Date: Fri, 11 Jun 1999 16:14:20 -0400
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Subject: Public service employment trends/Emploi- fonction publique

(le français suit)

After a decade of downsizing, Canadian public servants are doing different
work with different skills. The federal and provincial public services have
become more specialized, older and employ more women, according to a new
study by the Canadian Policy Research Networks. 

An Era of Change: Government Employment Trends in the 1980s and 1990s, by
Joseph Peters, is the first in a series of reports from the Human Resources
in Government Project. It represents the first detailed, comparative
picture of the size, function and nature of federal and provincial public
services. "This study brings together a variety of Statistics Canada
sources, as well as administrative data from five governments   the federal
government, Alberta, Manitoba, Nova Scotia and Ontario," says researcher
Joseph Peters. "By combining these sources, we get a unique multifaceted
look at public sector employments trends. We are able to compare details
like employment equity and occupational structure. We see that all
governments have changed, and that there has been consistency in the trends
to more information workers, professionals and administrators, and fewer
staff in clerical occupations." 

The study shows that the size of the public service reached its peak in
1991. As a percentage of the labour force, it reached its peak in 1983,
when 51 out of every 1,000 working Canadians were employed by the federal
or provincial governments. By 1997, that number had shrunk to 36 out of
every 1,000 working Canadians. The 1996 Census was the first in this
century to show a decline in public service employment. With downsizing and
hiring freezes, the provincial government workforce shrank, by 22.5% and
the federal workforce by 14.6%. This represents a decline of 62,000 and
43,800 positions respectively.

Reductions in clerical occupations account for 94% of federal government
downsizing and 32% provincially. This translates into 41,600 jobs federally
and 13,300 at the provincial level. While the clerical workforce was
shrinking, the number of managerial and administrative positions   such as
auditors, human resources professionals and accountants   has been
increasing. Management and administrative occupations now make up more than
33% of the federal and provincial workforces.

The public service workforce has achieved almost equal representation of
men and women, a development that could be attributed to two factors: The
hiring policies of the 1980s were aimed at addressing the gender imbalance,
and the majority of the older workers leaving the employ of the government
has been male. Since 1976, participation by women in the federal public
service has increased to 47% from only 35%. At the provincial level, women
now outnumber men, at 51% of the workforce, compared to 39% in 1976. The
kind of work women do also has been changing. In the federal public
service, representation by women at the executive level has more than
doubled, from 9.6% in 1987 to 23.3% a decade later. 

Federally, union membership has increased from roughly 82% in 1987, to
approximately 87% today. This reflects the fact that, though they represent
only 18.6% of the federal workforce, non-union members accounted for 44.5%
of workforce reductions between 1991 and 1997. Provincially, cutbacks have
had little or no effect on the percentage of the workforce that is
unionized, with the lowest union representation among the four provinces
surveyed being Nova Scotia at 61.4%, and the highest 91.9% in Manitoba.

When the definition of public service is broadened beyond the narrow
administrative core of  government, the most striking reductions show up in
the delivery of some key services. When the definition of provincial
government is expanded to include health, education and social services,
health represents 73.4% of the workforce reductions between 1991 and 1996,
or 53,027 jobs. Broadening the definition of federal government to include
the military, 68.5% of the cutbacks   40,714 positions   are in protection
of people and property, which also include policing, firefighting, and
occupations related to corrections, rehabilitation and law courts.

Hiring freezes have drastically reduced the number of young people entering
the public service.  The median age of the provincial and federal public
service is approximately four years higher than that of the Canadian
workforce as a whole. Employees under the age of 25 account for less than
2% of the workforce in four of the five jurisdictions studied. At the same
time, downsizing has led to the departure of many workers aged 55 and up.
With the lower and higher ends of the age demographic lopped off, there is
a concentration of employees in the 45-54 age group, which now makes up 30%
of government workforces. 

"As governments come out of a period of downsizing and face an impending
wave of retirements, they are faced with significant challenges in the
areas of renewal, rejuvenation and recruitment," says Canadian Policy
Research Networks President Judith Maxwell. "This means they will need to
redefine their human resources policies. The new applied knowledge
generated by this project will inform discussions about renewal."

Future publications of the Human Resources in Government initiative will
focus on labour-management relations, compensation, workplace changes and
renewal scenarios.
http://lists.magma.ca:8080/Unity/UrlView/17/44/28/1/372

Ottawa, le 11 juin 1999   Après un décennie de compressions, les membres de
la fonction publique au Canada exécutent des tâches différentes, qui
nécessitent aussi des compétences différentes. Les fonctionnaires aux
niveaux fédéral et provincial sont devenus plus spécialisés et plus âgés,
avec une représentation féminine plus nombreuse, selon une nouvelle étude
des Réseaux canadiens de recherche en politiques publiques.

L'étude de Joseph Peters, intitulée  An Era of Change : Government
Employment Trends in the 1980s and 1990s, est la première d'une série de
rapports préparés pour le Projet sur les ressources humaines dans le
secteur public. Elle représente une première tentative visant à brosser un
tableau comparatif et détaillé de la taille, du rôle et de la nature de la
fonction publique aux échelons fédéral et provincial. « Cette étude se
fonde sur un vaste ensemble de sources de données de Statistique Canada,
ainsi que sur des renseignements administratifs provenant de cinq instances
gouvernementales – le gouvernement fédéral, l'Alberta, le Manitoba, la
Nouvelle-Écosse et l'Ontario », d'indiquer le chercheur Joseph Peters. « En
combinant ces sources de données, nous pouvons brosser un tableau unique et
multidimensionnel des tendances de l'emploi dans le secteur public. Nous
sommes en mesure de comparer des aspects précis comme l'équité en matière
d'emploi et la structure professionnelle. Nous pouvons constater que tous
les paliers de gouvernement ont subi des changements et qu'il y a eu une
tendance persistante vers l'emploi d'un plus grand nombre de travailleurs
de l'information, de professionnels et de gestionnaires, et d'un nombre
plus restreint de personnes dans des emplois de bureau ».

L'étude indique que la taille de la fonction publique a atteint un sommet
en 1991. En proportion totale de la main d'oeuvre, elle a atteint un sommet
en 1983, au moment où 51 personnes pour chaque tranche de 1 000 Canadiens
au travail étaient à l'emploi du gouvernement fédéral ou des provinces. En
1997, ce nombre avait chuté à 36 personnes pour chaque tranche de 1 000
Canadiens au travail. Le recensement de 1996 fut le premier pendant le
siècle actuel à faire état d'une baisse de l'emploi dans le secteur public.
Avec la compression des effectifs et les gels de l'embauche, la fonction
publique à l'échelle provinciale s'est contractée de 22,5 pour cent, tandis
qu'à l'échelon fédéral, la baisse fut de 14,6 pour cent. Ce recul
représente une diminution de 62 000 et de 43 800 postes, respectivement.

Les baisses du nombre de postes de commis représentent 94 pour cent des
compressions du gouvernement fédéral et 32 pour cent de celles des
provinces. Ces réductions se sont traduites par une perte de 41 600 emplois
au niveau fédéral et de 13 300 postes à l'échelon provincial. Pendant que
l'effectif des employés de bureau diminuait, le nombre de postes dans les
champs de la gestion et de l'administration – notamment dans le domaine de
la vérification, des ressources humaines et de la comptabilité – a été à la
hausse. Les postes de gestion et d'administration représentent maintenant
plus de 33 pour cent de la fonction publique fédérale et provinciale.

La fonction publique est parvenue à une représentation à peu près égale des
hommes et des femmes, une évolution que l'on peut attribuer à deux facteurs
: les politiques de recrutement des années 80 visaient à corriger le
déséquilibre hommes-femmes et la majorité des travailleurs plus âgés qui
quittaient la fonction publique étaient des hommes. Depuis 1976, la
participation des femmes à l'échelon de la fonction publique fédérale est
passée de 35 à 47 pour cent du total. Au niveau provincial, les femmes sont
plus nombreuses que les hommes, avec 51 pour cent de l'effectif,
comparativement à 39 pour cent en 1976. Le type de travail accompli par les
femmes a aussi changé. Dans la fonction publique fédérale, la
représentation des femmes aux postes de commande a plus que doublé, passant
de 9,6 pour cent en 1987 à 23,3 pour cent une décennie plus tard.

Au palier fédéral, la syndicalisation s'est accrue, passant d'environ 82
pour cent en 1987 à près de 87 pour cent à l'heure actuelle. Cette
évolution est attribuable au fait que, même si les non-syndiqués ne
formaient que 18,6 pour cent de l'effectif fédéral, ils représentèrent 44,5
pour cent des réductions de personnel entre 1991 et 1997. À l'échelle
provinciale, les coupures n'ont eu que peu d'effet sur la proportion des
fonctionnaires qui faisaient partie d'un syndicat; parmi les quatre
provinces sur lesquelles l'analyse s'est concentrée, la plus faible
représentation syndicale se retrouve en Nouvelle-Écosse avec 61,4 pour cent
du total et la plus élevée, au Manitoba avec 91,9 pour cent.

Lorsque la définition de la fonction publique est élargie pour s'étendre
au-delà du noyau administratif immédiat de l'appareil gouvernemental, les
réductions les plus notables se retrouvent dans le domaine de la prestation
de certains services majeurs. Lorsque la portée de la définition du
fonctionnarisme provincial est étendue pour comprendre la santé,
l'éducation et les services sociaux, la santé intervient pour 73,4 pour
cent des réductions d'effectifs entre 1991 et 1996, soit 53 027 postes. En
élargissant la définition à l'échelle fédérale pour inclure les militaires,
on peut observer que 68,5 pour cent des compressions (40 714 postes) se
sont concentrées dans le domaine de la protection des personnes et de la
propriété, qui comprend aussi les services de police et de pompier ainsi
que les professions liées aux services correctionnels, à la réadaptation et
aux tribunaux.

Les gels de l'embauche ont contribué à réduire de façon draconienne le
nombre de jeunes qui se sont joints à la fonction publique. L'âge médian
dans la fonction publique fédérale et provinciale est d'environ quatre
années plus élevé que celui de l'ensemble de la population active
canadienne. Les employés âgés de moins de 25 ans représentent moins de 2
pour cent de l'effectif total dans quatre des cinq instances
gouvernementales étudiées. Par ailleurs, les coupures d'effectif ont incité
un grand nombre de travailleurs de 55 ans et plus à partir. Avec la
diminution des effectifs aux deux extrémités de la pyramide d'âge, on
retrouve une concentration des employés dans le groupe d'âge des 45 à 54
ans, qui représente maintenant 30 pour cent des effectifs du secteur
public.

« À mesure que les gouvernements mettent fin aux compressions d'effectif et
qu'ils font face à une vague imminente de départs à la retraite, ils
devront relever de sérieux défis dans le domaine du renouveau, du
rajeunissement et du recrutement de fonctionnaires », d'indiquer Judith
Maxwell, présidente des Réseaux canadiens de recherche en politiques
publiques. « Il s'ensuit qu'ils devront redéfinir leurs politiques en
matière de ressources humaines. Les connaissances empiriques générées par
le présent projet permettront d'éclairer les délibérations portant sur le
renouveau de la fonction publique ».

Les prochaines publications du projet sur les ressources humaines dans le
secteur public mettront l'accent sur les relations employeurs-employés, la
rémunération, les transformations du milieu de travail et des scénarios de
renouveau.http://lists.magma.ca:8080/Unity/UrlView/17/44/28/2/372

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