On 04/18/13 23:58, Fabrice Bacchella wrote:
> Attention, btrfs, comme tout ce qui est Linux est une cible
> mouvante.
>
> Le mieux est de vérifier dans la liste des manques de btrfs ce qui a
> été comblé : https://btrfs.wiki.kernel.org/index.php/Main_Page
>
> raidz comme avantage, je ne suis pas convaincu. Ça m'a toujours
> semblé un peu bizarre et pas franc ce presque RAID.

C'est du mieux-que-RAID, pas presque- (d'un point de vue de la sécurité 
des données). C'est un peu méchant de dire que ce n'est pas un avantage, 
alors que btrfs n'offre pas de RAID du tout (je vois juste du support 
experimental pour le 5/6 annoncé début février).
On peut reprocher à Sun de ne pas avoir ajouté une option 
raid-pas-secure-mais-rapide. Si c'est vraiment ca qu'on veut, il y a des 
cartes qui le font très bien, et surtout, avec une batterie.

> Comme avantage de btrfs, je vois le support natif dans le kernel.
> Donc des évolutions plus rapides, plus de tests. Et plus
> d'integration avec les outils standards. Par exemple iostat ne
> remonte aucune information sur zfs, idem pour le contenu de
> /proc/meminfo.

Et malgré ces avantages, btrfs reste inutilisable pour le système sur 
les distributions utilisant dpkg: il rend les mises à jour /extrêmement/ 
lentes (toute une nuit pour un simple apt-get upgrade). Donc il n'est 
pas flagrant que ca aide tellement.
Les évolutions plus rapides dans le noyau, je ne suis pas certain que ce 
soit un point positif. Ca veut dire aussi qu'on dépend du noyau si on a 
besoin d'accéder à un FS d'une version donnée. Dans Solaris, ce n'est 
pas le plus agreáble (les anciens BE qui deviennent inutilisables si on 
change la version des pools, donc à faire prudemment).

Ce qui manque à ZFS, c'est clairement le block pointer rewrite, et son 
problème majeur actuel, c'est qu'Oracle en a fait un fork incompatible.

Laurent

Répondre à