Bonjour,

le sujet est délicat à aborder. Mais cela me parait nécessaire car c'est le fer de lance de l'argumentaire pour justifier la mise en place d'un filtrage sur le net.

Etant totalement incompétent dans le sujet, j'ai, comme beaucoup je suppose, une perception incomplète de la réalité (projection). C'est comme une photo 2D de Notre Dame. Si du point de vue de la photo il y a des limites aisément identifiables, il y a en a d'autres qui nous échappent complètement. Avec d'autres photos prises d'angles de vue très différents, on peut reconstituer une modélisation 3D et ainsi définir plus justement les véritables limites de l'objet. Je pense qu'il en va de même pour des objets non matériels et en l'occurrence de la problématique de la pédo pornographie.

Le document suivant a l'intérêt de présenter une perspective du problème d'un point de vue très différent du commun des mortels et constitue ainsi une contribution édifiante pour délimiter avec plus de discernement et de justesse le bien du mal. Ce document est un peu long et en anglais et n'a aucun contenu pornographique ou même érotique. C'est une analyse "clinique" de la situation qui évoque aussi les aspects réseaux.

Notez que la perception de la réalité décrite dans ce document est également incomplète (projection). Il est donc indispensable de combiner ceci avec d'autres points de vue et de préférence les plus différents possible avant de pouvoir prétendre avoir un avis éclairé et juste sur la question.

http://www.wikileaks.com/wiki/My_life_in_child_porn

Cette lecture rend assez évident que la mise en place de filtres est une action particulièrement naïve et inadaptée. La pression sélective qu'elle implique ne fait que déplacer le problème et donc à en créer là où il n'y en avait pas. L'action devrait viser avec plus d'efficacité et de justesse ce qui est réellement pathologique.


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Bien cordialement,

Ch. Meessen

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