LE QUOTIDIEN DU PCN PCN-NCP’S DAILY NEWS EL DIARIO DEL PCN N° 5 – 2/1/2002 =========================================== Les nouvelles qui sont données dans ce bulletin le sont à titre d'information. Elle n'impliquent pas nécessairement l'adhésion du PCN, en particulier quant aux informations provenant des media occidentaux. The news contained in this newsletter are given only for information. PCN-NCP don't approve necessarly these news, particularly when information come from western media. =========================================== Meilleurs voeux du PCN à tous nos lecteurs pour une nouvelle année de combat contre l’impérialisme et l’exploitation ! Best wishes from PCN-NCP to all our readers for a new year of struggle against imperialism ans exploitation ! =========================================== In this number 5 / Dans ce numéro 5 : - LE DRAPEAU PALESTINIEN FLOTTERA SUR JERUSALEM, AFFIRME ARAFAT - PALESTINIANS MARKS 37TH ANNIVERSARY OF PALESTINIAN REVOLUTION - UNE BAVURE DE L'AIR FORCE EN AFGHANISTAN EMBARRASSE WASHINGTON - YASSER ARAFAT PREDIT UN ETAT PALESTINIEN POUR 2002 - PRESS REVIEW : ISRAELI OFFICERS FEAR WAR CRIMES CHARGES ABROAD - UKRAINE COURT: BAN ON COMMUNISTS ILLEGAL - REVUE DE PRESSE : PRESSIONS AMERICAINES, GALILEO ENTERRE ??? - PRESS REVIEW : THE EURO RENEWS A DREAM OF UNITY - INTIFADA IN EUROPE : KFOR TROOPS CLASH WITH KOSOVO SERBS - AFGHANISTAN : CRIMES OF THE "NORTHERN ALLIANCE" SEEN THROUGH THE EYES OF A GRIEVING MOTHER - LA LECCION ARGENTINA: LOS INVISIBLES SE ADUEÑARON DE LA ESCENA ============================================
LE DRAPEAU PALESTINIEN FLOTTERA SUR JERUSALEM, AFFIRME ARAFAT Le leader palestinien Yasser Arafat a assuré lundi devant quelque 5.000 Palestiniens rassemblés à Ramallah qu'un drapeau palestinien flotterait un jour sur Jérusalem. "En ce jour, dans ces circonstances difficiles (...) malgré toutes les tentatives pour insulter notre peuple et endommager des lieux saints chrétiens et islamiques, je continue à croire qu'un enfant palestinien fera flotter un drapeau palestinien au dessus des églises, mosquées et murs de Jérusalem", a-t-il lancé à la foule. Le rassemblement a été organisé par le mouvement du président palestinien, le Fatah, principale composante de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), pour marquer le 37ème anniversaire du début des opérations de guérilla du mouvement. Le Fatah a été créé à la fin des années 50 mais a commencé ses opérations de guérilla en 1965. (Sources : BELGA, AFP) PALESTINIANS MARKS 37TH ANNIVERSARY OF PALESTINIAN REVOLUTION GAZA, January 1 (Xinhuanet) -- The Palestinians in the West Bank and Gaza celebrated Tuesday the 37th anniversary of the Palestinian revolution, which coincided with the first day of the New Year, amid hopes upon implementing the ceasefire deal with Israel and establishing the independent Palestinians state. Palestinian National Authority (PNA) Chairman Yasser Arafat lit the flame in the center of the West Bank town of Ramallah to mark the anniversary before thousands of his supporters, who chanted slogans to show their full support to him. Meanwhile, PNA officials sounded more optimistic over the return of the U.S. Mideast peace envoy Anthony Zinni to the area within the coming days to help implement the ceasefire agreements between Israel and the Palestinians. "We were told by U.S. State Department officials that the U.S. understands the Palestinian efforts to reinforce the ceasefire deal," said Chief Palestinian negotiator Saeb Erekat. However, Ahmed Abdel Rahman, PNA cabinet secretary general, said that the Israeli government would intensify its "escalated military actions" on the Palestinian territories to make Zinni's mission a failure. "The main obstacle for Zinni to succeed in his mission is the repeated Israeli violations of any ceasefire deal," said Abdel Rahman, adding that the Palestinians from their side had halted all armed and suicide attacks against Israel In his televised speech to the Palestinian people and the world to mark the New Year and the revolution anniversary on Monday, Arafat called upon the Israeli and the Jewish people to reach peace with the Palestinians. "I call for a bright future for your (Israelis) children and our children to live in peace, forgiveness and coexistence on the holy land and in all the Middle East," said Arafat in the speech addressed from his office in Ramallah. Arafat said: "We raise our hands to make the peace of the braves and end the reality of occupation, settlements, aggressive crimes and siege." Meanwhile, Israeli Prime Minister Ariel Sharon has turned down a plan for Israeli President Moshe Katzav to appear before the Palestinian legislature and propose a one-year "Hudna" or truce, a Muslim concept of a ceasefire. Erekat told Xinhua that Sharon's policy is becoming clear that he does not want peace and does not want to implement the ceasefire deals, but wants violence to continue. "This indicates that Sharon does not have a plan for peace, the only plan he has in his hands is a plan of war to destroy the Palestinian (National) Authority," said Erekat. Enditem (New from Xinhua) UNE BAVURE DE L'AIR FORCE EN AFGHANISTAN EMBARRASSE WASHINGTON Plus d'une centaine de civils afghans ont été tués lors d'un bombardement aérien américain dans les montagnes de l'est du pays, rapportent des témoins, dont un caméraman de Reuters. Ce dernier raconte avoir vu des mares de sang et des débris humains autour des ruines des habitations du village de Qalaye Niazi touché dimanche matin par au moins un chasseur, deux hélicoptères et un bombardier B-52 américain. Un porte-parole militaire américain a déclaré que cette nouvelle bavure de l'US Air Force dans sa traque des activistes d'Al Qaïda, le réseau d'Oussama ben Laden, avait entraîné l'ouverture d'une enqûete. Qalaye Niazi est situé à quatre kilomètres au nord de Gardez, la capitale de la province orientale de Paktia. "Il n'y a pourtant ni membre d'Al Qaïda, ni taliban par ici", confie Janat Gul, un habitant du village touché. Janat Gul affirme que les 24 autres membres de sa famille ont trouvé la mort dans ce raid qui s'est déroulé avant l'aube contre le village et qu'il en est le seul rescapé. "Tout le monde est bouleversé", dit-il. Une douzaine de maisons ont été rasées. D'immenses cratères témoignent de la puissance des bombes utilisées et des morceaux de chair éparpillés confirment les "dommages collatéraux". Un membre du conseil tribal local a précisé avoir demandé aux autorités américaines de venir enquêter sur place pour constater l'ampleur de cette bavure et élucider les circonstances qui l'ont rendue possible. "Nous sommes au courant de cet incident et nous menons actuellement une enquête", a déclaré aux Etats-Unis le commandant Pete Mitchell, porte-parole du commandement central américain. Des correspondants de Reuters ont croisé dans le défilé de Tira des 4x4 transportant des militaires américains accompagnés de membres de l'Alliance du Nord qui se dirigeaient apparemment vers les lieux du drame. Selon le Pentagone, ce qui reste du réseau d'Al Qaïda et des taliban se terre dans cette région et plusieurs raids y ont été lancés ces derniers jours, dont un, particulièrement meurtrier, a fait 65 morts parmi un convoi de notables se rendant à Kaboul pour la prise de fonctions du nouveau gouvernement de Hamid Karzaï. Ce dernier a assuré les chefs tribaux qu'il demanderait aux Etats-Unis de réduire leurs opérations dans la région. La bavure de Qalaye Niazi est de nature à accentuer les divergences de vue au sein du gouvernement sur l'opportunité de les poursuivre, d'autant que Ben Laden, cible officielle des Américains, reste insaisissable. Le ministre de la Défense, le général Mohammad Fahim, successeur de feu Ahmed Chah Massoud comme chef militaire de l'Alliance du Nord, a souhaité que ces raids, qui ont fait des centaines, voire des milliers de morts parmi la population civile, cessent au plus tôt. Mais Abdullah Abdullah, ministre des Affaires étrangères du nouveau gouvernement et également membre de l'Alliance du Nord, a affirmé que la campagne militaire "se poursuivra le temps qu'il faudra pour liquider les terroristes". (Par Sayed Salahuddin – KABOUL - Reuters) YASSER ARAFAT PREDIT UN ETAT PALESTINIEN POUR 2002 Yasser Arafat a proclamé l'année 2002 ''année de l'indépendance et de la liberté''. Le président de l'Autorité palestinienne s'est dit certain que la nouvelle année verrait un enfant ''hisser le drapeau palestinien au dessus des murs, des mosquées et des églises de Jérusalem''. Dans son discours de fin d'année diffusé à la télévision palestinienne, le dirigeant palestinien a une nouvelle fois prédit que l'année à venir apporterait la création d'un Etat palestinien indépendant avec pour capitale Jérusalem. ''Il est vrai qu'il y a certaines personnes en Israël qui (...) croient encore que les chars, les hélicoptères et les bulldozers sont les seuls moyens de traiter avec le peuple palestinien'', a-t-il déclaré depuis son bureau de Ramallah en Cisjordanie, un petit drapeau palestinien à ses côtés. Mais, a-t-il ajouté, ''nous avons l'honneur de décréter 2002 l'année de l'indépendance et de la liberté. Et je suis sûr qu'un petit garçon ou une petite fille hissera le drapeau palestinien au dessus des murs, des mosquées et des églises de Jérusalem, la capitale de notre Etat palestinien indépendant''. Auparavant Yasser Arafat avait été acclamé par 6.000 Palestiniens rassemblés à Ramallah pour célébrer le 37ème anniversaire du Fatah, la faction du dirigeant palestinien, fondée le 1er janvier 1965. ''En ces temps difficiles que nous vivons, notre peuple combat toujours les défis israéliens'', a déclaré le dirigeant palestinien. ''Nous sommes un peuple fort. Le drapeau palestinien sera hissé au dessus des murs de Jérusalem'', a-t-il promis. La foule scandait ''longue vie à Arafat'' en brandissant des portraits du président de l'Autorité palestinienne. Après deux semaines de calme relatif dans les territoires, les funérailles de six Palestiniens tués la veille dans des affrontements avec l'armée israélienne, ont par ailleurs été célébrées lundi dans la Bande de Gaza. Dimanche soir, les troupes israéliennes avaient abattu six Palestiniens lors de deux accrochages le long de la bordure nord de la Bande de Gaza. Selon Israël, les six hommes se préparaient à mener des attaques, même si l'Etat hébreu a donné des informations contradictoires sur l'une des fusillades. L'un des six tués était Abou al-Qumsan, un important activiste membre de la direction du Comité de la résistance populaire, qui regroupe diverses organisations palestiniennes dont le Fatah de Yasser Arafat. Lors des funérailles de trois des hommes tués dimanche, la foule a scandé ''vengeance'' dans le camp de réfugiés de Jebaliya, juste à la périphérie de Gaza. (Sources : AP, AFP, KOMINFORM) PRESS REVIEW : ISRAELI OFFICERS FEAR WAR CRIMES CHARGES ABROAD (Caveat Lector , Sunday, December 30, 2001, By Amos Harel) “ Several Israel Defense Forces officers who are serving in the territories have, in recent months, consulted with the army's advocate general with regard to trips overseas. The officers are concerned that host countries might initiate legal procedures against them, stemming from their service in the territories. The advice-seekers include high-ranking IDF men, along with lower-level officers who are not on active duty in the territories, yet whose assignments are connected to the stand-off with the Palestinians, army sources told Ha'aretz. The majority of the requests for advice have involved scheduled trips to West European countries such as Belgium and the Netherlands. The sources believe that the officers are not being warned by the IDF's legal officials against trips to such countries. The IDF Spokesman affirms that the advocate general has not asked any officer to refrain from visits to Holland or Belgium. Measures adopted by the IDF during the months of intifada violence, particularly assassinations of terror suspects and closures imposed on Palestinian communities, have been harshly criticized in Europe. Litigation in Belgium against various figures (including Prime Minister Ariel Sharon) for alleged human rights violations or war crimes has aroused concern among Israeli security officials. They fear that IDF officers who serve in the territories might become targets in such legal proceedings abroad. Spurring these concerns, family relations of six Palestinian children killed in the intifada filed a "genocide" complaint in Belgium last November against twelve Israelis, including the prime minister, the defense minister, and IDF reserve officers”. UKRAINE COURT: BAN ON COMMUNISTS ILLEGAL Ukraine Court Says Ban on Communists Illegal. Ukraine's powerful communists won a historic victory on Saturday December 29 when a high court rejected as unconstitutional a blanket ban imposed on the Soviet-era communist party a decade ago. Communists were allowed to continue political activity in independent Ukraine despite parliament's ban in 1991 and now represent the largest group in the 450-seat assembly. But the revamped communist party had been pressing for full legalization. "Despite huge regret that we needed 10 years to come to this natural and evident truth, this is a great victory," Leonid Grach, a leader of the revamped Communists and a speaker of the Crimean parliament, was quoted by the Interfax-Ukraine news agency as saying. The ban was imposed on the Ukrainian communist party in the aftermath of the failed 1991 hard-line coup against Soviet President Mikhail Gorbachev. But in its ruling on Saturday, the Ukrainian Constitutional Court rejected calls for communist assets to be returned to the party. It said in a statement that the new Communist party had no right to the vast amount of property amassed by the communists in the Soviet era which include scores of government buildings, rest homes and sanatoria. (News from Barry Stoller – KOMINFORM) REVUE DE PRESSE : PRESSIONS AMERICAINES, GALILEO ENTERRE ??? (LIBERATION – Paris, 27 décembre 2001) « Selon la commissaire européenne Loyola de Palacio : «Galileo pourrait être enterré sous la pression américaine». Les Etats-Unis ne veulent pas de Galileo, ce projet européen de navigation par satellite, concurrent de leur GPS. Le quotidien espagnol El Pais a révélé que le numéro 2 de la Défense américaine, Paul Wolfowitz, a écrit au début du mois à ses homologues européens pour les mettre en garde contre les dangers que représenterait Galileo pour la sécurité du GPS américain. Selon lui, Galileo permettrait à des «forces ennemies» d'avoir accès aux applications militaires du GPS dans sa version modernisée prévue pour 2011... Libération s'est procuré un autre document émanant du gouvernement américain et destiné aux Etats membres. Dans ce rapport de 4 pages, Washington taille en pièces une étude réalisée par un cabinet d'audit anglo-saxon (PriceWaterhouseCoopers) à la demande de la Commission européenne qui concluait, le 21 novembre, à la faisabilité et à la rentabilité de Galileo. «Ce rapport est défectueux, contient des erreurs fondamentales, des déclarations contradictoires, des affirmations erronées, des digressions imprécises et des conclusions confuses», estiment les Américains. Le message a été bien reçu: les pays européens les plus atlantistes (Grande-Bretagne, Allemagne, Pays-Bas et Danemark, auxquels se sont ajoutés les neutres (Suède et Autriche), ont quasiment torpillé, le 7 décembre, Galileo (Libération du 8/12). Jacques Chirac a rappelé mardi que ce projet spatial permettrait à l'Union d'échapper «à une vassalisation scientifique et technique puis industrielle et économique». » PRESS REVIEW : THE EURO RENEWS A DREAM OF UNITY (Thomas Fuller, International Herald Tribune, Saturday, December 29, 2001) “ Divisiveness Doomed Previous Continental Monetary Links” “PARIS "Brother, when you issue coins I would like you to adopt the same valuations as in French money. In this way there will be monetary uniformity all over Europe, which will be a great advantage for trade." - Letter from Napoleon to the King of Naples, May 6, 1807 Napoleon's efforts to create a common European currency died with his defeat on the battlefield. But the dream was kept alive by men like Victor Hugo, who spoke of "one continental money which could drive the activities of 200 million people instead of all the absurd varieties of money we have today." And by the end of the 19th century, European leaders had experimented with a half-dozen money- sharing agreements, chief among them the Latin Monetary Union of 1865 and the Scandinavian Monetary Union of 1874. Economists who study the history of money say these efforts to create common currencies were vastly more modest than the euro, which will begin circulating as notes and coins Tuesday among 300 million Europeans, making it the largest monetary changeover in history. But these previous attempts nonetheless offer lessons for modern policymakers. The overriding lesson, historians say, is that monetary unions were not successful unless they were political unions as well. The failures of both the Latin and Scandinavian unions were due to a lack of central coordination and the absence of political will when times got rough. "Political unity is the glue that holds a monetary union together," said Lars Jonung, a professor at the Stockholm School of Economics and the author of a widely circulated paper about the history of monetary unions. "Once political unity has disappeared, then monetary divorce follows, as a rule." Under the Latin Union, which grouped France, Belgium, Switzerland, Italy, Greece and Bulgaria, each member minted gold and silver coins to a specified weight. The coins were legal tender throughout the union, effectively setting a common exchange rate for a significant portion of Western Europe. The union lasted for several decades but was undermined when the cash-strapped governments of France and Italy issued paper money that was not convertible to gold or silver. Italy also weakened the union when it cheated the other members by unilaterally reducing the percentage of silver in its coins, which resulted in the flooding of the union with cheap Italian coins. The Latin Monetary Union was ultimately abandoned in the face of the soaring costs related to World War I, when countries printed paper money recklessly, thus making any money-sharing agreement untenable. Under the Scandinavian Monetary Union, which grouped Sweden, Denmark and Norway, each country agreed to exchange the others' gold coins and, eventually, paper money. The Scandinavian Union, which was more resilient than the Latin Union, also foundered under the strains of World War I. Yet, Europe can also draw on notable successes. Two other monetary unions of the 19th century prospered - and still exist today. It is a testament to their success, economists say, that the most long-lasting monetary unions of that era, Italy's lira and Germany's mark, are no longer even considered experiments. Yet, each country had many different types of money circulating within its borders during the early years of political unity. In 1815, the German Federation was composed of 39 independent states, each with its own standards for coinage. In 1859, two years before the unification of Italy, as many as 90 different metallic currencies were legal tender within the borders of present-day Italy. These unions have been successful for obvious reasons: A strong central government controlled state spending, and there was only one finger on the printing press most of the time. The current euro experiment is somewhat of a hybrid between the Latin Union and the unions within Germany and Italy. Twelve euro-zone countries have agreed to give up the power to decide when to print money - and how much. But they have not surrendered their tax collection powers and thus their ability to direct spending through a central government. The fact that the euro zone lacks this ability to direct fiscal spending makes the union vulnerable, according to some economists. "It seems to me that it lacks several things that have proved necessary for the sustainability of a monetary union in the past," said Forrest Capie, a professor of economic history at the City University Business School in London. "The chief one is some central fiscal arrangement that can help the territory withstand a shock of some kind." If one part of the union experiences a big shock, Mr. Capie asked, "How does it cope with that?" "If it's an independent country," he said, "all kinds of things can come into play: The government can pay tax to the affected area, the exchange rate can bounce around. But if you're an area within a monetary union, pretty much nothing can happen, except you bear the pain." Economic shocks that affect specific parts of the union but not the rest are most worrisome because ultimately they put pressure on the union as a whole to bail out the weakened link. "Economic shocks" could be anything from a natural disaster, the failure of a large industry, a massive crop failure or the outbreak of war. In the post-Sept. 11 world, the list might also include a large-scale terrorist attack. Glyn Davies, author of "A History of Money From Ancient Times to the Present Day," said the greatest long-term threat to monetary union in Europe would be wars or "disputes regarding attitudes to countries that are at war." "It's the political aspect which will matter," he said. "If you have a strong political union, then it can withstand many attacks. But if there are political differences, it can weaken the monetary union considerably." The monetary past offers insights into the national "personalities" that may help decide the course of the euro. Since the days of Napoleon, France has seen European monetary union as a way to spread its economic and cultural influence throughout Europe. Britain was always skeptical of monetary affairs on the Continent and maintained a gold standard while much of the rest of Europe had a bimetallic standard. Norway has cherished its independence and was a reluctant partner in the Scandinavian Monetary Union. Greece was indecisive about membership of the Latin Monetary Union. There are other lessons. Monetary unions are successful when there is a great mobility of people within the union. The United States, which began its monetary unity with the constitution of 1789, stands as perhaps the best example of this. Finally, "you can't talk too much about the future," said Mr. Davies, who has dug up reams of documents on the monetary past of the Continent, including the letter from Napoleon and Victor Hugo. "History is full of the unexpected," he said. Starting Tuesday, the euro will circulate in Austria, Belgium, Finland, France, Germany, Greece, Ireland, Italy, Luxembourg, the Netherlands, Portugal and Spain. (Copyright © 2001 The International Herald Tribune) INTIFADA IN EUROPE : KFOR TROOPS CLASH WITH KOSOVO SERBS BELGRADE, Yugoslavia, Dec. 28 (UPI) -- French troops of the NATO-led international peacekeeping force KFOR in Kosovo clashed with several hundred Serbs in the northern town of Mitrovica during a house-to-house search for weapons, the Srna news agency reported. The troops used stun bombs and tear gas and fired in the air to disperse demonstrators. KFOR issued no statement by Friday morning and it was not clear if there were casualties on either side. Srna said the incident started at 10 p.m. Thursday when residents of a block of flats gathered to protest against the way the search was being carried out. They were joined by hundreds of Serbs living in the northern part of Mitrovica and confrontations lasted until early Friday when the troops hurled tear gas canisters and stun bombs at the crowd. During the night, KFOR and international police suspended all foot patrols and vehicles from the Mitrovica streets. KFOR patrols returned to the streets after daybreak. The town of Mitrovica is divided by the River Ibar into predominantly Serb-populated northern part and the mostly ethnic Albanian southern sector. There has been sporadic violence between the two communities since KFOR took control of Kosovo in June 1999. KFOR officials believe that the Serbs have large quantities of weapons hidden in the area. AFGHANISTAN : CRIMES OF THE "NORTHERN ALLIANCE" SEEN THROUGH THE EYES OF A GRIEVING MOTHER During the four long years that Jehadi criminals ruled Kabul, tens of thousands of civilians, including this woman's young son were martyred. According to international sources, fifty thousand civilians lost their lives during these years in Kabul alone and tens of thousands were injured and maimed. Our sources know the actual numbers are much higher. Different groups were fighting with each other in different parts of the city. Kabul was bathed in blood and burned to ashes during the Jehadi criminals rule. Crimes committed by the fundamentalists were not limited to mass murders. They raped young girls and women; tortured ethnic minorities; and pillaged national assets and public property. They crammed and roasted prisoners in steel containers and drove nails into their foreheads. Never in the history of Afghanistan have such atrocities committed against defenseless civilians been witnessed. Unfortunately, the world tends to forget mass murders in a painful silence and convenient amnesia. The armed groups of Dustom, Gulboddin, Ahmed Shah Masoud, Rabbani, Sayyaf and Khalili of the Hizbe Wahdat [Unity Party] are the main criminals. Today the majority of these murderers have joined together under the banner of the "Northern Alliance". The West is treating them as allies. The people of Kabul will never forget the years of atrocities. Some forces may conveniently turn a blind eye to their evil actions, but history is not blind. The leaders of the "Northern Alliance" must be brought to justice for atrocious crimes of war. RAWA asked an Afghan mother to tell us her story, in front of a video camera. She told us how she lost her beloved son few months after the fundamentalists seized the power in Kabul in April 28, 1992. The following is the transcript from videotape of what she related to us in her own dialect, without addition or omission. The interview has been filmed by RAWA in 1999. LA LECCION ARGENTINA: LOS INVISIBLES SE ADUEÑARON DE LA ESCENA (Eduardo Galeano, GRANMA) No sólo en la Argentina, no sólo en América latina, el sistema está ciego. ¿Qué son las personas de carne y hueso? Para los economistas más notorios, números. Para los banqueros más poderosos, deudores. Para los tecnócratas más eficientes, molestias. Y para los políticos más exitosos, votos. Ahora los invisibles han ocupado, cosa rara, el centro de la escena. Son los que se niegan a seguir comiendo promesas; los que han sido despojados de sus salarios y de sus jubilaciones; los que han sido desvalijados de sus ahorros de toda la vida; los jóvenes que se sienten traicionados por el país que heredan. En el río revuelto de la bronca colectiva, aparecen también los pescadores: los provocadores, los delincuentes, los violentos, los que quieren desviar el justo torrente de la indignación popular, para que todo acabe en una guerra de pobres contra pobres. Pero eso no quita ni un poquito de valor a la pueblada que volteó al gobierno de De la Rúa, ni a las caceroladas de después, que son irrefutables pruebas de energía democrática. De la Rúa había dicho, en su discurso, palabra más, palabra menos: la realidad no existe, la gente no existe. La democracia somos nosotros, le respondió la gente, y nosotros estamos hartos. ¿O acaso la democracia consiste solamente en el derecho de votar cada cuatro años? ¿Derecho de elección o derecho de traición? En la Argentina, como en tantos otros países, la gente vota, pero no elige. Vota por uno, gobierna otro: gobierna el clon. El clon hace, desde el gobierno, todo lo contrario de lo que el candidato había prometido durante la campaña electoral. Según la célebre definición de Oscar Wilde, cínico es el que conoce el precio de todo y el valor de nada. El cinismo se disfraza de realismo y así se desprestigia la democracia. Las encuestas indican que América latina es, hoy por hoy, la región del mundo que menos cree en el sistema democrático de gobierno. Una de esas encuestas, publicada por la revista The Economist, reveló la caída vertical de la fe de la opinión pública en la democracia, en casi todos los países latinoamericanos: hace medio año, sólo creían en ella seis de cada diez argentinos, bolivianos, venezolanos, peruanos y hondureños, menos de la mitad de los mexicanos, los nicaragüenses y los chilenos, no más que un tercio de los colombianos, los guatemaltecos, los panameños y los paraguayos, menos de un tercio de los brasileños y apenas uno de cada cuatro salvadoreños. Triste panorama, caldo gordo para los demagogos y los mesías de uniforme: mucha gente, y sobre todo mucha gente joven, siente que el verdadero domicilio de los políticos está en la cueva de Alí Babá y los cuarenta ladrones. Un recuerdo de infancia del narrador Héctor Tizón: en la Avenida de Mayo, en Buenos Aires, su papá le señaló a un señor que en la vereda, ante una mesita, vendía pomadas y cepillos para lustrar zapatos: –Ese señor se llama Elpidio González. Miralo bien. El fue vicepresidente de la república. Eran otros tiempos. Sesenta años después, en las elecciones legislativas de 2001, hubo un aluvión de votos en blanco o anulados, algo jamás visto, un record mundial. Entre los votos anulados, el candidato triunfante fue el pato Clemente, que no tiene manos para robar. Quizá nunca América latina había sufrido un saqueo político comparable con el de la década pasada. Con la complicidad y el amparo del Fondo Monetario Internacional y del Banco Mundial, siempre exigentes de austeridad y transparencia, varios gobernantes robaron hasta las herraduras de los caballos al galope. En los años de las privatizaciones, rifaron todo, hasta las baldosas de las veredas y los leones de los zoológicos, y todo lo evaporaron. Los países fueron entregados para pagar la deuda externa, según mandaban los que de veras mandan, pero la deuda, misteriosamente, se multiplicó entre los dedos ágiles de Carlos Menem y muchos de sus colegas. Y los ciudadanos, los invisibles, se han quedado sin países, con una inmensa deuda que pagar, platos rotos de esa fiesta ajena, y con gobiernos que no gobiernan, porque están gobernados desde afuera. Los gobiernos piden permiso, hacen sus deberes y rinden examen: no ante los ciudadanos que los votan, sino ante los banqueros que los vetan. Ahora que estamos todos en plena guerra contra el terrorismo internacional, esta duda no está demás: ¿qué hacemos con el terrorismo del mercado, que está castigando a la inmensa mayoría de la humanidad? ¿O no son terroristas los métodos de los altos organismos internacionales, que en escala planetaria dirigen las finanzas, el comercio y todo lo demás? ¿Acaso no practican la extorsión y el crimen, aunque maten por asfixia y hambre y no por bomba? ¿No están haciendo saltar en pedazos los derechos de los trabajadores? ¿No están asesinando la soberanía nacional, la industria nacional, la cultura nacional? La Argentina era la alumna más cumplida del Fondo Monetario, del Banco Mundial y de la Organización Mundial del Comercio. Así le fue. Damas y caballeros: los primeros son los banqueros. Y donde manda capitán, no manda marinero. Palabras más, palabras menos, éste fue el primer mensaje que el presidente George W. Bush envió al presidente Rodríguez Saá. Desde la ciudad de Washington, capital de los Estados Unidos y no sólo de los Estados Unidos, Bush indicó que la Argentina debe “proteger” a sus acreedores y al Fondo Monetario Internacional y llevar adelante una política de “más austeridad”. Mientras tanto, en Buenos Aires, el nuevo Presidente provisional metió la pata en su primera respuesta a la prensa. Un periodista le preguntó qué iba a priorizar, la deuda o la gente, y él contestó: “La deuda”. Don Sigmund Freud sonrió desde su tumba, pero Rodríguez Saá corrigió de inmediato su respuesta. Y poco después, anunció que suspenderá los pagos de la deuda y destinará ese dinero a crear fuentes de trabajo para las legiones de desocupados. La deuda o la gente, ésa es la cuestión. Y ahora la gente, al son de sus tachos de cocina, suena y exige. Hace cosa de un siglo, don José Batlle y Ordóñez, presidente del Uruguay, estaba presenciando un partido de fútbol. Y comentó: –¡Qué lindo sería si hubiera 22 espectadores y diez mil jugadores! Quizá se refería a la educación física, que él promovió. O estaba hablando, más bien, de la democracia que quería. Un siglo después, en la orilla argentina del río, muchos de los manifestantes llevaban la camiseta de su selección nacional de fútbol, su entrañable señal de identidad, su alegre certeza de patria: con la camiseta puesta, tomaron las calles. La gente, harta de ser espectadora de su propia humillación, ha invadido la cancha. No va a ser fácil desalojarla. ============================================ Cette lettre d'information quotidienne est gratuite. Pour vous abonnez ou si vous ne désirez plus la recevoir : adressez un message à [EMAIL PROTECTED] This daily Newsletter is free of charge. To receive it regularly or if you don't want to receive its future editions : send a mail to [EMAIL PROTECTED] Editeur responsable et Directeur de publication : Luc MICHEL (128/01 rue de Montigny – B/6000 Charleroi) Webmaster : Luc MICHEL - email : [EMAIL PROTECTED] ============================================ PCN-NCP Contact Internet : [EMAIL PROTECTED] Contact International : Tel. + 32 2 218 73 09 - Fax + 32 2 218 73 59 Secrétariat-général européen : 39 rue des Vierges – B/1000 Bruxelles (Belgique) Service de presse : Tel. International +0 479 85 68 39 (after 3 pm) Tel. 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