Extrait la liste des départements, c'est rapide pour chaque
département cela te fournira tous les noeuds nécessaires pour les
relations plus grandes (régions et pays) étant donné que les ways
utilisés pour la France entière sont partagés (enfin presque partout :
il y a quelques ways différents dans les estuaires, qui ne poursuivent
pas nécessairement les lignes de côtes aussi loin dans les terres, et
il ne te rester alors que ces ways assez courts à charger pour
compléter la géométrie des relations plus grandes).

En général quand je n'arrive pas à charger une relation trop grande,
je procède ainsi : je charge les sous-zones pour et je complète ce qui
manque pour fermer complètement la relation plus grande incomplète.

C'est aussi la raison pour laquelle j'avais milité pour qu'on inclue
les "subareas" (comme le font tous les autres pays... sauf la France)
: cela donne un accès facile permettant de charger toutes les
sous-zones nécessaires séparément. Ça accélère énormément les
interrogations de la base et limite fortement les volumes de données
nécessaires à lui demander en une seule fois, et cela permet aussi des
contrôles de cohérence de la couverture (même si ces couvertures ne
sont pas nécessairement exactement une partition exacte de la zone
plus grande, car des recouvrements partiels ou des trous peuvent
subsister et être justifiés localement).

Et ce n'est pas non plus "redondant" comme l'affirment certains (je
pense sincèrement qu'ils ont tord, la situation est plus compliquée
qu'il n'y parait puisque les territoires ne sont pas parfaitement
partitionnés... même en France, ou même seulement en France
métropolitaine ou même sueulement dans sa partie dite "continentale"
qui inclut pourtant encore de nombreuses îles côtières, selon la
définition qu'on perçoit des "eaux intérieures").

Les cas pratiques d'utilisation des cartes devraient ne pas s'appuyer
sur une pure définition géométrique, qui demande trop de travail et
que le serveur ne peut pas supporter correctement ou efficacement. Une
définition 'relationnelle" des sous-zones (que certains décrivent à
tord comme une définition par surface alors que ce n'est pas le cas,
la géométrie n'entrant pas en ligne de compte dans les "subareas")
évite aussi des tas de problèmes liés à la stabilité des données: les
subareas sont beaucoup plus stables et plus faciles à contrôler que
des pures définitions de frontières trop facilement cassées dans des
zones très locales sans pour autant que soit remis en cause
l'existence des relations correspondantes.

Avec les subareas, il est TRES facile de restaurer les trous créés par
erreur par certaines modifications locales. ces données permettent
aussi de télécharger en même temps les dépendances de certains ways
utilisés par des relations de zones voisines: ces relations sont déjà
chargées en même temps, il n'y a plus (par exemple dans JOSM) qu'à
cliquer "télécharger les membres incomplets", et on voit immédiatement
les noms des relations voisines partageant une frontière sans avoir
même à les chercher, même si un morceau de frontière ne fait pas
partie du rectangle dont on a chargé toutes les données. Cette
inclusion permet donc aussi d'éviter de casser des frontières
existantes puisque les modifications locale se feront aussi dans les
relations voisines qu'on n'avait pourtant pas spécifiquement chargées.

Je vous amène à reconsidérer le cas totalement isolationliste de la
France, où vous vous refusez à utiliser cette solution adoptée PARTOUT
ailleurs et qui facilite énormément le travail et renforce l'intégrité
de la base tout en facilitant à la fois le travail de modification et
l'utilisation des cartes pour des applications cartographiques
tierces. Cela ne demande pas beaucoup de données supplémentaires
(**beaucoup** moins que les ways présents dans les relations et
**énormément** moins que les noeuds correspondants à ces ways). Cela
ne change strictement rien au rendu des surfaces qui continue à
s'appuyer sur les ways : c'est un outil d'analyse et de recherche très
utile (et plus facile et moins lourd à utiliser pour les recherches
dans les données).

D'ailleurs des outils comme Nominatim se servent des subareas pour
résoudre bien plus efficacement les ambiguités créées par des
relations temporairement cassées. C'est 1000 fois plus efficace et
produit moins d'erreur que la tentative de Nominatim de fermer une
zone dont les frontières ont été cassées, par une estimation des
chemins cmanquants et l'utilisation souvent trompée des calculs de
distances entre centroïdes calculés pour savoir si un point fait ou
pas partie d'une zone donnée ou de sa voisine mais dont les frontières
sont cassées : on a eu souvent le cas comme par exemple Rennes classé
en Loire-Atlantique dans Nominatim à cause de ça : Nominatim pourtant
résoud cette difficulté facilement et sans se tromper avec les
subareas... à condition qu'ils soient renseignés).

Note: je n'ai JAMAIS dit qu'il fallait n'utiliser QUE les subareas. On
continue à insérer comme membres ordonnées les ways de frontières dans
les relations, car les deux types de données ne codent pas du tout la
même chose : ce sont des niveaux d'analyse différents des données OSM,
des niveaux presque orthogonaux puisqu'il y a de nombreuses exceptions
locales à la pure définition géométrique (ces exceptions locales
n'étant pas toujours des erreurs ou oublis ; les "erreurs" trouvées
étant presque toujours parmi les ways oubliés ou supprimés à tord, ou
mal fusionnés, ou mal subdivisés, et pratiquement jamais parmi la
liste de subareas membres dont la stabilité et la fiabilité est
démontrée partout ; d'autre part cela permet de gérer aussi le cas des
frontières incertaines ou incomplètes, ou disputées, sans que soit
remis en cause l'existence des relations et de leur liens avec une
relation lus grande en tant que membre de rôle "subarea").

Dans tous les pays, on voit des instabilités de frontières. Mais on
n'arrive à stabiliser les données et les faire converger et les
réparer rapidement en cas d'accident qu'à partir du moment où les
subareas ont été ajoutés. Chacun y trouve son compte : modificateurs,
comme réparateurs, comme utilisateurs des données), et globalement la
fréquence et la densité spaciale de réparations nécessaires, comme
aussi les difficultés à les faire (surtout pour réparer les zones les
plus étendues et les plus complexes, avec le minimum de conflits
d'édition et de données à télécharger) ne fait que diminuer partout...
sauf en France où on passe son temps à réparer sans arrêt les trous
avec beaucoup trop d'effort nécessaire.

Le 6 juin 2012 13:04, Aurélien FILEZ <kinj...@gmail.com> a écrit :
> Merci pour cette rapide réponse.
>
> Le but est d'extraire le polygon exacte de la France métropolitaine
> afin d'en obtenir le découpage via osmosis en partant d'un set de
> l'Europe avec les données qui vont bien, notamment
> completeRelations=yes et completeWays=yes (ainsi qu'omitdata=true)
> histoire que les frontières soient propres, ce qui n'est pas bien le
> cas avec les subsets de geofabrik.
>
> J'ai un outils permettant de gérer les sous relations, comme c'est le
> cas pour la France métropolitaine, afin de produire le polygon exact
> nécessaire, mais il fonctionne en ligne, et n'arrive pas à accéder à
> l'adresse http://www.openstreetmap.org/api/0.6/relation/1403916/full
>
> Est-ce qu'il y aurait une autre source de données, à jour, que je
> pourrais exploiter ?

_______________________________________________
Talk-fr mailing list
Talk-fr@openstreetmap.org
http://lists.openstreetmap.org/listinfo/talk-fr

Répondre à