Salut Manu,

Tu as trouvé quelques minutes de libre pour lire les messages de la liste ? ;-)

Cette fois, je ne suis pas trop d'accord avec toi. Il ne s'agit pas d'un rotor, mais d'hélices sur un octocoptère. Le gars en question veut augmenter le "diamètre" des hélices (de 25 %) pour compenser la perte de portance. Donc pas question de tracking ni d'autres choses de ce genre. En revanche, il a probablement oublié que, pour le transport, il suffit d'enlever les hélices, d'en faire un paquet et de les mettre dans la valise. Mais ce n'est pas un modéliste, il découvre tout et, dans une certaine mesure, réinvente l'eau tiède. D'ailleurs son projet est d'embarquer un appareil photo reflex performant avec la possibilité d'un gros objectif, ça peut donc approcher les 2 kg ou plus et, pour orienter ça et éviter tout déséquilibre il faudrait monter le tout sur un chariot mobile en fonction de l'orientation de l'objectif (pas simple) et des servos largement plus puissants que ceux (de 9 ou 10 g) prévus dans le kit en carbone pour installer un petit appareil photo de 100 ou 200 g. Là son octocoptère ne suffira sûrement pas, il finira probablement par découvrir que, pour ce genre d'usage, il existe des hélicoptères "classiques" avec des rotors de l'ordre de 1,80 m à 2 m avec tout l'équipement qui va avec, y compris les stabilisateurs gyroscopiques et alors, outre le prix, il verra que ce n'est pas du tout transportable en bagage cabine, qu'avec un gros moteur à essence, pour aller dans le désert il vaut mieux prévoir du matériel de rechange et de réparation (sans compter l'essence) et je doute que, même avec les stabilisateurs performants actuellement disponibles, il ne faille pas quelques notions au moins élémentaires de pilotage des hélicos (et surveiller le tracking, bien sûr ;-)). J'oubliais que la méthode classique de photo aérienne de ce type consiste à embarquer sur le même chariot que l'appareil photo une caméra vidéo de focale équivalente avec retransmission au sol, histoire de voir ce que l'on photographie.

Au fait, il en est où, ton fagot de bois... pardon, ton autogire ?

Guy R.

At 08:59 22/10/2010, you wrote:
Euh, je suis désolé, mais en dehors de la « beauté du geste », je trouve ça ridicule.

1. Les hélices mono-pales, on sait que ça existe, et on sait que ça marche. L'intérêt est de réduire les turbulences pour que l'air brassé par la pale restante ait un écoulement plus linéaire, ce qui donne à cette pale un meilleur rendement.

2. En hélico, je ne vois pas où est l'intérêt du tout : pourquoi se priver de la moitié (un peu moins, si on considère le point 1) de la portance du rotor simplement pour le plaisir de n'avoir qu'une pale ? Le zozo en question parle d'encombrement ?! Les pales d'un rotor, ça se replie et ça se fixe au tube de queue => gain d'encombrement nul. De plus, il FAUT les fixer, sans quoi on nique le tracking du rotor dans le transport (vous me direz qu'avec une seule pale, on s'en fout, en effet…).

Bref, moi j'appelle ça de la tétracapilosectomie… mais ça n'engage que moi.

Il y a eu des « expériences » dans ce sens en grandeur. Le « gyroptère » de Papin en 1913, et plus tard (1961) le Bolkow BO-103, dont le rotor était constitué d'une seule pale en fibre de verre incluant le contrepoids. On ne peut pas dire que ce concept ait réellement percé… J

Manu « le Wallon »

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