Je me réponds à moi-même en faisant une constatation :

Les Français de Wallis-et-Futuna, de Saint-Pierre-et-Miquelon, de Mayotte
et des quelques chercheurs des Terres australes et antarctiques françaises
dont on a vu l'ouverture des noms de domaine correspondant à leur territoire
ne font pas partis de l'Union Européenne.

Autrement dit, un Français étant né à Saint-Pierre-et-Miquelon vivant là-bas
depuis toujours et désirant enregistrer un nom de domaine en .PM puisque
maintenant c'est possible, se verra refuser l'enregistrement. Il ne peut
plus
enregistrer de .FR non plus, donc il faudra qu'il se tourne vers des gTLD
sous
loi américaine.

Je suis le seul à trouver ça débile ?

2012/1/26 Thibaud PERRET <perretthib...@gmail.com>

> Merci Stéphane pour ces précisions qui confirme bien ce
> que je craignais.
>
> Je pensais que les règles d'attributions étaient dans l'esprit d'Internet
> où tout le monde pouvait participer, comme pour des RFC à l'IETF
> ou des RFD sur Usenet.
>
> Je trouve ça vraiment nul. L'ouverture des mots réservés, la
> fin des asso.fr, la fin de l'identité française du .fr... Enfin bon,
> comme tu dis c'est de la politique. Avant de contacter mon député,
> il va falloir que j'attende d'en avoir un dans la 1ere circonscription,
> et il va encore falloir que le Canada autorise le vote sur son territoire.
> Enfin c'est une autre histoire et c'est hors-sujet.
>
> 2012/1/26 Stephane Bortzmeyer <bortzme...@nic.fr>
>
>> On Wed, Jan 25, 2012 at 01:27:57PM -0500,
>>  Thibaud PERRET <perretthib...@gmail.com> wrote
>>  a message of 125 lines which said:
>>
>> > n'importe qui vivant dans l'union-européenne peut enregistrer un
>> > .fr/.re... mais moi, citoyen français habitant en Amérique du Nord,
>> > je ne peux pas enregistrer de .fr sous prétexte que j'habite en
>> > dehors de l'UE.
>>
>> En effet (cf. mes explications à Patrick Maigron).
>>
>
>

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