> Le 8 mars 2024 à 17:18, Jérôme Nicolle <jer...@ceriz.fr> a écrit : > > Déjà parce qu'il y a une impossibilité logistique et économique à > dimensionner le pire des cas, et surtout parce que le jour où on n'en aurait > besoin, la plupart des petites mains qui font tourner les réseaux seraient > probablement plus occuper à sauver leur propre peau que leurs réseaux. > > Si un Carrington Event se produisait aujourd'hui, c'est la grille électrique > qui sauterait en premier. Pas de numérique sans électricité, et même si les > groupes électrogène des salles machines marchent encore, les utilisateurs non. > > Les réseaux cuivre aérien ou mal enfouis crameraient aussi probablement, avec > leurs équipements d'extrémité. On n'a plus l'habitude de garder du spare pour > ces vielles brelles, en France en tout cas. > > Sur la radio, les antennes et préamplis prendraient tellement cher qu'il > faudrait tout remplacer. Compte au moins 4 ans de production en mode économie > de guerre pour y arriver. Par contre ça forcerait les MNO à être moins cons > qu'actuellement et à mutualiser plus et mieux leurs infrastructures.
Euh on est autonomes pour produire tout ce qu’il faut pour faire marcher du mobile ? Tu penses qu’en 4 ans, on pourrait devenir autonomes et produire ce qu’il faut pour ré-équiper des dizaines de millier de BTS ? Je suis un peu dubitatif. Je pense personnellement que ça se jouera à celui qui a le plus de $ sur le tarmac de l’aéroport de Shenzen. > Sur la fibre, rien à craindre. Câbles comme machines sont relativement > immunes contre le risque électromagnétique. Sauf peut être les BMH et Landing > Points des câbles sous-marin, dans lesquels on a toujours des conducteurs > pour injecter du courant modulé afin de les localiser, repêcher et réparer, > même quand il n'y a pas de répéteurs. > Et les DC, ils vont prendre ça comment ? On peut pas s’attendre à quelques incendies ? David --------------------------- Liste de diffusion du FRnOG http://www.frnog.org/