Re: Re : Stratégie de partitionnement
Bonsoir, Grand merci pour votre complétude ! :) Je vais m'employer à étudier ces lignes de commande. Merci pierre estrem Le 19/06/2022 à 18:31, Hugues Larrive a écrit : --- Original Message --- Le samedi 18 juin 2022 à 03:17, Pierre ESTREM a écrit : Bonjour, Dessous je vous présente le retour de 'fdisk -l' appliqué à l'image d'une distro (sur clé usb) et destinée aux déficients visuels (base Mint) : Device Boot Start End Sectors Size Id Type aciah-linux.img1 * 2048 1050623 1048576 512M b W95 FAT32 aciah-linux.img2 1052670 60063743 59011074 28,1G 5 Extended aciah-linux.img5 1052672 60063743 59011072 28,1G 83 Linux Je me pose diverses questions. GRUB2 est situé dans le MBR. Le stage 1 est dans le mbr, le stage 2 dans /boot. Quel(s) intérêt(s) a-t-on de faire que la partition 1 contenant /boot/efi soit de type vfat ? C'est imposé par le standard, et c'est un FS simple et libre de droits. Pourquoi avoir mis la racine (partition ext4) dans une unité logique (n°5) ? Ceux qui ont décidé ça savent comment fonctionne le partitionnement ms-dos. Tel qu'on nous le décrit, on peut faire 4 partitions principales dont une partition étendue contenant un nombre illimité de lecteurs logiques. En réalité le premier secteur d'une partition étendue (Extended boot record ou EBR) contient une nouvelle table de partition dont la première partition est le lecteur logique et la second une nouvelle partition étendue : | Disque physique| | sda1 | sda2| | sda5 | sda5p2 | | sda6 | sda6p2| | sda7 | sda7p2 | | sda8 | Ça c'était le cas où on a prévu plus de 4 partitions dès le départ, on a 5 partitions : sda1 ; sda5 ; sda6 ; sda7 ; sda8. Maintenant les cas avec 3 partitions principales : | Disque physique| | sda1 | sda2 | sda3 | sda4 | | sda5 | sda5p2 | | sda6 | Personnellement je trouve ça "moins propre", et on "saute" quand-même sda4. Je constate que le swap est en fait un fichier dans la racine (à la mode W$). Ca doit bien ralentir le système ? Pas vraiment. En condition normale de fonctionnement, l'espace d'échange ne sert qu'à échanger de la mémoire libre entre applications, ce qui est totalement virtuel. Ça permet de mutualiser l'espace libre. En gros quand une application réserve 1Go de mémoire, ils sont alloués dans l'espace d'échange, et re-alloués dans la mémoire réelle au fur et à mesure de leur utilisation effective. En cas de pénurie, le swap est effectivement utilisé ce qui donne un peut de robustesse avant l'intervention de l'oom killer du noyau. Mais les performances s'effondrent littéralement qu'il s'agisse d'un fichier ou d'une partition donc c'est complètement négligeable en regard de la souplesse apportée par l'utilisation d'un fichier, qui simplifie le redimensionnement ultérieur de la partition système par un script. En gros un système bien dimensionné n'écris quasiment pas dans la swap, en cas de pénurie de mémoire il est bien plus efficace d'utiliser zram plutôt que de chercher à optimiser l'espace de swap. Je m'emploie à faire de la racine une partition primaire (n°2) plutôt qu'une unité logique. Un conseil ? Si tu y tiens vraiment voilà une simulation : $ dd if=/dev/zero of=sdx count=100M $ cfdisk $ sfdisk -d sdx label: dos label-id: 0x21976e93 device: sdx unit: sectors sdx1 : start=2048, size=2048, type=ef sdx2 : start=4096, size= 200704, type=5 sdx5 : start=6144, size= 198656, type=83 # losetup -fP sdx # mkfs /dev/loop0p5 mke2fs 1.44.5 (15-Dec-2018) Rejet des blocs de périphérique : complété En train de créer un système de fichiers avec 99328 1k blocs et 24856 i-noeuds. UUID de système de fichiers=52b98738-1f64-4248-bd04-5b2dd4623072 Superblocs de secours stockés sur les blocs : 8193, 24577, 40961, 57345, 73729 Allocation des tables de groupe : complété Écriture des tables d'i-noeuds : complété Écriture des superblocs et de l'information de comptabilité du système de fichiers : complété # fsck /dev/loop0p5 fsck from util-linux 2.33.1 e2fsck 1.44.5 (15-Dec-2018) /dev/loop0p5 : propre, 11/24856 fichiers, 4696/99328 blocs # losetup -d /dev/loop0 $ sfdisk -d sdx label: dos label-id: 0x21976e93 device: sdx unit: sectors sdx1 : start=2048, size=2048, type=ef sdx2 : start=4096, size= 200704, type=5 sdx5 : start=6144, size= 198656, type=83 $ echo "label: dos label-id: 0x21976e93 device: sdx unit: sectors sdx1 : start=2048, size=2048, type=ef sdx2 : start=6144, size= 198656, type=83 " | sfdisk sdx Checking that no-one is using this disk right now ... OK Disk sdx: 100 MiB, 104857600 bytes, 204800 sectors Units: sectors of 1 * 512 = 512 bytes Sector size (logical/physical): 512 bytes / 512 bytes I/O size
Re: Stratégie de partitionnement
Le samedi 18 juin 2022 à 23:24 +0200, Pierre ESTREM a écrit : > Bonsoir à tous, > > Il s'agit bien d'une clé bootable destinée à démarrer aussi bien sur > des vieux ordis (Bios) ou des ordis récents (EFI). > La table est bien de type msdos, la partition n°1 de type FAT32 et > l'unité logique (n°5) est de type 83 (ici ext4). > > L'image peut être "versée" sur un ddur et il y a donc un intérêt à > générer de nouvelles UUID pour le boot EFI et la racine et pour le > moment j'échoue à en faire un ddur bootable. > > Merci à vous tous. > -- > pierre estrem Vu mes connaissances assez réduites sur ce sujet, je raconte peut-être des bêtises, donc ne te fie pas à ce que je dis sans vérifier. Mais ce qu'il me semblait c'était que GPT est un prérequis de l'UEFI, sauf peut-être si on le fait fonctionner (quand c'est possible) en mode compatibilité BIOS (option "Legacy" ou assimilé). Du coup pour préparer un support amovible bootable sur un PC BIOS comme sur un PC UEFI, je pensais qu'il fallait que ce support soit partitionné en mode GPT avec Protective MBR, pas en GPT pur ni en MSDOS/MBR pur. D'autre part, même si fdisk a été rendu après coup compatible avec GPT, je me demande si il est bien précis: je viens de comparer avec une clé USB d'installation Debian 11 les résultats de fdisk, parted et gdisk. fdisk indique un partitonnement "dos", parted indique "mac" et gdisk indique un hybride gpt+mbr: didier@hp-notebook14:~$ sudo fdisk -l /dev/sdb Disque /dev/sdb : 7,46 GiB, 8015282176 octets, 15654848 secteurs Modèle de disque : DataTraveler 2.0 Unités : secteur de 1 × 512 = 512 octets Taille de secteur (logique / physique) : 512 octets / 512 octets taille d'E/S (minimale / optimale) : 512 octets / 512 octets Type d'étiquette de disque : dos Identifiant de disque : 0x101f1b39 Périphérique Amorçage DébutFin Secteurs Taille Id Type /dev/sdb1*0 966655 966656 472M 0 Vide /dev/sdb2 4300 9483 5184 2,5M ef EFI (FAT- 12/16/32) didier@hp-notebook14:~$ sudo parted /dev/sdb GNU Parted 3.4 Using /dev/sdb Welcome to GNU Parted! Type 'help' to view a list of commands. (parted) p Warning: The driver descriptor says the physical block size is 2048 bytes, but Linux says it is 512 bytes. Ignore/Cancel? I Model: Kingston DataTraveler 2.0 (scsi) Disk /dev/sdb: 32,1GB Sector size (logical/physical): 2048B/512B Partition Table: mac Disk Flags: Number Start End SizeFile system Name Flags 1 2048B 6143B 4096BApple 2 2202kB 4856kB 2654kB EFI didier@hp-notebook14:~$ sudo gdisk /dev/sdb GPT fdisk (gdisk) version 1.0.6 Partition table scan: MBR: MBR only BSD: not present APM: not present GPT: present Found valid MBR and GPT. Which do you want to use? 1 - MBR 2 - GPT 3 - Create blank GPT [...] Ce qui me pousserait à penser que parted est le plus évolué à ce niveau puisqu'il reconnaîtrait le partionnement "mac" (que Debian aurait respécté pour pouvoir s'installer sur des ordinateurs Apple). gdisk ne verrait pas la compatibilité mac mais seulement l'hybride gpt+mbr. Et fdisk en cas de Protective MBR ne verrait que le Legacy MBR du GPT sans voir le GPT.
Re : Re: Stratégie de partitionnement
Bonjour, J'ai eu du mal à comprendre aussi ce changement. En résumé, tous les nouveaux systèmes utilisent le GPT/UEFI L'avantage est que ce système peut gérer des disques jusqu'à 9,4 ZB (milliard de téraoctets) Le GPT supporte 128 partitions principales et prend en charge l'UEFI Mais très peu de distributions ne gèrent correctement ces nouvelles dispositions dans leur système d'installation qui sont soi-disant destinées à améliorer la sécurité. Il faut passer par l'installation manuelle. Pour ma part, j'ai réussi à installer 4 distros sur 4 disques différents en préparant chacun ainsi : Le formatage GPT crée de fait un secteur de démarrage de 2 Mo sur lequel nous ne pouvons agir. La première partition doit être pour l'EFI (avec l'étiquette de partition ESP) et doit être formatée en FAT32. Elle doit faire de 8 à 32 Mo. (Ayant eu quelques soucis, j'ai fait démarrer la première partition en laissant 8 Mo de libres et non formatés avant la partition ESP) La seconde partition est /boot formatée en EXT4. S'il n'y a pas d'autre système 256 Mo suffisent. Pour les autres partitions vous pouvez faire comme vous avez l'habitude. Pour info les 4 distros sont : Debian 11 ; Mandriva ; Kubuntu et Mageia Bon courage Cassis - Mail d'origine - De: Pierre ESTREM À: Haricophile , debian-user-french@lists.debian.org Envoyé: Sat, 18 Jun 2022 23:24:16 +0200 (CEST) Objet: Re: Stratégie de partitionnement Bonsoir à tous, Il s'agit bien d'une clé bootable destinée à démarrer aussi bien sur des vieux ordis (Bios) ou des ordis récents (EFI). La table est bien de type msdos, la partition n°1 de type FAT32 et l'unité logique (n°5) est de type 83 (ici ext4). L'image peut être "versée" sur un ddur et il y a donc un intérêt à générer de nouvelles UUID pour le boot EFI et la racine et pour le moment j'échoue à en faire un ddur bootable. Merci à vous tous. -- pierre estrem Le 18/06/2022 à 15:29, Haricophile a écrit : > Le Sat, 18 Jun 2022 03:59:09 +0200, > Jérémy Prego a écrit : > >> Enfin, concernant le swap, il est vrai que le fait d'utiliser un >> fichier plutôt qu'une partition est considéré comme moins "fiable". >> J'ai jamais vraiment comparé ceci dit. > Si la fiabilité était affectée, je ne pense pas que Windows utiliserait > ce système (quoique...). Je pense que l'histoire a son importance sur > les choix techniques: MSdos a été créé pour un micro-système mal foutu, > buggué «by design», mono-utilisateur, pas réseau, pas multitâche, > bootant sur des disquettes, et windows en a gardé l'héritage et > quelques tares structurelles et des mauvais design (dont l'aberrant WU). > > Unix a été conçu dès le départ pour pouvoir tourner sur tout type de > machines, grosses comme petites, le réseau n'était pas une option mais > au cœur du noyau, le multi-utilisateur, multitâche aussi, et sa > philosophie de simplifier au maximum le design avec des fonctions > génériques «simples et stupides», par exemple imprimer est «écrire > sur un périphérique» comme on écrit dans un fichier, donc pas besoin de > réécrire tout un programme spécifique d'entrée-sortie pour chaque > imprimante comme ça se pratiquait a l'époque. > > Bref, dans le monde unix on a aimé partitionner pour séparer les > torchons des serviettes, chez Microsoft où l'on mélange tout et ne > sait pas toujours très bien distinguer une bouteille de bière du contenu > d'une bouteille de bière, pas plus que ce qui est du ressort de > l'utilisateur ou du système, on a pas ou très peu partitionné. > > Tout ce bavardage pour dire que ça n'a aucun sens d'insérer un espace > disque a adressage direct, le swap, dans un système de fichier avec un > adressage "virtuel" (indirect), mais qu'au niveau du fonctionnement je > pense que l'impact est négligeable. Les disques non mécaniques de toute > manière > rendent obsolescentes un certain nombre de contraintes techniques. >
Re: Stratégie de partitionnement
Bonsoir à tous, Il s'agit bien d'une clé bootable destinée à démarrer aussi bien sur des vieux ordis (Bios) ou des ordis récents (EFI). La table est bien de type msdos, la partition n°1 de type FAT32 et l'unité logique (n°5) est de type 83 (ici ext4). L'image peut être "versée" sur un ddur et il y a donc un intérêt à générer de nouvelles UUID pour le boot EFI et la racine et pour le moment j'échoue à en faire un ddur bootable. Merci à vous tous. -- pierre estrem Le 18/06/2022 à 15:29, Haricophile a écrit : Le Sat, 18 Jun 2022 03:59:09 +0200, Jérémy Prego a écrit : Enfin, concernant le swap, il est vrai que le fait d'utiliser un fichier plutôt qu'une partition est considéré comme moins "fiable". J'ai jamais vraiment comparé ceci dit. Si la fiabilité était affectée, je ne pense pas que Windows utiliserait ce système (quoique...). Je pense que l'histoire a son importance sur les choix techniques: MSdos a été créé pour un micro-système mal foutu, buggué «by design», mono-utilisateur, pas réseau, pas multitâche, bootant sur des disquettes, et windows en a gardé l'héritage et quelques tares structurelles et des mauvais design (dont l'aberrant WU). Unix a été conçu dès le départ pour pouvoir tourner sur tout type de machines, grosses comme petites, le réseau n'était pas une option mais au cœur du noyau, le multi-utilisateur, multitâche aussi, et sa philosophie de simplifier au maximum le design avec des fonctions génériques «simples et stupides», par exemple imprimer est «écrire sur un périphérique» comme on écrit dans un fichier, donc pas besoin de réécrire tout un programme spécifique d'entrée-sortie pour chaque imprimante comme ça se pratiquait a l'époque. Bref, dans le monde unix on a aimé partitionner pour séparer les torchons des serviettes, chez Microsoft où l'on mélange tout et ne sait pas toujours très bien distinguer une bouteille de bière du contenu d'une bouteille de bière, pas plus que ce qui est du ressort de l'utilisateur ou du système, on a pas ou très peu partitionné. Tout ce bavardage pour dire que ça n'a aucun sens d'insérer un espace disque a adressage direct, le swap, dans un système de fichier avec un adressage "virtuel" (indirect), mais qu'au niveau du fonctionnement je pense que l'impact est négligeable. Les disques non mécaniques de toute manière rendent obsolescentes un certain nombre de contraintes techniques.
Re: Stratégie de partitionnement
Le Sat, 18 Jun 2022 03:59:09 +0200, Jérémy Prego a écrit : > Enfin, concernant le swap, il est vrai que le fait d'utiliser un > fichier plutôt qu'une partition est considéré comme moins "fiable". > J'ai jamais vraiment comparé ceci dit. Si la fiabilité était affectée, je ne pense pas que Windows utiliserait ce système (quoique...). Je pense que l'histoire a son importance sur les choix techniques: MSdos a été créé pour un micro-système mal foutu, buggué «by design», mono-utilisateur, pas réseau, pas multitâche, bootant sur des disquettes, et windows en a gardé l'héritage et quelques tares structurelles et des mauvais design (dont l'aberrant WU). Unix a été conçu dès le départ pour pouvoir tourner sur tout type de machines, grosses comme petites, le réseau n'était pas une option mais au cœur du noyau, le multi-utilisateur, multitâche aussi, et sa philosophie de simplifier au maximum le design avec des fonctions génériques «simples et stupides», par exemple imprimer est «écrire sur un périphérique» comme on écrit dans un fichier, donc pas besoin de réécrire tout un programme spécifique d'entrée-sortie pour chaque imprimante comme ça se pratiquait a l'époque. Bref, dans le monde unix on a aimé partitionner pour séparer les torchons des serviettes, chez Microsoft où l'on mélange tout et ne sait pas toujours très bien distinguer une bouteille de bière du contenu d'une bouteille de bière, pas plus que ce qui est du ressort de l'utilisateur ou du système, on a pas ou très peu partitionné. Tout ce bavardage pour dire que ça n'a aucun sens d'insérer un espace disque a adressage direct, le swap, dans un système de fichier avec un adressage "virtuel" (indirect), mais qu'au niveau du fonctionnement je pense que l'impact est négligeable. Les disques non mécaniques de toute manière rendent obsolescentes un certain nombre de contraintes techniques.
Re: Stratégie de partitionnement
Bonjour, Le samedi 18 juin 2022 à 11:04 +0200, hamster a écrit : [...] > Toi tu a un mélange des deux mondes : tu a une partition EFI > (nouveaum onde) mais une partition étendue et donc une table de > partitions msdos (ancien monde). C'est incompatible. Mais tu me dis > qu'il s'agit d'une distro sur clef usb, je pense donc que c'est fait > pour que la clef puisse démarrer aussi bien sur un ordi a l'ancienne > avec un BIOS et un ordi plus récent avec UEFI. je pense que c'est du Protective MBR dans un partitionnement GPT (ne pas tronquer le début de la commande "fdisk -l" aurait permis de s'en assurer, parce qu'il y a aussi la possibilité d'un pur partionnmenent MBR avec une partition EFI, ce qui ne devrait pas fonctionner) https://en.wikipedia.org/wiki/GUID_Partition_Table#Protective_MBR_(LBA_0) [...] > Si j'ai bien compris il s'agit d'une clef USB bootable. Dans ce cas, > mon conseil c'est de ne pas toucher. Je sais très bien repartitionner > un disque et reinstaller grub pour que ca marche, mais sur une clef > bootable il faut reinstaller grub a la fois en mode BIOS et en mode > UEFI, sinon ta clef démarrera sur certains ordis et pas sur d'autres. > Et ca je sais pas faire. Si d'autres savent, ils expliqueront. Je n'ai jamais fait ce genre de chose mais la page info de grub au chapitre installation mentionne des spécififités pour BIOS au lieu d'UEFI, avec création d'une partition de type spécial. Sans oublier les différentes options de type "removable" de grub-install vu que c'est une clé USB.
Re: Stratégie de partitionnement
Le 18/06/2022 à 03:17, Pierre ESTREM a écrit : Bonjour, Dessous je vous présente le retour de 'fdisk -l' appliqué à l'image d'une distro (sur clé usb) et destinée aux déficients visuels (base Mint) : Device Boot Start End Sectors Size Id Type aciah-linux.img1 * 2048 1050623 1048576 512M b W95 FAT32 aciah-linux.img2 1052670 60063743 59011074 28,1G 5 Extended aciah-linux.img5 1052672 60063743 59011072 28,1G 83 Linux Je me pose diverses questions. GRUB2 est situé dans le MBR. Quel(s) intérêt(s) a-t-on de faire que la partition 1 contenant /boot/efi soit de type vfat ? Il y a 2 systèmes de boot : l'ancien qu'on appelle BIOS et le nouveau qu'on appelle UEFI. Pour le BIOS il faut un disque avec une table de partitions au format msdos et gub installé dans le MBR (master boot record, les 512 premiers octets du disque). Pour UEFI il faut un disque avec une table de partitions au format GPT, une partition EFI formatée en FAT32 et grub installé dans la partition EFI. Le MBR n'est plus utilisé. Les tables de partitions au format msdos ont comme limitation de pouvoir faire uniquement 4 partitions. D'ou la notion de partition étendue : c'est une partition qui contiens elle meme une table de partitons et des partitions. Les tables de partitions au format GPT permettent de faire un nombre de partitions que je ne connais meme pas tellement il est élevé, et la notion de partition étendue n'existe pas avec ce format. Toi tu a un mélange des deux mondes : tu a une partition EFI (nouveau monde) mais une partition étendue et donc une table de partitions msdos (ancien monde). C'est incompatible. Mais tu me dis qu'il s'agit d'une distro sur clef usb, je pense donc que c'est fait pour que la clef puisse démarrer aussi bien sur un ordi a l'ancienne avec un BIOS et un ordi plus récent avec UEFI. Pourquoi avoir mis la racine (partition ext4) dans une unité logique (n°5) ? C'est le comportement par défaut des installeurs. Quand tu installe en faisant "bouton" et en le laissant se démerder, il fait une configuration passe partout. C'est un choix optimisé en terme d'adaptabilité a la diversité des situations, pas en terme de performance ni de facilité a maintenir. Personnellement je ne laisse jamais l'intalleur faire ca. Je prend toujours l'option "partitionnement manuel" et je fais 3 partitions : swap, racine et home. Et de préférence sous forme de partitons primaires, je ne fais une partition étendue que lorsque c'est pas possible autrement. Je constate que le swap est en fait un fichier dans la racine (à la mode W$). Pareil, c'est une configuration passe partout faite par défaut par les installeurs quand tu les laisse se démerder. Je m'emploie à faire de la racine une partition primaire (n°2) plutôt qu'une unité logique. Un conseil ? Si j'ai bien compris il s'agit d'une clef USB bootable. Dans ce cas, mon conseil c'est de ne pas toucher. Je sais très bien repartitionner un disque et reinstaller grub pour que ca marche, mais sur une clef bootable il faut reinstaller grub a la fois en mode BIOS et en mode UEFI, sinon ta clef démarrera sur certains ordis et pas sur d'autres. Et ca je sais pas faire. Si d'autres savent, ils expliqueront.
Re: Stratégie de partitionnement
Bonjour, La partition /boot/efi est surtout utile quand on utilise un système uefi. Elle doit être impérativement de type vfat, parce que la majorité des systèmes uefi ne gère que ce type de partition pour savoir sur quoi booter. :) En fait, quand la machine est en mode uefi, elle ne se sert pas du petit secteur de boot qu'on installait autrefois dans la partition au début du disque. Concernant la partition racine sur un volume de type étendu, ça n'a pas vraiment d'incidence, si je me trompe pas, les volumes étendu permettent seulement de ne pas être limité en nombre de partition puisque sur un disque en MBR, on est limité par défaut à 4 partitions primaires. Il ne me semble pas qu'il y ait d'autres avantages/inconvénient au partitions étendus. Enfin, concernant le swap, il est vrai que le fait d'utiliser un fichier plutôt qu'une partition est considéré comme moins "fiable". J'ai jamais vraiment comparé ceci dit. En espérant que ça aide, Jerem Le 18/06/2022 à 03:17, Pierre ESTREM a écrit : Bonjour, Dessous je vous présente le retour de 'fdisk -l' appliqué à l'image d'une distro (sur clé usb) et destinée aux déficients visuels (base Mint) : Device Boot Start End Sectors Size Id Type aciah-linux.img1 * 2048 1050623 1048576 512M b W95 FAT32 aciah-linux.img2 1052670 60063743 59011074 28,1G 5 Extended aciah-linux.img5 1052672 60063743 59011072 28,1G 83 Linux Je me pose diverses questions. GRUB2 est situé dans le MBR. Quel(s) intérêt(s) a-t-on de faire que la partition 1 contenant /boot/efi soit de type vfat ? Pourquoi avoir mis la racine (partition ext4) dans une unité logique (n°5) ? Je constate que le swap est en fait un fichier dans la racine (à la mode W$). Ca doit bien ralentir le système ? Je m'emploie à faire de la racine une partition primaire (n°2) plutôt qu'une unité logique. Un conseil ? Merci à ceux qui auront pris le temps de me lire sur ce sujet... ardu. pierre estrem
Stratégie de partitionnement
Bonjour, Dessous je vous présente le retour de 'fdisk -l' appliqué à l'image d'une distro (sur clé usb) et destinée aux déficients visuels (base Mint) : Device Boot Start End Sectors Size Id Type aciah-linux.img1 * 2048 1050623 1048576 512M b W95 FAT32 aciah-linux.img2 1052670 60063743 59011074 28,1G 5 Extended aciah-linux.img5 1052672 60063743 59011072 28,1G 83 Linux Je me pose diverses questions. GRUB2 est situé dans le MBR. Quel(s) intérêt(s) a-t-on de faire que la partition 1 contenant /boot/efi soit de type vfat ? Pourquoi avoir mis la racine (partition ext4) dans une unité logique (n°5) ? Je constate que le swap est en fait un fichier dans la racine (à la mode W$). Ca doit bien ralentir le système ? Je m'emploie à faire de la racine une partition primaire (n°2) plutôt qu'une unité logique. Un conseil ? Merci à ceux qui auront pris le temps de me lire sur ce sujet... ardu. pierre estrem