Re: [OSM-talk-fr] Cadastre : projet de courrier ( épisode 2)

2008-09-18 Par sujet g.d
Denis, j'avoue que la question copyright (surtout IGN...) me dépasse,  
et de loin.
Et suis content, qu'il y ait des gens mieux calés, comme toi.

Franchement, personnellement je n'ose pas m'adresser au CNIG ni à la  
DGI,
ai la pétoche, ne suis pas à l'aise avec ces hautes sphères - et n'ai  
pas honte de l'avouer.

Je ne me connais pas en droit, j'essaie simplement de comprendre ce  
que l'auteur du texte a voulu dire,
essaie de comprendre le bon sens des choses,
et cherche à me mettre dans la peau de celui qui l'a écrit,
afin de comprendre ce qu'il veut protéger, et ce qu'il veut autoriser.

Puis j'applique le bon vieux principe, de d'abord escamoter les  
sous-phrases,
pour trouver verbe, sujet, et objet du syntaxe principal.
Et applique le vieux principe, qu'en cas du moindre doute,
ou si ma question n'est pas répondue clairement dans le texte,
le paragraphe 1 prévaut le paragraphe 2 et ainsi de suite :
Si reste un doute, s'abstenir.
(La vielle blague  du paragraphe 1 Le patron a toujours raison, et
paragraphe 2 Si le patron a tort, c'est le paragraphe 1 qui rentre  
en vigueur
n'est nullement une blague, mais est la simple réalité qui se  
confirme dans toutes les domaines,
y compris dans la Loi).


Puis, si j'y tiens tout de même,
leur poser question, et attendre réponse avant d'agir.
Si pas de réponse, retour à la case de départ,
formuler ma question autrement,
et voir si je peux faire quelque chose avec ce qu'autorise  
expressément le texte.

Ce n'est sûrement pas une approche 'complète' ni profondément  
professionnelle,
mais dans la plupart des cas, en ce qui concerne mes soucis de tous  
les jours, ça donne des résultats viables.
Et si je toujours ne vois pas clair,
- direction conseil juridique, avocat spécialisé en la question.
---

Pour mon job, je me trouve dans le cas de la Recherche,
de la Documentation et de la Protection et Conservation du Patrimoine  
National,
donc y a pas de blême pour un usage strictement interne.
De surcroît, c'est toujours mon client qui achète de telles données,  
photos, cartes et autres fichiers,
et me les passe :
J'ai horreur de livrer des plans où l'objet de la recherche flotte  
complètement isolé dans le néant sans contexte,
un peu comme une météorite dans l'espace intersidéral...
là où l'engin se trouve en centre ville, ou sur une butte dominante,  
entouré de plein de choses nécessaires à la compréhension.


Mais je n'ai jamais encore compris,
quelle licence au juste l'IGN accorde à l'acheteur d'une carte  
1/25oooème au supermarché...
Reproduction interdite, oui,
mais tout le reste ???

Et quid de la licence d'une photo bdortho, que me passe le sig d'une  
comm de comms ?
Parfois le client tombe des nues, quand il voit que la photo ne se  
laisse pas superposer au relevé réel -
(souvent les photos/dalles n/b des premières campagnes aériennes sont  
bien meilleures, verticales...)
mais je ne vais pas m'amuser à corriger gratuitement la déformation  
due aux dénivellations, sur leurs photos...
Et quand/si je le fais,
que dois-je annoter ? Fond image d'après bdortho, corrigé,  
reproduction interdite, tous droits réservés au IGN ?
Non, il y a aussi mes droits là-dedans,
pas seulement dans mon relevé superposé,
mais aussi dans la photo sous-jacente corrigée...

Par logique,
en achetant un truc chez eux, IGN (carte, photo, dalle, tranche  
bdortho...), on automatiquement acquiert une licence de base, un  
EULA.
Laquelle ?...
---

Au premier abord
ce qui suit n'a pas grand'chose à voir avec osm,
mais vous allez comprendre... :

Je crains que le droit d'auteur intellectuel ait vécu son temps,
qu'il soit dépassé par les événements,
et que le droit des licences monnayables prend le dessus, au galop.
Deux approches fondamentalement différentes.

J'aperçois ce changement non seulement dans le domaine des cartes,
mais aussi dans la création artistique,
dans la 3d soit-elle artistique, utilitaire, ou de jeux,
dans l'architecture, dans l'ingénierie (bien avant que ça touche le  
domaine des brevets déposés),
et même le social : un ouvrier conserve ses droits intellectuels  
d'une amélioration/invention,
un cadre supérieur non, qué tchi ! Ça fait partie de son job,  
d'inventer pour le compte et sous le nom de son chef...

Et même l'Etat quelque part est en contradiction avec lui-même :
D'une part, les Lois fixent un droit intellectuel inaliénable,
et d'autre part je vois écrit dans des textes de Marchés Publics, que  
tous les droits intellectuels de ma prestation sont transférés à l'Etat,
et vois réapparaître mes relevés par-ci, par-là, utilisés aussi pour  
l'enseignement,
et pire, ils les filent à mes concurrents qui les réutilisent et les  
signent de leur nom.
Ou en font éditer des cartes postales.
Tout cela, sans que mon nom paraisse - effacé de l'Histoire, en  
toute légalité. Pas glop, ça...

Si cela continue,
(afin que je puisse réclamer mes droits devant un tribunal)
au lieu d'être prestataire de services et de me réserver les droits  
intellectuels,
je 

Re: [OSM-talk-fr] Cadastre : projet de courrier (épisode 2)

2008-09-18 Par sujet Denis
g.d a écrit :
 Denis, j'avoue que la question copyright (surtout IGN...) me dépasse,  
 et de loin.
 Et suis content, qu'il y ait des gens mieux calés, comme toi.

Je ne suis pas plus calé que toi. Ce sont des questions qui 
m'interrogent autant comme contributeur OSM que professionnel créateur 
(et consommateur) d'informations géographiques.
[...]
 Je ne me connais pas en droit, j'essaie simplement de comprendre ce  
 que l'auteur du texte a voulu dire,
 essaie de comprendre le bon sens des choses,
 et cherche à me mettre dans la peau de celui qui l'a écrit,
 afin de comprendre ce qu'il veut protéger, et ce qu'il veut autoriser.
 Puis j'applique le bon vieux principe, de d'abord escamoter les  
 sous-phrases,
 pour trouver verbe, sujet, et objet du syntaxe principal.
 Et applique le vieux principe, qu'en cas du moindre doute,
 ou si ma question n'est pas répondue clairement dans le texte,
 le paragraphe 1 prévaut le paragraphe 2 et ainsi de suite :
 Si reste un doute, s'abstenir.
 (La vielle blague  du paragraphe 1 Le patron a toujours raison, et
 paragraphe 2 Si le patron a tort, c'est le paragraphe 1 qui rentre  
 en vigueur
 n'est nullement une blague, mais est la simple réalité qui se  
 confirme dans toutes les domaines,
 y compris dans la Loi).

Nul n'est censé ignorer la loi. La démarche la plus logique consiste, 
selon moi, à éplucher les textes en vigueur (y compris ceux, non 
abrogés, qui datent encore de l'époque de la constitution du cadastre). 
C'est sûr que c'est formateur, que cela demande un investissement 
considérable en temps, mais au bout du compte, cela permet de comprendre 
jusque dans les tournures de phrases. Une licence n'est pas un poème 
mais un texte qui s'appuie sur d'autres textes (réutilisation 
d'informations publiques ;-) législatifs, en vigueur. Elle est également 
le fruit d'un modèle de pensée.

 
 
 Puis, si j'y tiens tout de même,
 leur poser question, et attendre réponse avant d'agir.
 Si pas de réponse, retour à la case de départ,
 formuler ma question autrement,
 et voir si je peux faire quelque chose avec ce qu'autorise  
 expressément le texte.
 
 Ce n'est sûrement pas une approche 'complète' ni profondément  
 professionnelle,
 mais dans la plupart des cas, en ce qui concerne mes soucis de tous  
 les jours, ça donne des résultats viables.
 Et si je toujours ne vois pas clair,
 - direction conseil juridique, avocat spécialisé en la question.

Je voudrais éviter, justement, une victoire à la Pyrrhus 
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_d'Ausculum_(279_av._J.-C.).
L'enjeu, pour OSM, est de faire valoir ses DROITS à réutiliser des 
données financées ENTIEREMENT sur fonds publics (le cas de l'IGN est 
déjà exclu). l'enjeu, pour l'OSGeo, est de décanter un marais où l'on 
sait que l'insalubrité est omniprésente mais que personne (à commencer 
par celles dont c'est le chemin le + direct pour parvenir à leur but) 
n'ose franchir sans être accompagné de guides (non spirituels) juridiques.

[... Mais je n'ai jamais encore compris,
 quelle licence au juste l'IGN accorde à l'acheteur d'une carte  
 1/25oooème au supermarché...]

Justement, toutes les questions que tu poses, à juste titre en temps que 
prestataire de service, de consommateur d'info géo, de simple citoyen 
doivent être regardées sous la lumière des notions inscrites dans la loi 
comme les critères d'originalité d'une base de données, le droit aux 
courtes citations et autres articles intéressants du Code de la 
Propriété Intellectuelle (remanié très souvent ces dernières années). 
C'est juste des mots qui faut mâcher jusqu'à en trouver l'essence.
Sans un minimum de balises, on continuera à errer sans fins (avec faim 
pour toi).

 
 Trop-long

PasMieux


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Re: [OSM-talk-fr] Cadastre : projet de courrier ( épisode 2)

2008-09-18 Par sujet Denis
Pieren a écrit :
 Denis, je salue tes efforts pour collecter ces informations. Est-ce
 que tu pourrais m'expliquer la différence entre usage interne et
 usage externe, termes que l'on voit aussi dans les cgu du cadastre ?

L'usage interne, selon moi, concerne tout ce que tu peux faire en tant 
qu'individu ou collectivité (administration ou entreprise) de l'objet de 
la licence. Cela relève du DROIT à la réutilisation, objet de la 
directive européenne INSPIRE pour éviter que les mêmes données soient 
crées inutilement (et coûteusement pour les collectivités). L'objectif 
de cette clause des licences est d'accorder le droit au citoyen de 
prendre connaissance des informations utiles à  la gestion de son 
environnement afin qu'il puisse agir en connaissances de causes.
Les acteurs du modelage de cet environnement ont, bien trop souvent, une 
vision un peu trop restrictive de ce droit en n'offrant que des visions 
déjà digérées d'une situation (par exemple, une carte d'impact du 
nouveau projet d'autoroute qui va traverser ta propriété, sans 
possibilités réelles de contredire les éléments de la situation). Bon 
je caricature largement car les méthodes, les outils et, donc, les 
mentalités évoluent bien plus vite que prévu.

L'usage externe concerne les utilisations qui font intervenir des 
tierces personnes. Le cas de figure le plus courant est la prestation de 
service. Ainsi, des droits différents d'utilisation peuvent être 
accordés à des entités qui n'ont pas vocation initialement à être 
bénéficiaire des données, mais qui peuvent disposer de ce droit 
temporairement ou dans un cadre contractuel (une mission).

C'est une rapide analyse (il est tard). A la réflexion et concernant 
plus particulièrement les données publiques, cette dichotomie est de + 
en + artificielle. Un prestataire de service pourrait très bien user de 
son droit d'utilisation interne de données publiquement diffusées et 
proposer, dans le cadre d'une prestation, un produit (une oeuvre 
protégeable au titre du droit d'auteur) composée et/ou dérivée. Il reste 
à négocier les termes du contrat de prestation notamment sur les droits 
d'utilisation (patrimoniaux) de la plus-value apportée par le 
prestataire. Certains cas réels témoignent de casse-tête juridiques 
quand cet aspect n'est pas suffisamment pris au sérieux.

J'ai le sentiment que le jour où les producteurs d'informations 
géographiques auront compris que la plus-value d'une donnée ne réside 
pas dans sa constitution (fût-elle coûteuse), mais dans ses 
exploitations potentielles (surtout quand il devient aussi facile de les 
croiser entre elles), on aura fait le premier pas. Je parle des données 
de base ( et à des échelles raisonnables - pas les plans au 1:200e) : 
celles que n'importe quel citoyen peut aller vérifier sur place : 
exactitude de la position géométrique et/ou de son classement dans telle 
ou telle classe d'objet ; celles que la directive INSPIRE a inscrit à 
son annexe 1.
Enfin, certains producteurs sont titulaires d'informations (la DGI pour 
les parcelles et autres entités foncières, la DIREN pour les zonages 
naturalistes, etc.). Ces droits d'auteurs moraux, dérivées des missions 
de service public assignées, sont de toute façon inaliénables. Cela n'en 
fait pas pour autant des producteurs de données géographiques 
inexploitables ou restrictives pour le citoyen. Personne n'y gagnera.

 
 Pieren

Troplong2

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Re: [OSM-talk-fr] Cadastre : projet de courrier (épisode 2)

2008-09-16 Par sujet Denis
g.d a écrit :
 Oups, j'étais coupé d'internet,
 donc mon mail se croise avec celui de Denis, que je n'ai pas encore  
 lu... :-(
 
 Denis, ton idée/approche est tentante - et probablement apportera LA  
 réponse,
 mais je crains que les discussions prendront quelques années :-(
 
 L'un n'empêche pas l'autre :
 Se rapprocher de ces institutions,
 et poser notre question aussi dans un cadre plus large,
 peut être productif
 (je ne connais pas ces institutions que tu indiques, n'en fais pas  
 partie).
 
 Mais je ne suis pas sûr,
 si ces institutions s'occuperont à promouvoir le cas bien  
 spécifique d'osm.
 Je pense, que leurs visions de réutilisation de données publiques et/ 
 ou géomatiques,
 que leurs préoccupations
 aillent bien plus loin que ne vont les nôtres...
 ...et il serait bête, si osm serve de bouc émissaire.
 
 Donc je pense qu'une demande directe aux Autorités reste nécessaire
 (DGI,
 voire peut-être même le Conseil National de Géographie (???)
 la Conférence/Commission (?) qui renseigne le Gouvernement sur les  
 questions de géographie -
 et sur lequel renvoyait un des mails de cette liste,
 mais je n'arrive pas à remettre la main dessus, ne retrouve plus leur  
 site :-(
 Si quelqu'un pourrait dénicher cette adresse,
 ou dire s'il serait approprié ou non, de s'adresser à eux ? ).

Google (j'ai de la chance) affiche : http://www.cnig.gouv.fr/
Mais, autant je partage ton analyse de la situation, autant le débat, 
particulier à OSM et plus général pour les données publiques mérite tous 
les éclairages. J'ai compris le souci pratique d'OSM vis à vis de la 
problématique DGI. Aussi, je vais commencer à rassembler sur le wiki 
OSM les infos que j'ai déjà glanées dans les textes de loi, dans la 
jurisprudence et suite à des discussion informelles avec des personnes 
qualifiées.
Mon ambition, dans un premier temps est de cerner, d'un point de vue 
juridique, la question de la réutilisation des données publiques. Au vu 
de cette analyse partagée (intérêt du wiki), le questionnement à la DGI 
sera forcément plus ciblé.
Pour l'anecdote, j'ai lu cette aprem la licence d'utilisation des 
données IGN et j'ai été troublé par 2 choses : la similité des tournures 
de phrase avec la licence DGI et le fait que la création de nouvelles 
données à partir d'un fond externe était mentionnée.

extrait des Conditions générales d’utilisation
des fichiers numériques IGN 
(http://www.ign.fr/telechargement/MPro/juridique/CGUFN.pdf)

L'usage interne inclut en particulier toutes les opérations de 
croisement avec d'autres données propres au licencié ou provenant de 
tiers, la vectorisation d'objets à partir d'un fichier image ou d'un 
fichier vecteur, par duplication de certains vecteurs du fichier ou par 
calcul à partir de ceux-ci.

La vectorisation à l'aide de fichiers IGN est autorisée quand elle n'a 
pas pour but de reconstituer tout ou partie substantielle de ces 
fichiers, de reconstituer les fonds cartographiques IGN ou de reproduire 
les cartes éditées par l'IGN.

C'est la première fois que je vois ces usages particuliers mentionnés 
dans une documentation officielle.
Personnellement, j'ai un doute sur le fait que l'IGN puisse empêcher une 
utilisation commerciale de ces données digitalisées, comme les 
conditions d'utilisation le stipulent. Mais, c'est tout l'objet du débat 
à ouvrir (la notion de partie substantielle est notamment très 
intéressante du point de vue juridique)

 Resterait à défricher, ce que les utilisateurs feront vraiment.
 Ça n'a pas l'air d'être clair, au fond, que chacun attend faire du
 plan cadastre.
 OUI!  c'est LA question principale.
 
 Oui : Tant que notre question n'est pas clairement formulée,
 on ne peut pas s'attendre à une réponse claire.
 
 Trop-long
 Amicalement
 Gerhard

A+
Denis

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Re: [OSM-talk-fr] Cadastre : projet de courrier ( épisode 2)

2008-09-16 Par sujet Pieren
Denis, je salue tes efforts pour collecter ces informations. Est-ce
que tu pourrais m'expliquer la différence entre usage interne et
usage externe, termes que l'on voit aussi dans les cgu du cadastre ?

Pieren

2008/9/16 Denis [EMAIL PROTECTED]:
 Google (j'ai de la chance) affiche : http://www.cnig.gouv.fr/

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Re: [OSM-talk-fr] Cadastre : projet de courrier ( épisode 2)

2008-09-08 Par sujet g.d
Oups, j'étais coupé d'internet,
donc mon mail se croise avec celui de Denis, que je n'ai pas encore  
lu... :-(

Denis, ton idée/approche est tentante - et probablement apportera LA  
réponse,
mais je crains que les discussions prendront quelques années :-(

L'un n'empêche pas l'autre :
Se rapprocher de ces institutions,
et poser notre question aussi dans un cadre plus large,
peut être productif
(je ne connais pas ces institutions que tu indiques, n'en fais pas  
partie).

Mais je ne suis pas sûr,
si ces institutions s'occuperont à promouvoir le cas bien  
spécifique d'osm.
Je pense, que leurs visions de réutilisation de données publiques et/ 
ou géomatiques,
que leurs préoccupations
aillent bien plus loin que ne vont les nôtres...
...et il serait bête, si osm serve de bouc émissaire.

Donc je pense qu'une demande directe aux Autorités reste nécessaire
(DGI,
voire peut-être même le Conseil National de Géographie (???)
la Conférence/Commission (?) qui renseigne le Gouvernement sur les  
questions de géographie -
et sur lequel renvoyait un des mails de cette liste,
mais je n'arrive pas à remettre la main dessus, ne retrouve plus leur  
site :-(
Si quelqu'un pourrait dénicher cette adresse,
ou dire s'il serait approprié ou non, de s'adresser à eux ? ).

Je pense qu'osm devrait dans sa lettre mettre l'attention sur le fait
qu'osm n'envisage PAS, de réutiliser des DONNEES cadastrales  
proprement dites
(corrigez-moi, si je fais erreur !),
mais se sert de INFORMATIONS contenues dans le plan cadastral,n
donc de choses qui n'engagent pas la responsabilité de la DGI
(Le plan cadastral n'est qu'une partie du Cadastre en son entier.
Et, quelqu'un ici m'avait éclairci sur la différence fondamentale  
entre informations et données...).

Aussi, osm ne REUTILISE pas (pas dans le sens du terme) les données  
contenues dans la plan cadastral,
n'en transmet pas telles quelles,
mais se sert de quelques informations graphiques contenues comme  
indication, pour
a) faire une nouvelle œuvre : tracer des voies linéaires (logique  
inverse...), et
b) indiquer grossièrement des contours de bâtiments, de zones bâties,  
de lacs :
utilisation comme sous-cul ,
voire d'abord faire du dérivé (l'auteur osm'eur dessine des ways et  
contours),
lequel ensuite rentre dans un composé (ensemble avec une ribambelle  
d'œuvres
d'autres osm'eurs, dans la base de données)...

Mais osm ne réutiliserait pas des données du cadastre :
Osm ne montre pas les n°s des parcelles, pas les indications quel mur  
est mitoyen, pas les droits de passage,
pas les noms des propriétaires, pas les bases fiscales...
Osm ne prétend aucunement, que ce qu'est dans sa base, soient des  
données cadastrales, ni conformes à celui-ci,
bien au contraire !
Osm ne fait aucunement commerce de données cadastrales, ni de plans  
cadastraux.

(Je ne sais même pas, si les mètres carrées que contient un contour  
vectoriel de parcelle,
en vérité constitue une donnée cadastrale : Chaque contrat de vente  
officiel par notaire
contient une pléthore de mentions qui renvoient l'acheteur sur la  
réalité sur place,
sur le bien tel qu'il est - même si l'indication de la surface du  
terrain n'est pas correcte).

Même si la licence cc-by-sa d'osm permet la réutilisation commerciale  
de sa bdd (?),
si quelqu'un prétendait que c'est du cadastre,
il n'y a qu'à jeter un coup d'oeil sur une carte osm pour s'apercevoir,
que le résultat n'a rien à voir avec du cadastre !;-)

( Donc à mon humble avis, la question posée par osm se pose bien à  
part,
( et bien en-dessous
( de la question plus générale de la réutilisation de données  
publiques.


Et, avant d'envoyer quoi que ce soit,

 Resterait à défricher, ce que les utilisateurs feront vraiment.
 Ça n'a pas l'air d'être clair, au fond, que chacun attend faire du
 plan cadastre.

 OUI!  c'est LA question principale.

Oui : Tant que notre question n'est pas clairement formulée,
on ne peut pas s'attendre à une réponse claire.

Trop-long
Amicalement
Gerhard

---
(Resterait à faire respecter par les osm'eurs français le Devoir de  
Réserve qui incombe à chaque citoyen,
quand il s'agit de zones potentiellement sensibles.

Contrairement à ce qu'on pourrait croire,
pas toute donnée publique et publiquement accessible voire enseignée  
publiquement
n'est libre pour être communiquée plus loin :
On ne doit pas donner avance à d'éventuelles mauvaises intentions,
ne pas faciliter. C'est un devoir moral de chaque citoyen,  
individuellement.

Oui Pierren, j'ai vu mis en accusation, licencié, limogé/ mis sur des  
voies de garage
des gens qui par exemple ont communiqué des plans structurels de  
bâtiments, de ventilation, plans de casernes, de propriétés privées  
de personnes  en vue, d'adduction d'eau, de pipelines...
pourtant disponibles publiquement chez d'autres sources.

N'étant pas juriste, je ne sais pas,
si OSM et les autres osm'eurs seraient responsables, de ne pas avoir  
effacé des tracés sensibles,
ou si cela envoie directement l'auteur 

Re: [OSM-talk-fr] Cadastre : projet de courrier ( épisode 2)

2008-09-08 Par sujet g.d
Oups, pardon,
annotés DGI... bien sûr (pour ces tags je fais du copier-coller  
depuis le site de cadastre.gouv.fr,
après avoir rapatrié leur fichier sur les informations concernant  
spécifiquement cette feuille,
pour l'année de mise-à-jour).
Et aussi pardon pour mon usage de la langue française certainement  
incorrecte,
je ne suis pas Français.
Merci pour votre compréhension.
Gerhard


Le 8 sept. 08 à 14:31, g.d a écrit :




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Re: [OSM-talk-fr] Cadastre : projet de courrier ( épisode 2)

2008-09-08 Par sujet Denis
Pieren a écrit :
 Salut Denis,
 
 Ton message soulève plusieurs questions.
 D'après toi, il faudrait envoyer un courrier, non pas au nom d'OSM,
 mais d'un ensemble d'associations militant pour les données
 géographiques libres. Mais est-ce qu'on ne prend pas le risque de
 reporter la question sur de longs mois ou années jusqu'à ce tout le
 monde se mette d'accord sur la marche à suivre ? et OSM en France
 n'est pas une association mais un groupe de contributeurs volontaires,
 sans statuts.
 Ne faudrait-il pas mieux addresser un courrier pour les seuls besoins
 d'OSM, c'est à dire, qui n'a pas besoin contrairement aux autres,
 d'avoir un accès direct aux données au sens large du cadastre, mais de
 simplement pouvoir utiliser la partie graphique du cadastre et créer
 un travail dérivé de cette représentation graphique.
 Je pense par exemple aux limites administratives. Si d'autres groupes
 cherchent une version libre mais complète des limites administratives
 en faisant un import à l'échelle, OSM peut se contenter des images et
 recréer les limites administratives petit à petit, manuellement, grâce
 au nombre important de ses contributeurs volontaires.
 Enfin, il reste un point essentiel sans réponse : à qui, concrètement,
 adresser ce courrier ? Un nom, une adresse ?
 Pieren

Salut Pieren,

Je comprends bien ton souci de dissocier le problème particulier de la 
réutilisation des données cadastrales pour OSM de l'accessibilité des 
données géographiques publiques de manière générale et de ne pas diluer 
cette démarche nécessaire pour l'avancée de notre projet dans une 
nébuleuse d'intérêts et d'acteurs divers. Je trouverai dommage que ton 
plugin JOSM ne puisse pas rapidement démontrer son efficacité.

Si un courrier devait être envoyé à la DGI (ce qu'on je ne suis pas 
encore complètement persuadé), il reste encore à cibler très précisément 
nos revendications. La définition de ce qu'est un travail dérivé par 
rapport à un produit composé ne me paraît pas suffisamment claire, par 
exemple. Cela fait intervenir des éléments de la loi sur le droits des 
producteurs de bases de données. Quels sont les critères d'originalité 
d'une base de données : sa structure, son contenu, sa documentation ?

Il me semble qu'il faille un éclairage juridique puissant sur ce qui 
peut être protégé par la loi (et complémentairement ce qui ne peut pas 
l'être), qu'il faille un retour d'expérience sur le bien fondé 
d'utiliser les données cadastrales pour telle ou telle catégorie 
d'objet. Comment cela va-t-il se passer  dans le Calvados avec des 
limites communales remise en géométrie et sous licence Creative Commons 
(clause NC) et un travail dérivé réalisé avec les données cadastrales 
brutes ? N'aura-t-on pas la tentation de simplement reproduire ce que 
nous pourrons observer sur la base de données du Conseil Général ? Le 
changement de licence des données OSM pourrait également avoir des 
conséquences qu'il faut prendre en compte dès maintenant.

Mon idée de proposer que ces questions importantes soient portées par le 
chapitre francophone de l'OS-Geo était de fournir au groupe de travail 
données libres un cas concret de besoin de réutilisation des 
informations publiques (et pas forcément des données) tout en les 
mettant dans une perspective plus générale de l'écologie des données 
géographiques publiques et des nouvelles pratiques que sont le travail 
collaboratif international, les agrégations d'informations (et/ou de 
données) largement facilités par les web services et tous les outils 
associés.

Il est clair qu'on ne pourra pas continuer très longtemps sur 
l'incertitude juridique qui règne actuellement. OSM ne peut pas s'en 
contenter. En revanche, l'appui de spécialistes de la donnée 
géographique et du droit sera très certainement un allié puissant dans 
ce que je ne voudrais pas appeler un combat.

Des contacts ont déjà été identifiés au sein de la DGI, mais je crois 
que c'est plus la teneur du discours et le « poids » de l'expéditeur qui 
feront pencher la balance.

J'informerai prochainement la liste OS-Geo de ma proposition. Merci pour 
ta réaction en tous cas. Je ne détiens pas La vérité, loin s'en faut. 
Comme dit, le chantier ne fait que commencer et toutes les bonnes 
volontés sont les bienvenues.

Denis

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Re: [OSM-talk-fr] Cadastre : projet de courrier ( épisode 2)

2008-09-07 Par sujet Pieren
Salut Denis,

Ton message soulève plusieurs questions.
D'après toi, il faudrait envoyer un courrier, non pas au nom d'OSM,
mais d'un ensemble d'associations militant pour les données
géographiques libres. Mais est-ce qu'on ne prend pas le risque de
reporter la question sur de longs mois ou années jusqu'à ce tout le
monde se mette d'accord sur la marche à suivre ? et OSM en France
n'est pas une association mais un groupe de contributeurs volontaires,
sans statuts.
Ne faudrait-il pas mieux addresser un courrier pour les seuls besoins
d'OSM, c'est à dire, qui n'a pas besoin contrairement aux autres,
d'avoir un accès direct aux données au sens large du cadastre, mais de
simplement pouvoir utiliser la partie graphique du cadastre et créer
un travail dérivé de cette représentation graphique.
Je pense par exemple aux limites administratives. Si d'autres groupes
cherchent une version libre mais complète des limites administratives
en faisant un import à l'échelle, OSM peut se contenter des images et
recréer les limites administratives petit à petit, manuellement, grâce
au nombre important de ses contributeurs volontaires.
Enfin, il reste un point essentiel sans réponse : à qui, concrètement,
adresser ce courrier ? Un nom, une adresse ?
Pieren
2008/9/5 Denis [EMAIL PROTECTED]:
 Bonsoir à tous,

 Depuis mon projet de courrier à la DGI en date du 1er juillet [1] et le
 nombreux fils qui ont finit par s'emmailer dans un écheveau
 inextricable, j'ai observé une position attentiste, préférant mûrir
 l'action plutôt que de me lancer dans une tentative (fusse-t-elle
 appuyée par la fondation OSM) isolée face à la puissance publique.

 J'en suis arrivé à la conclusion que les enjeux de la réutilisation
 réelle (c'est à dire sans entraves et autres conditions bloquantes) des
 informations publiques (au nombre desquelles figurent les données
 cadastrales selon l'avis même de la CADA (2)), dépassaient le cadre
 strict des préoccupations d'OSM et intéressaient l'ensemble de la
 communauté des utilisateurs/producteurs d'informations géographiques, à
 commencer par les acteurs publics (services de l'Etat y compris). Les
 échos qu'ont trouvé ce questionnement dans d'autres cercles (OS-Géo (3),
 GeoRezo (4)) m'ont permis de réaliser que l'ensemble de la communauté
 géomatique était concernée. Il m'a semblé également que l'analyse du
 problème lié à la licence des données cadastrales faite par la liste OSM
 était partielle. Il a été enfin utile de prendre du temps pour lire (et
 essayer de comprendre) l'ensemble des ressources pointées par les liens
 diffusés au cours du débat, d'en discuter avec des personnes qualifiées.

 J'ai le sentiment que cette affaire ne va pas se régler par un simple
 courrier à la DGI et qu'il va falloir, pour être convaincant, se
 présenter sous une seule et même bannière, celle des citoyens (tous
 rassemblements d'intérêts confondus). L'idée est de parvenir à définir
 ce qu'est réellement une donnée libre (quels sont les degrés de liberté
 offerts), à classer les données géographiques publiques suivant cette
 grille d'évaluation, de publier cet inventaire (des ébauches sont
 commencées ici (5) et là (6)), à expliciter ce qu'est un produit
 composé, ce qu'est un produit dérivé (du point de vue juridique), etc.
 Bref un travail qui sort du cadre des préoccupation directes d'OSM.

 Aussi, je propose et milite pour que ce dossier de demande
 d'autorisation de réutilisation des données cadastrales et plus
 largement des données publiques soit porté au niveau du groupe de
 données données libres du chapitre francophone de l'OS-Geo dont au
 moins 2 membres fréquentent cette liste ;-)

 Il ne s'agit pas de se défausser d'une question que nous ne pourrions
 que partiellement traiter, mais, d'une part de renforcer une synergie
 d'intérêt entre l'OS-Geo (par sa représentation francophone structurée
 en association) et OSM et, d'autre part, de capitaliser les énergies.
 OSM pourra mieux se concentrer sur la production d'une information
 géographique libre, citoyenne et de qualité professionnelle et le groupe
 de travail données libres de l'OS-Geo francophone trouver matière
 pour faire écho auprès de réseaux nationaux (AFIGEO (7), FNILL (8),
 ADULLACT (9), GeoRezo) et convaincre de l'urgente nécessité de libérer
 aussi loin qu'il est possible les données publiques géoréférencées.

 Ceci n'est qu'une simple proposition. J'ai placé le texte de ma
 proposition de courrier sous licence libre (10). A chacun de s'emparer
 du contenu et de le triturer selon ses convictions s'il estime cela
 nécessaire. Dans le même temps, j'invite tous ceux qui sont intéressés,
 au-delà de leur implication dans OSM, par la réutilisation des données
 publiques et plus largement sur la libéralisation des données
 géographiques, à venir apporter leur grain de sel citoyen dans les débats.

 Au boulot,
 Denis

 1 : http://lists.openstreetmap.org/pipermail/talk-fr/2008-July/003027.html
 2 : http://www.cada.fr/fr/rapport/rapport2007.pdf (page 

[OSM-talk-fr] Cadastre : projet de courrier ( épisode 2)

2008-09-05 Par sujet Denis
Bonsoir à tous,

Depuis mon projet de courrier à la DGI en date du 1er juillet [1] et le 
nombreux fils qui ont finit par s'emmailer dans un écheveau 
inextricable, j'ai observé une position attentiste, préférant mûrir 
l'action plutôt que de me lancer dans une tentative (fusse-t-elle 
appuyée par la fondation OSM) isolée face à la puissance publique.

J'en suis arrivé à la conclusion que les enjeux de la réutilisation 
réelle (c'est à dire sans entraves et autres conditions bloquantes) des 
informations publiques (au nombre desquelles figurent les données 
cadastrales selon l'avis même de la CADA (2)), dépassaient le cadre 
strict des préoccupations d'OSM et intéressaient l'ensemble de la 
communauté des utilisateurs/producteurs d'informations géographiques, à 
commencer par les acteurs publics (services de l'Etat y compris). Les 
échos qu'ont trouvé ce questionnement dans d'autres cercles (OS-Géo (3), 
GeoRezo (4)) m'ont permis de réaliser que l'ensemble de la communauté 
géomatique était concernée. Il m'a semblé également que l'analyse du 
problème lié à la licence des données cadastrales faite par la liste OSM 
était partielle. Il a été enfin utile de prendre du temps pour lire (et 
essayer de comprendre) l'ensemble des ressources pointées par les liens 
diffusés au cours du débat, d'en discuter avec des personnes qualifiées.

J'ai le sentiment que cette affaire ne va pas se régler par un simple 
courrier à la DGI et qu'il va falloir, pour être convaincant, se 
présenter sous une seule et même bannière, celle des citoyens (tous 
rassemblements d'intérêts confondus). L'idée est de parvenir à définir 
ce qu'est réellement une donnée libre (quels sont les degrés de liberté 
offerts), à classer les données géographiques publiques suivant cette 
grille d'évaluation, de publier cet inventaire (des ébauches sont 
commencées ici (5) et là (6)), à expliciter ce qu'est un produit 
composé, ce qu'est un produit dérivé (du point de vue juridique), etc. 
Bref un travail qui sort du cadre des préoccupation directes d'OSM.

Aussi, je propose et milite pour que ce dossier de demande 
d'autorisation de réutilisation des données cadastrales et plus 
largement des données publiques soit porté au niveau du groupe de 
données données libres du chapitre francophone de l'OS-Geo dont au 
moins 2 membres fréquentent cette liste ;-)

Il ne s'agit pas de se défausser d'une question que nous ne pourrions 
que partiellement traiter, mais, d'une part de renforcer une synergie 
d'intérêt entre l'OS-Geo (par sa représentation francophone structurée 
en association) et OSM et, d'autre part, de capitaliser les énergies. 
OSM pourra mieux se concentrer sur la production d'une information 
géographique libre, citoyenne et de qualité professionnelle et le groupe 
de travail données libres de l'OS-Geo francophone trouver matière 
pour faire écho auprès de réseaux nationaux (AFIGEO (7), FNILL (8), 
ADULLACT (9), GeoRezo) et convaincre de l'urgente nécessité de libérer 
aussi loin qu'il est possible les données publiques géoréférencées.

Ceci n'est qu'une simple proposition. J'ai placé le texte de ma 
proposition de courrier sous licence libre (10). A chacun de s'emparer 
du contenu et de le triturer selon ses convictions s'il estime cela 
nécessaire. Dans le même temps, j'invite tous ceux qui sont intéressés, 
au-delà de leur implication dans OSM, par la réutilisation des données 
publiques et plus largement sur la libéralisation des données 
géographiques, à venir apporter leur grain de sel citoyen dans les débats.

Au boulot,
Denis

1 : http://lists.openstreetmap.org/pipermail/talk-fr/2008-July/003027.html
2 : http://www.cada.fr/fr/rapport/rapport2007.pdf (page 26)
3 : http://wiki.osgeo.org/wiki/Francophone
4 : http://georezo.net/
5 : http://georezo.net/wiki/main:rge_admin:start
6 : http://wiki.osgeo.org/wiki/Fr_lc_donnees_heberger
7 : http://www.afigeo.asso.fr/
8 : http://www.fnill.org
9 : http://www.adullact.org/
10 : http://lists.openstreetmap.org/pipermail/talk-fr/2008-July/003066.html

___
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Talk-fr@openstreetmap.org
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