"un jeune esclave noir de l’île Bourbon (La Réunion)... inventa, en 1841, 
la fécondation artificielle...

La vanille... à Tahiti.
Ses premiers crus (tahaa, bora-bora et raiatea) équivalent par leur 
renommée à ceux des vins du Bordelais.
La raison de cette suprématie réside dans la gousse de la Vanilla 
tahitensis,... la seule à ne pas se fendre avant maturité [!!!???] , 
permettant ainsi à l’alchimie végétale d’achever la fabrication de nombreux 
arômes complémentaires de la vanilline.

... mulâtresse, engendrée par l’union de deux espèces de vanilliers qui ont 
débarqué sur l’île dans les bagages de deux amiraux, vers 1850...

Le vanillier est une orchidée native de la forêt mexicaine [and that of 
other countries], cultivée durant plusieurs siècles par les Indiens... 
avant que les Espagnols ne succombent à leur tour à son parfum...
C’est eux qui baptisèrent cette plante vainilla, mot dérivé du latin 
vagina... signifiant étui, gousse...

esclave noir de 12 ans appelé Edmond Albius.
Né le 9 août 1829 sur l’île Bourbon (La Réunion)...
adopté par Ferréol Bellier Beaumont... qui l’instruisit en botanique.

Quelques années avant la naissance d’Edmond, le vanillier avait été 
introduit sur l’île dans l’espoir qu’il produise la gousse parfumée.
Il semblait s’y plaire , donnant de superbes fleurs... mais de gousses : 
point...

personne ne se doutait que la plante avait besoin d’un insecte entremetteur 
pour assurer ses besoins sexuels.
Sa fleur possède bien des organes mâles et femelles, mais un hymen végétal 
empêche l’autofécondation.
Pour transférer le pollen d’une fleur à l’autre, le vanillier mexicain 
[which species ?] s’est acquis les services d’une abeille locale...
A cette fin, le rusé s’est dessiné une fleur ressemblant à une abeille 
femelle [Vanilla !!!???], poussant même la tromperie jusqu’à émettre un 
parfum...

L’abeille mâle... se précipite sur ce qu’elle prend pour une femelle 
consentante [Is Vanilla pollinated by pseudocopulation ?], déchire les 
membranes protectrices, tente un accouplement, puis, comprenant sa méprise, 
s’enfuit... mais enduite de pollen.
... l’insecte recommence... avec une deuxième fleur où il dépose son pollen...

Ce n’est qu’en 1836 que cette mystification fut découverte fortuitement par 
Charles François Antoine Morren.
Ce botaniste belge goûtait paisiblement une tasse de café dans un hôtel de 
Veracruz quand son attention fut captée par le manège d’une minuscule 
abeille noire en train de virevolter autour d’une fleur de vanille.
Intrigué, il s’installe pour mieux observer et constate que l’insecte, 
tartiné de pollen, pénètre dans la fleur.
Morren patiente et voit la fleur se fermer.
Quelques jours plus tard, constatant l’apparition d’une gousse, le 
botaniste comprend enfin le rôle joué par l’insecte. Bientôt, il conçoit 
une technique de pollinisation artificielle qu’il teste avec succès au 
Jardin botanique de Liège. Malheureusement, elle s’avère trop compliquée 
pour être utilisée dans une plantation.

C’est alors qu’intervient le génie du jeune Edmond.
Un jour de l’année 1841, Ferréol Bellier Beaumont découvre deux gousses sur 
ses vanilliers.
Stupéfait, il interroge son personnel...
le jeune Edmond avoue : c’est lui le coupable.
Avec un éclat de bambou, il a eu l’idée de déchirer la membrane protégeant 
l’anthère (l’organe mâle), puis d’un adroit geste rapide du pouce de 
transférer le pollen de l’anthère vers le stigmate.
...
Beaumont le congratule, réitère la méthode avec succès et envoie son 
protégé enseigner son geste à tous les esclaves de l’île...
Le Mexique a perdu l’exclusivité de la culture de la vanille [was Vanilla 
cultivated in neighbouring countries ?],
qui se répand... aux Antilles, à Madagascar et, bien sûr, à Tahiti.
...
Le botaniste Jean-Michel Claude Richard, créateur du jardin du Roy de 
Saint-Denis, prétendit, par la suite, avoir enseigné la méthode de 
fécondation à l’enfant.
..
La vanille naquit dans la forêt tropicale mexicaine [which species ?].
...
séduisit le peuple Totonac, sur la côte du golfe du Mexique, probablement 
le premier à cultiver le vanillier, voilà plus de mille ans.
Selon sa mythologie, l'orchidée naquit du sang versé sur le sol par la 
déesse Xanat, que son père avait tuée après qu'elle se fut unie à un mortel...

Quand les Aztèques vainquirent les Totonac, ils leur réclamèrent un tribut 
annuel en gousses de vanille, qu'ils mélangeaient à leur boisson chocolatée.
A leur tour, les conquistadors espagnols apprécièrent la vanille, qu'ils 
tentèrent vainement d'acclimater en Afrique et en Asie.
Il faudra attendre le coup de pouce d'Edmond Albius pour que la culture du 
vanillier se répande hors de son berceau natal.
Madagascar est devenu le premier producteur mondial.
Mais, aujourd'hui, la vanille naturelle n'assure plus que 5 % de la 
consommation mondiale.
L'industrie alimentaire lui préfère la vanille artificielle, fabriquée par 
milliers de tonnes à partir de bois."

URL : 
http://www.lepoint.fr/actualites-sciences-sante/vanille-le-coup-de-pouce-d-un-esclave/1055/0/271457

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Regards,

VB


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