Re: RE : Re: [debutant] DADVSI , mes conclusions
Leneant a écrit : Bonjour, Et celà pourrait même avoir les effets inverses de ceux escomptés : http://www.ratiatum.com/news3447_Vive_le_quasi-monopole_de_l_iPod.html Bonne lecture. Cordialement. Pascal. mouais, ça enlève pas le monopole d'un constructeur ce truc quand même, suis très septique sur ce coup là. pi y en a mare du mp3 gggr ;-) = Vous souhaitez acquerir votre Pack ou des Services Mandriva? Rendez-vous sur http://store.mandriva.com;. Rejoignez le club mandrake : http://www.mandrivaclub.com =
Re: RE : Re: [debutant] DADVSI , mes conclusions
merci pour le lien. je n'ai guère le temps de commenter ce lien, toutefois j'en recommande vivement la lecture : http://www.covertprestige.info/2006/08/01/68-pour-herve-rony-la-culture-serait-elle-un-bien-comme-un-autre ? -- marc Leneant wrote: Bonjour, Et celà pourrait même avoir les effets inverses de ceux escomptés : http://www.ratiatum.com/news3447_Vive_le_quasi-monopole_de_l_iPod.html Bonne lecture. Cordialement. Pascal. --- Mary didier [EMAIL PROTECTED] a écrit : Marc Siramy a écrit : Bonsoir, Puisque la loi DADVSI impose l'installation de DRM sur nos ordinateurs, l'initiative Open DRM de Sun ( http://www.internetactu.net/?p=6410 ) vaut sans doute la peine d'être soutenue pour deux raisons : - le fait que le code soit ouvert laisse la possibilité à chaque citoyen de pouvoir contrôler quelles informations personnelles sont prélevées sur sa machine, - le code est gratuit, et donc le financement des DRM prévu par le gouvernement n'est plus justifié (rappelons que le gouvernement projette de financer les DRM via une taxe sur le tabac). Selon l'article, [les] abonnés du câble ont une clé qui leur permet de recevoir des émissions. Que ce système de clé réponde ou non au principe que j'ai rappelé précédemment (et déjà brillament exposé par Isabelle), il s'agit là encore d'un mécanisme d'encodage et de cryptage de données. La manière de faire cette guerre est stupide. Qu'un DRM soit présent ou non au sein d'une oeuvre numérique, il faut bien que cette oeuvre soit décodée pour pouvoir en prendre connaissance. Or une fois l'oeuvre décodée, il sera toujours possible de contourner le DRM, ne serait ce qu'avec un caméscope numérique. Si j'oubliais: les DRM ont un intérêt (du moins les DRM propriétaires) : tuer les logiciels libres multimédia, mais cela n'a jamais fait nul doute. Or, me semble-t-il, les auteurs ou autres titulaires de droits voisins ont le libre choix d'imposer toute mesure de protection destinée à préserver leurs droits. Nul doute que ceux-ci s'opposeront aux DRM open-source. Le fait que l'absence de définition du terme interopérabilité est conduit à la suppression du droit à l'interopérabilité est certes affligeant. Cependant il revenait au Conseil constitutionnel d'enlever à la loi ses impuretés selon Philippe Aigrain ( http://paigrain.debatpublic.net/ ). Donc le CC a bien fait son travail. Bien entendu. A moins que le CC ait quelque pu perdu la raison. Cela expliquerait peut-être ce que j'ai découvert aujourd'hui : Il avait été souligné à l'Assemblée Nationale, le 29 juin 2005, l'absence de définition du terme logiciel dans les textes : Notons cependant qu'il n'existe pas de définition des logiciels ou des programmes d'ordinateur dans les textes nationaux, européens ou internationaux régissant la propriété intellectuelle. Cette absence peut s'expliquer par la volonté de ne pas figer une définition susceptible d'évoluer en fonction de la technique. ( http://www.assemblee-nationale.fr/12/europe/rap-info/i2426.asp ). Cette absence de volonté se manifeste aussi je crois lorsqu'il s'agit de définir les DRM / MTP. Aussi, pourquoi le CC déclare-t-il que le terme interopérabilité est inconstitutionnel quand dans le même temps, il ne remet en cause ni la définition du terme DRM, ni celle du terme MTP, ni celle du terme logiciel ? Et aussi, pourquoi donc la notion de travail collaboratif paraît elle floue aux yeux du CC alors que ce terme semble depuis longtemps entré dans les usages ? Et surtout, forts de ce constat, que peut on faire ? -- Marc cherche pas a comprendre, tout était écrit d'avance fallait que ça passe d'une manière ou d'une autre, alors c'est sur que justifier la mauvaise foi ça devient compliqué lol ça entraîne qqs incohérences forcément -- Pour toute commande au robot de la liste, adressez vous a [EMAIL PROTECTED] Copyleft Attitude : http://artlibre.org Archives et administration : http://www.april.org/wws/ = Vous souhaitez acquerir votre Pack ou des Services Mandriva? Rendez-vous sur http://store.mandriva.com;. Rejoignez le club mandrake : http://www.mandrivaclub.com = = Vous souhaitez acquerir votre Pack ou des Services Mandriva? Rendez-vous sur http://store.mandriva.com;. Rejoignez le club mandrake : http://www.mandrivaclub.com = - Pensées d'un citoyen : http://leneant.echosblogs.org/ (dernière mise à jour : 24/06/2006) Avis de citoyens : http://fr.groups.yahoo.com/group/Avis_de_citoyens/ - Détaxe (simplement avoir le choix) : http://www.detaxe.org - Une logithèque libre accessible à tous, tout OS confondu : http://www.framasoft.org -
RE : Re: RE : Re: [debutant] DADVSI , mes conclusions
Salut Marc, N'est-ce pas ce que nous disons tous depuis le début ? Mais je ne vais pas redévelopper tout ce que nous avons déjà exprimé à savoir qu'il y a le droit moral et le droit patrimonial et que DADVSI ne couvre qu'une partie du droit patrimonial du droit d'auteur. Que cette loi est incomplète et effectivement faite non pas pour contrôler l'usage des oeuvres au sens du droit moral, mais l'usage des oeuvres conformément au droit patrimonial (tu payes tu écoutes). Mais au delà de çà, DADVSI m'a gavé. Je n'achetais pas énormément de CD ou de DVD et aujourd'hui à part le coffret star wars épisode I à III quand il sortira, je n'achèterai plus de DVD. J'ai un vidéo club pas loin et celà me suffit largement. De plus je rechignerais à passer à toute techno HD puisque la résolution actuelle est largement suffisante pour mes conditions de visualisation. Et je ne referais pas la même erreur que celle que j'ai comise lorsque mon lecteur de laser disque vidéo est tombé en panne. Je ne renouvellerai pas mon stock de film. Enfin de compte, pour moi, un vidéo club, à l'usage, est plus rentable que l'achat des films que je souhaite regardé (plus de choix pour un prix de revient bien moindre). Et je ne parle pas du P2P que je n'utilise pas. Et en plus, j'ai recommensé à lire des oeuvres papiers, ce qui n'est pas plus mal. Tiens, je vais aller faire un stock de disques durs avant que les nouveaux tarifs de la taxe pour le droit d'auteur sur ces supports ne soit effective en france ;o). Personne n'envisage un voyage en suisse ? Cordialement. Pascal. --- Marc Siramy [EMAIL PROTECTED] a écrit : merci pour le lien. je n'ai guère le temps de commenter ce lien, toutefois j'en recommande vivement la lecture : http://www.covertprestige.info/2006/08/01/68-pour-herve-rony-la-culture-serait-elle-un-bien-comme-un-autre ? -- marc Leneant wrote: Bonjour, Et celà pourrait même avoir les effets inverses de ceux escomptés : http://www.ratiatum.com/news3447_Vive_le_quasi-monopole_de_l_iPod.html Bonne lecture. Cordialement. Pascal. --- Mary didier [EMAIL PROTECTED] a écrit : Marc Siramy a écrit : Bonsoir, Puisque la loi DADVSI impose l'installation de DRM sur nos ordinateurs, l'initiative Open DRM de Sun ( http://www.internetactu.net/?p=6410 ) vaut sans doute la peine d'être soutenue pour deux raisons : - le fait que le code soit ouvert laisse la possibilité à chaque citoyen de pouvoir contrôler quelles informations personnelles sont prélevées sur sa machine, - le code est gratuit, et donc le financement des DRM prévu par le gouvernement n'est plus justifié (rappelons que le gouvernement projette de financer les DRM via une taxe sur le tabac). Selon l'article, [les] abonnés du câble ont une clé qui leur permet de recevoir des émissions. Que ce système de clé réponde ou non au principe que j'ai rappelé précédemment (et déjà brillament exposé par Isabelle), il s'agit là encore d'un mécanisme d'encodage et de cryptage de données. La manière de faire cette guerre est stupide. Qu'un DRM soit présent ou non au sein d'une oeuvre numérique, il faut bien que cette oeuvre soit décodée pour pouvoir en prendre connaissance. Or une fois l'oeuvre décodée, il sera toujours possible de contourner le DRM, ne serait ce qu'avec un caméscope numérique. Si j'oubliais: les DRM ont un intérêt (du moins les DRM propriétaires) : tuer les logiciels libres multimédia, mais cela n'a jamais fait nul doute. Or, me semble-t-il, les auteurs ou autres titulaires de droits voisins ont le libre choix d'imposer toute mesure de protection destinée à préserver leurs droits. Nul doute que ceux-ci s'opposeront aux DRM open-source. Le fait que l'absence de définition du terme interopérabilité est conduit à la suppression du droit à l'interopérabilité est certes affligeant. Cependant il revenait au Conseil constitutionnel d'enlever à la loi ses impuretés selon Philippe Aigrain ( http://paigrain.debatpublic.net/ ). Donc le CC a bien fait son travail. Bien entendu. A moins que le CC ait quelque pu perdu la raison. Cela expliquerait peut-être ce que j'ai découvert aujourd'hui : Il avait été souligné à l'Assemblée Nationale, le 29 juin 2005, l'absence de définition du terme logiciel dans les textes : Notons cependant qu'il n'existe pas de définition des logiciels ou des programmes d'ordinateur dans les textes nationaux, européens ou internationaux régissant la propriété intellectuelle. Cette absence peut s'expliquer par la volonté de ne pas figer une définition susceptible d'évoluer en fonction de la technique. ( http://www.assemblee-nationale.fr/12/europe/rap-info/i2426.asp ). Cette absence de volonté se manifeste aussi je crois lorsqu'il s'agit de définir les DRM / MTP. Aussi, pourquoi le CC déclare-t-il que le terme interopérabilité est inconstitutionnel quand dans le même temps, il ne remet en cause ni la définition du
Re: RE : Re: RE : Re: [debutant] DADVSI , mes conclusions
Leneant a écrit : Salut Marc, N'est-ce pas ce que nous disons tous depuis le début ? Mais je ne vais pas redévelopper tout ce que nous avons déjà exprimé à savoir qu'il y a le droit moral et le droit patrimonial et que DADVSI ne couvre qu'une partie du droit patrimonial du droit d'auteur. Que cette loi est incomplète et effectivement faite non pas pour contrôler l'usage des oeuvres au sens du droit moral, mais l'usage des oeuvres conformément au droit patrimonial (tu payes tu écoutes). Mais au delà de çà, DADVSI m'a gavé. Je n'achetais pas énormément de CD ou de DVD et aujourd'hui à part le coffret star wars épisode I à III quand il sortira, je n'achèterai plus de DVD. J'ai un vidéo club pas loin et celà me suffit largement. De plus je rechignerais à passer à toute techno HD puisque la résolution actuelle est largement suffisante pour mes conditions de visualisation. Et je ne referais pas la même erreur que celle que j'ai comise lorsque mon lecteur de laser disque vidéo est tombé en panne. Je ne renouvellerai pas mon stock de film. Enfin de compte, pour moi, un vidéo club, à l'usage, est plus rentable que l'achat des films que je souhaite regardé (plus de choix pour un prix de revient bien moindre). Et je ne parle pas du P2P que je n'utilise pas. Et en plus, j'ai recommensé à lire des oeuvres papiers, ce qui n'est pas plus mal. Tiens, je vais aller faire un stock de disques durs avant que les nouveaux tarifs de la taxe pour le droit d'auteur sur ces supports ne soit effective en france ;o). Personne n'envisage un voyage en suisse ? Cordialement. Pascal. --- Marc Siramy [EMAIL PROTECTED] a écrit : merci pour le lien. je n'ai guère le temps de commenter ce lien, toutefois j'en recommande vivement la lecture : http://www.covertprestige.info/2006/08/01/68-pour-herve-rony-la-culture-serait-elle-un-bien-comme-un-autre ? -- marc Leneant wrote: Bonjour, Et celà pourrait même avoir les effets inverses de ceux escomptés : http://www.ratiatum.com/news3447_Vive_le_quasi-monopole_de_l_iPod.html Bonne lecture. Cordialement. Pascal. --- Mary didier [EMAIL PROTECTED] a écrit : Marc Siramy a écrit : Bonsoir, Puisque la loi DADVSI impose l'installation de DRM sur nos ordinateurs, l'initiative Open DRM de Sun ( http://www.internetactu.net/?p=6410 ) vaut sans doute la peine d'être soutenue pour deux raisons : - le fait que le code soit ouvert laisse la possibilité à chaque citoyen de pouvoir contrôler quelles informations personnelles sont prélevées sur sa machine, - le code est gratuit, et donc le financement des DRM prévu par le gouvernement n'est plus justifié (rappelons que le gouvernement projette de financer les DRM via une taxe sur le tabac). Selon l'article, [les] abonnés du câble ont une clé qui leur permet de recevoir des émissions. Que ce système de clé réponde ou non au principe que j'ai rappelé précédemment (et déjà brillament exposé par Isabelle), il s'agit là encore d'un mécanisme d'encodage et de cryptage de données. La manière de faire cette guerre est stupide. Qu'un DRM soit présent ou non au sein d'une oeuvre numérique, il faut bien que cette oeuvre soit décodée pour pouvoir en prendre connaissance. Or une fois l'oeuvre décodée, il sera toujours possible de contourner le DRM, ne serait ce qu'avec un caméscope numérique. Si j'oubliais: les DRM ont un intérêt (du moins les DRM propriétaires) : tuer les logiciels libres multimédia, mais cela n'a jamais fait nul doute. Or, me semble-t-il, les auteurs ou autres titulaires de droits voisins ont le libre choix d'imposer toute mesure de protection destinée à préserver leurs droits. Nul doute que ceux-ci s'opposeront aux DRM open-source. Le fait que l'absence de définition du terme interopérabilité est conduit à la suppression du droit à l'interopérabilité est certes affligeant. Cependant il revenait au Conseil constitutionnel d'enlever à la loi ses impuretés selon Philippe Aigrain ( http://paigrain.debatpublic.net/ ). Donc le CC a bien fait son travail. Bien entendu. A moins que le CC ait quelque pu perdu la raison. Cela expliquerait peut-être ce que j'ai découvert aujourd'hui : Il avait été souligné à l'Assemblée Nationale, le 29 juin 2005, l'absence de définition du terme logiciel dans les textes : Notons cependant qu'il n'existe pas de définition des logiciels ou des programmes d'ordinateur dans les textes nationaux, européens ou internationaux régissant la propriété intellectuelle. Cette absence peut s'expliquer par la volonté de ne pas figer une définition susceptible d'évoluer en fonction de la technique. ( http://www.assemblee-nationale.fr/12/europe/rap-info/i2426.asp ). Cette absence de volonté se manifeste aussi je crois lorsqu'il s'agit de définir les DRM / MTP. Aussi, pourquoi le CC déclare-t-il que le terme interopérabilité est inconstitutionnel quand dans le même temps, il ne remet en
Re: RE : Re: RE : Re: [debutant] DADVSI , mes conclusions
Leneant a écrit : Salut Marc, N'est-ce pas ce que nous disons tous depuis le début ? Mais je ne vais pas redévelopper tout ce que nous avons déjà exprimé à savoir qu'il y a le droit moral et le droit patrimonial et que DADVSI ne couvre qu'une partie du droit patrimonial du droit d'auteur. Que cette loi est incomplète et effectivement faite non pas pour contrôler l'usage des oeuvres au sens du droit moral, mais l'usage des oeuvres conformément au droit patrimonial (tu payes tu écoutes). Mais au delà de çà, DADVSI m'a gavé. Je n'achetais pas énormément de CD ou de DVD et aujourd'hui à part le coffret star wars épisode I à III quand il sortira, je n'achèterai plus de DVD. J'ai un vidéo club pas loin et celà me suffit largement. De plus je rechignerais à passer à toute techno HD puisque la résolution actuelle est largement suffisante pour mes conditions de visualisation. Et je ne referais pas la même erreur que celle que j'ai comise lorsque mon lecteur de laser disque vidéo est tombé en panne. Je ne renouvellerai pas mon stock de film. Enfin de compte, pour moi, un vidéo club, à l'usage, est plus rentable que l'achat des films que je souhaite regardé (plus de choix pour un prix de revient bien moindre). Et je ne parle pas du P2P que je n'utilise pas. Et en plus, j'ai recommensé à lire des oeuvres papiers, ce qui n'est pas plus mal. Tiens, je vais aller faire un stock de disques durs avant que les nouveaux tarifs de la taxe pour le droit d'auteur sur ces supports ne soit effective en france ;o). Personne n'envisage un voyage en suisse ? j'ai la chance de pas etre loin du Luxembourg hi hi, je vais peut être participer d'avantage a l'essore de l'Europe ;-) Cordialement. Pascal. --- Marc Siramy [EMAIL PROTECTED] a écrit : merci pour le lien. je n'ai guère le temps de commenter ce lien, toutefois j'en recommande vivement la lecture : http://www.covertprestige.info/2006/08/01/68-pour-herve-rony-la-culture-serait-elle-un-bien-comme-un-autre ? -- marc Leneant wrote: Bonjour, Et celà pourrait même avoir les effets inverses de ceux escomptés : http://www.ratiatum.com/news3447_Vive_le_quasi-monopole_de_l_iPod.html Bonne lecture. Cordialement. Pascal. --- Mary didier [EMAIL PROTECTED] a écrit : Marc Siramy a écrit : Bonsoir, Puisque la loi DADVSI impose l'installation de DRM sur nos ordinateurs, l'initiative Open DRM de Sun ( http://www.internetactu.net/?p=6410 ) vaut sans doute la peine d'être soutenue pour deux raisons : - le fait que le code soit ouvert laisse la possibilité à chaque citoyen de pouvoir contrôler quelles informations personnelles sont prélevées sur sa machine, - le code est gratuit, et donc le financement des DRM prévu par le gouvernement n'est plus justifié (rappelons que le gouvernement projette de financer les DRM via une taxe sur le tabac). Selon l'article, [les] abonnés du câble ont une clé qui leur permet de recevoir des émissions. Que ce système de clé réponde ou non au principe que j'ai rappelé précédemment (et déjà brillament exposé par Isabelle), il s'agit là encore d'un mécanisme d'encodage et de cryptage de données. La manière de faire cette guerre est stupide. Qu'un DRM soit présent ou non au sein d'une oeuvre numérique, il faut bien que cette oeuvre soit décodée pour pouvoir en prendre connaissance. Or une fois l'oeuvre décodée, il sera toujours possible de contourner le DRM, ne serait ce qu'avec un caméscope numérique. Si j'oubliais: les DRM ont un intérêt (du moins les DRM propriétaires) : tuer les logiciels libres multimédia, mais cela n'a jamais fait nul doute. Or, me semble-t-il, les auteurs ou autres titulaires de droits voisins ont le libre choix d'imposer toute mesure de protection destinée à préserver leurs droits. Nul doute que ceux-ci s'opposeront aux DRM open-source. Le fait que l'absence de définition du terme interopérabilité est conduit à la suppression du droit à l'interopérabilité est certes affligeant. Cependant il revenait au Conseil constitutionnel d'enlever à la loi ses impuretés selon Philippe Aigrain ( http://paigrain.debatpublic.net/ ). Donc le CC a bien fait son travail. Bien entendu. A moins que le CC ait quelque pu perdu la raison. Cela expliquerait peut-être ce que j'ai découvert aujourd'hui : Il avait été souligné à l'Assemblée Nationale, le 29 juin 2005, l'absence de définition du terme logiciel dans les textes : Notons cependant qu'il n'existe pas de définition des logiciels ou des programmes d'ordinateur dans les textes nationaux, européens ou internationaux régissant la propriété intellectuelle. Cette absence peut s'expliquer par la volonté de ne pas figer une définition susceptible d'évoluer en fonction de la technique. ( http://www.assemblee-nationale.fr/12/europe/rap-info/i2426.asp ). Cette absence de volonté se manifeste aussi je crois lorsqu'il s'agit de définir les DRM / MTP. Aussi, pourquoi le CC déclare-t-il que le terme interopérabilité est