pouvoir s’accommoder
d’une utilisation d’éléments virtuels. Le virtuel, dans le domaine des
arts, semble donc être entendu tantôt comme un mode de production (une
technique particulière de production d’images), tantôt comme un mode
particulier de symbolisation ou de représentation, un potentiel inédit de
création, et même, un type particulier de « réalité ».

Ce colloque proposera de revenir sur les différents problèmes
philosophiques posés par le virtuel, en insistant tout particulièrement sur
ses enjeux et implications esthétiques. Nous invitons tout particulièrement
des communications orientées autour d’un ou de plusieurs des axes suivants :



   1/ *Le concept de « virtuel »*. En tout premier lieu, il convient de
caractériser plus précisément la notion même de « virtualité ». Si l’on
peut, certes, définir comme « virtuelle » toute représentation qui en passe
par un medium informatique, cette proposition doit être affinée. Il
conviendrait avant tout de plus précisément distinguer cette notion de
celles, potentiellement apparentées, « d’objet numérique », de
« cyberespace », d’« objet interactif » ou de « simulation ». La notion de
« virtualité » semble également entretenir des liens avec bien d’autres
notions cruciales en esthétique, comme celles de fiction, de
représentation, d’interactivité, d’immersion, et d’imagination. Comment,
alors, quadriller cette notion ? Qu’est-ce que sa polysémie nous apprend?



   2/ *Virtualité et réalité. *Il semble assez naturel de croire que
les entités virtuelles ne sont pas entièrement, voire pas du tout, réelles.
Leur statut se ramènerait à celui de « fictions », « d’imaginations »,
voire « d’illusions ». Certains, toutefois, ont pu mettre en doute cette
idée, pour défendre un véritable « réalisme numérique » à propos des *virtualia
*(Chalmers, 2017).  Sur le plan ontologique, cela suppose d’examiner de
plus près la prétention à la réalité des entités virtuelles, en spécifiant
leurs conditions d’individuation et d’identité, et en considérant les
relations causales que les entités virtuelles entretiennent avec des
entités réelles. Parmi ces relations causales, il conviendrait peut-être
d’inclure l’économie de production et de diffusion des objets et des œuvres
d’art virtuels.



   3/ *Virtualité et référence. *Nous concevons ces journées d’étude,
tout autant, comme une invitation à préciser le rôle symbolique et
représentationnel des objets virtuels. Pour le dire en termes goodmaniens :
comment la référence se construit-elle via la virtualité ? La référence
emprunte-t-elle une voie dénotative ou exemplificationnelle ? S’agit-il
d’une référence fictionnelle ? Une autre hypothèse consiste à démontrer que
les objets virtuels ne se réfèrent à rien, étant non-sémiotique par
définition. 

[Educasup] [Appel à contributions] Épistémologie de la musiq ue - analyses, formes, contextes

2019-09-16 Par sujet vincentgranata
*Épistémologie de la musique : analyses, formes, contextes*

Les Archives Poincaré et l'Université de Lorraine organisent une conférence
interdisciplinaire, regroupant philosophes et musicologues autour d'une
thématique touchant aux rapports entre musique et formalisme. La
manifestation se tiendra à Nancy, entre le 15 et le 17 janvier 2020.

*Conférenciers invités *:

   - Alessandro Arbo (Université de Strasbourg)


   - Marta Grabocz (Université de Strasbourg)


   - Emmanuel Parent (Université Rennes 2)


   - Roger Pouivet (Université de Lorraine)


   - Francis Wolff (ENS Paris)


   - Nick Zangwill (Université de Hull)


Organisation : Vincent Granata et Guillaume Schuppert (Université de
Lorraine, Archives Henri Poincaré)

*Argumentaire* :

Les propriétés esthétiques sont des propriétés des œuvres, du moins qui
sont attribuées aux œuvres. Longtemps, les philosophes se sont concentrés
sur le concept esthétique de beauté, mais l'éventail de nos concepts
esthétiques est bien plus varié qu'on ne le suggère traditionnellement :
l'équilibre, la sérénité, la grâce sont également des propriétés
esthétiques, aux côtés du caractère tragique, sombre, mélancolique ou
délicat. Très sommairement, certains de ces termes indiquent habituellement
des substances ou des processus - métallique, murmurant, soyeux - d'autres
des qualités - doux, froid, dur -, ou encore des affects déterminés -
mélancolique, triste, joyeux. En musicologie, ces propriétés esthétiques
sont parfois appelées "contenu", "unités signifiantes" ou encore "signifiés
musicaux".

Les propriétés esthétiques posent un problème épistémologique : dans quelle
mesure la tristesse, par exemple d'un *Nocturne* de Chopin, a-t-elle
quelque chose à voir avec la façon dont la musique sonne ? Au cœur de ce
problème, le concept de forme occupe une place importante. Pour la musique,
la forme désigne généralement la structure sonore, c’est-à-dire l’ensemble
de ses propriétés mélodiques, harmoniques et rythmiques. En philosophie,
deux positions concurrentes s'affrontent sur le rôle qu'il faut accorder à
la forme. L'empirisme esthétique est la thèse selon laquelle les propriétés
esthétiques reposent seulement sur les propriétés sensibles des choses. Le
contextualisme esthétique, au contraire, affirme que toutes les propriétés
esthétiques dépendent de propriétés non-perceptibles telles que le contexte
de production et de réception, les intentions auctoriales ou
l'accomplissement artistique. Ces deux positions s'articulent donc autour
de la question suivante : afin de comprendre ce sur quoi reposent les
propriétés esthétiques, dans quelle mesure faut-il prendre la structure
formelle comme unité d'étude première ? Quelle est la responsabilité de la
forme par rapport à des éléments contextuels liés à la production ou la
réception ?

Il nous semble que ce problème philosophique se pose très concrètement dans
les différentes pratiques musicologiques - musicologie, ethnomusicologie,
sociologie et anthropologie de la musique - où l'on observe une tension
constante entre une approche internaliste des œuvres et une approche par
les contextes et la réception. Aussi, nous souhaiterions faire appel aux
différents représentants des études musicales pour traiter cette question.
Étudier les propriétés esthétiques, est-ce faire une analyse musicale ? Ou
bien, est-ce faire une analyse sociologique ou historique?

Voici une liste non-exhaustive des thématiques et questions qui pourront y
être traitées :
- Définition ou possibilité d'une définition de la forme musicale
- Les relations entre forme et expressivité
- Analyse formelle et analyse musicale
- Les rôles de la notation (partition et transcription) dans l'analyse
- Histoire philosophique et musicologique du formalisme
- Œuvre musicale : dépendante de la forme ou dépendante du contexte?
- Œuvre, performance et œuvre-performance
- Nature des propriétés esthétiques et origine des attributions
esthétiques
- Sémiotique ou sémiologie musicales
- Musique populaire et limites de l'analyse formelle
- Nouvelles musicologies

*Modalités diverses*

Nous prendrons en charge l'hébergement et les repas des conférenciers ;
pour cette raison, le nombre de participants retenus sera limité. Les
candidats doivent soumettre un argumentaire de 1000 mots maximum sur
Easychair avant le *30 septembre 2019*. L'adresse est la suivante :
*https://easychair.org/c* *fp/EdM*
*2020*


L'argumentaire devra comporter une description claire et concise de la
thèse et des principaux arguments de l'exposé, qui durera 35 minutes suivi
de 15 minutes de questions.

Les propositions doivent être anonymes. Elles feront l'objet d'une double
lecture aveugle.

Une compréhension du français est nécessaire, mais les propositions en
anglais pourront être examinées.

Pour toute question à propos de l'organisation du colloque ou des

[Educasup] Colloque : Épistémologie de la musique - analyses, formes, contextes

2019-07-15 Par sujet vincentgranata
*Épistémologie de la musique : analyses, formes, contextes*

Les Archives Poincaré et l'Université de Lorraine organisent une conférence
interdisciplinaire, regroupant philosophes et musicologues autour d'une
thématique touchant aux rapports entre musique et formalisme. La
manifestation se tiendra à Nancy, entre le 15 et le 17 janvier 2020.

*Conférenciers invités *:

   - Alessandro Arbo (Université de Strasbourg)


   - Marta Grabocz (Université de Strasbourg)


   - Emmanuel Parent (Université Rennes 2)


   - Roger Pouivet (Université de Lorraine)


   - Francis Wolff (ENS Paris)


   - Nick Zangwill (Université de Hull)


Organisation : Vincent Granata et Guillaume Schuppert (Université de
Lorraine, Archives Henri Poincaré)

*Argumentaire* :

Les propriétés esthétiques sont des propriétés des œuvres, du moins qui
sont attribuées aux œuvres. Longtemps, les philosophes se sont concentrés
sur le concept esthétique de beauté, mais l'éventail de nos concepts
esthétiques est bien plus varié qu'on ne le suggère traditionnellement :
l'équilibre, la sérénité, la grâce sont également des propriétés
esthétiques, aux côtés du caractère tragique, sombre, mélancolique ou
délicat. Très sommairement, certains de ces termes indiquent habituellement
des substances ou des processus - métallique, murmurant, soyeux - d'autres
des qualités - doux, froid, dur -, ou encore des affects déterminés -
mélancolique, triste, joyeux. En musicologie, ces propriétés esthétiques
sont parfois appelées "contenu", "unités signifiantes" ou encore "signifiés
musicaux".

Les propriétés esthétiques posent un problème épistémologique : dans quelle
mesure la tristesse, par exemple d'un *Nocturne* de Chopin, a-t-elle
quelque chose à voir avec la façon dont la musique sonne ? Au cœur de ce
problème, le concept de forme occupe une place importante. Pour la musique,
la forme désigne généralement la structure sonore, c’est-à-dire l’ensemble
de ses propriétés mélodiques, harmoniques et rythmiques. En philosophie,
deux positions concurrentes s'affrontent sur le rôle qu'il faut accorder à
la forme. L'empirisme esthétique est la thèse selon laquelle les propriétés
esthétiques reposent seulement sur les propriétés sensibles des choses. Le
contextualisme esthétique, au contraire, affirme que toutes les propriétés
esthétiques dépendent de propriétés non-perceptibles telles que le contexte
de production et de réception, les intentions auctoriales ou
l'accomplissement artistique. Ces deux positions s'articulent donc autour
de la question suivante : afin de comprendre ce sur quoi reposent les
propriétés esthétiques, dans quelle mesure faut-il prendre la structure
formelle comme unité d'étude première ? Quelle est la responsabilité de la
forme par rapport à des éléments contextuels liés à la production ou la
réception ?

Il nous semble que ce problème philosophique se pose très concrètement dans
les différentes pratiques musicologiques - musicologie, ethnomusicologie,
sociologie et anthropologie de la musique - où l'on observe une tension
constante entre une approche internaliste des œuvres et une approche par
les contextes et la réception. Aussi, nous souhaiterions faire appel aux
différents représentants des études musicales pour traiter cette question.
Étudier les propriétés esthétiques, est-ce faire une analyse musicale ? Ou
bien, est-ce faire une analyse sociologique ou historique?

Voici une liste non-exhaustive des thématiques et questions qui pourront y
être traitées :
- Définition ou possibilité d'une définition de la forme musicale
- Les relations entre forme et expressivité
- Analyse formelle et analyse musicale
- Les rôles de la notation (partition et transcription) dans l'analyse
- Histoire philosophique et musicologique du formalisme
- Œuvre musicale : dépendante de la forme ou dépendante du contexte?
- Œuvre, performance et œuvre-performance
- Nature des propriétés esthétiques et origine des attributions
esthétiques
- Sémiotique ou sémiologie musicales
- Musique populaire et limites de l'analyse formelle
- Nouvelles musicologies

*Modalités diverses*

Nous prendrons en charge l'hébergement et les repas des conférenciers ;
pour cette raison, le nombre de participants retenus sera limité. Les
candidats doivent soumettre un argumentaire de 1000 mots maximum sur
Easychair avant le *30 septembre 2019*. L'adresse est la suivante :
*https://easychair.org/c* *fp/EdM*
*2020*


L'argumentaire devra comporter une description claire et concise de la
thèse et des principaux arguments de l'exposé, qui durera 35 minutes suivi
de 15 minutes de questions.

Les propositions doivent être anonymes. Elles feront l'objet d'une double
lecture aveugle.

Une compréhension du français est nécessaire, mais les propositions en
anglais pourront être examinées.

Pour toute question à propos de l'organisation du colloque ou des