Le 02/05/2013 15:05, Francois Petillon a écrit :
> Si je vous comprends bien, si un sender veut patater à 10000 mails/s
> pour pouvoir envoyer la newsletter d'un de ses clients en moins d'une
> minute, il faut que la plateforme soit capable de suivre ?

Non, vous ne comprenez pas. Un sender se fout pas mal de la vitesse à
laquelle ça passera, s'il est écrit quelque part qu'il doit rate-limit à
un certain niveau raisonable, alors ça peut être fait.

Le problème est que vos limites sont tellement basses que ça pénalise
tout le monde, aussi bien les senders légitimes que les utilisateurs.

> Vous prenez le temps de reflechir avant d'écrire ? Là, avec 98% de
> merdes, le surdimensionnement atteint un facteur de 50. Soit 500 Netapp
> et 2000 serveurs là où 10 NetApp & 40 serveurs seraient nécéssaires pour
> les mails légitimes. Je suis curieux de vous voir justifier la mise en
> place d'une telle architecture pour pouvoir gérer les spams sans aucune
> discrimination.
> 
> Et que ferez-vous le jour où les "merdes" représenteront 99.9% du volume
> ? Quel est le ratio de surdimensionnement qui vous parait toujours
> acceptable ?

Vous ne comprenez vraiment rien alors. J'ai parlé du frontal. Qu'un
antispam passe derrière, si c'est dans les CGU du service de messagerie
fourni, c'est votre problème.

Un frontal c'est quoi ? CPU et RAM pour faire tourner l'antispam
éventuel, pas de stockage. Quelle taille fait votre infra de mail ?
Combien de frontaux actuellement ? Pour combien de boites et de mails
entrants / 24h ? Ca représente quel budget / boite de doubler les frontaux ?

(m'est avis que ça va être comme pour le transit : quelques pouillèmes
de centimes par client => économies de bouts de chandelles, typique de Free)

Bloquer à l'entrée de façon totalement arbitraire par contre ça pose un
problème. C'est le meilleur moyen de ne pas rendre un service.


-- 
Jérôme Nicolle
06 19 31 27 14


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