[electron.libre] Re: Salon de Prague, dix-huitièm e partie: les radios

2011-10-13 Par sujet Guy Revel

Salut,

A propos de ces radios, je pense qu'il faut insister sur le fait que 
Jeti devient le seul et unique fabricant européen de radios. Il va de 
soi que ce n'est possible qu'en offrant du haut - et même très haut - 
de gamme et que toute tentative de produire un ensemble radio "grand 
public" serait voué à l'échec. Mais comme le faisaient remarquer 
MicRolax et quelques autres, la nouvelle radio Jeti est, tous comptes 
faits, moins coûteuse qu'une Multiplex 4000 ou une autre radio de ce 
genre au moment de leur sortie qui ont, pourtant, connu la popularité.
D'ailleurs des manches précis avec une mécanique qui reste précise au 
cours du temps et des potentiomètres (ou tout autre système) qui 
garantissent la parfaite proportionalité et reproductibilité des 
commandes, rien que ça, ça vaut sûrement plus de 53 €...


Guy R.
PS: De toutes façons, comme personne ne répond, je suppose que ça 
n'intéresse personne ? C'est vrai que pour un Polyclub ou un Zizi 
Glandeur, c'est totalement hors sujet ;-)


At 18:04 13/10/2011, you wrote:

GR.

De : electron.libre-ow...@ml.free.fr 
[mailto:electron.libre-ow...@ml.free.fr] De la part de Guy Revel

Envoyé : jeudi 13 octobre 2011 17:53
À : electron.libre@ml.free.fr
Objet : [electron.libre] Salon de Prague, dix-huitième partie: les radios

Salut,

Je ne vais pas seulement vous présenter la Jeti, mais aussi la 
Futaba 18 MX car ces deux radios ont beaucoup de points en commun.
Ces radios m'ont fait immédiatement la même impression qu'en photo 
du matériel pro comparé à du matériel grand public, même étiqueté 
semi-pro, et c'est un domaine où la différence de prix en passant 
d'une catégorie à l'autre est au moins aussi importante que pour les 
radios, sinon plus.
Le matériel pro est fait pour résister à un usage intensif dans les 
conditions les plus difficiles tout en minimisant la moindre 
éventualité de panne. Un objectif photo pro est en métal, même s'il 
est plus lourd ainsi, alors qu'un objectif semi-pro est en Lexan, à 
la fois plus léger et moins coûteux. Un boîtier photo pro est 
généralement en magnésium afin, à la fois de gagner du poids et de 
résister à pratiquement n'importe quel choc ou chute.


C'est la même chose avec les radios Jeti et Futaba MX. Chez Futaba, 
par exemple, le matériel haut de gamme est produit dans l'usine de 
Chiba, au Japon, même si c'est plus coûteux, avec des composants de 
qualité professionnelle, eux aussi, de manière à se rapprocher du 
"zéro défaut" qui est l'objectif constant de la production 
japonaise. Les radios courantes de la marque sont produites dans 
différentes autres usines asiatiques et certains d'entre vous savent 
probablement qu'en dépit d'une direction et d'une maîtrise 
japonaise, cet objectif n'est qu'un objectif (sans jeu de mots) avec 
une main d'oeuvre chinoise, thaïlandaise ou vietnamienne.


Il est un autre facteur qui influe sur le prix : la quantité 
produite. Une règle bien connue de l'industrie est qu'on divise le 
prix de revient par deux chaque fois qu'on multiplie la quantité 
produite par dix. Alors que les radios courantes de Futaba sont 
produites à des centaines de milliers d'exemplaires, les radios de 
haut de gamme ne le sont qu'à quelques milliers. Voilà qui explique 
que les radios "pro", que ce soit de Jeti ou de Futaba, sont dans un 
autre domaine de prix que les autres.Tous les pilotes qui font 
sérieusement de la compétition le savent bien, mais il y a aussi 
parmi les utilisateurs potentiels tous ceux qui font voler des 
modèles qu'ils considèrent comme précieux, et un tout-plastique de 4 
m ou un avion de 3 m le sont sans le moindre doute, ils coûtent 
beaucoup plus que la radio qui va servir à les piloter, il y a enfin 
tous ceux qui veulent du matériel de haut de gamme pour la simple 
raison qu'il faut que ce soit du haut de gamme. Pour toutes ces 
raisons, il ne fait aucun doute que tant la Futaba 18 MX que la Jeti 
se vendront fort bien et feront des utilisateurs heureux et satisfaits.


Une anecdote pour illustrer : lorsque la première radio Futaba 
programmable CM-Rex est sortie en France,  elle semblait être si 
chère (plus que le Futaba et Jeti dont il est question ici) que 
l'objectif de ventes pour l'année avait été fixé à 300 exemplaires.

Il s'en est vendu 2000.

Et comme ça m'amuse de vous faire attendre,  je ne vous montrerai 
ces radios en photos que dans mon prochain message :-D


Guy R.




[electron.libre] Re: Salon de Prague, dix-huitièm e partie: les radios

2011-10-13 Par sujet Emmanuel
GR.

 

De : electron.libre-ow...@ml.free.fr
[mailto:electron.libre-ow...@ml.free.fr] De la part de Guy Revel
Envoyé : jeudi 13 octobre 2011 17:53
À : electron.libre@ml.free.fr
Objet : [electron.libre] Salon de Prague, dix-huitième partie: les radios

 

Salut,

Je ne vais pas seulement vous présenter la Jeti, mais aussi la Futaba 18 MX
car ces deux radios ont beaucoup de points en commun.
Ces radios m'ont fait immédiatement la même impression qu'en photo du
matériel pro comparé à du matériel grand public, même étiqueté semi-pro, et
c'est un domaine où la différence de prix en passant d'une catégorie à
l'autre est au moins aussi importante que pour les radios, sinon plus.
Le matériel pro est fait pour résister à un usage intensif dans les
conditions les plus difficiles tout en minimisant la moindre éventualité de
panne. Un objectif photo pro est en métal, même s'il est plus lourd ainsi,
alors qu'un objectif semi-pro est en Lexan, à la fois plus léger et moins
coûteux. Un boîtier photo pro est généralement en magnésium afin, à la fois
de gagner du poids et de résister à pratiquement n'importe quel choc ou
chute.

C'est la même chose avec les radios Jeti et Futaba MX. Chez Futaba, par
exemple, le matériel haut de gamme est produit dans l'usine de Chiba, au
Japon, même si c'est plus coûteux, avec des composants de qualité
professionnelle, eux aussi, de manière à se rapprocher du "zéro défaut" qui
est l'objectif constant de la production japonaise. Les radios courantes de
la marque sont produites dans différentes autres usines asiatiques et
certains d'entre vous savent probablement qu'en dépit d'une direction et
d'une maîtrise japonaise, cet objectif n'est qu'un objectif (sans jeu de
mots) avec une main d'oeuvre chinoise, thaïlandaise ou vietnamienne.

Il est un autre facteur qui influe sur le prix : la quantité produite. Une
règle bien connue de l'industrie est qu'on divise le prix de revient par
deux chaque fois qu'on multiplie la quantité produite par dix. Alors que les
radios courantes de Futaba sont produites à des centaines de milliers
d'exemplaires, les radios de haut de gamme ne le sont qu'à quelques
milliers. Voilà qui explique que les radios "pro", que ce soit de Jeti ou de
Futaba, sont dans un autre domaine de prix que les autres.Tous les pilotes
qui font sérieusement de la compétition le savent bien, mais il y a aussi
parmi les utilisateurs potentiels tous ceux qui font voler des modèles
qu'ils considèrent comme précieux, et un tout-plastique de 4 m ou un avion
de 3 m le sont sans le moindre doute, ils coûtent beaucoup plus que la radio
qui va servir à les piloter, il y a enfin tous ceux qui veulent du matériel
de haut de gamme pour la simple raison qu'il faut que ce soit du haut de
gamme. Pour toutes ces raisons, il ne fait aucun doute que tant la Futaba 18
MX que la Jeti se vendront fort bien et feront des utilisateurs heureux et
satisfaits.

Une anecdote pour illustrer : lorsque la première radio Futaba programmable
CM-Rex est sortie en France,  elle semblait être si chère (plus que le
Futaba et Jeti dont il est question ici) que l'objectif de ventes pour
l'année avait été fixé à 300 exemplaires.
Il s'en est vendu 2000.

Et comme ça m'amuse de vous faire attendre,  je ne vous montrerai ces radios
en photos que dans mon prochain message :-D

Guy R.