Re: Re : Stratégie de partitionnement

2022-06-19 Par sujet Pierre ESTREM

Bonsoir,

Grand merci pour votre complétude ! :)
Je vais m'employer à  étudier ces lignes de commande.

Merci

pierre estrem



Le 19/06/2022 à 18:31, Hugues Larrive a écrit :

--- Original Message ---
Le samedi 18 juin 2022 à 03:17, Pierre ESTREM  a écrit :



Bonjour,

Dessous je vous présente le retour de 'fdisk -l' appliqué à l'image
d'une distro (sur clé usb) et destinée aux déficients visuels (base Mint) :

Device Boot Start End Sectors Size Id Type
aciah-linux.img1 * 2048 1050623 1048576 512M b W95 FAT32
aciah-linux.img2 1052670 60063743 59011074 28,1G 5 Extended
aciah-linux.img5 1052672 60063743 59011072 28,1G 83 Linux

Je me pose diverses questions.
GRUB2 est situé dans le MBR.


Le stage 1 est dans le mbr, le stage 2 dans /boot.


Quel(s) intérêt(s) a-t-on de faire que la partition 1 contenant
/boot/efi soit de type vfat ?


C'est imposé par le standard, et c'est un FS simple et libre de droits.


Pourquoi avoir mis la racine (partition ext4) dans une unité logique (n°5) ?


Ceux qui ont décidé ça savent comment fonctionne le partitionnement
ms-dos.

Tel qu'on nous le décrit, on peut faire 4 partitions principales dont une 
partition étendue contenant un nombre illimité de lecteurs
logiques.

En réalité le premier secteur d'une partition étendue (Extended boot record ou 
EBR) contient une nouvelle table de partition dont la première partition est le 
lecteur logique et la second une nouvelle partition étendue :
| Disque physique|
| sda1 | sda2|
| sda5 | sda5p2   |
   | sda6 | sda6p2|
  | sda7 | sda7p2 |
 | sda8   |
Ça c'était le cas où on a prévu plus de 4 partitions dès le départ, on a 5 
partitions : sda1 ; sda5 ; sda6 ; sda7 ; sda8.

Maintenant les cas avec 3 partitions principales :
| Disque physique|
| sda1 | sda2 | sda3 | sda4  |
  | sda5 | sda5p2 |
 | sda6   |

Personnellement je trouve ça "moins propre", et on "saute" quand-même sda4.


Je constate que le swap est en fait un fichier dans la racine (à la mode
W$).
Ca doit bien ralentir le système ?


Pas vraiment.

En condition normale de fonctionnement, l'espace d'échange ne sert qu'à 
échanger de la mémoire libre entre applications, ce qui est totalement virtuel. 
Ça permet de mutualiser l'espace libre. En gros quand une application réserve 
1Go de mémoire, ils sont alloués dans l'espace d'échange, et re-alloués dans la 
mémoire réelle au fur et à mesure de leur utilisation effective. En cas de 
pénurie, le swap est effectivement utilisé ce qui donne un peut de robustesse 
avant l'intervention de l'oom killer du noyau. Mais les performances 
s'effondrent littéralement qu'il s'agisse d'un fichier ou d'une partition donc 
c'est complètement négligeable en regard de la souplesse apportée par 
l'utilisation d'un fichier, qui simplifie le redimensionnement ultérieur de la 
partition système par un script.

En gros un système bien dimensionné n'écris quasiment pas dans la swap, en cas 
de pénurie de mémoire il est bien plus efficace d'utiliser zram plutôt que de 
chercher à optimiser l'espace de swap.


Je m'emploie à faire de la racine une partition primaire (n°2) plutôt
qu'une unité logique.
Un conseil ?


Si tu y tiens vraiment voilà une simulation :
$ dd if=/dev/zero of=sdx count=100M
$ cfdisk
$ sfdisk -d sdx
label: dos
label-id: 0x21976e93
device: sdx
unit: sectors

sdx1 : start=2048, size=2048, type=ef
sdx2 : start=4096, size=  200704, type=5
sdx5 : start=6144, size=  198656, type=83
# losetup -fP sdx
# mkfs /dev/loop0p5
mke2fs 1.44.5 (15-Dec-2018)
Rejet des blocs de périphérique : complété

En train de créer un système de fichiers avec 99328 1k blocs et 24856 i-noeuds.
UUID de système de fichiers=52b98738-1f64-4248-bd04-5b2dd4623072
Superblocs de secours stockés sur les blocs :

8193, 24577, 40961, 57345, 73729

Allocation des tables de groupe : complété

Écriture des tables d'i-noeuds : complété

Écriture des superblocs et de l'information de comptabilité du système de
fichiers : complété

# fsck /dev/loop0p5

fsck from util-linux 2.33.1
e2fsck 1.44.5 (15-Dec-2018)
/dev/loop0p5 : propre, 11/24856 fichiers, 4696/99328 blocs
# losetup -d /dev/loop0
$ sfdisk -d sdx
label: dos
label-id: 0x21976e93
device: sdx
unit: sectors

sdx1 : start=2048, size=2048, type=ef
sdx2 : start=4096, size=  200704, type=5
sdx5 : start=6144, size=  198656, type=83
$ echo "label: dos
label-id: 0x21976e93
device: sdx
unit: sectors

sdx1 : start=2048, size=2048, type=ef
sdx2 : start=6144, size=  198656, type=83
" | sfdisk sdx
Checking that no-one is using this disk right now ... OK

Disk sdx: 100 MiB, 104857600 bytes, 204800 sectors
Units: sectors of 1 * 512 = 512 bytes
Sector size (logical/physical): 512 bytes / 512 bytes
I/O size 

Re: Stratégie de partitionnement

2022-06-19 Par sujet didier gaumet



Le samedi 18 juin 2022 à 23:24 +0200, Pierre ESTREM a écrit :
> Bonsoir à tous,
> 
> Il s'agit bien d'une clé bootable destinée à démarrer aussi bien sur
> des vieux ordis (Bios) ou des ordis récents (EFI).
> La table est bien de type msdos, la partition n°1 de type FAT32 et 
> l'unité logique (n°5) est de type 83 (ici ext4).
> 
> L'image peut être "versée" sur un ddur et il y a donc un intérêt à 
> générer de nouvelles UUID pour le boot EFI et la racine et pour le 
> moment j'échoue à en faire un ddur bootable.
> 
> Merci à vous tous.
> --
> pierre estrem

Vu mes connaissances assez réduites sur ce sujet, je raconte peut-être
des bêtises, donc ne te fie pas à ce que je dis sans vérifier.

Mais ce qu'il me semblait c'était que GPT est un prérequis de l'UEFI,
sauf peut-être si on le fait fonctionner (quand c'est possible) en mode
compatibilité BIOS (option "Legacy" ou assimilé).

Du coup pour préparer un support amovible bootable sur un PC BIOS comme
sur un PC UEFI, je pensais qu'il fallait que ce support soit
partitionné en mode GPT avec Protective MBR, pas en GPT pur ni en
MSDOS/MBR pur. 

D'autre part, même si fdisk a été rendu après coup compatible avec GPT,
je me demande si il est bien précis: je viens de comparer avec une clé
USB d'installation Debian 11 les résultats de fdisk, parted et gdisk.
fdisk indique un partitonnement "dos", parted indique "mac" et gdisk
indique un hybride gpt+mbr:

didier@hp-notebook14:~$ sudo fdisk -l /dev/sdb
Disque /dev/sdb : 7,46 GiB, 8015282176 octets, 15654848 secteurs
Modèle de disque : DataTraveler 2.0
Unités : secteur de 1 × 512 = 512 octets
Taille de secteur (logique / physique) : 512 octets / 512 octets
taille d'E/S (minimale / optimale) : 512 octets / 512 octets
Type d'étiquette de disque : dos
Identifiant de disque : 0x101f1b39

Périphérique Amorçage DébutFin Secteurs Taille Id Type
/dev/sdb1*0 966655   966656   472M  0 Vide
/dev/sdb2  4300   9483 5184   2,5M ef EFI (FAT-
12/16/32)

didier@hp-notebook14:~$ sudo parted /dev/sdb
GNU Parted 3.4
Using /dev/sdb
Welcome to GNU Parted! Type 'help' to view a list of commands.
(parted) p
Warning: The driver descriptor says the physical block size is 2048
bytes, but Linux says it is 512 bytes.
Ignore/Cancel? I  
Model: Kingston DataTraveler 2.0 (scsi)
Disk /dev/sdb: 32,1GB
Sector size (logical/physical): 2048B/512B
Partition Table: mac
Disk Flags: 

Number  Start   End SizeFile system  Name   Flags
 1  2048B   6143B   4096BApple
 2  2202kB  4856kB  2654kB   EFI

didier@hp-notebook14:~$ sudo gdisk /dev/sdb
GPT fdisk (gdisk) version 1.0.6

Partition table scan:
  MBR: MBR only
  BSD: not present
  APM: not present
  GPT: present

Found valid MBR and GPT. Which do you want to use?
 1 - MBR
 2 - GPT
 3 - Create blank GPT
[...]

Ce qui me pousserait à penser que parted est le plus évolué à ce niveau
puisqu'il reconnaîtrait le partionnement "mac" (que Debian aurait
respécté pour pouvoir s'installer sur des ordinateurs Apple). gdisk ne
verrait pas la compatibilité mac mais seulement l'hybride gpt+mbr. Et
fdisk en cas de Protective MBR ne verrait que le Legacy MBR du GPT sans
voir le GPT. 




Re : Re: Stratégie de partitionnement

2022-06-18 Par sujet k6dedijon
Bonjour,
J'ai eu du mal à comprendre aussi ce changement.
En résumé, tous les nouveaux systèmes utilisent le GPT/UEFI
L'avantage est que ce système peut gérer des disques jusqu'à 9,4 ZB (milliard 
de téraoctets)
Le GPT supporte 128 partitions principales et prend en charge l'UEFI

Mais très peu de distributions ne gèrent correctement ces nouvelles 
dispositions dans leur système d'installation qui sont soi-disant destinées à 
améliorer la sécurité.
Il faut passer par l'installation manuelle.
Pour ma part, j'ai réussi à installer 4 distros sur 4 disques différents en 
préparant chacun ainsi :
Le formatage GPT crée de fait un secteur de démarrage de 2 Mo sur lequel nous 
ne pouvons agir.
La première partition doit être pour l'EFI (avec l'étiquette de partition ESP) 
et doit être formatée en FAT32. Elle doit faire de 8 à 32 Mo.
(Ayant eu quelques soucis, j'ai fait démarrer la première partition en laissant 
8 Mo de libres et non formatés avant la partition ESP)
La seconde partition est /boot formatée en EXT4. S'il n'y a pas d'autre système 
256 Mo suffisent.

Pour les autres partitions vous pouvez faire comme vous avez l'habitude.

Pour info les 4 distros sont : Debian 11 ; Mandriva ; Kubuntu et Mageia

Bon courage
Cassis









- Mail d'origine -
De: Pierre ESTREM 
À: Haricophile , debian-user-french@lists.debian.org
Envoyé: Sat, 18 Jun 2022 23:24:16 +0200 (CEST)
Objet: Re: Stratégie de partitionnement

Bonsoir à tous,

Il s'agit bien d'une clé bootable destinée à démarrer aussi bien sur des 
vieux ordis (Bios) ou des ordis récents (EFI).
La table est bien de type msdos, la partition n°1 de type FAT32 et 
l'unité logique (n°5) est de type 83 (ici ext4).

L'image peut être "versée" sur un ddur et il y a donc un intérêt à 
générer de nouvelles UUID pour le boot EFI et la racine et pour le 
moment j'échoue à en faire un ddur bootable.

Merci à vous tous.
--
pierre estrem


Le 18/06/2022 à 15:29, Haricophile a écrit :
> Le Sat, 18 Jun 2022 03:59:09 +0200,
> Jérémy Prego  a écrit :
>
>> Enfin, concernant le swap, il est vrai que le fait d'utiliser un
>> fichier plutôt qu'une partition est considéré comme moins "fiable".
>> J'ai jamais vraiment comparé ceci dit.
> Si la fiabilité était affectée, je ne pense pas que Windows utiliserait
> ce système (quoique...). Je pense que l'histoire a son importance sur
> les choix techniques: MSdos a été créé pour un micro-système mal foutu,
> buggué «by design», mono-utilisateur, pas réseau, pas multitâche,
> bootant sur des disquettes, et windows en a gardé l'héritage et
> quelques tares structurelles et des mauvais design (dont l'aberrant WU).
>
> Unix a été conçu dès le départ pour pouvoir tourner sur tout type de
> machines, grosses comme petites, le réseau n'était pas une option mais
> au cœur du noyau,  le multi-utilisateur, multitâche aussi, et sa
> philosophie de simplifier au maximum le design avec des fonctions
> génériques «simples et stupides», par exemple imprimer est «écrire
> sur un périphérique» comme on écrit dans un fichier, donc pas besoin de
> réécrire tout un programme spécifique d'entrée-sortie pour chaque
> imprimante comme ça se pratiquait a l'époque.
>
> Bref, dans le monde unix on a aimé partitionner pour séparer les
> torchons des serviettes, chez Microsoft où l'on mélange tout et ne
> sait pas toujours très bien distinguer une bouteille de bière du contenu
> d'une bouteille de bière, pas plus que ce qui est du ressort de
> l'utilisateur ou du système, on a pas ou très peu partitionné.
>
> Tout ce bavardage pour dire que ça n'a aucun sens d'insérer un espace
> disque a adressage direct, le swap, dans un système de fichier avec un
> adressage "virtuel" (indirect), mais qu'au niveau du fonctionnement je
> pense que l'impact est négligeable. Les disques non mécaniques de toute 
> manière
> rendent obsolescentes un certain nombre de contraintes techniques.
>




Re: Stratégie de partitionnement

2022-06-18 Par sujet Pierre ESTREM

Bonsoir à tous,

Il s'agit bien d'une clé bootable destinée à démarrer aussi bien sur des 
vieux ordis (Bios) ou des ordis récents (EFI).
La table est bien de type msdos, la partition n°1 de type FAT32 et 
l'unité logique (n°5) est de type 83 (ici ext4).


L'image peut être "versée" sur un ddur et il y a donc un intérêt à 
générer de nouvelles UUID pour le boot EFI et la racine et pour le 
moment j'échoue à en faire un ddur bootable.


Merci à vous tous.
--
pierre estrem


Le 18/06/2022 à 15:29, Haricophile a écrit :

Le Sat, 18 Jun 2022 03:59:09 +0200,
Jérémy Prego  a écrit :


Enfin, concernant le swap, il est vrai que le fait d'utiliser un
fichier plutôt qu'une partition est considéré comme moins "fiable".
J'ai jamais vraiment comparé ceci dit.

Si la fiabilité était affectée, je ne pense pas que Windows utiliserait
ce système (quoique...). Je pense que l'histoire a son importance sur
les choix techniques: MSdos a été créé pour un micro-système mal foutu,
buggué «by design», mono-utilisateur, pas réseau, pas multitâche,
bootant sur des disquettes, et windows en a gardé l'héritage et
quelques tares structurelles et des mauvais design (dont l'aberrant WU).

Unix a été conçu dès le départ pour pouvoir tourner sur tout type de
machines, grosses comme petites, le réseau n'était pas une option mais
au cœur du noyau,  le multi-utilisateur, multitâche aussi, et sa
philosophie de simplifier au maximum le design avec des fonctions
génériques «simples et stupides», par exemple imprimer est «écrire
sur un périphérique» comme on écrit dans un fichier, donc pas besoin de
réécrire tout un programme spécifique d'entrée-sortie pour chaque
imprimante comme ça se pratiquait a l'époque.

Bref, dans le monde unix on a aimé partitionner pour séparer les
torchons des serviettes, chez Microsoft où l'on mélange tout et ne
sait pas toujours très bien distinguer une bouteille de bière du contenu
d'une bouteille de bière, pas plus que ce qui est du ressort de
l'utilisateur ou du système, on a pas ou très peu partitionné.

Tout ce bavardage pour dire que ça n'a aucun sens d'insérer un espace
disque a adressage direct, le swap, dans un système de fichier avec un
adressage "virtuel" (indirect), mais qu'au niveau du fonctionnement je
pense que l'impact est négligeable. Les disques non mécaniques de toute manière
rendent obsolescentes un certain nombre de contraintes techniques.





Re: Stratégie de partitionnement

2022-06-18 Par sujet Haricophile
Le Sat, 18 Jun 2022 03:59:09 +0200,
Jérémy Prego  a écrit :

> Enfin, concernant le swap, il est vrai que le fait d'utiliser un
> fichier plutôt qu'une partition est considéré comme moins "fiable".
> J'ai jamais vraiment comparé ceci dit.

Si la fiabilité était affectée, je ne pense pas que Windows utiliserait
ce système (quoique...). Je pense que l'histoire a son importance sur
les choix techniques: MSdos a été créé pour un micro-système mal foutu,
buggué «by design», mono-utilisateur, pas réseau, pas multitâche,
bootant sur des disquettes, et windows en a gardé l'héritage et
quelques tares structurelles et des mauvais design (dont l'aberrant WU).

Unix a été conçu dès le départ pour pouvoir tourner sur tout type de
machines, grosses comme petites, le réseau n'était pas une option mais
au cœur du noyau,  le multi-utilisateur, multitâche aussi, et sa
philosophie de simplifier au maximum le design avec des fonctions
génériques «simples et stupides», par exemple imprimer est «écrire
sur un périphérique» comme on écrit dans un fichier, donc pas besoin de
réécrire tout un programme spécifique d'entrée-sortie pour chaque
imprimante comme ça se pratiquait a l'époque.

Bref, dans le monde unix on a aimé partitionner pour séparer les
torchons des serviettes, chez Microsoft où l'on mélange tout et ne
sait pas toujours très bien distinguer une bouteille de bière du contenu
d'une bouteille de bière, pas plus que ce qui est du ressort de
l'utilisateur ou du système, on a pas ou très peu partitionné.

Tout ce bavardage pour dire que ça n'a aucun sens d'insérer un espace
disque a adressage direct, le swap, dans un système de fichier avec un
adressage "virtuel" (indirect), mais qu'au niveau du fonctionnement je
pense que l'impact est négligeable. Les disques non mécaniques de toute manière
rendent obsolescentes un certain nombre de contraintes techniques.



Re: Stratégie de partitionnement

2022-06-18 Par sujet didier gaumet


Bonjour,

Le samedi 18 juin 2022 à 11:04 +0200, hamster a écrit :

[...]
> Toi tu a un mélange des deux mondes : tu a une partition EFI
> (nouveaum onde) mais une partition étendue et donc une table de
> partitions msdos (ancien monde). C'est incompatible. Mais tu me dis
> qu'il s'agit d'une distro sur clef usb, je pense donc que c'est fait
> pour que la clef puisse démarrer aussi bien sur un ordi a l'ancienne
> avec un BIOS et un ordi plus récent avec UEFI.

je pense que c'est du Protective MBR dans un partitionnement GPT (ne
pas tronquer le début de la commande "fdisk -l" aurait permis de s'en
assurer, parce qu'il y a aussi la possibilité d'un pur partionnmenent
MBR avec une partition EFI, ce qui ne devrait pas fonctionner)
https://en.wikipedia.org/wiki/GUID_Partition_Table#Protective_MBR_(LBA_0)


[...]
> Si j'ai bien compris il s'agit d'une clef USB bootable. Dans ce cas,
> mon conseil c'est de ne pas toucher. Je sais très bien repartitionner
> un disque et reinstaller grub pour que ca marche, mais sur une clef 
> bootable il faut reinstaller grub a la fois en mode BIOS et en mode 
> UEFI, sinon ta clef démarrera sur certains ordis et pas sur d'autres.
> Et ca je sais pas faire. Si d'autres savent, ils expliqueront.

Je n'ai jamais fait ce genre de chose mais la page info de grub au
chapitre installation mentionne des spécififités pour BIOS au lieu
d'UEFI, avec création d'une partition de type spécial. Sans oublier les
différentes options de type "removable" de grub-install vu que c'est
une clé USB.




Re: Stratégie de partitionnement

2022-06-18 Par sujet hamster

Le 18/06/2022 à 03:17, Pierre ESTREM a écrit :

Bonjour,

Dessous je vous présente le retour de 'fdisk -l' appliqué à l'image 
d'une distro (sur clé usb) et destinée aux déficients visuels (base Mint) :


Device   Boot   Start  End  Sectors  Size Id Type
aciah-linux.img1 *   2048  1050623  1048576  512M  b W95 FAT32
aciah-linux.img2  1052670 60063743 59011074 28,1G  5 Extended
aciah-linux.img5  1052672 60063743 59011072 28,1G 83 Linux

Je me pose diverses questions.
GRUB2 est situé dans le MBR.

Quel(s) intérêt(s) a-t-on de faire que la partition 1 contenant 
/boot/efi soit de type vfat ?


Il y a 2 systèmes de boot : l'ancien qu'on appelle BIOS et le nouveau 
qu'on appelle UEFI.


Pour le BIOS il faut un disque avec une table de partitions au format 
msdos et gub installé dans le MBR (master boot record, les 512 premiers 
octets du disque).


Pour UEFI il faut un disque avec une table de partitions au format GPT, 
une partition EFI formatée en FAT32 et grub installé dans la partition 
EFI. Le MBR n'est plus utilisé.


Les tables de partitions au format msdos ont comme limitation de pouvoir 
faire uniquement 4 partitions. D'ou la notion de partition étendue : 
c'est une partition qui contiens elle meme une table de partitons et des 
partitions. Les tables de partitions au format GPT permettent de faire 
un nombre de partitions que je ne connais meme pas tellement il  est 
élevé, et la notion de partition étendue n'existe pas avec ce format.


Toi tu a un mélange des deux mondes : tu a une partition EFI (nouveau 
monde) mais une partition étendue et donc une table de partitions msdos 
(ancien monde). C'est incompatible. Mais tu me dis qu'il s'agit d'une 
distro sur clef usb, je pense donc que c'est fait pour que la clef 
puisse démarrer aussi bien sur un ordi a l'ancienne avec un BIOS et un 
ordi plus récent avec UEFI.


Pourquoi avoir mis la racine (partition ext4) dans une unité logique 
(n°5) ?


C'est le comportement par défaut des installeurs. Quand tu installe en 
faisant "bouton" et en le laissant se démerder, il fait une 
configuration passe partout. C'est un choix optimisé en terme 
d'adaptabilité a la diversité des situations, pas en terme de 
performance ni de facilité a maintenir.


Personnellement je ne laisse jamais l'intalleur faire ca. Je prend 
toujours l'option "partitionnement manuel" et je fais 3 partitions : 
swap, racine et home. Et de préférence sous forme de partitons 
primaires, je ne fais une partition étendue que lorsque c'est pas 
possible autrement.


Je constate que le swap est en fait un fichier dans la racine (à la mode 
W$).


Pareil, c'est une configuration passe partout faite par défaut par les 
installeurs quand tu les laisse se démerder.


Je m'emploie à faire de la racine une partition primaire (n°2) plutôt 
qu'une unité logique.

Un conseil ?


Si j'ai bien compris il s'agit d'une clef USB bootable. Dans ce cas, mon 
conseil c'est de ne pas toucher. Je sais très bien repartitionner un 
disque et reinstaller grub pour que ca marche, mais sur une clef 
bootable il faut reinstaller grub a la fois en mode BIOS et en mode 
UEFI, sinon ta clef démarrera sur certains ordis et pas sur d'autres. Et 
ca je sais pas faire. Si d'autres savent, ils expliqueront.




Re: Stratégie de partitionnement

2022-06-17 Par sujet Jérémy Prego

Bonjour,

La partition /boot/efi est surtout utile quand on utilise un système 
uefi. Elle doit être impérativement de type vfat, parce que la majorité 
des systèmes uefi ne gère que ce type de partition pour savoir sur quoi 
booter. :) En fait, quand la machine est en mode uefi, elle ne se sert 
pas du petit secteur de boot qu'on installait autrefois dans la 
partition au début du disque.


Concernant la partition racine sur un volume de type étendu, ça n'a pas 
vraiment d'incidence, si je me trompe pas, les volumes étendu permettent 
seulement de ne pas être limité en nombre de partition puisque sur un 
disque en MBR, on est limité par défaut à 4 partitions primaires. Il ne 
me semble pas qu'il y ait d'autres avantages/inconvénient au partitions 
étendus.


Enfin, concernant le swap, il est vrai que le fait d'utiliser un fichier 
plutôt qu'une partition est considéré comme moins "fiable". J'ai jamais 
vraiment comparé ceci dit.


En espérant que ça aide,

Jerem
Le 18/06/2022 à 03:17, Pierre ESTREM a écrit :

Bonjour,

Dessous je vous présente le retour de 'fdisk -l' appliqué à l'image 
d'une distro (sur clé usb) et destinée aux déficients visuels (base 
Mint) :


Device   Boot   Start  End  Sectors  Size Id Type
aciah-linux.img1 *   2048  1050623  1048576  512M  b W95 FAT32
aciah-linux.img2  1052670 60063743 59011074 28,1G  5 Extended
aciah-linux.img5  1052672 60063743 59011072 28,1G 83 Linux

Je me pose diverses questions.
GRUB2 est situé dans le MBR.

Quel(s) intérêt(s) a-t-on de faire que la partition 1 contenant 
/boot/efi soit de type vfat ?


Pourquoi avoir mis la racine (partition ext4) dans une unité logique 
(n°5) ?


Je constate que le swap est en fait un fichier dans la racine (à la 
mode W$).

Ca doit bien ralentir le système ?

Je m'emploie à faire de la racine une partition primaire (n°2) plutôt 
qu'une unité logique.

Un conseil ?

Merci à ceux qui auront pris le temps de me lire sur ce sujet... ardu.

pierre estrem





Stratégie de partitionnement

2022-06-17 Par sujet Pierre ESTREM

Bonjour,

Dessous je vous présente le retour de 'fdisk -l' appliqué à l'image 
d'une distro (sur clé usb) et destinée aux déficients visuels (base Mint) :


Device   Boot   Start  End  Sectors  Size Id Type
aciah-linux.img1 *   2048  1050623  1048576  512M  b W95 FAT32
aciah-linux.img2  1052670 60063743 59011074 28,1G  5 Extended
aciah-linux.img5  1052672 60063743 59011072 28,1G 83 Linux

Je me pose diverses questions.
GRUB2 est situé dans le MBR.

Quel(s) intérêt(s) a-t-on de faire que la partition 1 contenant 
/boot/efi soit de type vfat ?


Pourquoi avoir mis la racine (partition ext4) dans une unité logique (n°5) ?

Je constate que le swap est en fait un fichier dans la racine (à la mode 
W$).

Ca doit bien ralentir le système ?

Je m'emploie à faire de la racine une partition primaire (n°2) plutôt 
qu'une unité logique.

Un conseil ?

Merci à ceux qui auront pris le temps de me lire sur ce sujet... ardu.

pierre estrem