James, 
Sincèrement merci; merci pour ta réponse.

Merci parce que tu n’a rien compris de ce que j’ai voulu exprimer.
Tu semble avoir à coeur une intention particuliere au travers de ce 
vocabulaire, et si t’u n’a pas compris les choix très précis des sarcasmes 
employés, c’est tout simplement que tu n’es pas le devOps que je décris dans 
mon petit vice de trublion.

Et ca me donne la rare occasion de pour voir expliciter sans Une ènième couche 
au modèle OSI ce que j’ai voulu dire, ce que j’entend quand j’entend devOps 
(entendre au sens de comprendre, donc d’écouter, avant tout, la réalité de 
l’environnant).

Dans mon précédent pavé de mec qui s’écoute un peu trop parler, ce que j’ai 
tenté de faire, c’est de montrer que deux Professionnels avec des _bonnes_ 
intentions sont, de plus en plus, dans l’impossibilité __MECHANIQUE de pouvoir 
bosser ensemble, et ce pour de bonnes raisons à la base, à savoir le souhait de 
garder “Vrai” un “mouvement” (mot valise, j’en convient) qui est à mon sens 
crucial dans la manière dont tout le métier a évolué et est en train d’évoluer, 
et ca va d’ailleurs même au dela puisque c’est une des toutes premieres 
exemplification de la _stricte_ nécessité pour les Entreprises (si elles 
entendent encore le mot “entreprendre” dans leur propre nom…) de sortir du 
cadre de leur recherche de profile “docile, diplomés,formatés” et de leur 
modèle probabiliste et rentable, au travers d’un élément aussi chaotique que le 
DevOps.
Parce que le devOps, tel que moi je le vois, tel que je les connais, tel que je 
me vois aussi, ce sont des gens, dans l’ensemble, qui peuvent faire un peu tout 
a partir de rien et qui demandent pas beaucoup leur reste, si ce n’est 
l’autonomie nécessaire à faire ce qui leur ai demandé, la confiance nécessaire 
pour accomplir le changement demandé, et bref, d’accepter que pour des gens qui 
avec peu de diplome ont une propension innée à avoir une “vue globale”, non 
biaisée par la vue managériale, marketing, etc, accepter que ces “devOps” sont 
par essence un peu indéfinissable, des variable d’ajustement qui, si ont veut 
en tirer le plein potentiel, doivent pouvoir regarder le système en étant tout 
en dehors du systeme. Et en pouvant le connaître comme il le veut. La variable 
d’ajustement. Ca implique une abscence de hierarchie directe et évidente, une 
abscence de responsabilité directe et évidente, et probablement une abscence de 
précision ou de réduction à une liste d’une fiche de poste, une fonction en 
constante évolution.
Et si c’est demandé partout, c’est bien que parmis cette nouvelle recherche des 
profils “a risque”, le devOps et sa qualité de tout pouvoir mettre dans une 
nouvelle configuration juste de par le résultat d’une curiosité si forte, 
résultat aussi d'un apprentissage constant depuis toujours de son propre sens 
critique, la redéfinition constante de ses propres outils…  Si c’est demandé 
partout, et que personne en connait la definition, c’est bien parce que c’est 
présenti comme un point clé des années a venir et ce quel que soit la structure 
dans laquelle on le nécessite.

Alors oui, ca fait une définition extrememnt compliqué du dev-Ops, ces mecs qui 
ont fait naitre l’agile par maladie d’etre maladroits. 
Des gens qui ont la capacité de regler leur propre probleme, et ensuite ceux 
des autre.

Je vais arreter mon apologie et me pousser à la conclusion au travers d’une 
phrase (un peu longue) de devOps qui n’a de cesse de me dire que oui, pour moi, 
c’est ca qui est recherché :
“- DevOps ? Je sais pas, moi mon but, c’est qu’on vienne me voir avec un 
probleme, quel qu’il soit. Pas avec de la reconnaissance, pas avoir des 
pincettes, pas avec du pognon, mais des vrais problèmes, uniques, qui 
satisfassent ma curiosité, et qui paraissent peut être impossible, ou mal 
racontés. Mais je sais que quand on va me poser ce problème, quel qu’il soit, 
et qu’on me dit “Est-ce que tu crois qu’on peut[…]” et bien je vais dire oui, 
et sincèrement, pas par confiance ou foi truc du genre, mais juste parce que, 
au fond, tout ca, c’est juste des interfaces, et elles sont juste besoin d’un 
bon middleware. Alors oui, “on peut”, ca prendra peut etre trop de budget, peut 
etre pas la techno nécessaire aussi tot ou construisible dans les temps, peut 
être qu’en fait il faudra juste se démontrer pourquoi on en a pas besoin, mais 
le principe est le même. Et le problème c’est que la boite qui est capable de 
fournir cette mission là, je crois pas qu’elle existe ici” 

Il est vrai que le monsieur se sent pas mal mieu outre-atlantique.
J’ai pu constater que vis a vis des Devops, on a deux categories “extremes” , a 
savoir le devOps troll en mal de se faire deposseder de ce qu’il comprend a 
peine, avec cette sensation que s’il n’est pas devOps il n’est rien (alors que 
jusque la on m’a plutot donné l’impression que c’est le fait du vocabulaire qui 
pose un probleme plus que la possession du vocabulaire. En l’abscence d’un mot 
valise dans lequel on met n’importe quoi, ca se passe mieu pour définir ce qui 
est recherché), et cette personne la n’est pas un devOps à mon sens, ne 
serait-ce que dans la recherche maladive de soi, un truc plus a voir avec son 
psy qu’avec un recruteur.
Ensuite il y a les boites et recruteurs et autres chasseurs de têtes qui 
proposent mont et merveilles avec des promesses à la “Chez nous on est trop top 
moumoutte jeune 2.0 tu verra google c’est nul a coté”, ou on sent bien apres un 
rapide entretient que certains RH tout juste sorti d’école ont réussi a vendre 
l’idée qu’ils pourrait “parker du geek, l’elever en batterie, avec l’illusion 
qu’on le considere” pour pas trop cher, en l’infantilisant assez, en lui 
donnant ce qu’il attend, des petits jouets, mais qu’au fond ce devOps est un 
outil qu’on prend, qu’on use, qu’on consomme, et qu’on range jusqua ce qu’il ne 
serve plus. Ceux la donc, savent tres bien quoi faire des devOps. Je ne le sais 
pas en revanche, car moi, ca m’a immédiatement fait fuir. Ils n’ont pas du en 
trouver beaucoup, car ca fait franchement flipper.
Ensuite il y a toutes les autres petites boites qui essaient de s’en sortir 
sans trop connaitre rien du tout du vrai monde, que ce soit en terme de RH, de 
marketing, de technique informatique… et qui balance de la recherche de devops 
a 1400-1900e/mois . Bon. Voila. devOps. C’est le nouveau mot pour 
“informaticien” pour ceux la.

Voila l’état des lieux que j’ai pu observer, et j’aime à penser que ma décision 
de me retirer pendant un peu de temps de ce que je pensais acquis m’a permis 
d’observer tout ça avec le moins de biais cognitif possible.

J’en retire que la situatiion n’enchante personne, et que s’il est recherche 
quoi que ce soit qui s’approche vraiment de la sensation et du “DevOps” en tant 
que “ce truc” un peu décris, et bien aucun RH ne risque d’en faire une 
ressource humaine (ne le voyant que peu comme un humain, de toutes facons), et 
aucun d’entre eux (les devops) ne risque de trouver leur compte non plus.

Et du coup, la situation ne peut qu’empirer.
A ce titre, ma blagounette sur l’offre a remplir par le devOps, si tu as réussi 
a ne pas vomir ou dormir pendant les pavés précédents, tu saisi surement a quel 
point la démarche meme peut correspondre totalement à ce que j’en ressent, et a 
quel point c’est une méthode qui, faute de mieu,saurait déja assurer bien plus 
de succès et de sincérité et de resultat vis a vis de ces recrutements la.
Le DevOps est a mon sens un inconnu a qui tu va devoir remettre les clé de ta 
boite, c’est un investissement à risque, tout comme pour le devOps en recherche 
de contradiction et de challenge constant dans un environnement qui les fassent 
taire (les contradiction) et les rendent acceptables (les challenges. Comme je 
fais des phrases longues, je fait des “Previously” à l'américaine).

A défaut de la dite méthode, un recruteur qui reconnais ne passs avoir ce qu’il 
recrute mais qui a le sentiment qu’il a besoin de _ca_ (un réel sentiment) et 
la jugeote nécessaire pour entrevoir les besoin très speciaux qui sont à mettre 
en oeuvre pour obtenir ce qui est tant attendu, et par lui meme (recruteur) par 
le dit devOps. 
Un couple devOps ; Manager qui marche, ou Devops ; Boite, ca ressemble 
étrangement a une vrai relation de couple. Faut une pleine confiance, un choix 
irrationnel et sans méfiance ni aucun biais. Des deux coté. Il faut qu’ils n’ai 
jamais rien d’autre à se dire qui ne soit dit dans la confiance aveugle de 
vouloir la même chose. Compliqué encore comme prérequis. 
Donc le devOps et et la boite pour laquelle il bosse, ca nécessite cette 
passion du début dont on attend rien, remarquez que moin y’a d’attente, plus 
y’a de résultat :) 
Je ne m’avancerai pas a dire que “Le devOps dure 3 ans”, même si ca me 
paraitrait sympa, comme corrella^wcoïncidence.

J’ai donc bien lu ta réponse, et plutot que de la prendre point par point pour 
la contredire, j’espere que tu as pu saisir que je pense que le probleme du 
devOps, c’est justement le mot devOps, et que si recruteur et devOps veulent 
esperer trouver satisfaction, il me parait nécessaire que d’une manière ou 
d’une autre, le “mot” lui même soit très vite surpassé, voir négligé.

Un devOps devrait pouvoir choisir son titre, celui de son poste, celui sur sa 
fiche de paie (si tant est que la convention le permette, mais ca peut être un 
critere de choix !), et ce même si c’est une joke extremement précise que ne 
peut comprendre qu’un publique représentant l’élite de l’élite des vrais 
passionnés d’un hobby quelquonque. 
La premiere mission d’un devOps, si moi j’était recruteur et que je ressentai 
le besoin d’en recruter un, ce serait que lui meme se trouve un titre, 
correspondant a ce qu’il pense savoir de ce qu’il pense voir utile comme 
mission ici, un titre qu’il peu faire evoluer n’importe quand et selon 
n’importe quelle regle. Et qui n’aura aucune influence, de par sa fonction 
transverse, si ce n’est qu’il faudra monitorer un peu les dépenses étranges en 
augmentation chez Vistaprint depuis sont arrivée.

Si les deux ont compris ce “jeu” et l’importance de l’idée que les inconnues 
sont balayées par une confiance pour l’un, et pour le ‘autre le besoin de 
confiance balayé par toutes ces inconnues mettre en lumière pour pouvoir 
commencer à entrevoir ce qui est à faire….
Alors la ouai, on commence à avoir ce qui me semble etre un DevOps, employé 
comme DevOps, avec des possibilité de DevOps.

Par contre, en terme de prétention salariale la… le mieux a faire reste de 
jouer deux bornes de ce salaire à un jeu que le recruteur maitrise pour l’un, 
le devOps pour l’autre, avec un risque pour les deux donc. Ca ne sera pas moins 
représentatif que toutes les autres exemplifications que j’ai énoncées.

Voila. Je sais que certain qui trainent ici sont déja dans la connaissance de 
mes “fameux emails” a rallonge un peu sensible et un peu … louches, et ne 
produisant pas de TL;DR dans des débat de fond,( fut-ce t’ils même de fond de 
cuve de vieux beaujolais nouveaux ), je termine par la réponse que j’ai pris 
l’habitude de recevoir de ce genre de mail depuis une 20aine d’années,

“Pavé Caesar, ceux qui ne l’ont pas lu te saluent”.

Merci James !

-- 
__________- Colin J. βrigato -_________
¥ngénieur Σystème & Δirecteur de Projet
          ✆ 06 43 19 33 49
_______-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-________

> On 12 Oct 2016, at 16:58, James Pic <james...@gmail.com> wrote:
> 
> 2016-10-12 16:20 GMT+02:00 Colin Brigato <co...@brigato.fr>:
>> 
>> C'est que DevOps c'est un Genre™ de fonction Transverse™ pour des mecs qu'on 
>> comprend pas trop™ mais
> 
> Quelqu'un qui aime tout hacker et qui s'en fout que ce soit du dev ou
> de l'infra, c'est un hacker, ou éventuellement mets "ingénieur" même
> si ça implique qu'on a un diplôme alors qu'il n'en faut pas, je peux
> te garantir qu'un hacker qui n'a pas le diplôme regardera quand même
> les offres d'embauche d'ingénieur.
> 
> Pour le devops, je me permet d'insister, il te suffit de chercher sur
> google pour en apprendre plus. D'ailleurs, quand on cherche devops sur
> google, on tombe sur ça en encadré:
> 
> The first sentence on Wikipedia defines DevOps as “a software
> development method that stresses communication, collaboration and
> integration between software developers and information technology
> (IT) professionals.” Well, that's a fairly dense definition, yet still
> pretty vague.
> 
> An Introduction to DevOps - DevOps.com
> https://devops.com/2014/04/02/introductiontodevops/
> 
> Après sinon faites comme vous voulez, si vous voulez participer à
> l'effort des médias et des recruteurs pour détruire notre vocabulaire
> alors grand bien vous fasse. Moi je préfère tenter de rétablir la
> vérité bien que ce soit comme nombre de mes combats perdu d'avance.
> 
> Le problème après c'est la communication. Partir pour une mission de
> devops et de se retrouver dans une boite qui ne pratique pas tout
> simplement pas le devops. C'est un peu comme mettre jenkins ou autre
> et exécuter les tests sur tous les patchs et dire "c'est bon on fait
> de la CI". A l'inverse on peut très bien automatiser le déploiement
> d'un logiciel qu'on développe avec Ansible par exemple, et ne pas
> *pratiquer* la CD. Le problème c'est qu'après tout le monde croit
> qu'il fait du devops en France alors qu'en fait personne n'en fait,
> parce qu'en France on a notre propre définition qu'on a inventé nous
> même en se foutant des livres qui ont pu être écris sur le sujet.


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Liste de diffusion du FRnOG
http://www.frnog.org/

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